Le Gendarme et les Gendarmettes
Le Gendarme et les Gendarmettes est un film français réalisé par Jean Girault, sorti en 1982. Il s'agit du sixième et dernier des films du Gendarme de Saint-Tropez.
Titre original | Le Gendarme et les Gendarmettes |
---|---|
Réalisation | Jean Girault |
Scénario | Jacques Vilfrid |
Musique | Raymond Lefevre |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | S.N.C |
Pays d’origine | France |
Genre | Comédie policière |
Durée | 99 minutes |
Sortie | 1982 |
Série Le Gendarme de Saint-Tropez
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Après Le Gendarme et les Extra-terrestres (1979), une suite mettant en scène la vengeance des extra-terrestres est envisagée, puis mise de côté dès lors que Louis de Funès en rencontre à nouveau un dans La Soupe aux choux (1981). Inspiré par les récents débuts de la féminisation de la Gendarmerie nationale, le film raconte finalement les mésaventures du gendarme Ludovic Cruchot et de la brigade de Saint-Tropez chargés de former et veiller sur quatre auxiliaires féminines imposées par la hiérarchie.
Jean Girault étant mort pendant le tournage, ce fut l'assistant réalisateur, Tony Aboyantz, qui acheva le tournage, puis le montage du film. Il s'agit aussi du dernier film tourné par Louis de Funès, mort moins d'un an après.
En dépit de critiques désastreuses, le film connaît un large succès commercial, avec 4,2 millions d'entrées, toutefois le box-office le plus faible de la série.
Synopsis
Dans ses locaux flambant neufs, la brigade de Saint-Tropez, ayant été dotée d'un ordinateur si puissant qu'il répond à toutes les questions, est chargée d'accueillir, de prendre soin et de former un contingent de quatre jeunes femmes en uniforme. Un spécialiste de l'espionnage informatique, autodésigné « Le Cerveau », enlève l'une après l'autre les nouvelles recrues afin d'accéder à des données secrètes du ministère de la Défense concernant des installations nucléaires de la région. L'existence de la brigade étant mise en danger par ces enlèvements, les gendarmes tentent de retrouver ces femmes.
Fiche technique
- Titre original : Le Gendarme et les Gendarmettes
- Réalisation : Jean Girault
- Scénario, adaptation et dialogues : Jacques Vilfrid, Jean Girault, Gérard Beytout, d'après des personnages créés par Richard Balducci
- Assistants réalisateur : Tony Aboyantz, Jacques Santi (seconde équipe), Bernard Seitz, Christophe Valette
- Musique : Raymond Lefebvre (éditions E.M.C.I)
- Décors : Sydney Bettex
- Photographie : Jean Boffety
- Son : Paul Lainé
- Montage : Michel Lewin
- Chorégraphie : Jean Guélis
- Coordination des cascades : Rémy Julienne
- Photographe de plateau : Sylvie Lancrenon
- Production : Gérard Beytout
- Société de production et de distribution : Société nouvelle de cinématographie
- Budget : 27 millions de francs[1] (soit environ 9,3 millions d'euros en 2020[2])
- Pays d'origine : France
- Langue originale : français
- Format : couleur (Eastmancolor) — 35 mm — 1,66:1 — son mono
- Genre : Comédie policière
- Durée : 99 minutes (2 688 métrages)[3]
- Visa d'exploitation : no 55479[3]
- Date de sortie :
- France :
Distribution
- Les gendarmes
- Louis de Funès : Ludovic Cruchot, maréchal des logis-chef
- Michel Galabru : Alphonse Gerber[note 1], adjudant
- Guy Grosso : Tricard, maréchal des logis
- Michel Modo : Berlicot, maréchal des logis
- Maurice Risch : Beaupied, maréchal des logis
- Patrick Préjean : Perlin, maréchal des logis
- Les gendarmettes
- Babeth Étienne : Marianne Bonnet
- Nicaise Jean-Louis : Yo Macumba, fille d'un président africain
- Catherine Serre : Christine Rocourt
- Sophie Michaud : Isabelle Leroy
- Claude Gensac : Josépha Cruchot
- France Rumilly : mère Clotilde[note 2]
- Micheline Bourday : Germaine Gerber[note 3]
- Jacques François : le colonel
- Pierre Repp : le plaignant bégayeur
- Jean-Louis Richard : « le Cerveau », bandit handicapé voulant les plans de missiles
