Étrelles

Étrelles est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 2 569 habitants[Note 1] (les Étrellais).

Pour les articles homonymes, voir Étrelles (homonymie).

Étrelles

La mairie d'Étrelles.
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Fougères-Vitré
Intercommunalité Vitré Communauté
Maire
Mandat
Marie-Christine Morice
2020-2026
Code postal 35370
Code commune 35109
Démographie
Gentilé Étrellais
Population
municipale
2 569 hab. (2018 en diminution de 0,31 % par rapport à 2013)
Densité 95 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 03′ 37″ nord, 1° 11′ 37″ ouest
Altitude Min. 52 m
Max. 108 m
Superficie 27,17 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Vitré
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Guerche-de-Bretagne
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Étrelles
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Étrelles
Géolocalisation sur la carte : France
Étrelles
Géolocalisation sur la carte : France
Étrelles
Liens
Site web http://www.ville-etrelles.fr/

    Géographie

    Situation

    Carte de la commune d'Étrelles.

    Étrelles est située à l'est de l'Ille-et-Vilaine, au sud de Vitré. La commune, située dans la partie orientale du bassin de Rennes, est limitée au nord par la Valière (qui forme la limite communale avec Vitré) ; à l'ouest la limite de son finage avec celui de la commune de Torcé suit un temps le ruisseau de la Largère ; au sud-ouest le ruisseau de l'Ébouel forme limite avec la commune de Domalain ; en limite est de la commune, on trouve l'étang de Beuvron, qui figure à la liste des sites classés d'Ille-et-Vilaine depuis 1943 et le ruisseau du Passoir, qui forment limite avec Argentré-du-Plessis.

    Relief et hydrographie

    Le finage communal est situé sur la rive gauche de la Valière et est traversé par plusieurs de ses affluents : le ruisseau du Passoir en limite est, le ruisseau du Hill (qui provient d'Argentré-du-Plessis) et ses affluents, le ruisseau de Voloir et le ruisseau de l'Ébouel, le ruisseau de la Peudavinière et son propre affluent le ruisseau de la Matelais). Le ruisseau de la Largère est un affluent du ruisseau de la Bichetière qui se jette directement dans la Vilaine.

    Les altitudes sont presque partout comprises entre 100 et 80 mètres, avec de faibles dénivelés, s'abaissant toutefois dans la partie aval de la vallée de la Valière aux alentours du Pont d'Étrelles. Le bourg est vers 90 mètres d'altitude, situé sur un modeste interfluve entre les ruisseaux de la Matelais et du Voloir.

    Paysages

    Le paysage rural traditionnel est le bocage, très modifié par les remembrements survenus et la périurbanisation, avec un habitat dispersé en nombreux écarts formés de hameaux et fermes isolées.

    La commune possède deux bois importants : le bois d'Étrelles à sa limite ouest (avec Torcé) et le bois du Pinel à sa limite sud (avec Saint-Germain-du-Pinel).

    Transports

    La commune est desservie par la ligne de bus gratuite de Vitré vers La Guerche-de-Bretagne mise à disposition par Vitré Communauté, ainsi que par la ligne de bus ETV.com de Vitré Communauté, unique ligne payante du réseau. Elle relie la gare de Vitré aux parcs d'activités Hydris et Cap Bretagne 1 et 2.

    Le territoire communal d'Étrelles est traversé par deux importantes infrastructures :

    • la route nationale 157 (route nationale 12 jusqu'en 1952) qui permet de relier Rennes à Paris, avec un échangeur au carrefour avec la D 178, qui a suscité la création d'une zone d'activité économique (parc d'activité d'Étrelles nord, technopole Cap Bretagne, zones s'activité de la Planchais et de la Vigne) et un autre échangeur sur la commune voisine de Torcé, qui a pu contribuer au développement démographique du bourg, ainsi qu'au développement économique, avec la création d'une importante zone d'activités industrielle (parc d'activités de Torcé, qui déborde sur le territoire de la commune d'Étrelles) ;
    • la ligne LGV Bretagne-Pays de la Loire, en chantier courant 2013, qui est le prolongement à l'ouest de la LGV Atlantique, permettant de rapprocher Rennes de Paris.

    À noter aussi en 2013 la création d'un nouveau tronçon routier sur la route départementale 777, permettant de sécuriser l'accès à Vitré[1].

