La Queue-en-Brie

La Queue-en-Brie (/kø.ɑ̃.bʁi/[Note 1] ) est une commune française située dans le département du Val-de-Marne, en région Île-de-France.

La Queue-en-Brie

Le vieux village de La Queue-en-Brie.

Blason
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Val-de-Marne
Arrondissement Créteil
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
Maire
Mandat
Jean-Paul Faure-Soulet
2020-2026
Code postal 94510
Code commune 94060
Démographie
Gentilé Caudaciens
Population
municipale
11 909 hab. (2018 )
Densité 1 300 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 47′ 24″ nord, 2° 34′ 39″ est
Altitude Min. 69 m
Max. 107 m
Superficie 9,16 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton du Plateau briard
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
La Queue-en-Brie
Géolocalisation sur la carte : Val-de-Marne
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La Queue-en-Brie
Liens
Site web laqueueenbrie.fr

    Ses habitants sont appelés les Caudaciens.

    Géographie

    Situation

    Localisation de La Queue-en-Brie dans la « petite couronne » de Paris.

    La Queue-en-Brie est située à 17,9 kilomètres du centre de Paris à vol d'oiseau. La commune est délimitée par Ormesson-sur-Marne, Chennevières-sur-Marne, Pontault-Combault, Noiseau, Sucy-en-Brie, Santeny et Lésigny. Elle englobe une grande partie de la Forêt de Notre-Dame.

    Elle est la commune située le plus à l'est du département du Val-de-Marne et, de ce fait, la commune la plus à l'est de la petite couronne de Paris.

    Le , en application de la loi du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, le département de Seine-et-Oise est supprimé et La Queue-en-Brie rejoint l'actuel département du Val-de-Marne.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    On compte un seul cours d'eau dans le territoire communal, il s'agit du Morbras, ruisseau affluent de la Marne de 17,3 km de long.

    La forêt domaniale de Notre-Dame au sud de la commune, abrite une vingtaine de mares abritant de nombreux batraciens et reptiles.

    Voies routières

    La route nationale 4, devenue Route Départementale 4 est l'axe routier historique traversant la ville au sud.

    Pistes cyclables

    La Queue-en-Brie détient plusieurs kilomètres de pistes cyclables.

    Transports en commun

    Lignes de bus desservant la commune :

    Urbanisme

    Typologie

    La Queue-en-Brie est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[4] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[7],[8].

    Quartiers, lieux-dits et écarts

    L'hôtel de ville, plus haut bâtiment de la commune, construit en 1975.

    Comme la plupart des villes médiévales, La Queue-en-Brie s'est développée en absorbant au fil du temps les écarts avoisinants le vieux-village.

    Le vieux-village[9]Situé au sud de la commune, le quartier traversé par le Morbras représente le centre historique de La Queue-en-Brie. On y trouve donc naturellement l'essentiel du patrimoine historique et religieux caudacien.
    La Pierre Lais[10]Ancien lieu-dit, son toponyme est révélateur de la potentielle existence d'un monolithe aujourd'hui disparu.
    Les Marnières[11]Le lieu-dit des Marnières, accueillant depuis les années 1960 la résidence des Marnières, est un lieu avéré d'occupation gallo-romaine ; en témoigne l'abondance de scories retrouvées pendant des fouilles archéologiques.
    Le centre-ville[12]C'est le nouveau centre-ville de la commune depuis le déplacement de la mairie en 1975.
    Les Bordes[13]C'est un quartier résidentiel construit sur d'anciennes zones agricoles.
    Le bois des Friches[14]C'est un quartier résidentiel boisé et traversé par le Morbras dont les premières constructions ont été achevées au mois de juin 1975[15].
    Les Ormoies[13]C'est un ensemble de trois quartiers résidentiels situés entre le bois des Friches et l'actuel centre-ville.
    Le Val Fleuri[11]C'est un quartier résidentiel construit entre le quartier des Marnières et le bois Lacroix.
    Les violettesC'est un quartier construit en 2001 sur un terrain vague et non constructible jouxtant la halle des Violettes et la vallée du Morbras.
    Le Chemin VertLe Chemin Vert est un quartier se situant au nord-est de la commune, c'est le quartier le plus aisé de La Queue-en-Brie avec de nombreuses propriétés et manoirs. Elle est entourée par le Bois-Lacroix et le Champ-Garni.

