Jean Cau
Jean Cau, né le à Bram (Aude) et mort le à Paris, est un écrivain, journaliste et polémiste français.
Secrétaire de Jean-Paul Sartre de 1946 à 1957, il écrit dans Les Temps modernes, puis est journaliste à L'Express, à France Observateur, au Figaro littéraire et à Paris Match. Il est l'auteur d'une quarantaine d'ouvrages, romans, essais, pamphlets et pièces de théâtre ainsi que de plusieurs scénarios de film.
Il reçoit, en 1961, le prix Goncourt pour son roman La Pitié de Dieu.
Biographie et parcours politique
Né d'un père ouvrier agricole, employé d'épicerie puis homme à tout faire dans une banque de Carcassonne, et d'une mère femme de ménage, à Bram, Jean Cau fait d'abord ses études au lycée de Carcassonne : grâce à l'insistance auprès de ses parents, de l'instituteur Monsieur Castel, il poursuit des études secondaires et obtient le baccalauréat. Sur les recommandations d'un professeur de lettres, qui lui permet d'obtenir une bourse, Étienne et Rose Cau acceptent de le laisser partir à Paris pour préparer l’École normale supérieure au lycée Louis-le-Grand, puis passer une licence de philosophie[1].
Grand admirateur de Jean-Paul Sartre, il l'aborde dans un café et lui propose ses services[2]. Khâgneux, « authentique prolétaire[3] », il plaît au philosophe qui l'embauche en . Jean Cau sera son secrétaire[4],[5] jusqu'en 1957[6]. Dans la pièce attenante au bureau de Sartre, rue Bonaparte, Cau répond au téléphone, fixe les rendez-vous, met à jour la correspondance et, en quelque sorte, gère les finances[7].
Il devient ensuite journaliste et grand reporter, d'abord à L'Express et au Nouvel Observateur, puis au Figaro et à Paris Match. Il s'éloignera des positions de Sartre, mais ne tiendra jamais de propos déplaisants sur sa personne[8]. En 1985, Cau consacre une vingtaine de pages émues et affectueuses[2] à Sartre dans Croquis de mémoire et écrit " Je ne lui dois rien mais je lui dois tout"(éd. Julliard)[9].
Venu de la gauche, familier de Françoise Giroud, de Françoise Sagan, de Jean-Jacques Servan-Schreiber et de Jean Daniel, il commence à partir de 1963 à exprimer des doutes quant aux dogmes qui prévalent, dans l'intelligentsia parisienne, sur l'anticolonialisme, le marxisme, l'antigaullisme. Alors que la France s'achemine vers mai 1968, il évolue à contre-courant, publie plusieurs essais qui sont autant de remises en cause, va jusqu'à se définir comme un « national-gaulliste ».
Cau est également parolier, notamment pour Régine. Ami d'Alain Delon, il écrit ou co-écrit pour lui plusieurs scénarios de film ainsi qu'une pièce de théâtre, Les Yeux crevés. Delon signe la préface de son livre posthume, Le Candidat, dans lequel il décrit avec ironie sa vaine tentative pour se faire élire à l'Académie française en 1989.
