Boran-sur-Oise
Boran-sur-Oise est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
Boran-sur-Oise | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Oise | ||||
Arrondissement | Senlis | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Thelloise | ||||
Maire Mandat |
Jean-Jacques Dumortier 2020-2026 |
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Code postal | 60820 | ||||
Code commune | 60086 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Boranais | ||||
Population municipale |
2 156 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 192 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 10′ 00″ nord, 2° 21′ 34″ est | ||||
Altitude | Min. 24 m Max. 103 m |
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Superficie | 11,25 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Chantilly (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Chantilly | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : Oise
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Ses habitants sont appelés les Boranais[1].
Géographie
Boran-sur-Oise est située au sud du département de l'Oise, à la limite du Val-d'Oise, sur la rive droite de l'Oise, à une distance orthodromique de 35 km au nord de Paris, et non loin de l'unité urbaine de Persan - Beaumont-sur-Oise[2].
Le bourg est bâti à un endroit où la vallée de l'Oise est relativement large, en plaine, à une altitude variant entre 30 m et 40 m, alors que le point le plus bas de la commune est à 24 m. Près du bourg, le terrain monte très progressivement vers le plateau de Thelle, alors que les coteaux sont plus abrupts vers le nord, en s'approchant de Précy-sur-Oise. Le point culminant, à 103 m, se situe à l'extrémité nord-ouest du territoire communal, sur le plateau.
Communes limitrophes
Boran-sur-Oise compte sept communes limitrophes, dont deux appartiennent au département du Val-d'Oise : Bruyères-sur-Oise et Asnières-sur-Oise. Deux des communes limitrophes ne se situent pas dans la vallée de l'Oise : Crouy-en-Thelle et Morangles, situées en pays de Thelle tout comme Précy-sur-Oise[3].
Infrastructures routières
Les principaux axes routiers concernant Boran sont la RD 603 en provenance de Creil par la vallée de l'Oise, avec contournement du village par l'est, et la RD 924. Orientée dans un sens est-ouest, elle relie Senlis, Chantilly, Gouvieux, Boran et Chambly, respectivement Persan. Une route secondaire, la RD 118, relie Boran à Crouy-en-Thelle et Neuilly-en-Thelle au nord-ouest. Il n'existe pas de liaison routière directe vers le sud et la capitale.
L'Oise est franchie par le pont de Boran, ouvrage départemental construit en 1946, et qui a été rénové en 2010 après neuf mois de fermeture[4].
Transports en commun
Sur le plan des transports en commun, Boran est desservie par la gare de Boran-sur-Oise (point d'arrêt non géré) situé sur la ligne de Pierrelaye à Creil, desservi en 2012 à raison d'un train toutes les heures en heure de pointe et un train toutes les deux heures en pleine journée. Aucun train direct vers Paris n'est proposé ; il faut changer de train à Persan-Beaumont[5].
En outre, Boran est desservie par une ligne d'autocars du réseau départemental Sud-Oise, la ligne n° 9 pour Chantilly par Gouvieux. Du lundi au vendredi, elle propose trois allers et cinq retours, ainsi que des renforts en période scolaire, y inclus le samedi. Le prix de l'aller-retour est de trois euros[6]. À noter finalement la présence d'une halte nautique sur l'Oise, près du centre-bourg, récemment aménagée. Tout au sud, une écluse intercepte la rivière, sur une dérivation de l'Oise formant une île artificielle.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[9]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Senlis », sur la commune de Senlis, mise en service en 1959[13] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[14],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 724,6 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Le Bourget », sur la commune de Bonneuil-en-France, dans le département du Val-d'Oise, mise en service en 1920 et à 23 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[17] à 11,6 °C pour 1981-2010[18], puis à 12,1 °C pour 1991-2020[19].
Milieux naturels et environnement
Boran est une commune membre du parc naturel régional Oise-Pays de France, créé par décret du [20].