    Logement

    D'après l'INSEE, 68 % des ménages de La Queue-en-Brie sont propriétaires de leur résidence principale[réf. nécessaire].

    Projets d'aménagements

    • Le projet du Champ Garni a fait une vive polémique durant les élections municipales 2014. Le projet était de construire un nouveau cimetière, puis 450 logements sociaux.
    • Le projet d'aménagement des berges du Morbras afin de rendre cet endroit « lieu de villégiature ».

    Toponymie

    Attestée Cauda en 1147[16], Cauda est le nom du château castro quod dicitur Cauda en 1151-1157[17], Caudam en 1185[18].

    De la langue d'oïl signifiant « queue » (« extrémité d'un pré ou d'un étang »)[18].

    La « queue » est le nom donné à un bois de forme très allongée et étroite.

    Histoire

    Les origines

    La Queue-en-Brie se situe en bordure du massif forestier de l'Arc Boisé, haut lieu d'occupation préhistorique en Île-de-France.

    Les différentes fouilles archéologiques menées lors de travaux de construction ont mis en évidence une occupation humaine importante dans la vallée du Morbras au cours du néolithique. Des terrasses ont pu être aménagées en bordure du Morbras, en attestent les nombreux sites découverts sur le territoire communal.

    La découvert d'une amulette en plomb à l'effigie d'une vierge allaitant l'enfant Jésus datée du [19] indique l'occupation protohistorique des lieux.

    Des indices d'occupation gallo-romaine ont été trouvés au sud du domaine des Marmousets (meule du IIIe siècle[20]), et des foyers ayant servi à la réduction de minerai de fer ont été mis en évidence aux Marnières.

    Le Moyen Âge

    Il reste un vestige de l'époque du Moyen Âge : la tour de La-Queue-en-Brie.

    Cette tour du Moyen Âge fut construite vers entre le XIIe et le XIIIe siècle. Mesurant plus de trente-trois mètres, cette tour servait à défendre la route de Paris. Détruit durant la guerre de Cent Ans, il ne reste que les ruines de la tour mesurant aujourd'hui cinq mètres.[21]

    Politique et administration

    Ancienne mairie.

    Jumelage

    La ville de La-Queue-en-Brie est jumelé avec :

    • Pataias (Portugal) depuis le

    Rattachements administratifs et électoraux

    Jusqu’à la loi du [22], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au Val-de-Marne et à son arrondissement de Nogent-sur-Marne après un transfert administratif effectif le .

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 1896 de la quatrième circonscription du Val-de-Marne.

    La commune faisait partie de 1801 à 1964 du canton de Boissy-Saint-Léger. Ce canton est scindé en 1984 et la commune intègre le Chennevières-sur-Marne de Seine-et-Oise. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton du Plateau briard.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté d'agglomération du Haut Val-de-Marne créée en 2001.

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[23].

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).

    La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Grand Paris Sud Est Avenir, qui succède notamment à la communauté d'agglomération du Haut Val-de-Marne[24].

    .

    Tendances politiques et résultats

    Lors du premier tour des élections municipales de 2014, la liste menée par Jean-Jacques Darves (PCF) a obtenu 43,88 % des suffrages exprimés, celle de Jean-Paul Faure-Soulet (LR) 39,35 % et celle de Danielle Molinier-Verchère (DVG) 16,76%[25].

