Moonraker (film)
Moonraker[1] [ˈmuːnɹeɪkə][2] est un film franco-britannique réalisé par Lewis Gilbert et sorti en 1979. C'est le onzième opus de la série des films de James Bond produite par EON Productions. Roger Moore y incarne James Bond pour la quatrième fois.
Pour les articles homonymes, voir Moonraker.
Titre original | Moonraker |
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Réalisation | Lewis Gilbert |
Scénario | Christopher Wood |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Les productions Artistes associés EON Productions Danjaq |
Pays d’origine |
Royaume-Uni France |
Genre |
Espionnage Science-fiction |
Durée | 126 minutes |
Sortie | 1979 |
Série
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Moonraker est l'adaptation cinématographique du roman Moonraker de Ian Fleming paru en 1955. En France, le roman avait d'abord été édité sous le titre Entourloupe dans l'azimut. Le film ne reprend cependant qu'une seule scène du livre.
Synopsis
Prologue
La navette spatiale américaine « Moonraker » est volée en plein ciel lors d'un transfert vers l'Angleterre, entrainant la destruction du Boeing 747 porteur. Peu après on retrouve l'agent secret britannique James Bond en avion en voyage retour d'Afrique. Il est mis en joue par l'hôtesse, puis le pilote détruit le poste de pilotage avant de sauter en parachute après un combat rapide. James est poussé hors de l'avion par Requin qui saute également. Bond reussit à voler son parachute au pilote et le déclenche pour esquiver Requin, lequel n'arrive pas à ouvrir son parachute et finit dans les filets de trapèzistes d'un cirque.
Enquête en Californie
M charge James Bond de l'enquête sur la disparition de la navette « Moonraker », confiée au gouvernement britannique. 007 se rend aux États-Unis pour interroger le responsable de la construction de la navette, Sir Hugo Drax. Guidé par la pilote de Drax, Corinne Dufour, Bond rencontre ce dernier, qui semble collaborer afin de retrouver la navette, mais une fois Bond parti, il ordonne à Chang, son complice, de tuer Bond.
Bond rencontre le docteur Holly Goodhead, chargée de lui faire visiter les lieux. Chang tente une première fois de tuer Bond en utilisant une centrifugeuse, mais son plan échoue. La nuit, Bond se rend dans la chambre de Corinne pour obtenir des renseignements. Mais la brune tombe sous son charme et laisse Bond lui faire l'amour. Ensuite, aidé par une Corinne gênée de trahir son patron, il parvient à trouver le coffre fort de Drax et prend alors des clichés de plans trouvés dedans. Mais en sortant, lui et Corinne se font repérer par Chang.
Le lendemain, Drax invite Bond a une partie de chasse, espérant le tuer, il ordonne à un tireur de l'abattre au loin. Bond parvient cependant à le repérer et manque exprès sa cible afin d'abattre le tueur. Plus tard, Corinne, inquiète, arrive à son tour. Drax, ayant appris sa trahison, licencie la jeune femme qui essaie vainement de nier les faits. Il décide de la punir encore bien plus cruellement et l’exécute en lâchant ses chiens sur elle. Corinne essaie de s'enfuir mais les beaucerons la rattrapent et la malheureuse meurt dévorée vivante.
Rencontre à Venise
Bond se rend ensuite à Venise, afin d'enquêter sur un magasin de verrerie, dont il a vu le logo sur les papiers de Drax. Il découvre Holly, également présente, et décide de la suivre. Il se rend alors compte qu'il s'agit, non pas d'un docteur au service de Drax mais d'une espionne de la CIA qui enquête sur ce dernier. Bond infiltre la nuit le magasin, et découvre alors un laboratoire secret. Il parvient à dérober un produit, puis assiste à la mort des scientifiques à la suite de la chute d'une fiole remplie d'un gaz mortel. Alors qu'il s'apprête à sortir, Chang réapparaît et l'attaque. À la suite du combat, Bond parvient à tuer Chang en le jetant du haut d'une tour
Le lendemain, Bond, M et le ministre de la Défense britannique se rendent au laboratoire, mais Drax l'a déjà déménagé et il n'y a plus rien. Furieux d'avoir été humilié par Drax, le ministre ordonne la mise à pied de Bond. Ce dernier, décide de prendre congé à Rio de Janeiro, pour continuer d'enquêter sur Drax. Ce dernier, à la suite de la mort de Chang, engage un nouvel homme de main, qui se trouve être Requin, un vieil ennemi de Bond.