Le GR 1A traverse Boran, en provenance de Noisy-sur-Oise au sud, et à destination de Blaincourt-lès-Précy - Maysel pour liaison avec le GR 11A au nord.
Une petite partie du territoire communal se situe sur la rive gauche de l'Oise, à l'est ; s'y trouvent une zone de captage d'eau potable et le marais du Lys , classé ZNIEFF type 1 n° national 220013844 sur 287 ha[21], faisant également partie du site naturel inscrit de la vallée de la Nonette, créé par arrêté du [22].
Le plateau est marqué par les grandes surfaces agricoles et la rareté des arbres, malgré la présence de quelques petits bois, dont la Remise des Chênes »entre dans une autre ZNIEFF type 1, « Bois des Bouleaux et Remise des Chênes (Vallée de la Bosse) », n° national 220013791[23].
Urbanisme
Typologie
Boran-sur-Oise est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[24],[25],[26]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chantilly, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[27] et 37 209 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[28],[29].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[30],[31].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (78,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,2 %), zones agricoles hétérogènes (11,7 %), forêts (6,9 %), zones urbanisées (6,6 %), eaux continentales[Note 7] (4,6 %), prairies (2,8 %), mines, décharges et chantiers (2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[32].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[33].
Toponymie
Le lieu a été dénommé Baudrinum vers 670[34], Baudrino en 726[35], Bellum Ramum en 1255, Bauvin vert vers 1510[34].
La commune, constituée lors de la Révolution française, prend le nom de Borangs en 1793, puis Boran en 1801, puis, ultérieurement sa dénomination actuelle, Boran-sur-Oise[36].
Histoire
Au Moyen Âge, une forteresse défendant la rive droite de l'Oise est démantelée à Morancy par Louis XI[34].
Un couvent, connu sous le nom de prieuré de Saint-Martin de Boran ou de Saint-Martin les Nonettes est détruit à la Révolution française[34].
La commune absorbe celle de Morancy entre 1795 et 1800[36].
Au XIXe siècle et au début du XIXe siècle, le village comptait deux moulins à vent, un moulin à eau sur la Thève, des ateliers de passementerie, un four à chaux, et, en 1934, neuf cafés[34].
Les ponts de Boran
Jusqu'au , la traversée de l'Oise à Boran se faisait par un bac en face du parc du château, un peu plus au nord.
Il a alors été remplacé par un pont suspendu en bois, suivant un projet en discussion depuis le début du XVIIIe siècle. La construction du pont avait été adjudiquée à Donatien Marquis, propriétaire à Chambly, qui obtint en contrepartie une concession lui conférant le droit de prélever des péages pendant une durée de quarante-neuf ans. Dès 1853, la lourde charpente du pont s'affaissait, et il a dû être démonté et reconstruit, avec remplacement des tiges de fer par des câbles. La mise en service de la voie ferrée et du chemin de halage avait par ailleurs engendré une diminution du trafic à travers le pont. Pendant la Guerre franco-allemande de 1870, le pont a failli disparaître à deux reprises. D'abord, le concessionnaire s'opposa à son démontage préventif ; puis, les Allemands, voulant le faire sauter, changèrent finalement d'avis. La perception des péages cessa le , après l'échéance de la concession, et le pont en bois fut remplacé par un pont en fer. Ce dernier n'a pas duré.
Démoli à titre préventif au début de la Première Guerre mondiale et remplacé par un nouveau pont définitif en 1926 seulement, le troisième pont fut détruit à son tour par les Français à l'approche des Allemands en , puis par les Allemands peu avant la Libération de la France.
Le pont actuel a été construit en 1946. Ce quatrième pont suspendu, sans compter les ponts provisoires pendant les deux guerres mondiales, a dû être interdit à la circulation des poids lourds en 1995[37].