    Au second tour, les mêmes listes étaient en lice, celle de Jean-Paul Faure-Soulet (LR) a obtenu 45,37 % des suffrages exprimés, menant avec 8 voix d'avance celle de Jean-Jacques Darves (PCF) et 45,18% et enfin celle de Danielle Molinier-Verchère (DVG) avec 9,44%[25].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs depuis la Libération de la France[26]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1945 Jacques Morel d’Arleux    
    1945 1947 Edmond Forestier[27]
    (1907-1975)
    SFIO Employé de la RATP
    1947 1959 Jacques Morel d’Arleux    
    1959 1965 Raymond Martin    
    1965 1977 Roger Fontanille UNR  
    1977 1983 Claude Roméo PCF  
    1983 1995 Roger Fontanille RPR  
    1995 2001 Jacques Aubry UDF  
    2001 2014[28] Jean-Jacques Darves PCF  
    2014 2026 Jean-Paul Faure-Soulet UMPLR Cadre supérieur de l'industrie pharmaceutique et de l'industrie des prothèses orthopédiques
    Conseiller régional (2010 → 2015)

    Distinctions et labels

    En 2005, la commune de La Queue-en-Brie a été récompensée par le label « Ville Internet @ »[29].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[30],[Note 4]

    En 2018, la commune comptait 11 909 habitants[Note 5], en diminution de 0,82 % par rapport à 2013 (Val-de-Marne : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    459428431515497467474462512
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    450580600559629712723701707
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    519502554393524562481430771
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    9963 0097 1409 7229 89710 85211 38811 50611 835
    2018 - - - - - - - -
    11 909--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges en 2007 en nombre d'individus[33].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    2 
    90 et +
    20 
    110 
    75 à 89
    173 
    622 
    60 à 74
    609 
    1 070 
    45 à 59
    1 210 
    1 340 
    30 à 44
    1 433 
    1 091 
    15 à 29
    1 054 
    1 384 
    0 à 14
    1 275 
    Pyramide des âges en 2007 en pourcentage[33].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 et +
    0,3 
    2,0 
    75 à 89
    3,0 
    11,1 
    60 à 74
    10,6 
    19,0 
    45 à 59
    21,0 
    23,8 
    30 à 44
    24,8 
    19,4 
    15 à 29
    18,2 
    24,6 
    0 à 14
    22,1 

    Répartition des ménages

    [34]

    Enseignement

    Collège Jean-Moulin.

    Santé

    La commune abrite le centre hospitalier Les Murets[35].

    Cet établissement qui a vu ses portes s'ouvrir à partir de 1963[36], a été implanté sur un domaine boisé de 17 hectares, où un château a été construit à la fin du XIXe siècle[37]. Il propose notamment des services de psychiatrie, d'assistance aux personnes âgées dépendantes et de formation en soins infirmiers[35].

    Installations sportives

    Le stade Robert-Barran — nommé en l'honneur du célèbre joueur de rugby à XIII et rugby à XV qui s'illustra notamment en championnat et coupe de France entre 1944 et 1947 — propose les équipements suivants :

    Il peut accueillir jusqu'à 2 300 personnes, dont 300 dans ses tribunes.

    Le stade Léo-Lagrange — nommé en l'honneur d'un homme politique français — propose un terrain de football ainsi qu'un terrain de basket-ball.

    Le stade annexe situé près de la résidence des Marnières est un lieu ouvert au public, où s'entraînent différentes équipes de la commune, ainsi que les élèves des écoles élémentaires et du collège Jean-Moulin. C'est aussi un lieu de rendez-vous, notamment le 14 juillet de chaque année, puisque c'est ici qu'est tiré le feu d'artifice célébrant la fête nationale.

    La halle des Violettes est une salle polyvalente accompagnée de vestiaires et d'un parking de 15 places.

    Le gymnase Pierre-de-Coubertin — nommé en l'honneur d'un historien et pédagogue français mais aussi car il est le créateur des jeux olympiques modernes — est situé entre les écoles Lamartine et Pasteur, et propose les équipements suivants :

    La plaine de jeu du Liquidambar est un terrain aménagé dans le centre-ville qui propose un petit terrain de sports collectifs (football, basket-ball) ainsi que de nombreux équipements de loisir (balançoires, toboggans, etc.).