Vacances à Rio
A Rio, Bond retrouve de nouveau Holly. Ils se font alors attaquer par Requin et échappent de peu à ce dernier, qui rencontre alors une femme prénommée Dolly et tombe amoureux d'elle. D'autres hommes de Drax parviennent cependant à capturer Bond et Holly. Bond parvient à s'échapper mais pas Holly, qui est alors introuvable. Pendant ce temps, Q a terminé d'analyser le produit venant du laboratoire de Venise, qui se trouve être un puissant poison, seulement pour les humains. Il provient d'une variété d'orchidée que l'on ne trouve que le long d'une rivière située dans la forêt vierge amazonienne.
Bond se rend le long de la rivière, et après avoir une nouvelle fois échappé à une tentative de meurtre de Requin, trouve la base de Drax, où se trouve le Moonraker volé, ainsi que 5 autres navettes. Drax projette d'utiliser le poison pour éliminer l'espèce humaine de la Terre, et la repeupler d'une nouvelle race avec des couples sélectionnés selon ses critères. Drax tente de tuer Bond et Holly, qui était prisonnière dans la base, en les mettant au pied d'une fusée qui décolle. Ils parviennent de justesse à s'enfuir et prendre la place de pilotes d'une navette.
Bataille dans l'espace
En orbite, les 6 navettes s'amarrent à une base spatiale, indétectable depuis la Terre grâce à un brouilleur. Alors que Drax commence à éjecter son poison mortel depuis sa base, Bond et Holly désactivent le brouilleur afin que la Terre puisse localiser la base, mais ils se font ensuite prendre par Requin, également présent avec Dolly (son amie).
Alors que Drax ordonne à Requin d'éliminer Bond et Holly, Bond fait alors comprendre à Requin que seuls les êtres parfaits ont été sélectionnés par Drax pour repeupler la Terre et qu'il éliminera ceux qui ne correspondent pas à ses critères. Conscient alors que lui et Dolly ne remplissent par les critères, Requin se retourne contre Drax et aide Bond à neutraliser les gardes. Au même moment, une navette américaine parvient à arriver à la base, et les soldats neutralisent également les gardes. Drax s'enfuit alors, Bond le rattrape, et parvient à lui tirer une fléchette empoisonnée. Neutralisé, Drax est alors éjecté par Bond dans l'espace.
Aidés par Requin qui est toujours dans la base, Bond et Holly parviennent à s'enfuir via une navette. La base explose, mais la partie dans laquelle se trouvent Requin et Dolly est détachée du reste juste avant. Bond et Holly parviennent alors à rattraper les capsules de gaz et à les détruire avec un laser avant qu'elles n'empoisonnent la Terre. Pour finir les ébats en apesanteur de Bond et Holly en orbite autour de la terre sont retransmis en vidéo en simultané à la maison blanche et à Buckingham Palace.
