Lamorlaye

Lamorlaye est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Lamorlaye

Le château de Lamorlaye.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité Communauté de communes de l'aire cantilienne
Maire
Mandat
Nicolas Moula
2020-2026
Code postal 60260
Code commune 60346
Démographie
Gentilé Morlacuméens
Population
municipale
8 823 hab. (2018 )
Densité 575 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 09′ 20″ nord, 2° 26′ 30″ est
Altitude Min. 23 m
Max. 110 m
Superficie 15,34 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Chantilly
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chantilly
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Lamorlaye
Géolocalisation sur la carte : Oise
Lamorlaye
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Lamorlaye
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Lamorlaye
Liens
Site web ville-lamorlaye.fr

    Ses habitants sont appelés les Morlacuméens et les Morlacuméennes.

    Géographie

    Situation et topographie

    Lamorlaye se situe dans le sud du département de l'Oise, à la jonction entre les régions Île-de-France et Hauts-de-France, à une distance orthodromique de 34 km au nord - nord-est de Paris, en forêt de Chantilly et dans la vallée de la Thève. C'est la première ville de l'Oise en venant de Paris par la RD 1016. Avec ses communes limitrophes Gouvieux et Chantilly au nord, Gouvieux forme le centre de l'unité urbaine (au sens de l'INSEE) de Chantilly, totalisant sept communes[1]. La continuité urbaine entre Lamorlaye et Chantilly est représentée par le quartier du Bois-Saint-Denis de Chantilly, mais la distance entre les centres des deux communes (d'une mairie à l'autre) est tout de même de 4,9 km par la route[2].

    La vieille Thève au sud de Lamorlaye.

    Outre le petit bourg qui a donné son nom à la commune, Lamorlaye comporte le petit hameau du Lys et le vaste lotissement forestier du « Lys-Chantilly » de 760 hectares (7,6 km2) autorisé par arrêté préfectoral en 1925, et dont les 92 % se situent sur Lamorlaye. La forêt du Lys, soustraite à la forêt de Chantilly en 1894[3], n'est pas entièrement occupée par le lotissement. Elle représente sur la commune 1 092 ha soit 71 % du territoire communal. La forêt de Chantilly proprement dite n'occupe que 134 hectares (1,34 km2) soit 10 % du territoire communal (parcelles 350-353 et 360-363, au nord du viaduc ferroviaire de Commelles, des deux côtés de la voie ferrée). S'y trouve le point culminant de la commune, à 94 m au-dessus du niveau de la mer. Tout le reste du territoire est marqué par la plaine, où l'altitude varie typiquement autour de 35 m.

    La continuité urbaine avec Gouvieux est moins accentuée qu'avec Chantilly, mais le long de la RD 162 entre les deux villes, l'habitat dispersé ne connaît aucune interruption. Les 8 % restants du lotissement du Lys incombent en outre à Gouvieux. Parmi les cinq communes limitrophes, Coye-la-Forêt est la plus proche. Entre les deux bourgs se situe le complexe d'entraînement de chevaux de courses de France Galop. Pour les habitants du secteur occidental du lotissement du Lys, le bourg le plus proche est toutefois Boran-sur-Oise, sur l'autre rive de l'Oise. Par ailleurs, le territoire communal de Lamorlaye se rapproche de 350 m de la rive droite de l'Oise, sans l'atteindre. Dans le Val-d'Oise voisin, les villes les plus proches par la route sont bien Chaumontel et Luzarches, mais elles ne sont pas limitrophes de Lamorlaye. Mais le hameau de Baillon de la commune limitrophe d'Asnières-sur-Oise se situe directement à côté des Lys, et la majorité du bois Bonnet, partie occidentale de la forêt de Chantilly qui arrive devant les dernières maisons de Lamorlaye, incombe également à Asnières.

    Voies de communication et transports

    Lamorlaye est accessible de la capitale en 40 minutes en voiture et en 19 min par le train, passant par la gare d'Orry-la-Ville - Coye distante de 4,5 km. La ligne d'autocars n° 14 du réseau départemental Sud-Oise assure la correspondance du lundi au vendredi, à raison d'une douzaine d'aller-retours[4]. Les pôles économiques constitués par l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle et la zone de la Plaine Saint-Denis, avec le Stade de France, sont à moins de 30 min par la route.

