Itxassou

Itxassou [itsasu][1] en français ou Itsasu en basque[2] est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Itxassou

Le Pas-de-Roland, le long de la Nive.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Michel Hiribarren
2020-2026
Code postal 64250
Code commune 64279
Démographie
Gentilé Itsasuar
Population
municipale
2 184 hab. (2018 )
Densité 55 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 19′ 50″ nord, 1° 24′ 15″ ouest
Altitude Min. 31 m
Max. 924 m
Superficie 39,37 km2
Type Commune urbaine
Aire d'attraction Bayonne (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Baïgura et Mondarrain
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Itxassou
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Itxassou
Géolocalisation sur la carte : France
Itxassou
Géolocalisation sur la carte : France
Itxassou
Liens
Site web http://www.itxassou.fr/

    Le gentilé est Itsasuar[3],[4].

    Géographie

    Localisation

    La commune d'Itxassou se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine et est frontalière avec l'Espagne (Communauté forale de Navarre)[5].

    Elle se situe à 118 km par la route[Note 1] de Pau[6], préfecture du département, à 23 km de Bayonne[7], sous-préfecture, et à 3,6 km de Cambo-les-Bains[8], bureau centralisateur du canton de Baïgura et Mondarrain dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Cambo-les-Bains[5].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[9] : Cambo-les-Bains (3,2 km), Espelette (3,6 km), Louhossoa (4,5 km), Halsou (5,2 km), Larressore (5,3 km), Souraïde (5,8 km), Jatxou (6,9 km), Macaye (7,2 km).

    Sur le plan historique et culturel, Itxassou fait partie de la province du Labourd, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[10]. Le Labourd est traversé par la vallée alluviale de la Nive et rassemble les plus beaux villages du Pays basque[11]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[12],[13]. La commune est dans la zone Lapurdi Garaia (Haut-Labourd)[14], au sud de ce territoire.

    Hydrographie

    La commune est traversée[17] par la Nive et par ses affluents :

    d'amont en aval :
    • (D) la Mouline, de Louhossoa
    • (G) Fagalxuriko erreka
    • (D) Lakoenbordaldeko erreka
    • (G) Attinieko erreka de Gibelarte
    • (D) Izokiko erreka
    • (G) Bordaxuriko erreka
      • (G) Loseteneko erreka (ou Joseteneko erreka ?)
    • (G) Belotzeko erreka
    • (G) Aphalaeneko erreka
    • (G) erreka handia, né erreka gaitz
    • (G) Leizarraga ou Laxia, de Burkaitz (vers l'Artzamendi), et ses affluents :
      • (G) Ithurrarteko erreka, du Mondarrain
        • (G) Bordagaineko erreka, du col de Legarre
      • (D) Markiztako erreka, du Malda
      • (D) Hegi zorrotza
      • (D) Naparruntzeko erreka
      • (D) Berandotzeko erreka
        • (D) Halegiko bordako erreka
        • (D) Artagiako bordako erreka
      • (D) Istiletako erreka
      • (D) Antsategiko erreka
      • (G) Iriberriko erreka
      • (D) Arretxemendiko erreka
      • (G) Peruskiko bordako erreka
    • (G) Bigaztanako erreka
    • (G) Basaburuko erreka ou ruisseau de Basseboure[18]
    • (G) Arrec de Pannecau
    • (G) Haltzuia ou Urotchéko erreka et ses affluents :
      • (D) Uharteko erreka
        • (G) Inbideako ulhuria

    L'Haitzagerriko erreka, un tributaire du Larreko erreka qui alimente la Nivelle, arrose également la commune.

    Quartiers

    La mairie d'Itxassou découpe[Quand ?] la commune en neuf quartiers :

    • Bassebourre en limite géographique avec Espelette, il a donné son nom au ruisseau cité ci-dessus[19]) ;
    • Laxia / Ortzia / Berandotz en direction de l'Artzamendi ;
    • Errobi accueillant l'église Saint-Fructueux (XVIIe siècle) ;
    • Gerasto au pied du Mondarrain ;
    • Gibelarte le long de la Nive, vers Bidarray ;
    • Izoki de part et d'autre de la Nive ;
    • La Place centre du village avec le fronton court ;
    • Olhasur au nord de la D932 ;
    • Pannecau à 100 m du village, bordé au nord par Larressore et Cambo.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[20]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[22]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[20]