Fiche technique
- Titre : Moonraker
- Titre original complet : Ian Fleming's Moonraker
- Réalisation : Lewis Gilbert et Ernest Day et John Glen (seconde équipe)
- Scénario : Christopher Wood, d'après le roman éponyme de Ian Fleming
- Musique : John Barry, chanson du générique interprétée par Shirley Bassey
- Photographie : Jean Tournier
- Casting : Marguerite Capelier
- Décors : Ken Adam
- Costumes : Jacques Fonteray
- Direction artistique : Max Douy et Charles Bishop
- Effets spéciaux : John Evans
- Production : Albert R. Broccoli
- Producteur délégué : Michael G. Wilson
- Coproduction : Les productions Artistes associés et EON Productions
- Société de distribution : United Artists
- Budget : 34 000 000 USD[3]
- Pays d'origine : Royaume-Uni / France
- Langues originales de tournage : anglais et italien
- Format : couleurs - Son : Dolby - Stéréo
- Ratio : 2.35:1
- Genre : espionnage, action, science-fiction
- Durée : 126 minutes
- Dates de sortie[4] :
- Royaume-Uni : (première mondiale à Londres), (sortie nationale)
- États-Unis :
- France :
Distribution
- Sources et légendes : Version française (VF) sur AlloDoublage[5]
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Lieux de l'action
- Angleterre, Londres
- États-Unis
- Californie (usine de Drax, résidence et bureaux de Drax en réalité tournés en France )
- Italie, Venise (verrerie Venini)
- Brésil
- Espace (station spatiale de Drax en orbite autour de la Terre)
Production
Genèse et écriture
Le générique de fin du précédent film L'Espion qui m'aimait disait que James Bond reviendrait dans Rien que pour vos yeux. À la suite du succès de Star Wars en 1977, les producteurs décident cependant d'adapter le roman Moonraker (d'abord édité en France sous le titre Entourloupe dans l'azimut). Ce roman, publié par Ian Fleming en 1955, avait déjà été acheté par l'acteur John Payne, avant d'être revendu quelques années après à Harry Saltzman, producteur historique de la saga avec Albert R. Broccoli.
Pour coller davantage à la science-fiction, l'intrigue du roman est fortement modifiée, ne conservant que quelques éléments, comme le personnage de Hugo Drax. Le scénariste de Vivre et laisser mourir et L'Homme au pistolet d'or Tom Mankiewicz écrit alors un traitement, finalement rejeté[7]. C'est finalement l'écrivain Christopher Wood, déjà scénariste de L'Espion qui m'aimait, qui est engagé.
Casting
Le film étant une coproduction française, on y retrouve plusieurs acteurs français dont Michael Lonsdale, Corinne Cléry, Blanche Ravalec ou encore Jean-Pierre Castaldi, Guy Delorme, Georges Beller et Nicaise Jean-Louis.
L'actrice Lois Chiles, qui joue le rôle de l'agent de la CIA Holly Goodhead, a failli interpréter le rôle d'Anya Amasova dans L'Espion qui m'aimait[8]. C'est en voyageant ensuite par hasard avec le réalisateur Lewis Gilbert qu'elle se verra offrir le rôle de Holly Goodhead.
Richard Kiel reprend le rôle de Requin, cette fois-ci aux services de Drax en remplacement de Chang, à la demande du fils du producteur Michael G. Wilson. Admiratif envers le personnage, il a même souhaité que l'on fasse de celui-ci quelqu'un de gentil.
L'une des « élues » de Drax est jouée par Melinda Maxwell, âgée de 22 ans à l'époque, la fille de Lois Maxwell (qui joue le rôle de Miss Moneypenny).
Claude Carliez, en plus d'être le coordinateur des combats à mains nues de ce film, incarne brièvement un personnage, Franco.
Tournage
Le tournage débute le et s'achève le [3]. Le tournage habituellement situé sur le plateau 007 des Pinewood Studios est finalement délocalisé en France, en raison de taxes trop contraignantes au Royaume-Uni à cette époque. Seuls quelques intérieurs et tous les plans à effets spéciaux (vues spatiales, miniatures...) sont tournés à Pinewood en Angleterre.
Un plateau gigantesque est construit par Ken Adam en France. Le tournage alterne à partir d' entre les studios d'Épinay-sur-Seine et ceux de Boulogne-Billancourt[9]. Des tonnes de métal sont utilisées pour créer la station spatiale. La construction de l'intérieur de la station spatiale coûta 650 000 $ à la production[10].
Les extérieurs et le Grand Salon du manoir de Drax, situé en Californie dans l'histoire, ont en réalité été tournés en France au Château de Vaux-le-Vicomte près de Melun en Seine-et-Marne ()[11]. Les scènes d'intérieurs ont, quant à elles, été tournées au Château de Guermantes dans le même département[12]. La rencontre entre James Bond et Holly Goodhead a été tournée en France au 5ème étage du Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou à Paris.