    L'axe routier principal nord-sud est la RD 1016 déjà mentionné, qui relie en même temps Lamorlaye à Chantilly. Coye-la-Forêt et Boran sont accessibles par la RD 118 / RD 924 dans un sens est-ouest (partiellement en tronc commun avec la RD 1016), croisant au hameau du Lys la RD 909 Chantilly - Gouvieux - Viarmes - raccordement avec la Francilienne. Depuis le centre-ville, Gouvieux est accessible par la RD 162.

    Espaces naturels

    Le marais du Lys.

    Une partie du patrimoine naturel et paysager de Gouvieux est protégée par deux ZNIEFF type 1 : la forêt de Chantilly (sans la forêt du Lys) entre dans la ZNIEFF n° national 220014323 « Massif forestier de Chantilly / Ermenonville »[5], et le marais du Lys (entre le lotissement et le hameau de Baillon) constitue la ZNIEFF n° national 220013844 « Marais du Lys » de 287 ha, partiellement située sur la commune de Boran-sur-Oise[6]. La forêt de Chantilly est en outre concernée par le site naturel classé « Domaine de Chantilly », créé par arrêté du sur la base de la loi du 2 mai 1930 relative à la protection des monuments naturels et des sites de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque[7]. Finalement, l'ensemble de la commune fait partie du vaste site naturel inscrit de la vallée de la Nonette, créé par arrêté du [8]. Ce site inscrit a préfiguré le parc naturel régional Oise-Pays de France pour sa partie située dans l'Oise, créé par décret du et incorporant l'ensemble de la commune de Lamorlaye[9].

    Morphologie urbaine

    La commune de Lamorlaye est divisée en plusieurs quartiers :

    • le quartier des Marais ;
    • le quartier du Plein Soleil ;
    • le quartier du Beau-Larris ;
    • le centre-ville et ses alentours ;
    • le quartier des Bihaunes ;
    • le quartier de la Montagne ;
    • le domaine du Lys-Chantilly ;
    • le quartier de l'Église ;
    • le quartier de la Seigneurie ;
    • les différents quartiers d'activités hippiques et commerciales.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[12]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

    • Moyenne annuelle de température : 11,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 668 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Senlis », sur la commune de Senlis, mise en service en 1959[16] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[17],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 724,6 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Le Bourget », sur la commune de Bonneuil-en-France, dans le département du Val-d'Oise, mise en service en 1920 et à 21 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[20] à 11,6 °C pour 1981-2010[21], puis à 12,1 °C pour 1991-2020[22].

    Urbanisme

    Typologie

    Lamorlaye est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[23],[24],[25]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chantilly, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[26] et 37 209 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[27],[28].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[29],[30].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (71,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (62,5 %), forêts (17,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (9,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %)[31].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[32].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme latine Morlacœ en 670[33].

    Histoire

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    Comme presque partout en France, on retrouve des traces d’activité datant de la préhistoire (des silex taillés découverts lors de la construction de l'immeuble La Montagne, une hache polie à Plein Soleil...). C’est des Mérovingiens que date le nom de la ville ; Morlacca étant le souvenir d'un premier château, sur la côte vers Chantilly.

    Il faut ensuite attendre Philippe Auguste pour qu'après une période de grande misère, Morlacca, devenue Morleia voit une forteresse s'ériger sur l’emplacement du château actuel. Un peu plus tard, les paysans ont beaucoup travaillé pour l’abbaye de Royaumont, fondée par Saint Louis.

    Au milieu du XVe siècle, la ville connaît une période faste avec un nouveau seigneur, Antoine de Gallaix, qui construit un nouveau château dont il ne reste que les douves (rue du Vieux-Château) et restaure l’église.

    À partir de la seconde moitié du XVIIe siècle, Chantilly intervient dans l'histoire : en reste la « forêt du Lys », plantée au début du XVIIIe siècle par Louis IV Henri de Bourbon-Condé, septième prince de Condé.

    Le , la seigneurie de La Morlaye devient commune de Lamorlaye. Au milieu du XIXe siècle, le développement des courses, qui rapproche à nouveau Lamorlaye et Chantilly, est le fait marquant dans la vie de la commune : aujourd’hui Lamorlaye, dont le nom se fixe définitivement à cette époque, est fière de son surnom de « paradis du cheval ».

    Le château actuel, reconstruit en 1820, a été acheté et agrandi par le comte Vigier en 1872. Il a été de 1960 à 2002 la propriété de l’Institut biblique européen qui en a fait un centre de formation théologique. La municipalité a acquis le château début 2005, et une réflexion est en cours pour son devenir[34]. Le parc est devenu un lieu de promenade et de détente pour la population.