    • Moyenne annuelle de température : 14,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 12,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 763 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[23] complétée par des études régionales[24] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cambo-les-Bains », sur la commune de Cambo-les-Bains, mise en service en 1964[25]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[26],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 14,4 °C et la hauteur de précipitations de 1 598,9 mm pour la période 1981-2010[27]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Biarritz-Pays-Basque », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et à 19 km[28], la température moyenne annuelle évolue de 14,1 °C pour la période 1971-2000[29], à 14,3 °C pour 1981-2010[30], puis à 14,6 °C pour 1991-2020[31].

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[33],[Carte 1] :

    • le « massif du Mondarrain et de l'Artzamendi », d'une superficie de 5 792 ha, présentant une densité de milieux à caractère tourbeux et la présence d’espèces spécifiques au territoire, liées aux conditions de confinement et d’humidité importants des vallons du massif[34] ;
    • « la Nive », d'une superficie de 9 473 ha, un des rares bassins versants à accueillir l'ensemble des espèces de poissons migrateurs du territoire français, excepté l'Esturgeon européen[35] ;

    et une au titre de la « directive Oiseaux »[33],[Carte 2] :

    • la « vallée de la Nive des Aldudes, Col de Lindux », d'une superficie de 14 767 ha, un massif montagneux schisteux à nombreux faciès rupestres, et pelouses montagnardes[36].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 7]sont recensées sur la commune[37],[Carte 3] : la « Crête d'Iparla et Artzamendi » (2 125,65 ha), couvrant 3 communes du département[38] et le « massif du Mondarrain et vallon du Laxia » (1 481,03 ha), couvrant 2 communes du département[39] et deux ZNIEFF de type 2[Note 8],[37],[Carte 4] :

    • les « montagnes et vallées des Aldudes, massifs du Mondarrain et de l'Artzamendi » (23 074,84 ha), couvrant 9 communes du département[40] ;
    • le « réseau hydrographique des Nives » (3 596,23 ha), couvrant 33 communes du département[41].

    Urbanisme

    Typologie

    Itxassou est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9],[42],[43],[44].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[45],[46].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (34,4 %), forêts (22,8 %), prairies (19,3 %), zones agricoles hétérogènes (16,3 %), zones urbanisées (3,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %)[47].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 5].

    Voies de communication et transports

    La commune se situe à l'intersection des routes départementales D 918 et D 932.

    La gare d'Itxassou, face au village, du côté est de la Nive, est située sur la ligne Bayonne - Saint-Jean-Pied-de-Port.

    Toponymie

    Le toponyme signifie « lieu où le genêt abonde », itsas ou isats (genêt) suivi du suffixe -tzu (abondant)[48]. Tout comme les villages d'Ezkio-Itsaso, Itsasondo, Itsaso ou Jatxou ou Jaxu, on le retrouve un peu partout à travers le Pays basque.

    Attestations anciennes

    Le toponyme Itxassou apparaît[19] sous les formes Ytssassu (1264), Sanctus Fructuosus d'Itsatsou (1685, collations du diocèse de Bayonne[49]), Union (1793), Itsatsou (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[19]) et Itsasu[50] au XIXe siècle.

    Graphie basque

    Son nom basque actuel est Itsasu[51] .

    Histoire

    Vue sur l'église et l'Artzamendi (926 m).
    Pierre tombale datant de 1719, dans l'église Saint-Fructueux.

    Il existe des vestiges funéraires protohistoriques (cromlechs) au col de Mehatxe (ou Mehatse - 716 m) sur le Mondarrain.

    Au sommet du Mondarrain, un château ou une tour de guet appartenant au roi de Navarre, et dont il ne reste que des vestiges, fut construit au Moyen Âge. Le site fut occupé jusqu'au XVe siècle.