- Jean-Marie Balembois : l'adjoint du « Cerveau » volant les documents dans la gendarmerie
- Stéphane Bouy : un marin de l’Albacora
- Max Montavon : le pharmacien
- Franck-Olivier Bonnet : un marin de l’Albacora
- Jean Turlier : le ministre
- Jean Panisse : le tavernier
- René Berthier : Berthier, chef d'escadron, adjoint du colonel
- Philippe Ruggieri : Georges, pris pour une femme par Cruchot
- Sandra Barry : la fiancée de Georges, déguisée en gendarmette par Cruchot
- Janine Souchon : la religieuse qui lit le Manifeste du parti communiste
- Dominique Julienne : le jeune voyou à moto[note 4]
Production et réalisation
Genèse et développement
Après le succès en salles que rencontre Le Gendarme et les Extra-terrestres en 1979, marquant le retour du Gendarme de Saint-Tropez après neuf ans d'absence, un sixième film est immédiatement imaginé, mettant en scène la vengeance des extra-terrestres battus[4]. Lors du tournage de L'Avare, projet plus personnel que monte Louis de Funès entre-temps, le prochain Gendarme est annoncé, provisoirement intitulé Le Gendarme et la Revanche des Extra-terrestres[5]. L'un des synopsis envisagés serait que Cruchot soit enlevé par les extra-terrestres revanchards et, après un voyage en impesanteur, serait conduit sur une planète étrange, propice à des expériences anormales[6]. Suivant le rêve — souvent évoqué mais sans cesse reporté — de l'acteur principal de tourner un film muet, cette suite dans l'espace aurait été presque muette, avec beaucoup d'effets spéciaux, des scènes en impesanteur et des trucages vidéo[7].
L'Avare sorti, Louis de Funès s'oriente plutôt sur l'adaptation du roman La Soupe aux choux de René Fallet, une autre histoire de rencontre extra-terrestre[8],[9]. Au moment de revenir au Gendarme de Saint-Tropez, le projet d'un retour des extra-terrestres est de nouveau écarté, pour ne pas lasser son public après déjà deux films sur le sujet[4],[7],[9]. À cette époque, de nombreuses professions ou filières se féminisent l'une après l'autre, donnant lieu à des débats, polémiques ou moqueries[7]. En 1979, l'administration de la gendarmerie avait été ouverte aux femmes[10],[11]. En 1982, le ministère de la Défense annonce pour l'année suivante l'ouverture des métiers de terrain aux femmes, dans des postes d'officiers et sous-officiers[10],[11],[12],[13]. Apprenant dans la presse la formation de femmes à l'école de gendarmerie de Fontainebleau, le scénariste Jacques Vilfrid trouve-là le sujet pour le sixième opus du Gendarme : confronter la brigade de Saint-Tropez à de nouvelles recrues féminines[7],[1].
Le Gendarme et les Gendarmettes est conçu par l'équipe historique de la série. Jacques Vilfrid écrit le scénario avec son vieil ami le réalisateur Jean Girault[7]. Girault est également un fidèle de Louis de Funès, déjà derrière les cinq précédents films du Gendarme, ainsi que Pouic-Pouic, Faites sauter la banque !, Les Grandes Vacances et Jo, et il vient de partager avec lui la réalisation de L'Avare et La Soupe aux choux[14]. Louis de Funès participe à l'écriture des dialogues[7]. Il fait relire le scénario à son amie proche Macha Béranger, qui y ajoute quelques idées et répliques[7],[15],[1]. La production demeure assurée par Gérard Beytout et sa Société nouvelle de cinématographie, comme pour toute la série[16],[note 5]. À l'instar du cinquième film, le budget est largement bouclé par les ventes à l'avance aux distributeurs européens très enthousiastes[17],[18].
Choix des acteurs
Babeth Étienne qui joue le rôle de Marianne Bonnet, une des gendarmettes, était à l'époque l'épouse de Johnny Hallyday.
Catherine Serre et Nicaise Jean-Louis, deux des actrices jouant des gendarmettes, avaient précédemment joué dans la superproduction franco-britannique Moonraker, le onzième opus de la série des films de James Bond : elles y jouaient deux des « femmes parfaites » d'Hugo Drax (d'ailleurs interprété par l'acteur français Michael Lonsdale, qui avait joué aux côtés de Louis de Funès dans Hibernatus).