La plage du Lys
Au moment de l'instauration des congés payés par le Front populaire en 1936, la commune de Boran prit l'initiative de faire construire sur la berge de l'Oise un ensemble nautique destiné aux loisirs et à la détente. Une piscine est construite le long de la rivière, ainsi qu'un énorme toboggan. La plage de Boran devint rapidement très populaire et fut assidûment fréquentée, considérée comme l'une des plus belles plages fluviales par le guide touristique de l'Oise. Sa proximité relative d'avec la capitale en fit une destination de week-end appréciée, qui contribua au développement des commerces du village.
Depuis longtemps à l'abandon, le site a été racheté en 2005 par la commune, avec l'intention de lui redonner vie[38] et suite au projet de réhabilitation, le site de La Plage de Lys Chantilly a rouvert en 2016.
En , Adventure Line Productions et France 2 annoncent un concept de jeu d'aventure dérivé de Fort Boyard, dénommé Boyard Land, dont les tournages sont réalisés à partir de à la plage du Lys, dans un décor de parc d'attractions[39]. La diffusion de ce nouveau programme est prévue pour le [40]. La production décide de tourner d'autres numéros en 2020 au même endroit, les premières émissions ayant été au rendez-vous[41] mais les résultats sont décevants[42].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Neuilly-en-Thelle[36]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est rattachée au canton de Chantilly.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté de communes la Ruraloise, créée au , et qui avait pris la suite du SIVOM du Thelle.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[43], le préfet de l'Oise a publié en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités, et en particulier de la communauté de communes du Pays de Thelle et de la communauté de communes la Ruraloise, formant ainsi une intercommunalité de 42 communes et de 59 626 habitants[44],[45].
La nouvelle intercommunalité, dont est membre la commune et dénommée provisoirement communauté de communes du Pays de Thelle et Ruraloise, est créée par un arrêté préfectoral du qui a pris effet le [46].
Liste des maires
Démographie
- Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[51].
En 2018, la commune comptait 2 156 habitants[Note 8], en augmentation de 1,6 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
- Pyramide des âges en 2007
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,1 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est égale à la population féminine.
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 50 % d’hommes (0 à 14 ans = 23,2 %, 15 à 29 ans = 18,7 %, 30 à 44 ans = 20,6 %, 45 à 59 ans = 23,8 %, plus de 60 ans = 13,7 %) ;
- 50 % de femmes (0 à 14 ans = 16,8 %, 15 à 29 ans = 18,7 %, 30 à 44 ans = 20,7 %, 45 à 59 ans = 23,3 %, plus de 60 ans = 20,5 %).
Économie
En 2017, l'activité économique est constituée notamment par des entreprises de béton industriel, de fabrication de panneaux, de matériels pour l'industrie textile, la fabrication d'articles de sport.
Le tissu commercial est constitué, en 2017, par un bar-tabac, une supérette, un traiteur, deux boulangers, une pizzeria, un photographe le studio Arnography, deux coiffeurs et une esthéticienne, une créatrice de bijoux, deux garages, une banque, une poste et une pharmacie[34].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Boran-sur-Oise compte quatre monuments historiques classés ou inscrits :
- Église Saint-Vaast, place de l'Église (classée monument historique par arrêté du [55]) :
- On ignore tout sur les origines de la paroisse, mais elle semble remonter au moins au VIIIe siècle, et l'église actuelle n'est donc pas la première construite sur le même lieu. Ses parties les plus anciennes datent de la période 1180 / 1230 et sont de style gothique primitif : il s'agit de la nef, qui n'a jamais été voûtée, et d'une partie des bas-côtés.
- La façade avec son élégant portail est un peu plus récente, et la petite construction annexe à l'angle sud-ouest, considérée comme l'ancienne chapelle des fonts baptismaux, a peut-être été ajoutée après coup. Les grandes arcades de la nef avec leurs piliers monocylindriques surmontés de gros chapiteaux de crochets sont d'un bel effet, mais l'église se distingue notamment par son chœur-halle rectangulaire, et la façon particulière dont il se raccorde à la nef : son vaisseau central étant moins large que celle-ci, les grandes arcades butent à leur fin contre les arcades occidentales du chœur, au lieu de retomber sur les tailloirs de chapiteaux.