Alors que les intérieurs du QG de la Pyramide de Drax ont été tournés en studio et dans une carrière de gypse en Île-de-France, les extérieurs l'ont été sur le site maya des Pyramides de Tikal au Guatemala.
La scène en extérieur où Bond, poursuivi par Requin, s'échappe à bord d'un deltaplane a pour cadre les Chutes d'Iguazú situées à la frontière entre l'Argentine et le Brésil.
Le reste du tournage :
- États-Unis
- Aéroport international de Los Angeles, Californie
- Palmdale, Californie
- Port Sainte-Lucie, Floride
- Silver Springs, Floride
- Italie
- Brésil[13]
- Château de Vaux-le-Vicomte, le château de Drax
- Combat sur les télécabines
Bande originale
Sortie |
1979 1998 (réédition CD) 2003 (réédition CD) 2009 (réédition CD) |
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Enregistré |
Avril 1979 Londres Paris |
Durée | 30 min 54 s |
Genre | Musique de film, Disco |
Format |
Vinyle CD (réédition) |
Producteur |
Gregg Ogorzelec Frank Collura (réédition) |
Label |
EMI Capitol (réédition) |
Critique |
Après avoir été remplacé par Marvin Hamlisch pour L'Espion qui m'aimait, John Barry revient pour sa 8e bande originale d'un film de James Bond.
Frank Sinatra devait interpréter la chanson-titre du film, avant que Johnny Mathis ne soit engagé. Non satisfait par le titre, il quitte finalement le projet. Kate Bush refuse quant à elle d'y participer[15]. C'est finalement Shirley Bassey, déjà interprète de "Goldfinger" et "Diamonds are Forever", qui est choisie quelques semaines à peine avant la sortie du film. "Moonraker" est écrite Hal David, notamment auteur de "We Have All the Time in the World" sur la B.O. de Au service secret de Sa Majesté. Le film contient deux versions de la chanson, la ballade entendue dans le générique d'entrée et une version plus disco dans le générique de fin. Dans la confusion, United Artists commercialise en single la version disco sous le titre "Moonraker (Main Title)" et vice-versa. Contrairement à d'autres chansons de la saga, "Moonraker" n'est pas un succès dans les charts, en raison notamment du manque de promotion dû à la rapidité de l'enregistrement.
Cette bande originale marque un tournant dans le style musical que John Barry a voulu donner à la saga, abandonnant les cuivres au profit des cordes.
Comme évoqué précédemment, Moonraker étant une coproduction franco-britannique, les enregistrements de la bande originale sont effectués en France, au studio Davout en . Une grande partie des enregistrements multipistes de l'époque auraient été détruits ou perdus[16]. Un nouvel enregistrement intégral fut envisagé durant le début des années 2010 grâce à un financement participatif, mais sans succès, pour des questions d'ordre juridique [17].
Les éditions sur disque compact, cassette et 33 tours ne contiennent pas l'intégralité des morceaux composés, dont le James Bond Theme entendu au début du métrage, la musique illustrant le détournement de la navette spatiale, ou celle accompagnant la poursuite des sphères à gaz. Environ 15 minutes sont restées inédites.
Outre les compositions de Barry, on peut entendre des musiques empruntés à d'autres films. La mélodie composée sur le digicode du laboratoire à Venise est celle du film Rencontres du troisième type (1977). Albert R. Broccoli demanda directement l'autorisation à Steven Spielberg. Quelques années plus tard les rôles seront inversés avec le James Bond Theme dans Les Goonies[8]. Lors de la scène de chasse dans le château de Drax, les notes qui sortent de la trompe de chasse sont celles du début du film 2001, l'Odyssée de l'espace (1968), elles-mêmes extraites de "Ainsi parlait Zarathoustra", poème symphonique de Richard Strauss. La mélodie jouée lors de la chevauchée de James Bond pour rejoindre le couvent où l'attendent Moneypenny, « Q » et « M » est celle du film Les Sept Mercenaires (1960).