    Lamorlaye a hébergé entre février et août 1944 un Lebensborn (en français : « Fontaines de vie ») dans le quartier du Bois Larris, institution développée sous le Troisième Reich par le régime nazi et particulièrement par Heinrich Himmler, où devaient procréer des sujets de pure race aryenne (notamment des soldats SS) en vue de constituer « l'élite de la nation »[35],[36].

    La commune voit l'aménagement, à partir de 1925, du lotissement du « Lys-Chantilly » en limite de Gouvieux, dans les anciennes plantations forestières des Condé. Sont ainsi vendus 1 605 lots sur 760 ha de bois à une clientèle aisée, accompagnés d'un terrain de golf, constituant le premier lotissement de l'Oise. Un cahier des charges assez strict engage chaque propriétaire et organise la vie du quartier[37].

    Aujourd’hui Lamorlaye fait partie de la communauté de communes de l'aire cantilienne (CCAC, regroupant près de 36 000 habitants répartis en sept communes) et a signé la charte du parc naturel régional Oise-Pays de France (PNR).

    Politique et administration

    L'hôtel de ville de Lamorlaye, rue du Général-Leclerc.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune fait partie de l'arrondissement de Senlis du département de l'Oise, en région Hauts-de-France. Pour l'élection des députés, elle dépend depuis 1988 de la quatrième circonscription de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Creil. Celui-ci est scindé en 1973 et la commune intègre le canton de Chantilly[38]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, où se trouve toujours Lamorlaye, est remanié et passe de 6 à 10 communes.

    Intercommunalité

    La commune fait partie de la Communauté de communes de l'aire cantilienne, créée le .

    Politique locale

    À la suite de la démission en [39] de Nicole Ladurelle, maire divers droite élue en 2014, des élections municipales sont organisées dans la commune en juin/, qui voient la victoire au second tour de la liste conduite par Nicolas Moula (sans étiquette) dans le cadre d'une quadrangulaire[40],[41]. Avec 31,31 % des suffrages, sa liste dispose de 20 des 29 sièges du conseil municipal.

    Toutefois, deux des cinq têtes de liste, Martine Mahaut (DVD) et Eric Drumont (UDI) contestent ces résultats devant le Tribunal administratif, arguant que Nicolas Moula et certains des colistiers auraient pris en photo les feuilles d’émargement le jour du vote, afin de tenter de convaincre les abstentionnistes de finalement venir voter[41],[42],[43]. Le tribunal administratif d'Amiens, en [44], puis le Conseil d'État, le [45], annulent les élections pour ce motif et compte tenu du faible écart de voix, entraînant l’organisation d'élections municipales partielles organisées les et [46] et la mise en place d'une délégation spéciale pour administrer temporairement la commune[47] jusqu'à la mise en place de la nouvelle municipalité élue.

    Lors du premier tour, la nouvelle liste de Nicolas Moula frôle le succès avec 46,44 % du suffrages exprimés, suivie par celle d'Éric Drumont (UDI) avec 32,86 % et celle de Nicolas Bourgeois (LREM, 14,90 %) – qui fusionnent en vue du second tour – et celle de Daniel Merlin (DVD), crédité de seulement 5,41 % des votes. Le scrutin est marqué par une faible participation, avec 38,26 %[48],[49]. Au second tour marqué par une faible participation (37,57 %), la liste de Nicolas Moula devance avec 55,02 % des suffrages exprimés la liste d'union entre l'UDI et La République en marche menée par Éric Drumont, qui obtient 44,98 %[50].

    Lors des élections municipales de 2020, la liste menée par Nicolas Moula, maire sortant (LR), remporte largement dès le premier tour le scrutin marquée par une forte abstention (64,92 %) en obtenant 69,81% des suffrages exprimés, face à la liste menée par Pierre Yves Ben Ghouzi (SE - 30,19 %). La liste de Nicolas Moula obtient 25 sièges et celle de Pierre Yves Ben Ghouzi 4 sièges, sur les 29 que compte le conseil municipal[51],[52].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1947 Edouard Fremont    
    1947 1953 Léonard Vintenat    
    1953 1961 Gaston Bauval    
    1961 1975 Jean-Guy Mitton    
    1975 1999 Jacques Rimbert RPR Conseiller général du canton de Chantilly
    (1985-1998)
    1999 2001 Pierre Lavergne RPR  
    2001 2008 Antoine Salomone DVD  
    2008 2014[53] Didier Garnier UMP  
    2014[53] juillet 2017 Nicole Ladurelle[54] DVD Directrice d'école retraitée
    Démissionnaire[39]
    [55],[56] En cours Nicolas Moula LR Vice-président de la Communauté de communes de l’aire cantilienne. Ancien président de l’association syndicale autorisée du Domaine du Lys-Chantilly[56]
    Elections municipales de juillet 2017 annulées par le Conseil d'État.[47],[45]
    Réélu lors de l'élection municipale partielle des 24 juin et 1er [57]