Claude Gensac revient dans la peau de Josepha Cruchot après douze ans d'absence. Cela faisait également douze ans qu'elle n'avait pas interprété la femme de Louis de Funès à l'écran[note 6].
Tournage
Au moins une matinée de tournage a lieu en gare d'Hyères, où Cruchot et Gerber viennent chercher les quatre jeunes recrues ; d'ailleurs, le train est annoncé à destination de Vintimille, alors que la gare d'Hyères est un cul-de-sac, le terminus de la ligne[19],[note 7].
La Citroën 2 CV de sœur Clotilde change de modèle lors de sa folle course-poursuite pour prévenir les gendarmes du lieu où sont détenues les gendarmettes. Au début, la voiture, neuve, est une 2 CV 6 Spécial année-modèle 1982 couleur Bleu Lagune, qui devient quelques instants plus tard une 2 CV de 1964 (avec des portes avant ouvrant dans le sens inverse, dites « suicide », et des vitres custodes). Pratique courante au cinéma pour les scènes de cascades, c'est une voiture ancienne qui a été maquillée afin de ne pas abîmer la 2 CV neuve prêtée par Citroën.
Jean Girault est mort pendant le tournage, des suites d'une tuberculose et c'est son assistant, Tony Aboyantz qui acheva le film.
Les derniers plans tournés par Louis de Funès dans sa carrière sont réalisés aux studios de Boulogne, là même où l'acteur avait tourné sa première apparition dans un film, une silhouette dans La Tentation de Barbizon en 1945[20].
Musique
La musique du film, comme toutes celles des films précédents de la série, est composée par Raymond Lefèvre. Pour ce film, le compositeur ré-orchestre la musique de la Marche des Gendarmes, qu'il avait déjà ré-orchestrée en 1970 pour Le Gendarme en balade.
La musique du générique est la même que dans le film précédent, Le Gendarme et les Extra-terrestres.
L'album Bande-originale du film Le gendarme et les Gendarmettes sort en 2010, soit 28 ans après la sortie du film et 2 ans après la mort de Raymond Lefèvre.
Exploitation et accueil
Sortie et promotion
Le Gendarme et les Gendarmettes sort en salles en France le . L'affiche du film est réalisée par Clément Hurel, à l'instar du reste de la série[21]. Louis de Funès a insisté pour placer le nom de Michel Galabru aux côtés du sien sur l'affiche, en gros au-dessus du titre, ce qui n'était pas le cas jusqu'alors[22],[23]. Les comédiens, dont les « gendarmettes » Babeth Étienne, Nicaise Jean-Louis, Catherine Serre et Sophie Michaud, sont invités à la télévision, à la radio et dans la presse pour la promotion du film. La présence de l'ex-épouse de Johnny Hallyday, régulièrement sollicitée, apporte un atout médiatique supplémentaire à la promotion de ce sixième film[24]. Comme pour les précédents, le tournage fait l'objet de plusieurs reportages télévisés[7]. Le film et ses interprètes font la une de nombreux magazines.
À l'approche de la sortie en salles, Louis de Funès, Michel Galabru et les quatre actrices apparaissent dans l'émission Atout Cœur de Patrick Sabatier diffusée le [25]. Puisque Deux Heures moins le quart avant Jésus-Christ, autre comédie populaire, sort le même jour que le sixième Gendarme, Le Journal du dimanche réalise une interview croisée des vedettes des deux films, Louis de Funès et Coluche, six ans après L'Aile ou la Cuisse[26]. Le , Louis de Funès se rend dans l'émission très suivie Champs-Élysées de Michel Drucker, accompagné de Michel Galabru, Michel Modo et des quatre « gendarmettes »[27], tous portant leurs uniformes du film[28]. Michel Modo se livre à une imitation de Maurice Chevalier sur la chanson Ah ! Si vous connaissiez ma poule et Louis de Funès retrouve son vieil ami Henri Salvador[28],[29]. C'est probablement la dernière apparition à la télévision de Louis de Funès, quelques mois avant sa mort. Babeth Étienne participe à un numéro de L'Académie des neuf diffusé le avec Guy Grosso et Michel Modo, habitués de l'émission[30]. Le lendemain, Catherine Serre, Nicaise Jean-Louis et Sophie Michaud y prennent part à leur tour, avec Grosso seulement[31]. Le , Louis de Funès est convié à l'émission de radio Les Lurons d'Europe 1 de Thierry Le Luron[32]. Au cours du mois, l'acteur principal se livre également pour la troisième fois à des confidences dans l'émission de nuit de son amie Macha Béranger, Au bonheur du jour sur France Inter[15]. Nicaise Jean-Louis passe sur RFO[33]. Les « gendarmettes » sont enfin envoyées faire la promotion du film dans d'autres pays européens, notamment l'Allemagne et l'Italie[34].