    Par le passé, le territoire communal était traversé par la route nationale 178 allant de Vitré à La Guerche-de-Bretagne (actuelle D 178) ainsi que par la voie ferrée allant de Vitré à La Guerche, désormais transformée en voie verte[2]

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 11,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 776 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Launay-Villiers », sur la commune de Launay-Villiers, mise en service en 2001[9] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de précipitations de 858,5 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à 39 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[13], à 12,1 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Étrelles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vitré, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,3 %), prairies (17,3 %), zones agricoles hétérogènes (15,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,8 %), forêts (3,4 %), zones urbanisées (3,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attestée sous les formes Straellae au XIe siècle[23], Estrailles au XIIe siècle[23].

    La racine d'Étrelles est issu de Estrellis[24] ou du latin strata voie pavée »)[25], avec adjonction d'une fausse initiale (phénomène appelé prosthèse), et chute du -t intervocalique ; le mot a été en outre doté d'un suffixe familier diminutif -ella[réf. nécessaire]. À 200 mètres du bourg d’Etrelles passait la voie romaine de Rennes au Mans appelée plus tard le Chemin des Sauniers aujourd’hui la N157.

    Histoire

    Antiquité

    Une ancienne voie romaine de Rennes au Mans, appelée ensuite chemin des Saulniers passait à 200 m au sud de la commune.

    Époque moderne

    La maison du Tertre, à Étrelles, date de 1553 ; elle porte au-dessus de sa porte d'entrée une marque de marchand, probablement un tisserand, réunissant dans un écusson le long d'un axe vertical des initiales et le chiffre 4 terminé par une croix, ce qui est un signe adopté à partir du Moyen-Âge par les marchands chrétiens[26].

    Le fait le plus marquant de l'histoire est sans doute l'incendie du bourg en 1589 par 2 500 Huguenots sous les ordres de La Courtdavon, gouverneur de Vitré. 101 habitants du bourg ainsi que Julien Caillel, curé de la paroisse, y trouvèrent la mort. Un vitrail de l'église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul commémore cet événement.

    En 1591, pendant les Guerres de la Ligue, « Champeaux, Châtillon, Izé, Étrelles, La Guerche, Domagné, Châteaugiron furent dévastés par les marches et collision [combats] des deux partis »[27].

    Selon une tenue rendue le par la baronnie de Vitré, les fiefs de la Masure-Macé et de la Masure Gouverneur, tous deux en Étrelles, devaient obéissance et payer chaque année une « rente amandable » à la seigneurie de Troussanaye, située en Pocé[28].

    Un chemin des saulniers (emprunté par les faux-sauniers pratiquant la contrebande du sel entre la Bretagne et le Maine, pays de gabelle, passe à la limite des communes de Veneffles (désormais annexée par la commune de Châteaugiron) et d'Ossé avec celles de Chaumeré (désormais annexée par la commune de Domagné) et Saint-Aubin-du-Pavail, puis, après avoir traversé Domagné, passe à la limite de celle de Cornillé avec celles de Torcé et Louvigné-de-Bais avant de rejoindre, via Étrelles et Argentré-du-Plessis, Le Pertre. Ce chemin des saulniers est d'origine ancienne, c'est probablement une ancienne voie romaine ; son tracé se lit encore très bien sur une carte, empruntant successivement de l'ouest vers l'est des tronçons des routes départementales D 93, D 104, D 35, à nouveau D 104 et enfin D 33[29].

    Une épidémie de dysenterie fit des ravages en 1756 : « les paroisses les plus affligées sont celles de Balazé, Châtillon-en-Vendelais, Étrelles, Erbrée, Teillé [en fait Taillis), Saint-Christophe-des-Bois, Saint-Jean-sur-Vilaine et les environs de Saint-Martin de Vitré. Il y a, à ce qu'on m'a assuré, dans ces paroisses, quatre, cinq ou six enterrements par jour et, ce qu'il y a de plus touchant dans une pareille désolation, c'est que la plupart des gens de campagne s'abandonnent, et qu'en quelques endroits on n'a pas pu faire la récolte de blé noir faute de monde » écrit le subdélégué Charil[30].