Dans les années 1970, il se rapproche du Groupement de recherche et d'études pour la civilisation européenne (GRECE), creuset de la « nouvelle droite », et écrit des textes polémiques fustigeant le gauchisme, la décadence de l'Europe, ou exaltant le combat et les traditions européennes. Il appartient dans le même temps au comité de patronage de Nouvelle École[10]. Ses romans, ainsi que plusieurs de ses essais et articles confiés à la revue Éléments, sont teintés d'un paganisme solaire, comme l'illustre ce « prière d'insérer » de l'auteur en couverture du roman Le Grand Soleil :
« J'ai voulu rêver, en somme, d'un village où reviendraient, par la grâce d'un enfant, les anciens dieux, décapités, mutilés, émasculés, mais toujours rayonnants et prêts à revivre, au soleil, et à régner innocemment... d'un village de marbre dont le dieu s'appelait Apollon et dont le prince revenu est un enfant. J'ai rêvé un conte païen se déroulant au soleil invaincu[11]. »
Jacques Marlaud a consacré tout un chapitre à Jean Cau dans son étude sur le paganisme littéraire et philosophique contemporain. Il écrit :
« Jean Cau païen, ayant fait voler en éclats les oripeaux de la pensée chrétienne, revient avidement aux sources de l'âme européenne : la forêt germanique du Nord, qui hanta l'imagination de Dürer et Wagner, tout comme les garrigues ensoleillées du Sud où ont fleuri naguère les temples de marbre blanc[12]. »
Dans la préface écrite par Jean Cau à l'étude de Jacques Marlaud, l'écrivain approuve vivement la démarche de ce dernier consistant à retracer un paganisme du style et de la pensée chez les auteurs contemporains :
« Aussi bien, lorsque Jacques Marlaud soupçonne justement de quelque aristocratique solitude et de paganisme littéraire des Paul Morand, Déon, Céline, Nimier, Marcel Aymé, Chardonne, etc. (et Giono, et Valéry...), ‘’rebelles du style’’, il met dans une juste cible. [...] Grâce à lui, je sais pourquoi nous sommes encore quelques-uns, en cette fin de siècle, à danser sans remords la pyrrhique[13]. »
Vie privée
Jean Cau avait une place régulière au restaurant Aristide du 121 rue de Rome, dans le 17e arrondissement de Paris, ce dont témoigne une plaque (actuellement restaurant Clou de Fourchette). Il y venait régulièrement boucler Paris-Match en compagnie de Roger Thérond et autres fidèles de la rédaction.
Il fut le compagnon de l'actrice Louisa Colpeyn, mère de Patrick Modiano. C'est d'ailleurs Jean Cau qui préfaça le premier roman de Modiano Place de l'Étoile. Par la suite, après le décès de Cau, cette préface disparut des éditions suivantes de Gallimard.
Il repose au cimetière La Conte de Carcassonne[14] où une salle de l'hôtel de ville et un espace situé près du stade Albert Domec portent son nom[15].
Pensée politique
Jean Cau, intellectuel « réputé de gauche[9] » hante les caves de Saint-Germain-des-Prés en 1946 en compagnie de Raymond Queneau, d'abord au Caveau des Lorientais, puis au Tabou[16]. Les positions qu'il adopte à partir des années 1960 créent une vive déception chez les intellectuels de gauche qui le considéraient jusqu'alors comme un des leurs.
Dans L'Express, Angelo Rinaldi écrit de lui, en 1973, après la parution de son livre Les Écuries de l'Occident – Traité de morale (Éditions de la Table ronde) :
« Ce n'est pas la première fois, à gauche, que l'on perd en route un de ces brillants fils d'ouvriers que, par exception, la société a laissés s'approcher du banquet, et qui sortent de table en divaguant et en rotant d'aise[réf. souhaitée]. »
Dans la préface qu'il écrit pour Le Candidat, un récit posthume, Alain Delon, qui est son ami, décrit ainsi Jean Cau :
« […] toute sa vie, ce gaulliste fidèle a été un résistant. Résistance à la gauche sartrienne dont il provenait ! Résistant à la connerie des hommes qui l'étouffait ! Résistant à l'Argent roi qu'il vomissait ! Résistant à l'impérialisme américain qu'il fustigeait ! Résistant à la Mitterrandie qu'il exécrait ! Résistant à la droite gestionnaire qu'il abhorrait ! Résistant à la décadence que le monde moderne engendrait[17] ! »
Dans son Discours sur la décadence, Jean Cau prophétise le retour de la Russie sur la scène internationale.
Tauromachie
Jean Cau était un passionné de tauromachie. Il consacra à cette forme de spectacle de nombreux livres et articles, dans lesquels il exprime son attachement envers un art qu'il estimait être l'héritage ancestral de rites et de jeux païens avec l'animal sauvage. Ses périples de férias espagnoles en férias françaises lui inspirèrent, notamment, Les Oreilles et la Queue, Sévillanes et La Folie corrida.