Le film sort aussi en Espagne sous le titre El loco, loco mundo del gendarme le et au Danemark le , nommé Hjælp - pigen er strisser[35]. Après la mort de Louis de Funès, le long-métrage sort le en Allemagne de l'Ouest, intitulé Louis und seine verrückten Politessen (dans la lignée des déroutantes habitudes des distributeurs allemands), au Portugal le sous le titre O Gendarme e as 'Gendarmetas', en Suède le , et en Turquie en titré Süper Jandarma ve melekleri[35]. Le film connaît également des sorties au Canada, en Argentine (El gendarme y las pícaras policías), en Tchécoslovaquie (nommé Cetník a cetnice en tchèque et Žandár a žandárky en slovaque), en Grèce (Ο χωροφύλακας και οι χωροφυλακίνες), en Bulgarie (Полицаят и полицайките), en Hongrie (A csendőr és a csendőrlányok), en Norvège (Hjelp: Purken Er Jente), en Roumanie (Jandarmul si jandarmeritele), en Pologne (Żandarm i policjantki), et en Union soviétique (Жандарм и жандарметки)[35]. Le titre employé dans des pays anglophones, ainsi qu'en Suède, est Never Play Clever Again — jeu de mot sur le James Bond Jamais plus jamais (Never Say Never Again) — ou The Troops & Troop-ettes, The Gendarme and the Gendarmettes ou encore The Gendarme Wore Skirts[35].
Accueil critique
Le Gendarme et les Gendarmettes reçoit de très mauvaises critiques[36],[37],[9]. Déjà en juillet, la presse avait à peine évoqué la mort du réalisateur, malgré ses nombreux succès, signe du mépris de la critique envers son œuvre considérée comme bassement commerciale[36]. Aucune avant-projection n'est d'ailleurs organisée à destination des critiques[36],[38]. Biographe de Louis de Funès, Bertrand Dicale résume qu'à la sortie du film les critiques « alternent entre le narquois et le fielleux, le las et le souriant, et insistent pesamment sur la fidélité, la longévité et l'immuabilité de la série »[36]. Jacques Siclier dans Le Monde se désole : « Ce genre de comique a ses fidèles spectateurs. On se bornera à le constater »[36],[39]. Gilbert Salachas de Télérama affirme que « la trivialité de ce genre de comédie à la française est d'autant plus désolante que l'on observe sur les visages de Louis de Funès et de Michel Galabru des regards et des mimiques qui attestent qu'ils furent de bons, de grands comiques »[40]. La critique de Première s'indigne : « ce genre de film témoigne du plus parfait mépris pour le spectateur. À force de bêtise crasse, de gags à six sous, de grimaces mille fois vues, et répétées ici avec une hystérie plus pathétique qu'amusante, voilà sûrement le plus difficilement regardable de tous les films de Louis de Funès. Maintenant, l'acteur peut bien tourner ce qu’il veut : il est sûr de ne jamais faire pire que ce Gendarme »[9]. Alain Riou dans Le Matin de Paris déplore que « sur [un] canevas simpliste, auteurs et interprètes nous offrent un film simplet. L'excellent Jean Girault, responsable de la glorieuse série, n'ayant pas survécu à sa dernière entreprise, on ne saurait s'appesantir sans manquer au respect dû aux défunts. Et, d'ailleurs, il émane de ces bêtises un parfum éventé mais net de salutaire irrévérence, comme l'espoir d'une de ces comédies à l'italienne dont nous envions si fort le ton à nos voisins »[36]. André Rollin écrit une critique lapidaire dans Le Canard enchaîné, exemple marquant parmi les critiques les plus assassines : « De Funès c'est fini ? La salle était presque vide. L'écran également »[36],[37].