    Le centre départemental de modélisme des Marmousets, géré par l'association loi 1901 club Modélisme Des Marmousets (ou c2m)[38] est un site de 12 hectares consacré au modélisme sous toutes ses formes : pilotage à distance de véhicules terrestres, avions, hélicoptères, etc.

    Équipes et associations sportives

    L'association Entente Sportive Caudacienne, fondée le propose 16 sections sportives[39] : le taekwondo, l'athlétisme, le badminton, la boxe française, le football, le football américain, le futsal, la gymnastique volontaire, le handball, le judo, le karaté, la lutte, le pancrace, le tennis, le tir à l'arc et le volley-ball.

    L'équipe de football américain les Gladiateurs de la Queue-en-Brie — créée en 2001 — s'entraîne régulièrement au stade annexe et au stade Robert-Barran, en compagnie de ses pom-pom girls. Le club évolue pour la première fois de son histoire en deuxième division de casque d'or pour la saison 2011.

    Le club de tennis est un club dynamique. La présidente œuvre au quotidien sans ménagement pour le développement de sa section en proposant de nombreuses animations tout au long de l'année à ses adhérents. Deux nouveaux courts couverts ont été installés en 2015.

    L'Entente Sportive Caudacienne de Football (ES Caudacienne)[40], s'entraîne au stade Léo-Lagrange et moins souvent au stade Robert-Barran.

    L'Entente Sportive Caudacienne Athlétisme, est une section en pleine expansion depuis ces dernières années, passant d'une trentaine de licenciés à plus de 160 en 2016. Les efforts ont été récompensés par un titre de champion du Val-de-Marne par équipe en 2015, pour sa troisième participation seulement aux interclubs. De nombreux créneaux d'entraînements sont proposés, allant du BABY ATHLE (de 3 à 6 ans), aux Adultes Loisirs, en passant par toutes les catégories d'âges, ainsi qu'un groupe compétition. Le tout, animé par une équipe d'encadrant motivés et sympathiques, sous la houlette technique de Yves CONGARD, l'entraîneur historique du club, membre l'AEIFA (Association des Entraîneurs d'Ile de France d'Athlétisme).

    Médias

    Le Petit Voltaire, est un journal d'actualités à opinion, créé le .

    Port Saint Nicolas[41] est un site web réalisé à l'origine ([42]) par des paroissiens de La Queue-en-Brie comme premier site Web catholique francophone[43]. Depuis 1998, il n'y a plus de lien direct entre le site et La Queue-en-Brie. Selon le journal La Croix, ce site est « une référence de l'Internet catholique francophone »[44].

    Vivre ensemble, le magazine municipal d'information édité plusieurs fois par an par la mairie, présente aux caudaciens un discours du maire, des informations sur le service public et l'administration, les travaux en cours de réalisation ou à venir et l'actualité de la commune[45].

    La Queue en Brie - ACEP[46] est un site web créé par l'association caudacienne d'étude des patrimoines (sigle ACEP) dont l'objet est la recherche et la sauvegarde des patrimoines sur tout ce qui concerne l’histoire, la culture et l'archéologie de la Queue-en-Brie et de sa région ; ainsi que l'étude et mise en valeur, voire la protection des patrimoines dans leur contexte naturel et leur évolution en rapport avec les activités humaines. Ce site internet est constitué :

    • d'une page d'accueil (le mot du président de l'ACEP)[47] ;
    • d'une page sur les patrimoines (église, zones naturelles, agricoles et forestières)[48] ;
    • d'une page sur l'archéologie (notamment sur la collection d'objets)[49] ;
    • d'une page sur l'histoire (du Moyen Âge à nos jours) [50] ;
    • d'une page sur l'activité de l'association (réunions, sorties, publications, participation dans le Val-de-Marne)[51] et
    • d'une page de contact (formulaire en ligne)[52].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    D'après l'Insee, La Queue-en-Brie est l'une des communes françaises où la richesse moyenne par habitant est l'une des plus élevées : en 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 30 012 , ce qui plaçait la commune au 2e rang parmi les 36 717 communes de plus de 39 ménages en métropole.