    La loi du [52], qui détermina un nouveau paysage administratif de la France en créant des départements et des districts, décida de la naissance du département des Basses-Pyrénées en réunissant le Béarn, les terres gasconnes de Bayonne et de Bidache, et les trois provinces basques françaises. Pour ces dernières, trois districts furent créés : Mauléon, Saint-Palais et Ustaritz, qui remplaça le bailliage du Labourd. Le siège d'Ustaritz fut transféré presque immédiatement à Bayonne. Son Directoire incita un grand nombre de municipalités à adopter de nouveaux noms conformes à l'esprit de la Révolution. Ainsi Itxassou s'appela Union, Ustaritz devint Marat-sur-Nive, Arbonne : Constante, Saint-Étienne-de-Baïgorry : Thermopyles, Saint-Palais : Mont-Bidouze, Saint-Jean-Pied-de-Port : Nive-Franche, Louhossoa : Montagne-sur-Nive, Saint-Jean-de-Luz : Chauvin-Dragon, Ainhoa : Mendiarte et Souraïde : Mendialde.

    En 1794, au plus fort de la Terreur, et à la suite de la désertion de quarante-sept jeunes gens d'Itxassou, le Comité de salut public (arrêté du 13 ventôse an II - ) fit arrêter et déporter une partie des habitants (hommes, femmes et enfants) d'Ainhoa, Ascain, Espelette, Itxassou, Sare et Souraïde, décrétées, comme les autres communes proches de la frontière espagnole, communes infâmes[53]. Cette mesure fut étendue à Biriatou, Cambo, Larressore, Louhossoa, Mendionde et Macaye.
    Les habitants furent « réunis dans diverses maisons nationales, soit dans le district d'Ustaritz, soit dans celles de la Grande Redoute, comme de Jean-Jacques Rousseau »[54]. En réalité, ils furent regroupés dans les églises, puis déportés dans des conditions très précaires[55] à Bayonne, Capbreton, Saint-Vincent-de-Tyrosse et à Ondres. Les départements où furent internés les habitants des communes citées furent le Lot, le Lot-et-Garonne, le Gers, les Landes, les Basses-Pyrénées (partie béarnaise) et les Hautes-Pyrénées.
    Le retour des exilés et le recouvrement de leurs biens furent décidés par une série d'arrêtés pris le et le , poussés dans ce sens par le directoire d'Ustaritz : « Les ci-devant communes de Sare, Itxassou, Ascain, Biriatou et Serres, dont les habitants internés il y a huit mois par mesure de sûreté générale, n'ont pas été cultivées. Les habitants qui viennent d'obtenir la liberté de se retirer dans leurs foyers, demandent à grands cris des subsistances sans qu'on puisse leur procurer les moyens de satisfaire à ce premier besoin de l'homme, la faim. »[56]. La récupération des biens ne se fit pas sans difficulté ; ceux-ci avaient été mis sous séquestre mais n'avaient pas été enregistrés et avaient été livrés au pillage : « Les biens, meubles et immeubles des habitants de Sare, n'ont été ni constatés ni légalement décrits ; tous nos meubles et effets mobiliers ont été enlevés et portés confusément dans les communes voisines. Au lieu de les déposer dans des lieux sûrs, on en a vendu une partie aux enchères, et une autre partie sans enchères. »[57]

    Itxassou est aussi connue pour ses fameuses mines d'or exploitées pendant très longtemps.

    Héraldique

    Blasonnement :
    Écartelé : au 1er de Labourd (d’or au lion de gueules tenant de sa dextre un dard péri en barre du même, parti d’azur à une fleur de lys d’or) ; au 2d du Pays basque (de gueules au sautoir de sinople, à la croix d’argent brochant sur le tout) ; au 3e d’or à deux cerises au naturel liées et posées en pal ; au 4e d’azur à un fronton d’or posé sur une champagne de sinople et un bâton de marche de sable posé en barre brochant sur le tout.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    ca. 1831   Dominique David   Docteur en médecine
    1860 1870 Guillaume Berrouet    
    ca. 1884   M. Teillery    
    Les données manquantes sont à compléter.
    Pierre Iharour DVD Chef d'entreprise
    Roger Gamoy DVD[58] puis UMP-LR Salarié du privé retraité
    En cours
    (au 4 juillet 2020)
    Michel Hiribarren EHBAI[59] Agriculteur exploitant retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Itxassou fait partie de neuf structures intercommunales[60] :

    • la communauté d'agglomération du Pays Basque ;
    • le SIVU Artzamendi ;
    • le SIVU pour la mise en œuvre du programme Natura 2000 sur le site du massif Mondarrain et de l’Artzamendi ;
    • le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
    • le syndicat intercommunal pour la gestion du centre Txakurrak ;
    • le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque ;
    • le syndicat mixte d'alimentation en eau potable Ura ;
    • le syndicat mixte d’assainissement collectif et non collectif Ura (à la carte) ;
    • le syndicat mixte du bassin versant de la Nive.