Box-office
Avec environ 4 209 139 entrées, le film est un succès et se classe à la 4e place du box-office de l'année 1982.
Semaine | Rang | Entrées | Cumul | Salles | no 1 du box-office hebdo. | |
---|---|---|---|---|---|---|
1 | au | 2e | 150 246 | 150 246 entrées | 35 | Deux Heures moins le quart avant Jésus-Christ |
2 | au | 2e | 112 136 | 262 382 entrées | 36 | Deux Heures moins le quart avant Jésus-Christ |
3 | au | 3e | 108 708 | 371 090 entrées | 37 | Deux Heures moins le quart avant Jésus-Christ |
4 | au | 4e | 92 551 | 463 641 entrées | 38 | L'As des as |
5 | au | 9e | 31 663 | 495 304 entrées | 34 | L'As des as |
6 | au | 11e | 28 245 | 523 549 entrées | 22 | La Balance |
7 | au | 20e | 10 493 | 534 042 entrées | NC | La Balance |
Semaine | Rang | Entrées | Cumul | no 1 du box-office hebdo. | |
---|---|---|---|---|---|
1 | au | 2e | 799 345 | 801 703 entrées | Deux Heures moins le quart avant Jésus-Christ |
2 | au | 2e | 696 037 | 1 497 740 entrées | Deux Heures moins le quart avant Jésus-Christ |
3 | au | 2e | 619 886 | 2 117 626 entrées | Deux Heures moins le quart avant Jésus-Christ |
4 | au | 2e | 520 752 | 2 638 378 entrées | L'As des as |
5 | au | 4e | 202 422 | 2 840 800 entrées | L'As des as |
6 | au | 5e | 287 572 | 3 128 372 entrées | L'As des as |
7 | au | 5e | 188 566 | 3 316 938 entrées | La Balance |
8 | au | 8e | 131 054 | 3 447 992 entrées | Plus beau que moi, tu meurs |
9 | au | 8e | 107 726 | 3 555 718 entrées | E.T., l'extra-terrestre |
10 | au | 12e | 74 128 | 3 629 846 entrées | E.T., l'extra-terrestre |
11 | au | 15e | 51 188 | 3 681 034 entrées | E.T., l'extra-terrestre |
12 | au | 15e | 55 917 | 3 809 757 entrées | E.T., l'extra-terrestre |
13 | au | 22e | 36 413 | 3 846 170 entrées | E.T., l'extra-terrestre |
14 | au | 28e | 22 883 | 3 869 053 entrées | Le Ruffian |
15 | au | 30e | 15 489 | 3 884 542 entrées | Le Ruffian |
Postérité
Richard Balducci poursuit l'univers en reprenant le personnage de la religieuse interprétée par France Rumilly dans son film Le Facteur de Saint-Tropez en 1985[41].
La succession de cascades en Citroën 2 CV de la religieuse pour se rendre à la gendarmerie, réglée et effectuée par Rémy Julienne, est un élément mémorable du film[42]. Julienne reprend l'esprit de la séquence pour une scène d'action de Dangereusement vôtre (1985), où Roger Moore en James Bond, lors d'une course-poursuite, décapite puis sectionne en deux une Renault 11 pour ne finir par rouler qu'avec l'avant du véhicule[42],[43]. En 2010, la scène de la religieuse en 2 CV est détournée par une publicité de la marque Citroën pour la prime à la casse, en conservant la musique d'usage La 2CV en folie[44],[45],[46].
Alors que Le Gendarme et les Gendarmettes a imposé un nouveau mot familier pour désigner les femmes de la gendarmerie nationale[13], l'Académie française se prononce en 2017 dans son « courrier des internautes » sur l'emploi de cette expression : « Le nom gendarme est un nom masculin qui peut désigner un homme comme une femme (comme les féminins sentinelle ou vedette d’ailleurs). Je vous conseille donc le masculin. On peut si on le souhaite parler de femme gendarme. Certains textes font de gendarme un épicène (un/une gendarme). Quoi qu'il en soit, l'emploi du mot gendarmette est réservé, j'en ai bien peur, à l'évocation des personnages [du film] »[47].
À noter
- Lors de l'analyse du profil de Cruchot par l'ordinateur, celui-ci mentionne la vraie date et lieu de naissance de Louis de Funès.