    Emploi

    Emploi au lieu de travail La Queue-en-Brie en 2007

    Secteur d’emploi Nombre  % dont femmes en % dont hommes en % dont salariés en %
    Primaire Agriculture 14 0,5 25,5 74,5 74,5
    Secondaire Industrie 220 7,8 25,4 74,6 92,6
    Construction 269 9,5 6,9 93,1 71,4
    Tertiaire Commerce, transports, services divers 1 015 35,8 40,6 59,4 89,1
    Administration publique, enseignement, santé, action sociale 1 317 46,5 74,6 25,4 97,4
    Total 2 835 100,0 51,9 48,1 91,3
    Sources des données : Insee[53]

    Entreprises et commerces

    L'activité économique de la commune est répartie sur plusieurs zones d'activités :

    • La zone industrielle de la Croix Saint-Nicolas.
    • La zone d'activités de la RN 4.
    • La zone du Chemin de la Montagne.
    • Le centre commercial Pince-Vent.
    • Le centre commercial du Morbras au centre-ville.

    Culture locale et patrimoine

    Le vieux-village

    De type briard, il est le principal témoin de l'histoire de La Queue-en-Brie.

    Le lavoir du vieux-village (ou le lavoir d'été)

    Lavoir « d'été », vieux-village.

    Construit au XIXe siècle, il n'a été doté de sa toiture qu'en 1843[54].

    Restauré en 1969 par la municipalité et le groupe nature caudacien[55], ce lavoir a été construit sur le Morbras, quelques mètres en aval d'un abreuvoir.

    De par la dureté et la fraîcheur de l'eau du Morbras, il était plutôt utilisé en été, d'où son surnom de « lavoir d'été ».

    L'abreuvoir du vieux-village

    Construit au XIXe siècle, il permettait aux Caudaciens d'abreuver leurs bêtes.

    L'école de musique Lionel-André

    Bâtie en 1860, l'ancienne mairie et école de la commune se dresse au centre du vieux-village, à côté de l'église Saint-Nicolas.

    L'école fut transférée en 1938 vers l'actuelle école Jean-Jaurès, et la mairie resta en fonction jusqu'en 1975, où elle fut transférée vers l'actuel centre-ville.

    La borne royale no 19

    Brisée pendant son déplacement, la borne royale numéro 19 qui jouxtait l'actuelle route nationale 4 était à l'origine ornée d'une fleur de lys, symbole de la monarchie française. Ce bas-relief fut martelé à la Révolution pour être transformé en bonnet phrygien[56].

    Le chiffre gravé sur cette borne milliaire indique la distance par rapport à Paris, qui est de dix-neuf milliers de toises, soit environ 36,7 kilomètres.

    Son origine est estimée entre les XVIIe et XVIIIe siècles, et elle se tient actuellement dans le vieux-village, devant les vestiges de l'ancienne tour féodale.

    La pierre Lais
    Fontaine du lavoir « d'hiver », pierre Lais.

    La fontaine et le lavoir de la pierre Lais (ou le lavoir d'hiver)

    Construite en 1873 (la date y est gravée) sur le lieu-dit de la pierre Lais, cette fontaine tire son eau d'une source profonde.

    Gravée des initiales de son concepteur — N.H (H pour Hérault) —, la fontaine de forme hémisphérique se déverse dans le bassin d'un ancien lavoir.

    L'eau y étant moins froide que celle du Morbras situé à 300 mètres de là, il était principalement utilisé par les lavandières en hiver, d'où son surnom de « lavoir d'hiver ».