- Liste des titres
- Moonraker (Main Title) – Shirley Bassey
- Space Lazer Battle
- Miss Goodhead Meets Bond
- Cable Car and Snake Fight
- Bond Lured to Pyramid
- Flight into Space
- Bond Arrives in Rio and Boat Chase (contient des éléments du thème 007)
- Centrifuge and Corrine Put Down
- Bond Smells a Rat
- Moonraker (End Title) – Shirley Bassey
Novélisation
Moonraker a fait l'objet d'une novélisation par Christopher Wood, dont l'histoire reprend le scénario du film écrit par lui-même. Elle a été publiée en 1979, au Royaume-Uni sous le titre de James Bond and Moonraker, et la même année en France, avec une traduction de André Gard chez Fleuve noir, sous le titre de James Bond 007 et le Moonraker.
Contrairement à la précédente novélisation de Christopher Wood pour L'Espion qui m'aimait, qui présentait des différences significatives entre le livre et le film, celle de Moonraker est presque identique au film. On peut toutefois relever quelques différences.
Le personnage de Corinne Dufour est renommé Trudi Parker et, contrairement à la plupart des romans de James Bond, Q est bien appelé Q et non « major Boothroyd ». La raison pour laquelle le Moonraker est envoyé en Angleterre est expliquée : il doit y recevoir une technologie anti-missile d'interception. La description physique de Drax est proche de celle que Fleming fait dans le roman (cheveux roux, visage défiguré...), on trouve également une trace germanique dans sa voix. La scène de la partie de chasse n'est pas présente dans la novélisation, mais Corinne / Trudi trouve la mort de la même façon. Chez Drax, 007 trouve un micro dans sa chambre. La course-poursuite en gondole est plus courte et son dénouement est différent : il n'y a pas de coussin gonflable.
Le personnage de Requin (nommé « Dents d'acier » dans la version de française du roman) n'apparait pas dans la scène en parachute, ni dans la course-poursuite en bateau en Amérique du Sud ; sa petite amie Dolly n'apparait pas dans la novélisation. Sur le téléphérique, Holly utilise l'un de ses gadgets pour contrer Requin. Un satellite russe est envoyé à la station spatiale de Drax avant l'arrivée des Américains. Les hommes de Drax possèdent des véhicules lors du combat spatial, c'est d’ailleurs grâce à l'un d'eux que Requin désarrime le Moonraker 5 ; au cours du même combat, la priorité de Bond est de neutraliser une tourelle défensive. Les motivations de Drax sont approfondies : il justifie son investissement dans le programme spatial américain pour ne pas laisser aux Russes le contrôle de l'espace ; le but de son plan est entre autres de régler les futurs problèmes de surpopulation dont la conséquence serait la famine, plus la pollution et les guerres (qui feraient disparaitre l'héritage des civilisations et des arts).
Distinctions
Récompense
- Goldene Leinwand 1980 pour United Artists[18]
Autour du film
En effet, en tant qu'encyclopédie, Wikipédia vise à présenter une synthèse des connaissances sur un sujet, et non un empilage d'anecdotes, de citations ou d'informations éparses (octobre 2012).
- À la différence des requins qui menaçaient Sean Connery dans Opération Tonnerre (1965), les pythons du repaire amazonien de Hugo Drax ne s’intéressaient pas du tout aux cascadeurs. L'eau étant trop froide pour leur confort, les reptiles s’arrangeaient pour en sortir le plus rapidement possible.
- Chang, le redoutable homme de main de Drax, est interprété par le maître aïkidoka Toshiro Suga, dont ce fut le premier film. Il était auparavant l’instructeur d’aïkido du producteur Michael G. Wilson.