- Dans une scène, Antoine Perlin dit à Christine Rocourt « t'as d'beaux yeux, tu sais », en référence au film Le Quai des brumes, quand Jean Gabin dit cette réplique à Michèle Morgan.
Analyse
« Louis de Funès est épuisé, tout comme les ressorts comiques de la saga qui s'essouffle sacrément. »
— Sophie Adriansen, biographe de Louis de Funès[48].
Un comique jugé de médiocre qualité
Ce dernier film est fréquemment qualifié de pire opus de la série[49], ou dispute ce statut avec Le Gendarme et les Extra-terrestres[42]. La série du Gendarme de Saint-Tropez est considérée par certains critiques comme baissant de qualité à chaque film, jusqu'aux deux derniers films très décriés. Le Gendarme et les Gendarmettes est parfois classé comme un « nanar »[50],[51], s'inscrivant dans la lignée d'« un certain cinéma comique français », vite et mal fabriqué, grivois et peinant à être drôle, un genre qui disparaît au milieu de la décennie[52].
Le comique du film est considéré comme médiocre et vieillot[51], dès sa sortie en 1982[36],[9]. Le jeu des acteurs est aussi mis en cause. Alain Simon, journaliste du Point, juge que tous les acteurs de la brigade « ne sont plus très en forme », notamment Louis de Funès et Michel Galabru qui « ont pris un sacré coup de vieux abyssal »[53]. Dans cet ultime film, la fatigue de Louis de Funès est bien visible[49],[54] : il apparaît très pâle, gesticule abondamment pour donner une impression de vivacité, et abuse de certains effets qui ont fonctionné par le passé, en multipliant les grimaces et les tapes sur ses comparses[42]. Il avait pourtant éliminé ce dernier élément de son jeu dès Le Gendarme se marie en 1968, pour ne pas lasser son public[55]. De plus, il se déplace et s'énerve au ralenti[49]. Selon la journaliste Sabrina Piazzi, l'« acteur devient la caricature de ce qu'il était » mais « on le regarde avec émotion se débattre comme un diable pour arracher un sourire aux spectateurs »[42]. Pour pallier l'épuisement de l'acteur principal, sa présence est plus réduite que précédemment, avec plus de scènes consacrées à l'ensemble de la brigade, et à des courses-poursuites et cascades[42]. Quant à Michel Galabru, il sombre à certaines reprises dans le « cabotinage »[49]. Le jeu des actrices débutantes des « gendarmettes » ne comble pas ces manques[51] ; Maurice Risch considère que ces nouveaux personnages auraient dû être interprétés par des actrices comiques avec plus d'expérience, pour vraiment avoir du répondant face à de Funès[54].
Bertrand Dicale, biographe funésien, note cependant quelques passages remarquables : la scène de jalousie de Josépha, l'immense carambolage causé par le ballet de Tricard et Marianne Bonnet, ainsi que le travestissement de Cruchot en « gendarmette »[56]. La folle équipée de sœur Clothilde en Citroën 2 CV, la plus longue et périlleuse de tous les films, marque également les esprits[42]. Le numéro de bègue de Pierre Repp, déjà présent dans le film précédent, est aussi souligné par un critique[49]. Amateur de Louis de Funès et du film[57], l'écrivain Michel Houellebecq relève notamment une scène de « burlesque vocal » qu'il juge « extraordinaire » et « sans précédent »[58].
Il est regretté que la carrière de Louis de Funès s'achève sur ce film[51],[49].