    Le domaine des Marmousets

    Au début du XIXe siècle, le domaine devient propriété de Jean-Baptiste Nompère de Champagny (1756-1834), duc de Cadore, ministre de Napoléon Ier[57].

    Château des Marmousets.
    Le château des Marmousets
    Vraisemblablement édifié à la fin du XVIIIe siècle, la tradition indique pourtant qu'il fut construit par le général Hulin en 1828. L'ancienne appellation de « Maisoncelle » semble devoir indiquer ici la présence fort ancienne d'une « maison seule », voire d'une cellule monacale, isolée dans la forêt briarde, le terme de « Marmouzet » n'apparaissant qu'à partir d'un acte daté de 1520 dans les archives d'Ormesson. Le domaine de Maisoncelle fut propriété à la fin du XVIIe siècle du peintre miniaturiste et émailleur Jean Petitot le Jeune (1653-1702), protestant, qui fit comme son père, carrière en Angleterre, où il est nommé peintre du roi Charles II. Retourné en France à la fin de sa vie, il meurt au château en 1702. On hésite encore sur la date de construction du château actuel, la tradition voulant qu'il fût édifié en 1828, par le général Hulin, mais de plus récentes analyses tendent à le considérer comme de la fin du XVIIIe siècle.
    La glacière des Marmousets
    construite au XVIIIe siècle, elle était principalement utilisée pour la conservation de la viande[58].
    Le domaine de l'Hermitage

    Le château de l'Hermitage

    Construit au XVIIe siècle, ce pavillon d'angle constitue l'unique vestige de l'ancien château de l'Hermitage[59]. À la suite du morcellement de la seigneurie caudacienne en 1408, le fief de l'Hermitage est propriété de la famille Blanchet, sous la domination du seigneur de Berchères. Le fief comporte, outre les terres actuelles de l'Hermitage, le château désormais disparu dont les communs devinrent propriété de Rouart au XIXe siècle. En 1576, le fief est tenu par Marc Miron, conseiller et premier médecin du roi Henri III. Ce sont probablement ses descendants qui font édifier un nouveau château au XVIIe siècle, vaste quadrilatère flanqué de pavillons talutés aux quatre angles. Au XVIIIe siècle, les nouveaux seigneurs de la Queue font partie de la famille royale des Bourbons : tout d'abord le prince de Dombes, puis le comte d'Eu, et enfin le duc de Penthièvre, tous trois petits-fils de Louis XIV et de Mme de Montespan. En 1759, le château de l'Hermitage est incorporé au tout nouveau marquisat d'Ormesson par son premier tenant, le marquis Marie-François de Paule d'Ormesson (1710-1775), membre du Conseil royal des finances du roi Louis XV. Progressivement, le domaine est transformé en ferme. Ne demeure du château que ce pavillon d'angle sur le Morbras, incorporé au logis de maître construit au XIXe siècle.

    La maison Rouart

    Ancienne demeure d'Alexis et Henri Rouart, il s'agit d'un vestige des communs de l'ancien château de l'Hermitage[60].

    La glacière Rouart (XVIIe siècle)

    Anciennement aménagée dans les caves d'une partie aujourd'hui démolie du château de l'Hermitage, la glacière était destinée à conserver les denrées périssables[61].

    Le château des Mûrets

    Construit sous le règne de Napoléon III, ce château fut le lieu d'habitation d'un des ministres de l'Empereur. Actuellement, il est le centre administratif de l'hôpital des Mûrets.

    Patrimoine religieux

    Église Saint-Nicolas, vieux-village.

    Patrimoine militaire

    Vestiges de l'ancienne tour féodale, vieux-village.

    Les vestiges de l'ancienne tour féodale, appelée à tort « le donjon », qui aurait été construite au début du XIIe siècle, sont visibles place de la Tour, dans le vieux-village[63].

    Patrimoine environnemental

    La vallée du Morbras.

    La Queue-en-Brie bénéficie du label « ville fleurie » avec une fleur attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[64].