- Dans la bande-annonce du film, quand Bond frappe Requin au visage, Bond écrase sa main contre la mâchoire métallique de Requin et en ressent une grande douleur. Nous avons alors un plan de Requin, moqueur, faisant un signe “non” de la tête, comme pour signifier que ce genre de choses est sans effet sur lui. Cette scène est coupée du montage final. On peut également apercevoir quelques plans plus larges du combat entre Bond et le python, eux aussi coupés au montage.
- Dans la version originale du film, le personnage de « Requin » s'appelle Jaws (mâchoires en anglais) en clin d'œil au titre original du film Les Dents de la mer (1975). À la fin du film, il sauve James Bond, même s'il se sait lui-même condamné. L'acteur qui joue ce rôle est Richard Kiel, qui apparaît d'abord dans le film précédent, L'Espion qui m'aimait (1977).
- 2 tonnes de clous, 100 tonnes de métal, 220 techniciens et 3 000 mètres de bois de charpente et de menuiserie furent nécessaires pour construire les décors intérieurs de la station spatiale de Drax aux studios d'Épinay en France.
- La place où commence l’affrontement entre James Bond et Chang a également servi à une scène de Casino Royale (2006). Le combat qui les oppose dans le musée de verre vénitien fut l'occasion d'établir un record : jamais dans un film on n'avait utilisé une telle quantité de verre à briser.
- La seule voiture que Bond conduit dans ce film est une Mini Moke modifiée, lors d'une scène au repaire amazonien de Drax. On ne vit que deux fois (1967) est le seul film de Bond dans lequel on ne voit jamais 007 au volant d'une auto.
- Le budget de Moonraker était supérieur à ceux, cumulés, des six premiers films de Bond chez EON Productions. L'investissement se révéla pourtant rentable, puisque Moonraker fut le film de Bond qui fit le plus de recettes à l'époque de sa sortie jusqu'à ce qu'il soit battu par GoldenEye (1995).
- Lois Chiles, qui interprète dans le film le Dr. Holly Goodhead, s'était vu proposer le rôle d'Anya Amasova dans L'Espion qui m'aimait (1977), mais l'avait décliné, ayant alors mis un terme temporaire à sa carrière. Elle décrocha ensuite le rôle de Holly à la suite d'une rencontre inopinée avec le réalisateur Lewis Gilbert : ils se trouvaient par hasard à bord du même avion.
- L'acteur bilingue Michael Lonsdale fait un ennemi particulièrement sinistre, mais à l'origine il ne fut envisagé pour le rôle de Drax qu'en raison de sa nationalité : la production avait besoin d'une vedette française parlant anglais afin de respecter la réglementation fiscale française concernant les coproductions.
- Moonraker fut le dernier film de Bernard Lee en tant que « M ». Il avait créé le rôle pour James Bond 007 contre Dr No (1962) et l'avait conservé pendant les onze opus suivants. Lee mourut en 1981 et, par respect pour sa mémoire, le film qui suivit son décès, Rien que pour vos yeux (1981), ne comporta pas le personnage de « M ».
- On aperçoit sur l'affiche du film Diane Thierry-Mieg, 1ère femme de Thierry Sabine (1977-1984)[20].
- On distingue au moins trois clins d'œil à d'autres films de science-fiction :
- Lors de la scène de chasse, un cor fait entendre les premières notes du thème d'Ainsi parlait Zarathoustra de Richard Strauss figurant dans 2001, l'Odyssée de l'espace .
- Le son émis par le panneau de contrôle de la centrifugeuse est le son émis lors de l'allumage de l'ordinateur au début du film Alien (à environ 2 min 55).
- La musique de la serrure à codage électronique de la porte d'entrée du labo vénitien de Drax, joue le thème musical culte du film Rencontres du troisième type
- Il est aussi fait un clin d'œil au western Les Sept Mercenaires sous forme d'illustration musicale lors du trajet à cheval de Bond, vêtu d'un poncho et d'un chapeau, à travers la Pampa.