Condamnation pour discrimination sexiste
En 1978, il publie dans Paris-Match un article de trois pages s'opposant à la féminisation entamée du métier d'avocat, « Le procès des avocates. Jean Cau l'instruit impartialement ». Il y suggère que les femmes sont incapables d'assurer la profession d'avocate, ne pouvant que tomber sous le charme des truands : « Les truands savent « manipuler, rouler et si possible séduire » les avocates. D’où ces avocates qui servent de boîtes aux lettres et de facteur à un truand emprisonné »[18]. 21 avocates l'attaquent pour « atteinte à l'honneur et à la considération de l'ensemble des femmes avocates et diffamation »[19]. Il est condamné à 1 franc de dommages et intérêt, non pour diffamation mais pour ses propos discriminatoires, assimilables à un appel au boycott[20].
Œuvres
- Le Fort intérieur, Gallimard, 1948
- Maria-nègre, Gallimard, 1948 (ISBN 978-2070212842)
- Le Coup de barre, Gallimard, 1950 (ISBN 9782070212859)
- Le Tour d'un monde, Gallimard, 1952 (ISBN 978-2070212866)
- Les Paroissiens, Gallimard, 1958 (ISBN 978-207021-2873)
- Mon village, Gallimard, 1958 (ISBN 978-2070212880)
- Vie et mort d'un toro brave, Gallimard, 1961
- La Pitié de Dieu, Gallimard, 1961 (ISBN 978-2070212903 et 978-2070365562) Prix Goncourt.
- Les Parachutistes - Le Maître du monde, Gallimard, 1963 (ISBN 978-2070212910) (pièce de théâtre)
- Le Meurtre d'un enfant, Gallimard, 1965 (ISBN 978-2070212927)
- Lettre ouverte aux têtes de chiens occidentaux, Albin Michel, 1967 (ISBN 978-2226045768)
- Un testament de Staline, Grasset, 1967 (ISBN 978-0036186756)
- Les Yeux crevés, Gallimard, 1968 (pièce de théâtre)
- Le pape est mort, La Table Ronde, 1968 (ISBN 978-2710322184)
- Le Spectre de l'amour, Gallimard, 1968 (ISBN 978-2070268856)
- L'Agonie de la vieille, La Table Ronde, 1969 (ISBN 978-2710322061)
- Tropicanas, de la dictature et de la révolution sous les tropiques, Gallimard, 1970 (ISBN 978-2070268870)
- Les Entrailles du taureau, Gallimard, 1971 (ISBN 978-2070279951)
- Le Temps des esclaves, La Table Ronde, 1971 (ISBN 978-2710316862)
- Ma misogynie, Julliard, 1972
- Les Écuries de l'Occident – Traité de morale, La Table Ronde, 1973 (ISBN 978-2710312284)
- La Grande Prostituée – Traité de morale II, La Table Ronde, 1974 (ISBN 978-2710323150)
- Les Enfants, Gallimard, 1975 (ISBN 978-2070291663)
- Pourquoi la France, La Table Ronde, 1975 (ISBN 978-2710315858)
- Derrière le rideau, avec Joseph Breitbach et Paul Chambrillon, préface, éd. Emile-Paul, 1975
- Lettre ouverte à tout le monde, Albin Michel, 1976 (ISBN 978-2226003744)
- Otages, Gallimard, 1976 (ISBN 978-2070294336)
- Une nuit à Saint-Germain des Près, Julliard, 1977 (ISBN 978-2260000709)
- Le Chevalier, la mort et le diable, La Table ronde, 1977 (ISBN 978-2710311515)
- Discours de la décadence, Copernic, 1978 (ISBN 978-2859840150)
- Une passion pour Che Guevara, Julliard, 1979 (ISBN 978-2260001393)
- Nouvelles du paradis, Gallimard, 1980 (ISBN 978-2070299942) - Prix de la nouvelle de l'Académie Française
- La Conquête de Zanzibar, Gallimard, 1980 (ISBN 978-2070290376)
- Le Grand Soleil, Julliard, 1981 (ISBN 978-2260002536)
- Réflexions dures sur une époque molle, La Table Ronde, 1981
- La Barbe et la Rose, La Table Ronde, 1982 (ISBN 978-2710300915)
- Une rose à la mer, La Table Ronde, 1983 (ISBN 978-2710301318)