    La forêt de Notre-Dame, l'une des plus grandes forêts de l'est francilien, se trouve en partie sur le territoire de la commune.

    Équipements culturels

    • Maison pour tous Henri-Rouart : Lieu d'expositions, de concert, de représentations diverses. Il s'agit de la seule salle à proprement parler capable d'accueillir du public pour des évènements culturels,
    • La bibliothèque municipale George-Sand[65],
    • Des expositions ont régulièrement lieu dans le hall de la mairie.

    La Queue-en-Brie dans la culture populaire

    L'écrivain Victor Hugo, dans son roman Notre-Dame de Paris envoie le capitaine Phœbus se reposer à la Queue-en-Brie pour se remettre de ses blessures.

    Le peintre André Dunoyer de Segonzac a immortalisé en 1931 l'allée de Tilleuls de l'actuelle rue Jean-Jaurès dans son aquarelle « Grande rue du village », qui se trouve maintenant à l'ambassade de France à Washington[66]. Une rue de la commune porte d'ailleurs son nom[67].

    Personnalités liées à la commune

    • Le maréchal Mortier, de son vrai nom Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier, a été maire de la commune entre 1822 et 1830.
    • Henri Rouart, ingénieur, industriel, artiste-peintre et collectionneur français, fut maire de la commune entre 1891 et 1912.
    • Alexis Rouart (1839-1911), célèbre collectionneur de peinture impressionniste. Ancien polytechnicien, Rouart était, paraît-il, un extraordinaire animateur d'affaires. Il était aussi le père d'une famille nombreuse et un amateur d'art du goût le plus sûr. Degas fut son ami. Son hôtel de la rue de Lisbonne à Paris, contenait naturellement de nombreuses toiles de Degas, et aussi de savoureux Renoir et des œuvres de tous les grands impressionnistes. La vente de cette collection constitua un événement qui attira à Paris les conservateurs des musées des deux mondes et des amateurs de vingt nations.
    • Edgar Degas, le peintre ami d'Alexis Rouart vient souvent en séjour dans la famille Rouart
    • Le général Hulin, de son vrai nom Pierre-Augustin Hulin, est un soldat de l'armée française ayant joué un rôle important lors de la prise de la Bastille. Il a vécu dans la retraite à la Queue-en-Brie.
    • Cathy Fleury, judokate, de son vrai nom Catherine Fleury-Vachon, a résidé à la Queue-en-Brie[68]. Le dojo du gymnase Pierre-de-Coubertin porte son nom. Celui-ci est situé près du quartier des Marnières, où se trouve son ancienne résidence.
    • Philippe Rombi, pianiste, compositeur français, a résidé à la Queue-en-Brie de 2001 à mi-[69]. L'école municipale de musique (rebaptisée Lionel-André[70] en 2005) a porté son nom. Elle est située dans l'avenue Jean-Jaurès, où se trouve également la salle Claude-Debussy.
    • Pascal Lafleur, industriel français et PDG du Groupe Lafleur.

    Héraldique, logotype et devise

    Les armes de La Queue-en-Brie se blasonnent ainsi :

    D'argent à la rivière du champ en fasce, à la tour de gueules maçonnée de sable de sable brochante, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or[71].

    La devise de la commune est « De Brie, toujours fidèle à la France ».