    Démocratie participative

    La municipalité organise un conseil municipal d'enfants[réf. nécessaire].

    Finances locales

    Cette sous-section présente la situation des finances communales de Lamorlaye[Note 7].

    Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Lamorlaye s'établit à 10 476 000  en dépenses et 11 638 000  en recettes[A2 1] :

    En 2013, la section de fonctionnement[Note 8] se répartit en 8 486 000  de charges (889  par habitant) pour 9 414 000  de produits (986  par habitant), soit un solde de 929 000  (97  par habitant)[A2 1],[A2 2] :

    • le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 9] pour 3 609 000  (43 %), soit 378  par habitant, ratio inférieur de 31 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (550  par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio augmente de façon continue de 331  à 378  par habitant ;
    • la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 10] pour une somme de 5 973 000  (63 %), soit 626  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio augmente de façon continue de 545  à 626  par habitant.

    Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Lamorlaye[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :

    La section investissement[Note 11] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :

    • des dépenses d'équipement[Note 12] pour une valeur totale de 1 535 000  (77 %), soit 161  par habitant, ratio inférieur de 64 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (453  par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 93  par habitant en 2012 et un maximum de 196  par habitant en 2009 ;
    • des remboursements d'emprunts[Note 13] pour un montant de 441 000  (22 %), soit 46  par habitant, ratio inférieur de 54 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (99  par habitant).

    Les ressources en investissement de Lamorlaye se répartissent principalement en[A2 4] :

    • subventions reçues pour une valeur totale de 50 000  (2 %), soit 5  par habitant, ratio inférieur de 94 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (79  par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 5  par habitant en 2013 et un maximum de 33  par habitant en 2010 ;
    • fonds de Compensation pour la TVA pour une valeur de 49 000  (2 %), soit 5  par habitant, ratio inférieur de 89 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (47  par habitant).

    L'endettement de Lamorlaye au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 14], l'annuité de la dette[Note 15] et sa capacité de désendettement[Note 16] :

    • l'encours de la dette pour une valeur totale de 3 243 000 , soit 340  par habitant, ratio inférieur de 70 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (1 116  par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 340  par habitant en 2013 et un maximum de 493  par habitant en 2009[A2 5] ;
    • l'annuité de la dette pour 574 000 , soit 60  par habitant, ratio inférieur de 57 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (141  par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio diminue de façon continue de 106  à 60  par habitant[A2 5] ;
    • la capacité d'autofinancement (CAF) pour 1 450 000 , soit 152  par habitant, ratio inférieur de 32 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (223  par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 107  par habitant en 2009 et un maximum de 206  par habitant en 2011[A2 6]. La capacité de désendettement est d'environ 2 années en 2013. Sur une période de 14 années, ce ratio est constant (autour de 4.0 ans).

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[60].

    En 2018, la commune comptait 8 823 habitants[Note 17], en diminution de 3,43 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    409468506486584557578556558
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    565587577554584720769862994
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0561 0551 0359741 1401 6081 4681 4731 947
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    2 5993 7575 0776 6817 7098 1019 1909 2798 918
    2018 - - - - - - - -
    8 823--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[61].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (20,4 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,9 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 49,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,4 %, 15 à 29 ans = 16,3 %, 30 à 44 ans = 20,2 %, 45 à 59 ans = 24,9 %, plus de 60 ans = 18,2 %) ;
    • 50,9 % de femmes (0 à 14 ans = 18,9 %, 15 à 29 ans = 14,6 %, 30 à 44 ans = 20,8 %, 45 à 59 ans = 23,4 %, plus de 60 ans = 22,4 %).
    Pyramide des âges à Lamorlaye en 2007 en pourcentage[62]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    1,1 
    5,3 
    75 à 89 ans
    7,5 
    12,6 
    60 à 74 ans
    13,8 
    24,9 
    45 à 59 ans
    23,4 
    20,2 
    30 à 44 ans
    20,8 
    16,3 
    15 à 29 ans
    14,6 
    20,4 
    0 à 14 ans
    18,9 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[63]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,8 
    4,5 
    75 à 89 ans
    7,1 
    11,0 
    60 à 74 ans
    11,5 
    21,1 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,0 
    30 à 44 ans
    21,6 
    20,0 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    19,9 