    Itxassou accueille le siège de la communauté de communes Errobi ainsi que celui du SIVU pour la mise en œuvre du programme Natura 2000 sur le site du massif Mondarrain et de l’Artzamendi.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[62].

    En 2018, la commune comptait 2 184 habitants[Note 11], en augmentation de 7,8 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Atlantiques : +2,37 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6491 4611 4671 5201 5131 5511 5161 5381 537
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4631 4701 4341 4091 4481 4611 5521 4311 438
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 4511 4821 4531 3841 3691 3811 3771 3911 176
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    1 1341 1751 2181 2971 5631 7701 9701 9982 026
    2013 2018 - - - - - - -
    2 0262 184-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[63] puis Insee à partir de 2006[64].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Itxassou fait partie de la zone AOC de production du piment d'Espelette. L'activité est principalement agricole. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    1994 vit la création du GIE Cerise d'Itxassou/Itsasu, destiné à relancer la production et la commercialisation de la cerise d'Itxassou[65].
    Personne ne sait comment ni pourquoi la cerise beltxa est apparue à Itxassou, mais depuis qu'une poignée d'agriculteurs a relancé sa production vers les années 1990, elle est désormais considérée comme l'un des fleurons de la production française. Au point que la localité a créé en 2008 un conservatoire de la cerise. Son rôle ? Sauvegarder les espèces rares de la région et tester de nouvelles greffes. En 2012, 4 200 cerisiers couvrent les collines d'Ixtassou contre à peine 1 000 il y a dix ans[66].

    Par ailleurs, l'atelier de meubles contemporains Alki est basé à Itxassou depuis sa création en 1981.

    Culture locale et patrimoine

    Langues

    En 2010, la population bascophone était de 42.2%.

    D'après la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Itxassou est le bas-navarrais occidental.

    Itxassou tire une partie de sa renommée de ses cerises noires, qui sont utilisées dans les gâteaux basques, et en accompagnement des fromages de brebis. Dès le mois de mars, la campagne se pare des fleurs des cerisiers des variétés xapata, beltxa ou peloa.

    Patrimoine culturel immatériel

    La fête de la cerise à Itxassou *
    Domaine Pratiques festives
    Lieu d'inventaire Nouvelle-Aquitaine
    Itxassou
    * Descriptif officiel Ministère de la Culture (France)

    Chaque année au début du mois de juin a lieu la fête de la cerise, cette fête a été inscrite par le ministère de la culture à l'inventaire du patrimoine culturel immatériel en France en 2013[67].

    Patrimoine civil

    Le cromlech d'Arluxatta[68] est un vestige de la protohistoire, tout comme ceux de Meatse, Meatseko-Biskarra, Iuskadi, Zelaïou ou Mendittipia[69].

    Une place forte protohistorique (Gaztelu zahar) est visible au lieu-dit Belozea.

    Le bureau de poste est un bon exemple de l'architecture régionaliste de l'entre-deux guerres.

    La commune a érigé en 1995 une stèle des évadés de France, à la mémoire des résistants qui quittèrent la France pour rejoindre l'Armée de la libération via l'Espagne durant la Seconde Guerre mondiale.

    Partie de pelote au fronton.
    Vue sur la Nive.
    Ferme dans le village.

    Patrimoine religieux

    L'église Saint-Fructueux[70] date du XVIIe siècle. Elle recèle un tableau de Saenredam[71] (au presbytère) et différents objets et mobiliers inventoriés par le ministère de la Culture[72].
    Le cimetière qui entoure l'église est riche en stèles discoïdales et tabulaires.

    L'église Saint-Fructueux (XVIIe siècle).
    Chaire à prier, classée aux monuments historiques.
    Stèle tabulaire.
    Stèle.

    Patrimoine environnemental

    Des sentiers de randonnée mènent aux sommets du Mondarrain et de l'Artzamendi, ou jusqu'au calvaire qui surplombe Ainhoa.