- L'ensemble du chœur comporte trois vaisseaux de deux travées, et a été bâti à l'emplacement du chœur du XIIe siècle, pendant une période comprise entre 1480 et 1550. Les remarquables réseaux flamboyants des fenêtres du chevet pourraient remonter à la fin du XVe siècle, alors que les chapiteaux annoncent déjà la Renaissance et parlent en faveur d'une date au second quart du XVIe siècle : tout n'a apparemment pas été construit en même temps.
- Le vitrail de la Passion du Christ daterait de 1535. L’impressionnant clocher avec sa flèche de pierre cumulant à une hauteur de 49 m porte le style de la même époque ; c'est l'une parmi seulement trois flèches du XVIe siècle sur la rive droite de l'Oise. L'église Saint-Vaast forme ainsi un ensemble intéressant, et c'est son clocher qui lui a valu son classement aux monuments historiques.
- Restaurée au début du troisième millénaire, l'église de Boran-sur-Oise demeure un lieu de culte vivant avec une célébration eucharistique tous les samedis soirs, à quelques exceptions près[56],[57].
- Château de Boran, rue du Château (façades, caves et toitures, portail d'entrée, communs, pigeonnier, et murs de clôture du domaine inscrits Monuments historiques par arrêté du [58]) : entre 1716 et 1721, Marie Madeleine de la Vieuville, comtesse de Parabère, donna de somptueuses fêtes au château du temps qu'elle fut maîtresse de Philippe d'Orléans. Le château après être passé par mariage à Raoul de La Poeze marquis d´Harambure, est resté dans sa descendance directe. Ce château, peut-être du XVIe siècle, a été remplacé par une résidence de campagne au XVIIIe siècle, remaniée et remise au goût de l'époque au cours des années 1850.
- Les caves, dont une est voûtée d'ogives, pourraient être des vestiges du précédent château[58]. Le corps de logis principal ne comporte qu'un rez-de-chaussée sur un sous-sol surélevé, avec des hauts combles à la française. L'entrée, accessible par un escalier d'honneur à double révolution, se situe dans un corps central saillant, surmonté d'une double lucarne au fronton entrecoupé, percé d'un oculus. Deux rangées de pilastres encadrent les fenêtres de la lucarne. Aux deux extrémités, la façade de sept travées est précédée de pavillons latéraux, dont celui à l'est se cache derrière une aile en retour d'équerre ajoutée postérieurement. Elle comporte un étage, et son architecture s'adapte à celle du logis principal, ce qui n'est pas tout à fait le cas d'une seconde aile latérale à l'arrière, côté ouest. Les façades sont entièrement traitées en pierre de taille. Deux tours rondes sur la façade arrière ne sont visibles depuis la cour d'honneur que par leurs toits en poivrière[59].
- Le colombier est assez éloigné du château ; il se situe sur un terrain vague au nord de la rue du Pilori et est en mauvais état.
- Ferme de Morancy, chemin de Morancy, à l'extérieur du village au nord (inscrite Monument historique par arrêté du [60]) : maison forte dans le « grave et fier style du XIIIe siècle » servant de logis à une exploitation agricole, dont les autres bâtiments sont plus récents. Le manoir est d'une forme presque carrée, s'élève sur quatre niveaux et est couvert d'un toit à quatre versants. L'extrémité nord-ouest est flanquée par une tour d'escalier ronde, percée d'étroites meurtrières.
- Le premier étage (si l'on ne compte pas l'entresol) est l'« étage noble », avec des fenêtres géminées rectangulaires surmontées d'un oculus et circonscrites par des ébrasements en tiers-point de la muraille. À l'intérieur, des bancs sont ménagés dans l'épaisseur des murs. Le rez-de-chaussée, l'entresol et le second étage ne comportent que des petites fenêtres rectangulaires, dont une grande partie est bouchée. Au niveau du second étage, elles se succédaient initialement à courtes intervalles, ce qui n'est pas sans évoquer un chemin de ronde. Les trois portes extérieures sont toutes de petites dimensions[59],[56].