    Enseignement

    Lamorlaye possède deux groupes d'écoles maternelles et primaires :

    • le groupe élémentaire sud comprenant l'école maternelle Saint-Exupéry et l'école primaire Saint-Exupéry ;
    • le groupe élémentaire nord comprenant deux écoles primaires et deux écoles maternelles, renommé en 2021 école primaire Marie Marvingt[64].

    Lamorlaye possède également un collège public (qu'elle partage avec la commune de Coye-la-Forêt), le collège Françoise Dolto qui regroupe près de 700 élèves[réf. nécessaire].

    Santé

    Plusieurs médecins et cabinets médicaux sont installés à Lamorlaye. Une maison de retraite privée (maison de retraite Clairefontaine) est également installée à Lamorlaye. Lamorlaye dénombre également[Quand ?] trois cabinets vétérinaires[réf. nécessaire].

    Sécurité

    La commune de Lamorlaye possède une police municipale comprenant trois véhicules[Quand ?]. Un centre de Secours intercommunal du SDIS 60 est également installé au nord de la ville[réf. nécessaire].

    Culture et activités associatives

    La vitalité des 60 clubs et associations contribue également au rayonnement de Lamorlaye. Toutefois, la culture ne semble pas être une des priorités de l'actuelle municipalité. Le foyer culturel de Lamorlaye demanderait ainsi à être rénové.[réf. nécessaire].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 46 806 €, ce qui plaçait Lamorlaye au 586e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[65].

    Le monde hippique

    Entraînement matinal sur les pistes.

    Lamorlaye a acquis une renommée grâce à son centre hippique. En effet, 900 chevaux y sont répertoriés, entraînés par 40 entraîneurs et 10 permis d'entraîner.

    Les pistes s'étalent sur 60 hectares dont 15 en gazon et permettent l'entraînement des chevaux spécialisés dans les courses de galop. Les vainqueurs du prix de l'Arc de Triomphe comme All Along, Sagace, Helissio, Prince Royal II, les lauréats du Grand Steeple-Chase de Paris comme Brodi Dancer, Al Capone II, Ubu III, Uccello II, The Fellow, Katko ont été entraînés dans la commune. Lamorlaye est la seule commune européenne à posséder une piste de type américaine, baptisée « piste All Along », copie conforme du dirt track de Santa Anita en Californie, qui permet un entraînement dans toutes les conditions climatiques. Ce parcours a été offert par Daniel Wildenstein. En outre, Lamorlaye abrite des cravaches de renommée internationale : Yves Saint-Martin, Olivier Peslier, cravache d'or en France, mais aussi Dominique Bœuf, Dany Bonilla, Thierry Gillet ou encore Christophe Pieux.

    Enfin, chaque année la ville parraine une épreuve du Jumping de Chantilly et le prix de la Ville de Lamorlaye, course qui se dispute sur l'hippodrome de Chantilly et à cette occasion y sont conviés les enfants des écoles élémentaires. La ville organise aussi une fête du cheval chaque mois d'octobre.

    Elle abrite aussi de nombreux centres équestres.

    Le commerce

    Le tissu commercial de Lamorlaye est particulièrement actif et diversifié, avec un grand nombre de commerces au centre-ville. Les principales rues commerçantes sont la rue du Général-Leclerc et ses rues affluentes. Plusieurs autres commerces se situent le long de la D 1016.

    Lamorlaye possède également une zone industrielle très active située dans l'avenue de la Seigneurie regroupant plus d'une vingtaine d'entreprises.

    La grande richesse des sites historiques autour de Lamorlaye constitue également un atout pour l'attractivité de la commune :

    Projets d'aménagement

    La communauté de communes de l'aire cantilienne a eu pour projet la construction d'une usine de méthanisation afin de recycler le fumier de cheval issu des écuries d'entraînements installées dans l'agglomération. L'installation prévue était située dans la zone de la Seigneurie ou sur la voie de la Grange-des-Prés. Ce projet a suscité plusieurs manifestations d'opposition allant jusqu'à la mise en vente symbolique de la ville sur le site internet eBay. Le projet a finalement été réorienté vers un site situé sur la commune de Chantilly[66].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Lamorlaye ne compte aucun monument historique inscrit ou classé sur son territoire.