- Proust, le chat et moi, La Table Ronde, 1984 (ISBN 978-2710301905) ; rééd. 2009 (ISBN 9782710331094)
- Croquis de mémoire, Julliard, 1985 (ISBN 978-2260004028, 978-2266016742 et 978-2710328896) ; réed. La Table Ronde 2018 (ISBN 978-2710387534)
- Mon lieutenant, Julliard, 1985 (ISBN 978-2260004202)
- Sévillanes, Julliard, 1987 (ISBN 978-2260005087) ; rééd. Bernard Pascuito 2009 (ISBN 978-2-350-85076-4) ; réed. éd. Atlantica 2013 (ISBN 978-2758804734)
- Les Culottes courtes, Le Pré-aux-Clercs, 1988 (ISBN 978-2714421265 et 978-2253056089)
- La Grande Maison, Le Pré-aux-Clercs, 1988 (ISBN 978-2714422927)
- Le Choc de 1940, Fixot, 1990 (ISBN 978-2876450929)
- Les Oreilles et la Queue, Gallimard, 1990 (ISBN 978-2070719860)
- Le Roman de Carmen, Éditions de Fallois, 1990 (ISBN 978-2877060875)
- La Rumeur de Mazamet, Le Pré aux Clers, 1991 (ISBN 978-2714426666)
- L'Ivresse des intellectuels : Pastis, Whisky et Marxisme, Plon, 1992 (ISBN 978-2259025171)
- L'Innocent, Flammarion, 1982 (ISBN 978-2080644565)
- Nimeno II, torero de France, Marval, 1992 (ISBN 978-2862341064)
- La Folie corrida, Gallimard, 1992 (ISBN 978-2070726660)
- Au fil du lait, Educagri, 1993 (ISBN 978-2866211769)
- Composition française, Plon, 1993 (ISBN 978-2-259-00087-1)
- Contre-attaques : éloge incongru du lourd, Labyrinthe, 1993 (ISBN 978-2869800113)
- L'Orgueil des mots, Filipacchi, 1995 (ISBN 978-2850183744) (posthume)
- Fernando Botero, la corrida, La Bibliothèque des Arts, 2001 (ISBN 978-2850471599) (posthume)
- Monsieur de Quichotte, Le Rocher, 2005 (ISBN 978-2268051666) (posthume ou réédition ?)
- Le Candidat (préface d'Alain Delon), Éditions Xenia, 2007 (ISBN 978-2888920496) (posthume)
Filmographie
- Scénariste
- 1964 : L'Insoumis d'Alain Cavalier (avec Alain Cavalier)
- 1966 : La Curée de Roger Vadim
- 1967 : Jeff de Jean Herman
- 1970 : Borsalino de Jacques Deray (avec Jean-Claude Carrière, Claude Sautet et Jacques Deray)
- 1970 : La Peau de Torpédo de Jean Delannoy (avec Jean Delannoy)
- 1972 : Les Fossés de Vincennes, téléfilm de Pierre Cardinal
- 1973 : Don Juan 73 de Roger Vadim
Théâtre
Adaptation
- 1964 : Qui a peur de Virginia Woolf ? de Edward Albee, mise en scène Franco Zefirelli, théâtre de la Renaissance, avec Madeleine Robinson, Raymond Rouleau
- 1965 : Numance de Cervantès, mise en scène Jean-Louis Barrault, Isaac Alvarez, Chorégies d'Orange, Odéon-Théâtre de France
- 1969 : L'Assassinat de Sister George de Franck Marcus, mise en scène Andréas Voutsinas, théâtre Édouard VII
- 1971 : Pauvre France ! de Ron Clark et Sam Bobrick, mise en scène Michel Roux, théâtre Fontaine, théâtre des Nouveautés en 1974
- 1979 : Le Piège d'Ira Levin, mise en scène Riggs O'Hara, théâtre Édouard VII
Auteur
- 1963 : Les Parachutistes, mise en scène Antoine Bourseiller, Studio des Champs-Élysées
- 1968 : Les Yeux crevés, mise en scène Raymond Rouleau, avec Alain Delon, Marie Bell, Curd Jürgens (remplacé par Jacques Dacqmine), Théâtre du Gymnase Marie-Bell
Culture populaire
- Jean Cau est cité dans la chanson Trois Matelots de Renaud, sortie dans l'album Mistral gagnant en 1985. Le chanteur écrit :
« Le deuxième de ces matelots
Était corse dans toute sa peau
Il était méchant comme la tourmente
Vicieux comme une déferlante
Comme un article de Jean Cau[21]. »
Notes et références
- Alain de Benoist, « Jean Cau », Le Spectacle du monde, 2008.