    La Queue-en-Brie partage également avec Le Plessis-Trévise[72] la devise « La ville à la campagne »[73]. En effet, la proximité à la fois des commerces (zones d'activités de Pontault-Combault, Ormesson-sur-Marne) et des zones boisées (Forêt de Notre-Dame, Bois des Marmousets, Bois Lacroix) offre un cadre de vie singulier.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • J. Roblin, La-Queue-en-Brie. Nouvelle chronique caudacienne, Manchecourt, 1994, 187 p. (ISBN 978-2-9508908-0-1)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Prononciation en français standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « Le Vieux Village », laqueuenbrie.fr (consulté le ).
    10. « La Pierre Lais », laqueuenbrie.fr (consulté le ).
    11. « Les Marnières et le Val Fleuri », laqueuenbrie.fr (consulté le ).
    12. « Le centre ville », laqueuenbrie.fr (consulté le ).
    13. « Les Bordes », laqueuenbrie.fr (consulté le ).
    14. « Le Bois des friches », laqueuenbrie.fr (consulté le ).
    15. « Historique de l'Association Syndicale Libre du Bois des Friches », boisdesfriches.org (consulté le ).
    16. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
    17. DEPOIN (Joseph) Recueil des chartes et documents de l’abbaye de Saint-Martin des Champs, monastère parisien (1913), t. 2, p. 257.
    18. Par Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2, page 1335
    19. Amulette en plomb
    20. Meule du IIIe siècle
    21. La Queue en Brie, « La tour médiévale », sur https://www.laqueueenbrie.fr (consulté le ).
    22. Journal Officiel, Loi n°64-707 du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne
    23. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
    24. Décret n° 2015-1664 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Créteil sur Légifrance.
    25. « Les différents maires de La Queue-en-Brie depuis 1791 », sur laqueueenbrie.fr.
    26. Notice FORESTIER Edmond par Emmanuel Hagen, version mise en ligne le 31 octobre 2009, dernière modification le 19 octobre 2020
    27. Fabienne Huger, « L'ancien maire (PCF) de La Queue-en-Brie arrête la politique », Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne, consulté le ) « Jean-Jacques Darves (PCF), ancien maire de La Queue-en-Brie, battu en mars 2014, a récemment mis un terme à sa carrière politique.Une carrière entamée en 1983, d'abord dans l'opposition, avant qu'il n'emporte la mairie en mars 2001. Un poste gardé deux mandats ».
    28. La Queue-en-Brie, Ville Internet @ 2005. Consulté le 23/08/2010.
    29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    32. Évolution et structure de la population, Insee
    33. Répartition des ménages, Insee
    34. Centre hospitalier Les Murets
    35. Les Murets - Environnement
    36. Centre Hospitalier « Les Murets » - Environnement
    37. Site du c2m, Club Modélisme Des Marmousets
    38. Entente Sportive de La Queue-en-Brie
    39. Site de l'ES Caudacienne de Football
    40. Port Saint Nicolas - Site Web, page d'accueil
    41. Petite histoire des débuts du port
    42. Église réformée de France
    43. Guillaume Barou, « Port-Saint-Nicolas.org fête ses dix ans », La Croix, 26 décembre 2005
    44. Vivre ensemble, le magazine municipal d'information
    45. INSEE, « Recensement de la population 2007, thème : Emploi - Population active », sur recensement.insee.fr, (consulté le ).
    46. ROBLIN (J.), 1994, p. 134.
    47. Le lavoir d'été de La Queue-en-Brie
    48. La borne royale 19
    49. « Chateau des Marmousets ».
    50. La glacière des Marmousets
    51. Le château de l'hermitage
    52. Maison Rouart de la Queue-en-Brie
    53. Glacière Rouart
    54. Monument Sépulcral des curés de la Queue-en-Brie
    55. Vestiges de la tour féodale
    56. « Palmarès 2009 du concours des Villes et Villages Fleuris »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
    57. Bibliothèque municipale George Sand, sur www.laqueueenbrie.fr
    58. Roger Fontanille, « Le site de Roger Fontanille » (consulté le ).
    59. « Écoles maternelles de La Queue-en-Brie », laqueuenbrie.fr (consulté le ).
    60. Liste des athlètes du Val-de-Marne présents aux JO de Barcelone 1992.
    61. Les personnages célèbres du Val de Marne.
    62. L'école municipale de musique, sur le site de la mairie.
    63. Banque du Blason
    64. Le Plessis-Trévise, « ville à la campagne »
    65. La Queue-en-Brie « ville à la campagne »
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