    • Église Saint-Nicolas, rue de l'Église, remarquable pour son ambiance évoquant encore le XIXe siècle par son riche et foisonnant mobilier de cette époque. La foudre ayant incendié l'église en 1738, la nef a dû être complètement rebâtie par la suite : elle est sans caractère et dénuée de tout détail susceptible de permettre une datation. Une Vierge de l'Annonciation (dont l'ange s'est perdu) du début du XVe siècle et provenant de la précédente église a survécu à l'intérieur. Le chœur se compose d'une travée droite flanquée de deux chapelles et d'une abside à cinq pans. Cette partie remonte à la fin du XVe siècle, mais peu de choses restent de l'architecture d'origine et les arcades ouvrant dans les chapelles ainsi que les fenêtres latérales sont toutes en plein cintre. Le chœur est recouvert par un plafond plat et rien n'indique qu'il ait jamais été voûté. Le clocher-porche présente un remarquable équilibre architectural malgré son style éclectique avant l'heure ; le style néoroman domine. Il paraît que l'architecte se soit inspiré de l'abbatiale de Morienval. Le relief de la corniche a été exagéré et la fait davantage ressembler à des mâchicoulis. La haute flèche recouverte d'ardoise est cantonnée de quatre clochetons. Un petit clocher en charpente couronne en outre le toit de la première travée du chœur[67]. Une statue de saint Georges, en souvenir de Michel Bléré (1933-1966), est visible depuis le chemin qui entre dans le parc du château.
    • Château de Lamorlaye, rue Michel-Bléré : le premier château en ce lieu avait vraisemblablement été fondé au XIIIe siècle et ruiné lors de la guerre de Cent Ans, mais il est réparé et entre dans la possession du Grand Condé, qui le revend à la famille Seroux. Il reste ensuite dans la famille jusqu'en 1838, en dépit de la Révolution, et Louis Seroux de Bienville, maire de Gouvieux, le reconstruit entièrement sous la Restauration après les dégradations commises par les Prussiens. L'ingénieur Alexandre Gérard rachète le château en 1838 et fait construire l'entrée actuelle. Claude Coin, proche de Napoléon III, lui succède en 1854 et fait appel au paysagiste Louis-Sulpice Varé pour la création du jardin anglais. À cette époque, le domaine représentait encore 87 ha. Il est racheté en 1872 par le comte Vigier, ami du duc d'Aumale. En 1880, l'architecte Ernest Sanson est chargé de la direction des travaux de restauration et ajoute le pavillon d'angle occidental, côté étang, abritant un hall et un grand escalier. Pendant la Première Guerre mondiale, le château est le siège de l'état-major du général Duportal, et d'une kommandantur sous l'Occupation. En 1960, s'y installe l'« Institut biblique européen » d'une association américaine. Depuis 2005, le château est la propriété de la commune, mais il reste actuellement sans usage. Entouré d'un petit parc à l'anglaise ouvert au public, sa visite extérieure est possible et gratuite. L'on remarquera une ancienne orangerie aux fenêtres murées au nord de la cour d'honneur[68].
    • Chapelle Saint-Vaast, au hameau du Lys : elle est d'origine ancienne, mais le bâtiment actuel est issu de la reconstruction après la Révolution française. Le vitrail au-dessus de la porte et la pierre tombale de « Messire Charles de Marc, vivant chevalier seigneur de Moncrespin » portent un blason qui a été adopté par Lamorlaye comme blason de la commune. Jusqu'en 1981, la chapelle a servi au culte, mais le sol marécageux instable la menace actuellement d'effondrement et elle est fermée au public. Une souscription pour sa restauration a été lancée[69].
    • Le calvaire, place du Calvaire, au nord-ouest du centre-ville : croix de fer forgé sur une haute colonne de pierre. La place couverte de pelouse est bordée par une allée côté route. À son extrémité nord, se trouve une petite chapelle en briques rouges, servant comme lieu de culte à la paroisse anglicane de Chantilly. Au rond-point près de la place, au sud, l'on peut admirer un immense marronnier.
    • Les écuries : Lamorlaye ne dispose pas d'un champ de courses, mais de pistes d'entraînement et de très nombreuses écuries. L'on y pratique l'élevage de pur-sangs, le débourrage, l'entraînement et le négoce de chevaux de course. Les écuries se concentrent notamment en lisière de forêt, au sud et à l'ouest du centre-ville et sont souvent intéressantes pour leur architecture du début du XIXe siècle, avec une grande variété de styles. D'habitude, une maison d'habitation est associée aux écuries, mais l'on notera l'absence de toute exploitation agricole. - L'accès aux pistes d'entraînement est réservé aux professionnels.
    • Manoir du bois Larris (ou Villa Tournebride), construit en 1912 sur les plans de Stephen Sauvestre pour le compte de la famille des chocolatiers Menier. Cette vaste résidence de style anglo-normande dotée d'écuries abrita durant le Seconde Guerre mondiale, un Lebensborn, une maternité destinée a « fabriquer » des enfants d'une « race supérieure », la seule qui exista alors dans la France occupée[70],[71].

