Karol Beffa

Karol Beffa, né le à Paris, est un compositeur, pianiste et universitaire franco-suisse, d'origine polonaise.

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Parcours

Jeunesse et formation

Fils de la linguiste Marie-Lise Beffa et du linguiste et logicien Richard Zuber[1], il est le neveu de Jean-Louis Beffa, PDG du groupe industriel Saint-Gobain de 1986 à 2007 et ancien président de l'Association pour le rayonnement de l'opéra de Paris.

Il est enfant acteur dans une quinzaine de films. Il interprète notamment le jeune Mozart dans le téléfilm Mozart de Marcel Bluwal[2]. Il joue également au Théâtre de l'Odéon sous la direction de Giorgio Strehler, et fait deux grandes tournées (Liberté à Brême, de Fassbinder, mis en scène par Jean-Louis Hourdin ; Grand-Père, de Remo Forlani, mis en scène par Michel Fagadau)[3].

À partir de 5 ans, il entre au Conservatoire du 5e arrondissement de Paris ; il y étudie le piano, la flûte à bec, le saxophone, ainsi que l'harmonie, la musique de chambre, le jazz, l'écriture et le contrepoint[3]. Il entre ensuite au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMP) à quatorze ans, en 1988. Il obtient huit diplômes de premiers prix  : harmonie, contrepoint, fugue, musique du XXe siècle, orchestration, analyse, accompagnement vocal, improvisation au piano.

Ayant mis entre parenthèses son cursus musical, après un parcours d'étude à l'ENS et à l'ENSAE[4], il se représente au CNSMDP. Comme il l'explique lui-même : « En terminale, j'avais été reçu au Conservatoire national supérieur de musique en classe d'harmonie. Bien sûr, depuis ce temps, j'avais perdu le bénéfice de l'admission mais je me suis représenté et j'ai été reçu à nouveau. À ma sortie de l'ENSAE, j'ai donc suivi un cursus plutôt atypique : CNSMDP, agrégation puis DEA de musicologie »[5].

Il est reçu premier ex æquo au concours B/L (lettres et sciences sociales) de l'École normale supérieure en 1993[6]. Il obtient une licence d'histoire, une licence de philosophie, une licence et une maîtrise d'anglais. Il est également reçu premier à l'agrégation de musique en 1996[7]. Il est diplômé du diplôme d'ingénieur statisticien de l'ENSAE et suit des cours comme visiting student en économie de l'Université de Cambridge dans un Master of Philosophy, Mphil, en économie au sein de Trinity College. Il a également été visiting student en Allemagne. Il obtient en 2003 un doctorat en musicologie de l'EHESS en soutenant une thèse de doctorat portant sur les Études pour piano de György Ligeti[3]. En , il soutient une habilitation à diriger des recherches.

Carrière de musicien

Improvisateur, il accompagne depuis longtemps des lectures de textes[8] et des films muets. Il s'est déjà produit en compagnie de Daniel Pennac, Toni Morrison, Anne Consigny, Michael Lonsdale, Nicolas Vaude, Daniel Mesguich, Raphaël Enthoven, Pierre Jourde, Thibault de Montalembert, Charles Berling, les livreurs lecteurs sonores… Karol Beffa a joué et enregistré avec des musiciens de jazz : Barre Phillips, Baptiste Herbin, Raphaël Imbert et Vincent Lê Quang. En , il est le premier pianiste au monde à avoir accompagné l'intégralité (performance de plus de six heures) de la version restaurée des Misérables d'Henri Fescourt[9]. En , il est aussi le premier pianiste au monde à improviser en ciné-concert à la Seine musicale.

En 2000, il est sélectionné pour représenter la France à la Biennale des Jeunes Artistes de Turin.

En 2002, il est le plus jeune compositeur français joué au festival Présences.

En , l'orchestre de Pau, sous la direction de Fayçal Karoui, crée La Nef des fous. C'est la première fois en France qu'une souscription est lancée auprès du public pour passer commande à un compositeur[10].

Entre 2006 et 2009, il est compositeur en résidence auprès de l’Orchestre national de Toulouse. À cette occasion, il compose Paradis artificiels, pour orchestre bois par trois, un premier Concerto pour violon, créé par Renaud Capuçon et commandé à son instigation, et un premier Concerto pour piano créé par Boris Berezovsky et commandé à son instigation.