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Étrelles en 1778 :

    « Étrelles, à huit lieues et quart à l'est de Rennes, son évêché et son ressort, et à une lieue et demie de Vitré, sa subdélégation. M. Haye de Nétumière[31]en est le seigneur. On y compte 1 500 communiants[32] ; la cure est présentée par le trésorier de l'église cathédrale de Rennes. (...) [La seigneurie des Rochers] a haute, moyenne et basse-justice et appartient maintenant à M. Haye des Nétumières, qui possède, dans le même territoire, les maisons nobles de la Haye, de Fercé et du Pin, chacune avec haute, moyenne et basse-justice. On voit encore dans cette paroisse les maisons de la Maillardière, de la Pivenchière, la Miochère, la Grande et la Petite-Batte, la Vigne, le Plessis d'Étrelles, les Maurepas et l'Épine. Ce territoire est coupé par la route de Vitré à La Guerche, et de plusieurs ruisseaux qui vont tomber dans la Vilaine [en fait dans la Valière], et sur lesquels sont des étangs, avec des moulins à grain. Ces ruisseaux fertilisent les prairies nombreuses qui sont sur leurs bords ; les terres de cette paroisse sont très fertiles et assez bien cultivées ; on y voit beaucoup de hameaux, peu de landes et un petit bois nommé le bois d'Étrelles et de Mondron. On y fait du cidre[33]. »

    Révolution française

    Le , les gardes nationales de Bais et de Vitré fouillèrent le presbytère d'Étrelles, puis visitèrent le château du Plessis en Argentré, y commettant de gros dégâts. Le le presbytère d'Étrelles est à nouveau visité et cette fois entièrement saccagé[34].

    Dans la seconde quinzaine de , des rassemblements suspects sont signalés à Argentré, Balazé, Champeaux, Châtillon, Cornillé, Étrelles, Montautour, Le Pertre, Taillis et Vergeal[35].

    La colonne ou canton d'Argentré, des chouans membres de la division de Vitré de l'Armée catholique et royale de Rennes et de Fougères, eut pour chef Toussaint du Breil de Pontbriand, secondé par Louis Hubert. Elle était divisée en plusieurs compagnies : compagnie d'Étrelles (capitaine : Pierre (ou Louis) Judget, dit L'Intrépide, lieutenants : Louis (ou René) Rétif, dit La Douceur et François Berhaut), compagnie d'Argentré-du-Plessis, compagnie de Saint-M'Hervé, compagnie de La Chapelle-Erbrée, compagnie du Pertre, compagnie de Vitré.

    Le XIXe siècle

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Étrelles en 1843 :

    « Étrelles (sous l'invocation de saint Pierre), commune formée par l'ancienne paroisse du même nom, aujourd'hui succursale. (...) Superficie totale : 2 719 hectares (...) dont (...) terres labourables 1 807 ha, prés et pâtures 426 ha, bois 160 ha, vergers et jardins 83 ha, landes et incultes 124 ha, étangs 6 ha (...). Moulins : 3 (de Montperron, du Pont d'Étrelles, de Badier, à eau). Maisons remarquables : Marepalu, la Largère, la Grande Paste. Principaux villages : la Billonnière, le Pont-Thébault, la Bouttaudière, le Haut-Montperron, le Tertre, Dronié, la Maison-Neuve, la Savatrais, les Héris, la Motte-Gérard, la Géraudière, le Pot-de-Vinière, la Tirlais, la Petite-Lande, la Fleuriais, la Barbotterie. (...). La commune est traversée du nord au sud par la route royale n° 178, dite de Caen aux Sables d'Olonne ; elle est limitée au nord par la Vilaine [en fait par la Valière] ; on y voit dans le nord-est le petit étang de Beuvron. Géologie : schiste argileux. On parle le français [en fait le gallo][36]. »

    En 1866, des cas de choléra sont observés à Étrelles où, du au , 60 personnes, dont 40 emmes, ont été atteintes. 3 personnes ont succombé à cette épidémie. Des cas moins nombreux sont signalés dans plusieurs communes voisines[37].

    Dans la nuit du 26 au , l'ancienne église paroissiale disparaît dans un incendie. L'antique édifice figure également sur un second vitrail de l'église actuelle.

    La Belle Époque

    En 1904, une épidémie de typhoïde sévit à Saint-Aubin-des-Landes et Étrelles[38].