    Ville fleurie : une fleur attribuée en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[72].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de Lamorlaye se blasonnent ainsi :

    Orangé à la filière d’or, au chevron d’azur bordé aussi d’or brochant, chargé de trois besants d’argent et accompagné de trois merlettes aussi d’or[74].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jacques Grimaux, Trois mille ans autour de Morlacca : Chroniques de Morlacca n° 1, S.l., (texte ronéotypé), ca. 1980, 80 p.
    • Jacques Grimaux, Noble home Anthoine De Galles : 1478-1500 : Chroniques de Morlacca n° 2, S.l., s.n., , s.p p.
    • Gustave Macon, « La terre et seigneurie du Lys », Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, Senlis, Imprimerie E. Vignon fils, 5e série, vol. VII « années 1914-16 », , p. 17-28 (ISSN 1162-8820, lire en ligne)
    • Gérard Mahieu et Catherine Jarige (avec la collaboration de), « Une terre cistercienne : le Lys, commune de Lamorlaye (Oise) : Contribution à l'histoire du premier temporel de l'abbaye de Royaumont », Cahiers de Chantilly, Chantilly, no 2, , p. 129
    • Jacques Rimbert, Lamorlaye : l'évolution des écoles de 1740 à l'an 2000, S.l., s.n., ca. 2000, 90 p.
    • Jacques Rimbert, La Compagnie des sapeurs-pompiers de Lamorlaye, Lamorlaye, Amicale des Sapeurs-Pompiers, , 56 p.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[13].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances. Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa a effectué la synthèse des 98 pages du site alize2.finances.gouv.fr concernant Lamorlaye. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
    8. La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
    9. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
    10. Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
    11. La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
    12. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
    13. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
    14. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
    15. L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
    16. La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Lamorlaye.
    17. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes

