La Tentation de Barbizon
La Tentation de Barbizon est un film français réalisé par Jean Stelli, sorti en 1946.
Réalisation | Jean Stelli |
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Scénario |
André-Paul Antoine Marc-Gilbert Sauvajon |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Consortium de production |
Pays d’origine | France |
Genre | Comédie romantique |
Durée | 100 minutes |
Sortie | 1946 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
Michel et Martine, employés de Publi-Mondial, partent en voyage de noces. À Barbizon, dans l'auberge d'un oncle, ils sont attendus par un diable et un ange, qui se livrent un énième épisode de leur combat pour la possession des âmes. Le diable s'ingénie à les faire pécher et à les brouiller, l'ange n'a de cesse de le faire échouer. Tant et tant qu'ils sont tous deux en passe de succomber aux charmes de leur victime. Le diable est tout prêt de devenir bon et l'ange de tomber dans le péché : ce sont eux qui sont victimes de leurs proies...
Fiche technique
- Titre : La Tentation de Barbizon
- Réalisation : Jean Stelli
- Scénario : André-Paul Antoine
- Adaptation et dialogues : Marc-Gilbert Sauvajon
- Assistant réalisateur : Roger Blanc
- Images : Marcel Grignon
- Musique : René Sylviano
- Chanson : Je suis à toi de Jacques Poterat et Jean Stelli
- Décors : Robert Gys, Emile Alex
- Son : Jean Bertrand
- Montage : Claude Nicole
- Production : Consortium de production
- Tirage : Laboratoire cinématographique moderne aux studios de Boulogne. Enregistrement sonore Western Electric
- Pays : France
- Format : Noir et blanc - 1,37:1 - 35 mm - Son mono
- Durée : 100 min
- Genre : Comédie romantique, Fantastique
- Date de sortie :
Distribution
- Simone Renant : l'ange et Eva Parker
- François Périer : le diable et Ben Atkinson
- Juliette Faber : Martine, la femme de Michel
- Daniel Gélin : Michel Berthier, portier de la société « Publi-Mondial »
- Pierre Larquey : Jérôme Chambon, l'oncle de Martine et patron de l'auberge Le rendez-vous des oiseaux
- Myno Burnay : Dominique Ancelin, la directrice de la société
- André Bervil : M. Stéphane, le truand joueur de dés
- Jean Wall : le juge d'instruction
- Henri Crémieux : l'avocat d'Eva Parker
- Jean Berton : le directeur de l'hôtel
- Charles Vissières : l'abbé lors de la fête de bienfaisance
- Gérard Séty : le chauffeur devant le cabaret
- Jean-Pierre Dujay : le chanteur
- Nicolas Amato : un serveur du cabaret
- Henry Charrett : l'inspecteur de la police mondaine
- Paul Barge : un inspecteur
- Jean Sylvain : Bastien, le domestique de Mme Ancelin
- Franck Maurice : un homme à la fête de charité
- Albert Medina : le vendeur à la fête de bienfaisance
- Le chien Capitaine
- Louis de Funès : le portier du cabaret Le Paradis (non crédité)
- Eugène Yvernes: Georges, le barman qui joue aux dés
- Robert Balpo : Monsieur Bricard
- Doris Marnier[1]
- Evelyn Nattier[2]
Autour du film
- Ce film tient une place particulière dans l'histoire du cinéma populaire français car il est l'occasion de la première apparition à l'écran de Louis de Funès. Dans le rôle du portier d'un cabaret nommé « Le Paradis », Louis de Funès prononce dans ce film les deux premières répliques de sa vie d'acteur en long métrage. La scène commence à la 52e minute. Louis de Funès reçoit Pierre Larquey à l'entrée du cabaret, lui fait descendre l'escalier menant à l'entrée de la salle, l'invite à entrer dans la salle par un « C'est par ici Monsieur ». Pierre Larquey décline l'invitation, désirant tenter de passer à travers la porte d'entrée de la salle, porte tenue fermée. Le miracle souhaité par Pierre Larquey ne se fait pas, sa foi étant encore très douteuse, et bien évidemment Pierre Larquey heurte la porte fermée. La seconde réplique de Louis de Funès fuse alors : « Ben, il a son compte celui-là, aujourd'hui ». La scène ne dure que 40 secondes.
- Yves Deniaud parfois mentionné dans certaines filmographies n'apparait pas dans le film
Accueil
Critique
« Un excellent sujet. Il pouvait comporter une cascade de gags du meilleur comique. Mais il fallait, pour le traiter, un tour d'esprit, un sens de l'humour, des moyens dont M. Stelli semble avoir manqué. Le metteur en scène de La Tentation de Barbizon s'est contenté d'exploiter les gags les plus faciles, les plus apparents, les plus plausibles. Ceux qui lui sont tombés sous la main. »
— Le Populaire, [3].
« Enfin, il faut reconnaître à Jean Stelli, le lacrymogène du Voile bleu, le mérité d'avoir mené tambour battant sa réalisation, sans jamais s'attarder sur un effet comique et sans insister sur une situation dont l'artifice éclaterait si l'on avait l'occasion d'y réfléchir une demi-minute. »
Notes et références
- Doris Marnier sur data.bnf.fr
- (en) Evelyn Nattier sur l’Internet Movie Database
- Dicale 2009, p. 24.
Annexes
Articles connexes
- 1946 au cinéma / Box-office France 1946
- Ange au cinéma / Diable au cinéma
Bibliographie
- Bertrand Dicale, Louis de Funès, grimace et gloire, Paris, Grasset & Fasquelle, , 528 p. (ISBN 2246636612, présentation en ligne, lire en ligne).
Liens externes
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