Enseignement

Parallèlement à ses activités de musicien, il mène une carrière universitaire. Il enseigne à l'université Paris-IV (1998-2003) puis à l'École polytechnique (2003-2009) et il est maître de conférences à l'ENS depuis 2004.

Pour l'année académique 2012/2013, sur la proposition du mathématicien Pierre-Louis Lions, le Collège de France l'a élu à la chaire annuelle de création artistique. Depuis que cette chaire existe, il en est le plus jeune titulaire[11],[12].

À cette occasion, il invite le pianiste et compositeur Jérôme Ducros à participer à son séminaire. Intitulée « L'atonalisme. Et après? », la conférence de Jérôme Ducros déplaît fortement au compositeur Pascal Dusapin qui le fait savoir en publiant une lettre ouverte au prix Nobel de physique Serge Haroche, alors administrateur du Collège de France. Serge Haroche juge inutile de répondre[13]. Dans « Modernisme, fin de partie ? », un article de la revue Le Débat, l'historien Pascal Ory analyse la polémique qui a suivi l'« affaire Ducros »[14]

À propos de sa musique

La musique de Karol Beffa peut aller vers deux directions clairement définies, que le compositeur associe de plus au plus au sein d'une même pièce : « un pôle contemplatif, extatique, au rythme harmonique souvent très lent (musique de couleurs et de textures), et un pôle dynamique, d’une extrême nervosité, où la musique prend souvent la forme d’un mouvement perpétuel (musique du rythme et de l’énergie)[3] ». Beffa appelle ces deux pôles « clouds » et « clocks », en référence à la pièce Clocks and Clouds de Ligeti. Ce dernier est, avec Henri Dutilleux, la plus grande influence de Beffa[3].

Dans son œuvre, Karol Beffa met fréquemment en musique des poètes : Ronsard (Je n'ai plus que les os…), Clément Marot (À une médisante, dans Babel), Virgile (Fragments de l'Enéide), Li Qingzhao (Fragments of China), Apollinaire (Deux Poèmes de Guillaume Apollinaire), Jean de la Croix (Nuit mystique), Gustavo Adolfo Bécquer (Mes heures de fièvre), Louise Labé (Je vis, je meurs…), La Fontaine (Le Lion et le Rat), Nerval (Tombeau), Henri de Régnier (Le Miroir des heures), Rimbaud (Le Bateau ivre), Lord Byron (On the Dust I love, Tombeau), et surtout Charles Baudelaire (La Vie antérieure, Le Port, De cartes et d’estampes…, Tel un serpent qui danse).

Certaines de ses pièces trouvent leur origine dans la littérature et s’inspirent de Mishima (Le Pavillon d’or), de Kafka (Amerika, Le Château), de John Milton (Paradise Lost), de Jorge Luis Borges (Les Ruines circulaires), de Michel Tournier (Les Météores) ou encore de Kazuo Ishiguro (A Floating World). Il a également collaboré avec des auteurs contemporains comme Daniel Pennac, Minh Tran Huy, Hédi Kaddour, Michel Deguy, etc.

Il s'inspire également de musiques actuelles (jazz, pop, funk, techno, country) dans plusieurs de ses œuvres : La Vie antérieure, le Premier concerto pour piano, Blow up, Destroy, Manhattan[C'est-à-dire ?].

Par ailleurs, Beffa a été amené à collaborer avec des chorégraphes (Julien Lestel, Nicolas Le Riche, Nada Kano) et plusieurs cinéastes (Stéphane Breton, Jean-Xavier de Lestrade, David Teboul, Mehdi Ben Attia, etc.).

En tant que pianiste, Beffa interprète peu ses propres œuvres ou celles des autres. Il est surtout improvisateur, accompagnant des films muets, des lectures de textes, ou improvisant librement à partir de thèmes donnés par le public[3]. Il accompagne aussi régulièrement des chanteurs en récital.