    Références

    1. Cf. « Unité urbaine 2010 de Chantilly (60402) », sur INSEE (consulté le ).
    2. Communes limitrophes et autres renseignements topographiques selon la carte topographique 1 : 25 000e « TOP 25 » de l'IGN, consultable en 3D sur le site « Geoportail » (consulté le ). Distances mesurées par l'outil proposé dans le mode de visionnage en 3D.
    3. Cf. « Le Lys (son passé, son présent) », sur Association syndicale du Lys-Chantilly (consulté le ).
    4. Cf. l'horaire de la ligne 14, téléchargeable sur le site : « Horaires de ligne - Réseau interurbain du CG60 », sur Oise-Mobilité (consulté le ) et l'horaire du TER Picardie : « Horaire Creil-Paris, du 12 décembre 2010 au 10 décembre 2011 », sur TER Picardie (consulté le ).
    5. Cf. « Présentation de la znieff Massif forestier de Chantilly / Ermenonville », sur DREAL Picardie (consulté le ).
    6. Cf. « Présentation de la znieff Marais du Lys », sur DREAL Picardie (consulté le ).
    7. Cf. [PDF] « Domaine de Chantilly », sur DREAL Picardie (consulté le ).
    8. Cf. [PDF] « Vallée de la Nonette », sur DREAL Picardie (consulté le ).
    9. Cf. [PDF] « Journal officiel de la République française du 15 janvier 2004, p. 1143-1144 », sur DREAL Picardie (consulté le ).
    10. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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    14. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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    33. Hippolyte Cocheris-Entretiens sur la langue française: Origine et formation des noms de lieux, Volume 2, page 185.
    34. Texte repris du site officiel de la ville de Lamorlaye ; « Histoire », sur Lamorlaye (site officiel) (consulté le ).
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    37. Cf. « Le Lotissement « Le Lys » », Les Cahiers de l'Oise, DDE de l'Oise, no 77, (lire en ligne [PDF]).
    38. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    39. Édith Lasry-Segura, « Lamorlaye : fin de mandat pour Nicole Ladurelle, de nouvelles élections d’ici août », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ) « C’est officiel. La maire (DVD) de Lamorlaye, Nicole Ladurelle, rend son écharpe. Tout comme deux de ses adjointes, a confirmé la préfecture dans un communiqué, lundi soir. (...) Une maire à la gestion « chaotique », que ce soit des dossiers ou du conseil municipal. Le 8 février, le budget de la commune avait été rejeté pour la seconde année de suite. Pour éviter la mise sous tutelle de la ville une nouvelle fois, un budget avait finalement été voté, après négociations, jeudi dernier ».
    40. Hervé Sénamaud, « Lamorlaye : Nicolas Moula en tête du premier tour des élections municipales : À l’issue d’un scrutin marqué par une très forte abstention, une quadrangulaire reste possible pour le second tour », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    41. « Moula sera élu maire vendredi sur fond de tensions », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    42. « Lamorlaye : après des élections contestées, le maire convoqué au tribunal », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    43. « Lamorlaye : l’élection de Nicolas Moula à la mairie pourrait bien être annulée », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    44. Édith Lasry-Segura, « Lamorlaye : élection annulée, bientôt un retour aux urnes : Le tribunal administratif d’Amiens vient d’annuler l’élection municipale du mois de juillet dernier à Lamorlaye. Un nouveau scrutin devrait être organisé dans les prochains mois. », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    45. « Arrêt no 417458 du Conseil d'État du , confirmant le jugement du tribunal administratif d'Amiens du 21 décembre 2017 annulant les élections municipales des 25 juin et 2 juillet 2017 de la commune de Lamorlaye », Conseil d’État (consulté le ).
    46. H.S., « Ce sera le 24 juin et le 1er juillet pour les élections municipales de Lamorlaye : Les résultats du scrutin ont été invalidés par le Conseil d’Etat », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    47. Benjamin Derveaux, « Lamorlaye : l’élection du maire annulée, nouveau retour aux urnes : Le Conseil d’État a validé la décision du tribunal administratif d’Amiens qui avait annulé l’élection municipale », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    48. Édith Lasry-Segura, « Élection municipale à Lamorlaye : « on ne s’en sortira jamais » : Alors que le maire sortant, Nicolas Moula, a failli emporter l'élection municipale de Lamorlaye dès le premier tour, les réactions face à ce résultat sont multiples, et variées », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    49. « Lamorlaye : deux listes fusionnent avant le second tour : Eric Drumont (UDI) a décidé de s’allier à Nicolas Bourgeois (LREM) face au maire (LR) sortant, Nicolas Moula », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    50. Julien Heyligen, « Lamorlaye : Nicolas Moula remporte à nouveau les élections : Le maire sortant, dont la victoire de 2017 avait été invalidée pour fraude, se succède à lui-même », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    51. Antoine Guitteny, « Municipales : à Lamorlaye, on joue enfin l’apaisement : Après des élections à répétition, des irrégularités et des polémiques, le maire sortant et son opposant veulent s’affronter programme contre programme », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
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    57. Julien Heyligen, « Lamorlaye : Nicolas Moula remporte à nouveau les élections : Le maire sortant, dont la victoire de 2017 avait été invalidée pour une irrégularité, se succède à lui-même », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
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    67. Dominique Vermand, Églises de l'Oise : Cantons de Chantilly et Senlis, Beauvais, Conseil général de l'Oise, avec le concours des communes des cantons de Chantilly et Senlis, , 54 p., p. 21.
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    69. [PDF] « Sauvons la chapelle Saint-Vaast - Histoire de Lamorlaye », sur Fondation du patrimoine (consulté le ).
    70. Nicolas Montard, « La terrifiante histoire de la maternité nazie de l'Oise », sur Ouest-France, (consulté le ).
    71. « Bois Larris », sur La saga Menier (consulté le ).
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    73. « Ce si discret ministre du Budget », Le Parisien, (lire en ligne).
    74. http://www.labanquedublason.com/ Banque du Blason
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