    La Première Guerre mondiale

    Le monument aux morts d'Étrelles porte les noms de 68 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Un autre (P. Fadier) est mort en 1920, dans des circonstances qui restent à préciser[39].

    L'Entre-deux-guerres

    En 1926, l'école publique d'Étrelles n'avait qu'un seul élève[40].

    La Seconde Guerre mondiale

    Le monument aux morts d'Étrelles porte les noms de six personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[39].

    L'après Seconde Guerre mondiale

    Deux soldats originaires d'Étrelles (Roger Jeusselin et Pierre Monnerie) sont morts pour la France pendant la Guerre d'Algérie[39].

    Héraldique

    Blason
    Inconnu.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    1959 mars 1989 Pierre Gouin    
    1989 mars 2008 Bernard Rubin DVG  
    mars 2008 En cours Marie-Christine Morice[41] UDI Accueillante familiale
    Conseillère départementale de La Guerche-de-Bretagne (2021 → )
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[43].

    En 2018, la commune comptait 2 569 habitants[Note 7], en diminution de 0,31 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +4,83 %, France hors Mayotte : +1,78 %). La population d'Étrelles est restée stable tout au long du XIXe siècle oscillant autour de 1 600 habitants. Elle diminue au tournant du XXe siècle pour s'abaisser à 1 303 habitants en 1921.

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5751 1451 5921 7221 9031 6011 6031 5941 685
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6161 5381 5741 4551 4881 5361 5641 5901 570
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 5301 4841 4261 3031 3901 3191 3131 2711 332
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 2321 2511 3271 4861 8092 1302 4792 5732 534
    2018 - - - - - - - -
    2 569--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    La ville accueille le site de l'entreprise Thales Microelectronics

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Il semble qu'une ancienne voie romaine reliant Rennes au Mans, traverse le village. Appelée ensuite Chemin des Saulniers puis Route du Maine, elle passait à 200 mètres au sud du bourg. Elle est recouverte aujourd’hui par la rue et la route des Saulniers et par la route départementale 33[46].
    • En 1700, François Vignier traite pour la construction du maître-autel de l'église d'Étrelles[Note 8]. Cet autel a disparu lors de la reconstruction de l'église.
    • L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, œuvre de l'architecte Arthur Regnault, a été érigée après que l'ancienne fut incendiée en 1891. La nef et le chœur de l'édifice datent de 1892-1901. Le sculpteur rennais Cotard est l'auteur du maître-autel et son retable. La stalle de la présidence, œuvre de l'atelier Augerie de Vitré, date de 1895. L'ensemble de sa vitrerie figurative a été inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du [47].

    Activité et manifestations

    La voie verte Vitré-Moutiers.

    L'ancienne voie ferrée qui reliait Vitré à La Guerche de Bretagne est transformée en voie verte. Le parcours de 20 km, utilisé par randonneurs, cyclistes et chevaux, part de Vitré, passe au nord du bourg d'Étrelles et se termine à Moutiers[48].

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2018.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    8. Le 1er avril, les marbriers Jacques Besron et Julien Lorier s'étaient engagés à lui livrer à Étrelles tout le marbre nécessaire comprenant quatre grandes colonnes et deux petites, six pilastres et tout le marbre plat. Le registre des actes d'Étrelles porte cette mention « 24 janvier 1702, le maistre grand autel a esté parachevé par Mr Vigne de Laval, maistre architecte. Le dimanche 29 janvier 1702, le grand autel neuf d'Etrelles aiant esté visité par Mr Chevalier et les paroissiens a esté trouvé assez uniforme au dessein, et l'architecte a eu d'argent de la paroisse, luy seul, 2.400 livres. ».

    Références

    1. Nouveau tronçon routier entre la voie express et Vitré
    2. « Voie Verte de Vitré à Moutiers », sur af3v.org (consulté le ).
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Launay-Villiers - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Étrelles et Launay-Villiers », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Launay-Villiers - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Étrelles et Saint-Jacques-de-la-Lande », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
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    45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    46. L'ancienne route du Maine ou Chemin des Saulniers, canton de Vitré par Philippe Saint-Marc
    47. Notice no IM35013738, base Palissy, ministère français de la Culture.
    48. « Voie Verte de Vitré à Moutiers », sur http://www.af3v.org.

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