Représentation des « gendarmettes »
Le Gendarme et les Gendarmettes demeure le premier film à mettre en scène des femmes gendarmes[59]. Cependant, le film est vu comme un « concentré de propos sexistes, racistes, misogynes »[51], selon Alain Simon en 2020[53]. Une bonne partie du comique du film repose sur la concupiscence appuyée des gendarmes envers les nouvelles auxiliaires féminines et l'ambiguïté qui règne avec elles[56], « bien évidemment jolies et sexy à souhait, souvent en petites tenues »[53]. Les comédiens des gendarmes « surjouent volontiers le trouble érotique » dans lequel elles les placent[56]. À chacune de leurs apparitions, les « gendarmettes » sont uniquement montrées comme des objets de désir, troublant l'ensemble des personnages masculins du film, y compris l'irréprochable colonel[49]. D'après Alain Simon, le film donne « une image de la femme déplorable, simpliste et machiste »[53]. Il juge également le titre de « Gendarmettes » aussi péjoratif et sexiste que le sera en 1995 le terme de « juppettes » pour les femmes ministres du premier gouvernement Juppé[53]. L'universitaire Sébastien Le Pajolec relève que le film « abonde de réflexions misogynes »[60]. Sur un exemple, Bertrand Dicale conteste en partie le caractère « égrillard » du film : le ressort comique de la différence de taille entre Cruchot et les recrues féminines aurait immanquablement donné, dans un film véritablement graveleux, des gags montrant Louis de Funès dans les seins des « gendarmettes » ou autres scènes du genre ; de fait, cet écart de hauteur sert seulement ici à le rapetisser, le ridiculiser et l'écraser, dans la tradition de ses autres films[54].
Les accusations de racisme portent sur le personnage de Yo Macumba, la « gendarmette » noire[53]. Alain Simon analyse le personnage comme une succession de clichés, notamment par son nom caricatural et le fait inévitable qu'elle soit la fille d'un président d'un état fictif d'Afrique[53]. La scène la plus décriée est lorsque Cruchot, perturbé par Yo Macumba, perd ses moyens et se met à rêver d'elle en pagne, arborant des colifichets tribaux, des os dans les cheveux, dansant dans un décor de jungle, sur une musique exotique[53]. Par ailleurs, Gerber emploie lors d'un dialogue pour la qualifier le mot « négresse », dont l'usage est controversé[53]. Alain Simon tempère néanmoins qu'à la sortie du film « le public s'y pressait sans aucune arrière-pensée malveillante, le simple plaisir de rire, conscient que le film n'était pas un chef-d'œuvre, et que ni Galabru ni de Funès n'étaient racistes ou sexistes »[53]. Il reconnaît de plus que, dans l'histoire, les recrues féminines supplantent leurs homologues masculins et triomphent de leurs ennemis par leur finesse et leur intuition féminine[53]. Simon considère qu'en 2020 il serait difficile de produire un tel film sans provoquer la colère de différentes associations féministes et antiracistes[53].
Un film peu en phase avec son époque
D'une manière générale, le film ne paraît pas en phase avec son époque, à part peut-être pour la musique de Raymond Lefebvre[42]. Bertrand Dicale explique qu'à l'orée des années 1980, malgré un succès inaltérable, le cinéma de Louis de Funès « a vieilli en quelques années, selon les critères des médias parisiens. Ses films (…) ne suscitent plus d'étonnement. Son comique est désormais une référence, une source d'inspiration — ou de répulsion — pour les comiques du moment »[56]. Les effets comiques apparaissent datés[51], et les comédiens fatigués et vieillis[53]. L'universitaire Sébastien Le Pajolec souligne des tentatives de rajeunissement, « devant la crainte du vieillissement de la série, de ses personnages et de ses acteurs » : la féminisation de la brigade, l'évocation de l'informatique récente avec l'ordinateur installé à la gendarmerie, et l'installation dans des locaux nouveaux au mobilier plus moderne[60],[61].
Malgré cela, selon Bertrand Dicale, un sentiment de mélancolie et de nostalgie se dégage du film[56]. Le changement et la nouveauté sont vus de façon assez amère[56]. La modernité attirait déjà la méfiance dans les précédents films[60], mais y provoquait plus facilement le rire (par exemple, les nombreux gags sur la mode des hippies dans Le Gendarme en balade)[56]. À l'inverse, dans Le Gendarme et les Gendarmettes, dès l'ouverture, lorsqu'arrivant à la nouvelle gendarmerie, Gerber demande « Vous n'avez pas la nostagie de notre ancien local, Cruchot ? » et que ce dernier lui répond « La marche inexorable du temps, mon adjudant. Il faut vivre avec son siècle », les dialogues n'ont pas une tonalité franchement comique[56]. Sébastien Le Pajolec fait remarquer qu'il existe une rupture entre les quatre premiers épisodes sortis entre 1964 et 1970 et les deux derniers de 1979 et 1982 : « la société française en pleine modernisation des Trente Glorieuses, cadre des premiers épisodes, a laissé la place à une France en crise, dont il est plus difficile de parler dans une comédie familiale »[60]. De plus, Bertrand Dicale rattache cette impression de disparition d'un ancien monde à l'arrivée au pouvoir de la gauche l'année précédente[56]. Le film fait quelques évocations discrètes au « changement », mot important de la campagne de François Mitterrand, alors que Louis de Funès avait soutenu Valéry Giscard d'Estaing durant l'élection présidentielle de 1981[56]. Tout particulièrement, le colonel de gendarmerie critique le fait que la hiérarchie ait confié l'ordinateur à la brigade de Saint-Tropez plutôt qu'à son bureau, et se lamente que « Chouchouter le petit personnel, sans doute est-ce ça aussi le changement »[56].