- La plage du Lys, sur la rive gauche de l'Oise, inscrite par arrêté du [61].
On peut également noter :
Personnalités liées à la commune
- Jacques Sevin (1882-1951), prêtre jésuite français, fondateur des Scouts de France, déclaré vénérable par le pape Benoît XVI le , y meurt le .
Héraldique
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Les armes de Boran-sur-Oise se blasonnent ainsi : |
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Voir aussi
Bibliographie
- Joseph Depoin et Jean Vergnet, Boran : le village, le prieure : Chartes et documents, Beauvais, Imprimerie Départementale de l'Oise, , 348 p., lire en ligne sur Gallica
- Olivier Razemon, Boran-sur-Oise, hantée par ses eaux, Le Monde, , p. 20 (série Lieux de villégiature oubliés, 1/5).
Articles connexes
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[10].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Cf. « Boran-sur-Oise (60820) », sur Habitants.fr - Nom des habitants des communes françaises (consulté le ).
- Code de l'unité urbaine : 00459 ; cf. « Composition de l'unité urbaine 2010 de Persan - Beaumont-sur-Oise », sur INSEE (consulté le ).
- Communes limitrophes et autres renseignements topographiques selon la carte topographique 1 : 25000e « TOP 25 » de l'IGN, consultable en 3D sur le site « Geoportail » (consulté le ). Distances mesurées par l'outil proposé dans le mode de visionnage en 3D.
- « Le pont a enfin rouvert », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne).
- [PDF] « Fiche horaire provisoire pour l'horaire annuel 2012, mise à jour le 31/10/2011 », sur TER Picardie (consulté le ).
- [PDF] « Horaire de la ligne 9 », sur Oise mobilité (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
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- « Station Météo-France Senlis - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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- « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- Cf. [PDF] « Journal officiel de la République française du 15 janvier 2004, p. 1143-1144 », sur DREAL Picardie (consulté le ).
- Cf. « Présentation de la znieff Marais du Lys », sur DREAL Picardie (consulté le ).
- « Vallée de la Nonette » [PDF], sur DREAL Picardie (consulté le ).
- Cf. « Présentation de la znieff Bois des Bouleaux et Remise des Chênes (Vallée de la Bosse) », sur DREAL Picardie (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
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- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Philippe Delattre, « Une plage où venait le tout Paris : Trente-huitième opus de notre série consacrés aux villages de la communauté de communes du Pays du Thelle et de la Ruraloise qui ont fusionné », L’Écho du Thelle, no 677, , p. 22.
- Hippolyte Cocheris-Entretiens sur la langue française: Origine et formation des noms de lieux, Volume 2, page 195.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Roger Gosselin, « Le pont », sur Boran-sur-Oise (site officiel) (consulté le ).
- Roger Gosselin, « La plage », sur Boran-sur-Oise (site officiel) (consulté le ).
- Émilie Geffray, « Boyard Land s’installe à la plage de Lys Chantilly », Le Figaro, .
- Pierre Dezeraud, « "Boyard Land" : France 2 lance le spin-off de "Fort Boyard" le 21 décembre », sur Ozap.com, .
- Christophe Gazzano, « "Boyard Land" : puremedias.com a vu les premières images du spin-off de "Fort Boyard" », sur Ozap.com, .
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- Philippe Seydoux, Châteaux et gentilhommières des Pays de l'Oise : Tome I. Beauvaisis, Vexin, Pays de Bray, Plateau picard et Pays de Clermont, Paris, Éditions de la Morande, s.d. (2009), 323 p. (ISBN 2902091389) ; p. 223-224 et 255.
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- JORF n°0146 du 26 juin 2015 page 10778 texte n° 45 Liste des immeubles protégés au titre des monuments historiques en 2014
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