Discographie

En tant qu'interprète

  • 2008 : Improvisations, Intrada improvisations en piano solo, enregistré en public à l'IRCAM
  • 2008 : Masques, Mirages, avec Johan Farjot, Triton
  • 2011 : Songs, Ensemble Contraste, Contraste/Naïve
  • 2013 : Bach transcriptions, Ensemble Contraste, La dolce volta
  • 2013 : Alcools, suivi de Le Bestiaire, improvisations par Karol Beffa (Apollinaire lu par Bernard Métraux), Gallimard
  • 2014 : Miroir(s), par Karol Beffa, Johan Farjot, Raphaël Imbert et Arnaud Thorette, Naïve arrangements de Purcell, Bach, Mozart, Erik Satie, Karol Beffa, Johan Farjot, Raphaël Imbert
  • 2015 : Libres, par Karol Beffa et Raphaël Imbert, JazzVillage/Harmonia Mundi
  • 2015 : Into the Dark : Concerto pour alto, Concerto pour harpe, Nuit obscure, Dédale, avec Johan Farjot, Arnaud Thorette, Karine Deshayes, Emmanuel Ceysson, Aparte[15],[16]
  • 2016 : Tous en cœur, ensemble Contraste
  • 2016 : Blow Up, musique de chambre avec vents, Indesens avec également les interprétations de l'Orchestre de la Garde républicaine dir. par Sébastien Billard, Éric Aubier, Vincent Lucas, le quatuor Jean-Yves Fourmeau, l'ensemble Initium...
  • 2017 : Le Roi qui n'aimait pas la musique : conte musical, texte de Mathieu Laine, par Patrick Bruel (récitant), Renaud Capuçon (violon), Edgar Moreau (violoncelle), Paul Meyer (clarinette) et Karol Beffa (piano), livre-disque Gallimard jeunesse
  • 2018 : En Blanc et Noir, Indesens : improvisations au piano
  • 2019 : De l'autre côté du miroir, Indesens : improvisations au piano
  • 2020 : Tohu Bohu, Blow in, Indesens : par Karol Beffa (piano), Saxo Voce
  • 2020 : Talisman, Destroy, Klarthe : par Karol Beffa (piano), Quatuor Renoir

En tant que compositeur

Est noté le nom du disque, puis le nom des compositions de Karol Beffa apparaissant sur ce disque.