- Parmi les sites envisagés pour le tournage figurait l'Inde, mais il s'avéra que ce pays ne cadrait pas avec l'intrigue. Plusieurs membres de l'équipe technique font quelques apparitions (caméo) dans le film : Albert R. Broccoli joue un passant en chemise bleu qui se promène devant des gondoles à quai au moment où James Bond arrive à Venise, Lewis Gilbert joue le touriste qui se fait verser malencontreusement de la bière sur la tête au moment où 007 traverse la place Saint-Marc à bord de la gondole et Michael G. Wilson joue un autre touriste à lunettes passant devant l'enseigne de la verrerie Venini, ainsi qu'un technicien de la NASA.
- Plusieurs scènes dans la station spatiale de Drax furent tournées, avant d’être supprimées. L’une d’entre elles, la scène de la « Love Chamber », a donc été filmée, comme l’attestent plusieurs photographies de plateau, avant d’être supprimée du montage final. Ken Adam a donc construit un décor entier, juste autour de cette idée au départ pas très sérieuse des scénaristes. Le script précise que deux astronautes de la station s’attèlent à la création d’une nouvelle race : Bond ironise en disant que « quelqu’un prend le discours de Drax très à cœur ».
- Pour des raisons fiscales, la production délaissa Pinewood au bénéfice de la France, le plateau 007 de Pinewood n’étant utilisé que pour quelques effets spéciaux particulièrement délicats à réaliser.
- Roger Moore se présenta avec quelques jours de retard pour le tournage à Rio de Janeiro, pour raison médicale. Dès l'atterrissage, il alla se faire maquiller et habiller avant de retourner à l'avion afin d'y être filmé en train d'arriver à Rio en tant que James Bond.
- Si dans la version finale, le contact de Bond à Rio, Manuela est jouée par l’actrice arubaise Emily Bolton, les premières scènes furent filmées avec une actrice brésilienne du nom d’Adele Fátima. Cependant, pour une raison non évoquée, l’actrice ne fut pas gardée, et les scènes furent refilmées.
- Tom Mankiewicz (scénariste), a indiqué qu’une scène où Drax se réunit avec ses collaborateurs dans la salle de réunion, juste en dessous des navettes Moonraker, a été coupée. Ce qui expliquerait sa présence dans le film, au moment où Bond rejoint Holly dans cette salle, et que la salle de réunion disparaît dans le sol pour se transformer en four crématoire sous la fusée.
- Vers 1 h 33 min 30 s, on peut voir une vue d'ensemble de la station où la moitié des navettes spatiales Moonraker sont immobiles dans le vide, alors qu'elles sont censées être toutes arrimées à leur terminal.
- Dans le film Black Widow l’héroïne regarde un extrait de ce James Bond.
Notes et références
- En anglais, le Moonraker désigne le cacatois, soit la plus haute voile d'un mât royal.
- Prononciation en anglais britannique retranscrite selon la norme API.
- Business - Internet Movie Database
- Dates de sortie - Internet Movie Database
- « Fiche de doublage VF du film » sur AlloDoublage, consulté le 26 octobre 2012
- Crédits - Internet Movie Database
- (en) Interview de Tom Mankiewicz
- (en) Anecdotes - Internet Movie Database
- Livret du DVD Moonraker Special Edition 2000.
- « Sur le tournage de "Moonraker" », sur rts.ch (consulté le ).
- « Quand Michael Lonsdale tournait un James Bond à Vaux-le-Vicomte », sur actu.fr (consulté le )
- Inside Moonraker - Bonus DVD Moonraker - MGM.
- Lieux de tournage - Internet Movie Database.
- (en) Review - AllMusic
- Secret de tournage - Allociné
- « Stéphane Lerouge : écoutez le cinéma... | UnderScores », UnderScores, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Bond fans ‘shaken, not stirred’ as Moonraker project falls to earth », sur www.yorkshirepost.co.uk (consulté le )
- (en) Awards - Internet Movie Database
- Box-office - JP's box-office
- salon-vehicule-aventure.fr/diane-marraine-des-40-ans-du-dakar/
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- Cinémathèque québécoise
- Unifrance
- (en) AllMovie
- (en) American Film Institute
- (en) BFI National Archive
- (en) Internet Movie Database
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- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
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