- Annie Cohen-Solal, Sartre, Paris, Gallimard, , 728 p. (ISBN 2-07-070527-7)
- « La mort de Jean Cau - Un cathare », Le Monde, (lire en ligne).
- Claude Lanzmann interviewé par François Busnel, Le Grand Entretien, France Inter, mardi 8 mars.
- Jean Cau secrétaire de Jean-Paul Sartre dans The Independant.
- Le Monde, 19 juin 1993.
- Simone de Beauvoir, La Force des choses, t. 1, Paris, Gallimard, , 378 p. (ISBN 978-2-07-036764-1).
- Olivier Todd, Un fils rebelle, Paris, Grasset, , 300 p. (ISBN 2-246-25429-9, lire en ligne).
- Jean Cau, Croquis de mémoire, Paris, Julliard, , 221 p. (ISBN 978-2-266-01674-2).
- « Droit de réponse de M. Alain de Benoist, concernant Nouvelle École », Courrier hebdomadaire du CRISP, vol. 9, no 715, , p. 1-44 (DOI 10.3917/cris.715.0001).
- Jacques Marlaud (préf. Jean Cau), Le Renouveau païen dans la pensée française, Le Labyrinthe, , 271 p. (lire en ligne), p. 176.
- Jacques Marlaud, op. cit.
- Jacques Marlaud, op. cit., p. 11.
- Jean-Pierre Blanchard, « Jean Cau, "le cathare" », no 6, Montségur, novembre 2001.
- Martial Andrieu, « Jean Cau (1925-1993), le seul Audois a avoir eu le Prix Goncourt ! », sur Musique et Patrimoine de Carcassonne, (consulté le )
- Boggio, p. 111.
- Jean Cau, Le Candidat : récit, Sion (Suisse), Xénia, , 96 p. (ISBN 978-2-88892-049-6).
- « Compte-rendu de lecture : Martine Storti, « Je suis une femme, pourquoi pas vous ? » », sur francoisepicq.fr, 28 avril 2011.
- Josyane Savigneau, « Cherchez la femme, voyons ! », sur lemonde.fr, Le Monde,
- Franck Serusclat, « Rapport fait au nom de la commission des Lois constitutionnelles, de Législation, du Suffrage universel, du Règlement et d'Administration générale ( 1 ) sur la proposition de loi de MM. Franck SERUSCLAT, Marcel CHAMPEIX, Louis PERREIN, Edgar TAILHADES, Robert SCHWINT, les membres du groupe socialiste et apparentés, tendant à lutter contre la discrimination sexiste. », sur senat.fr, , p. 22 et s.
- « Paroles Trois matelots », Chérie FM,
Voir aussi
Bibliographie
- Philippe Boggio, Boris Vian, Paris, Le Livre de Poche, , 476 p. (ISBN 978-2-253-13871-6)
- Alain de Benoist, Vu de droite : anthologie critique des idées contemporaines, Paris, Le Labyrinthe, , 638 p. (ISBN 2-86980-051-7, lire en ligne), p. 443
Liens externes
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