  • 2005 : Inventions : Masques I et II, par Renaud et Gautier Capuçon, Virgin Classics
  • 2006 : Dutilleux : Sonate – Beffa : 6 études, Voyelles pour piano, par Lorène de Ratuld, Ame Son
  • 2006 : Debussy en miroir : Trois Études pour piano, par Dana Ciocarlie, Triton
  • 2006 : Tenebrae  : Metropolis, par Arnaud Thorette, et Johan Farjot, Accord/Universal
  • 2008 : Masques : Les ombres qui passent, Mirages, Supplique, Manhattan, Masques 1 & 2, Milonga, ensemble Contraste et Karol Beffa, Triton
  • 2008 : 'Duo Romain Leleu et Julien Le Pape' : Subway, par Romain Leleu et Julien Le Pape, Indesens
  • 2008 : Après une lecture de Bach..., par Marina Chiche, Intrada
  • 2008 : Anneleen Lenaerts : Éloge de l’ombre, par Anneleen Lenaerts, Egon Records
  • 2009 : Bachianas et transcriptions : Erbarme dich, par David Bismuth, Ame Son
  • 2010 : Fantasy : Buenos Aires, Feeling Brass quintet, Aparte
  • 2012 : L’œil du Loup, un livre-disque Gallimard, avec l'Orchestre de chambre de Paris (texte de Daniel Pennac)
  • 2013 : Ground IV : Feux d’artifice, par le Quatuor de clarinettes Vendôme, Indesens
  • 2014 : Miroir(s) : Chinatown, "Je t'invoque", "Cathédrales", par Karol Beffa, Johan Farjot, Raphaël Imbert, Arnaud Thorette, Naive
  • 2014 : [R]évolution : Suite pour piano, par Vanessa Benelli Mosell, Decca
  • 2014 : Saxophone Conversations : Obsession, par Alicja Wolynczyk, DUX
  • 2015 : Trumpet concertos : Concerto pour trompette et cordes, par Romain Leleu (trompette), Orchestre d’Auvergne, dir. Roberto Forés Veses, Aparte
  • 2015 : French touch : Five o'clock, par le Klarthe Quintet, Klarthe
  • 2015 : Into the Dark : Concerto pour alto, Concerto pour harpe, Dark, Nuit obscure, Dédale, avec Johan Farjot, Arnaud Thorette, Karine Deshayes, Emmanuel Ceysson et Karol Beffa, Aparte[15],[16]
  • 2016 : Blow Up, musique de chambre avec vents, : Blow up, Éloge de l'ombre, Paysages d'ombres, Subway, Concerto pour trompette, Feux d'artifice, Indesens avec l'Orchestre de la Garde républicaine dir. par Sébastien Billard, Éric Aubier, Vincent Lucas, le quatuor Jean-Yves Fourmeau, l'ensemble Initium...
  • 2017 : Itinérances musicales : Concerto pour trompette, par Guy Touvron, Ligia Digital
  • 2017 : Pulse : Les Météores, par le quatuor Eclisses, Advitam Records
  • 2017 : Le Roi qui n'aimait pas la musique : conte musical, texte de Mathieu Laine, par Patrick Bruel (récitant), Renaud Capuçon (violon), Edgar Moreau (violoncelle), Paul Meyer (clarinette) et Karol Beffa (piano), livre-disque Gallimard jeunesse
  • 2017 : The World's best loved classical piano pieces : "Erbarme dich", par Alena Cherny
  • 2018 : Crime : Fireworks pour quatuor de saxophones, par the Whoop Group, Sarton Records
  • 2018 : Couleurs d'Amérique : Buenos Aires pour quintette de cuivres, par le quintette Or Notes Brass, Klarthe
  • 2018 : Les Doudous lyriques : Dans le labyrinthe et L'Enfant dort pour chœur mixte a cappella, par le Chœur 43, OutHere
  • 2018 : Douze Etudes : pour piano, par Tristan Pfaff
  • 2019 : Les Maîtres Sorciers : Mémorial : pour orchestre d'harmonie, par la Musique des gardiens de la paix, dir. Gildas Harnois, Hafabra
  • 2019 : A Kind of Wind, Obsession, Indesens : par Nicolas Prost (saxophone)
  • 2020 : Tohu Bohu, Blow in, Indesens : par Karol Beffa (piano), Saxo Voce
  • 2020 : Musique française pour harpe, violon et violoncelle, Soleil noir, La Ferme ! Records : par Trio Jenlis
  • 2020 : Talisman, Les Ruines circulaires, Talisman, "Destroy", "Tenebrae", "Le Bateau ivre", Klarthe : par Orchestre national de France, Orchestre philharmonique de Radio France, Karol Beffa (piano), Quatuor Renoir

Publications

  • Karol Beffa, Comment parler de musique ? : [leçon inaugurale prononcée le 25 octobre 2012], Paris, Collège de France/Fayard, , 64 p. (ISBN 978-2-213-67200-7, lire en ligne).
  • Karol Beffa et Cédric Villani, Les coulisses de la création, Paris, Flammarion, , 256 p. (ISBN 978-2-08-136070-9).
  • Karol Beffa, György Ligeti, Paris, Fayard, , 464 p. (ISBN 978-2-213-70124-0). (Prix René-Dumesnil de l'Académie des Beaux-Arts, Grand Prix des Muses-France musique)
  • Karol Beffa (dir.), Les nouveaux chemins de l’imaginaire musical, Paris, Collège de France, coll. « Conférences », (ISBN 978-2-7226-0433-9, lire en ligne).
  • Karol Beffa, Parler, composer, jouer : Sept leçons sur la musique, Paris, Seuil, , 240 p. (ISBN 978-2-02-135234-4).
  • Sylvain Tesson, Luc Ferry, Michela Marzano, Claudia Senik, Boris Cyrulnik, Leili Anvar et Karol Beffa, Sept voix sur le bonheur, , 179 p. (ISBN 978-2-84990-493-0).
  • Karol Beffa, Diabolus in Opéra : composer avec la voix, Paris, Alma, coll. « Concerto », , 184 p. (ISBN 978-2-36279-253-3).
  • Karol Beffa, Par volonté et par hasard : Théorie et pratique de la création musicale, Paris, Éditions de la Sorbonne, coll. « Itinéraires », , 213 p. (ISBN 979-10-351-0048-3)
  • János Garay (trad. du hongrois par Guillaume Métayer, préf. Karol Beffa, postface Guillaume Métayer), Háry János, le vétéran : Poème original de János Garay, Paris, éditions du félin, , 72 p. (ISBN 978-2-86645-876-8).
  • Karol Beffa et Jacques Perry-Salkow, Anagrammes à quatre mains. Une histoire vagabonde des musiciens et de leurs œuvres, Actes Sud, . (Prix Pelléas - Radio classique 2019)
  • Karol Beffa, Aleksi Cavaillez et Guillaume Métayer, Ravel. Un imaginaire musical, roman graphique, Seuil/Delcourt, (mention spéciale du jury du Prix Livres & Musiques de Deauville 2020)