    Les tourbières du Mondarrain sont un site naturel remarquable géré par le conservatoire d'espaces naturels d'Aquitaine depuis 1996, en partenariat avec les communes d'Itxassou et d'Espelette. Ces milieux humides sont d'une grande richesse écologique. Le massif du Mondarrain et de l'Artzamendi est inscrit au réseau Natura 2000. Il a fait l'objet d'un document d'objectifs rédigé par le CEN Aquitaine[73] en partenariat avec l'EHLG (Euskal Herriko Laborantza Ganbara) et validé en .

    La commune accueille également la « Forêt aux lapins », un parc à thèmes sur les lapins.

    Personnalités liées à la commune

    Équipements

    La commune dispose d'un aérodrome, au sommet du mont Urzumu (ou Ursumu - 180 m), qui propose des activités de vol à voile.

    Enseignement

    L'enseignement primaire est dispensé dans une école publique, une école privée (Saint-Joseph) et une ikastola (école basque, Arrokagarai).

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[32].
    7. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
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    2. « Sites Natura 2000 de types zones de protection spéciale (ZPS) (Directive Oiseaux) », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    3. « ZNIEFF de type I sur la commune d'Itxassou », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. « ZNIEFF de type II sur la commune d'Itxassou », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    5. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

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    53. Philippe Veyrin, Les Basques : de Labourd, de Soule et de Basse-Navarre, leur histoire et leurs traditions, Grenoble, Arthaud 1975, , 366 p. (ISBN 978-2-7003-0038-3 et 2-7003-0038-6), page 187.
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    55. Le maire et l'officier municipal de Capbreton demandèrent des consignes aux Représentants du peuple par un courrier (texte transcrit par P. Haristoy, Les Paroisses du Pays basque pendant la période révolutionnaire, Pau, Vignancour, 1895-1901, pages 256-257) du 24 ventôse an II () pour les 229 détenus sous leur responsabilité :

      « 1°) Combien de pain à donner à chaque homme (nous n'avons pas de pain, si ce n'est de la méture) ?
      2°) Pouvons-nous consentir à ce qu'ils s'achètent du vin ou autres provisions ?
      3°) Nous t'observons que nous n'avons point de viande ;
      4°) Pouvons-nous leur permettre d'avoir de la lumière, la nuit, dans un fanal ?
      5°) Pouvons-nous permettre qu'ils aient leurs matelas ou paillasses ? Nous leur avons fait porter de la paille pour coucher ;
      6°) Pouvons-nous permettre qu'ils sortent deux à deux pour laver leur linge ?
      7°) S'il y a des malades, sommes-nous autorisés à les faire sortir de la maison de réclusion pour les traduire dans d'autres pour les faire traiter ? »

    56. Archives nationales, F11/394, 18 vendémiaire an III (9 octobre 1794), citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque IV : Révolution de 1789, t. 4, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 432 p. (ISBN 2913156460 et 9782913156463, OCLC 492295167), p. 309.
    57. Bulletin de la Société des sciences, lettres et arts de Bayonne, année 1935, pages 67 à 70, et Les paroisses du Pays basque, page 263, Gure Herria, années 1930-1932 - Sources citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque IV : Révolution de 1789, t. 4, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 432 p. (ISBN 2913156460 et 9782913156463, OCLC 492295167), p. 310.
    58. « Annuaire des Mairies des Pyrénées-Atlantiques », sur Annuaire des Mairies et Institutions de France, 2006-2007 (consulté le ).
    59. « Élections municipales : soutien d'EHBAI », sur Euskal Herria Bai, (consulté le ).
    60. Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité » (consulté le ).
    61. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    62. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    63. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    64. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    65. Site de la mairie
    66. GEO N°398 d'avril 2012 p.137
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    68. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur le cromlech d'Arluxatta
    69. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur les cromlechs de Meatse, Meatseko-Biskarra, Iuskadi, Zelaïou et Mendittipia
    70. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église d'Itxassou
    71. Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur le tableau de Saenredam
    72. Ministère de la Culture, base Palissy - Notices sur les objets et mobiliers de l'église Saint-Fructueux
    73. Site du CEN d'Aquitaine

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

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