Notes et références
Notes
- L'adjudant Gerber (joué par Michel Galabru), prénommé Alphonse dans le Gendarme et les Gendarmettes était prénommé Jérôme dans les films précédents, et Antoine dans le Gendarme et les extra-terrestres.
- Depuis Le Gendarme en balade, Clotilde est la Mère supérieure de son couvent. Les gendarmes l'appellent dès lors « ma mère » et non plus « ma sœur ».
- Mme Gerber, prénommée Germaine dans le Gendarme et les Gendarmettes était prénommée Cécilia dans le premier film.
- Dominique Julienne est le fils de Rémy Julienne.
- Comme sur Le Gendarme et les Extra-terrestres, Gérard Beytout est obligé par la vedette Louis de Funès à impliquer dans le projet son producteur fétiche Christian Fechner, qui n'a pourtant jamais œuvré sur la série, et lui reverser de l'argent sans qu'il n'y travaille dessus[16].
- Elle est présente dans L'Aile ou la Cuisse, L'Avare et La Soupe aux choux, mais ne joue pas un rôle d'épouse.
- Les trains se rendant à Vintimille passent par Toulon et Cannes, la birfurcation pour la gare de Hyères se faisant à la petite gare de La Pauline-Hyères quelques kilomètres avant la gare terminus d'Hyères.
Références
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- Chiffres de l'inflation en France d'après l'INSEE. Coefficient de transformation de l'euro ou du franc d'une année, en euro ou en franc d'une autre année – Base 1998 et Base 2015. Dernière mise à jour à l'indice de 2020.
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- Raggianti 2007, p. 153.
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Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Sylvain Raggianti, Le Gendarme de Saint-Tropez : Louis de Funès, histoire d'une saga, Paris, Flammarion, , 175 p. (ISBN 978-2-08-120327-3 et 2-08-120327-8)
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- Bertrand Dicale, Louis de Funès, grimace et gloire, Paris, Grasset, , 528 p. (ISBN 978-2-246-63661-8 et 2-246-63661-2, présentation en ligne, lire en ligne).
- Babeth Étienne, Je me souviens de nous : L'histoire d'amour méconnue entre Babeth et Johnny Hallyday, HarperCollins, , 192 p. (ISBN 9791033908531, lire en ligne).
- Michel Galabru et Alexandre Raveleau, Les Rôles de ma vie, Paris, Hors Collection, , 316 p. (ISBN 978-2-258-13581-9 et 2-258-13581-8)
- Claude Gensac, Ma biche… c'est vite dit !, Neuilly-sur-Seine, Michel Lafon, , 236 p. (ISBN 2-7499-0228-2).
- Rémy Julienne (préf. Georges Lautner et Claude Pinoteau), Ma vie en cascades, Paris, Calmann-Lévy, , 220 p. (ISBN 978-2-84612-259-7).
- Jean-Marc Loubier, Louis de Funès. Petites et grandes vadrouilles, Paris, Robert Laffont, , 564 p. (ISBN 978-2-221-11576-3 et 2-221-11576-7, lire en ligne).
- Claude Raybaud, Louis de Funès : son personnage, ses films, de 1946 à 1982, Nice, éditions Gilletta, coll. « Beaux livres », , 248 p. (ISBN 978-2-35956-022-0).
Documentaire
- 2014 : Jérôme Wybon, Louis de Funès et les gendarmes, Paris PremièreIntervenants : Bertrand Dicale (biographe), Sylvain Raggianti (biographe), Richard Balducci, Michel Galabru, Nicaise Jean-Louis, Rémy Julienne, Patrice Laffont, Maurice Risch
Liens externes
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