Filmographie

Karol Beffa a eu une carrière d'acteur, entre 1981 (7 ans) et 1989 (14 ans). Depuis, il a joué des rôles secondaires dans quelques productions.

Cinéma

Télévision

Au théâtre

À l’opéra

Distinctions

Décorations

Récompenses

Notes et références

  1. Robert Maggiori, « Karol Beffa, une pensée au diapason », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le )
  2. (en) Mozart (Cast & Crew) sur l’Internet Movie Database
  3. Alix de Boisset, « Karol Beffa, “Janus” de la musique », sur ikoness.com, (consulté le ).
  4. Marie-Laure Delorme, De bons élèves : École normale supérieure vue de l'intérieur, Stock, , 320 p. (ISBN 978-2-234-08022-5, lire en ligne).
  5. Hugo Hanne, « Interview de Karol Beffa, dans Variances no 21 », sur ensae.org, (consulté le ).
  6. « ADMISSION AUX GRANDES ÉCOLES Ecole normale supérieure (Ulm) (par ordre de mérite) », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  7. « Agrégations », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  8. « Rencontre avec Karol Beffa, compositeur ♪ ♫ », sur Festival Livres en Tête (consulté le ).
  9. « Les Misérables au TNT : l'émotion d'une restauration ».
  10. « Pochette de l'album Schumann - Liszt / Concertos pour piano, Etsuko Hirose, orchestre de Pau, Fayçal Karoui » [PDF], sur mirare.fr (consulté le ).
  11. « Karol Beffa », sur college-de-france.fr (consulté le ).
  12. Marc Cohen, « Le pianiste Karol Beffa nommé au Collège de France », sur causeur.fr, (consulté le ).
  13. « Musique: c'est la guerre au Collège de France », sur Bibliobs (consulté le ).
  14. Pascal Ory, « Modernisme, fin de partie ? », Le Débat, no 181, , p. 52-59 (lire en ligne, consulté le ).
  15. « CD. Karol Beffa: into the dark (Constraste, 1 cd Aparté 2013) | Classique News », sur www.classiquenews.com (consulté le )
  16. « BEFFA - Into the Dark Aparte AP108 [BBa] Classical Music Reviews: February 2016 - MusicWeb-International », sur www.musicweb-international.com (consulté le ).
  17. Arrêté du 13 février 2015 portant nomination et promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres
  18. « Le Grand Prix lycéen des compositeurs récompense Karol Beffa », sur francemusique.fr, (consulté le ).
  19. « Grands Prix Sacem 2017 », sur societe.sacem.fr, (consulté le ).
  20. « Karol Beffa et Jacques Perry-Salkow reçoivent le Prix Pelléas - Radio Classique 2019 pour "Anagrammes à quatre mains" », sur Actes Sud (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Cité dans Être compositeur, être compositrice en France au XIXe siècle, Éric Tissier, L'Harmattan, 2009
  • Portrait détaillé dans De bons élèves, Marie-Laure Delorme, Stock, 2015
  • Cité dans Remèdes à la mélancolie, Eva Bester, Autrement, 2016
  • « K comme Karol... Beffa : l'instant vital de la création » in Improvisation so piano, Jean-Pierre Thiollet, Neva Éditions, 2017, p. 70-73. (ISBN 978-2-35055-228-6)

Liens externes

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