Comité de salut public
Le Comité de salut public est le premier organe du gouvernement révolutionnaire mis en place par la Convention pour faire face aux dangers qui menacent la République au printemps 1793 (invasion et guerre civile), le deuxième étant le Comité de sûreté générale.
Pour les articles homonymes, voir Comité de salut public (homonymie).
Pour les articles homonymes, voir CSP.
Le Comité est créé le [1],[2] par un décret de la Convention[3]. Il se réunit au deuxième étage du pavillon de Flore, rebaptisé pavillon de l'Égalité. Ses membres étaient élus tous les mois[4].
Les historiens distinguent trois comités successifs : le Comité Danton[5], le Grand Comité[6] et le Comité thermidorien[7].
Le Comité est supprimé le 4 brumaire an IV (), date de la dissolution de la Convention et de l'entrée en vigueur de la Constitution du 5 fructidor an III () qui établit le Directoire[1],[2].
La formation du Comité de salut public (mars-avril 1793)
La Convention, comme les assemblées précédentes, avait constitué dès son installation fin septembre 1792, dix-huit comités installés au palais des Tuileries et chargés d’élaborer les éléments de son œuvre législative : Comité de guerre (22 membres), Comité des finances (10 membres dont Cambon), Comité d'instruction publique (26 membres dont l'abbé Grégoire), Comité de législation (17 membres dont Cambacérès), Comité de la marine et des colonies (20 membres dont Barras et Fouché), etc.[8].
Très vite, des conflits de compétence apparaissent et on se rend compte qu’il manque un fil conducteur chargé de coordonner l’activité de ces comités. Le , la Convention décrète la création d’un super-comité qui, sous le nom de Comité de défense générale, va réunir les représentants des huit principaux comités (à raison de trois membres par comité) et assumer la direction générale du travail parlementaire. Les ministres doivent désormais lui rendre compte tous les jours de leur activité. De même, les généraux commandants d’armée, les agents diplomatiques, etc.
Mais les réunions du nouveau Comité de défense générale ne sont pas plus efficaces : elles sont publiques, des députés qui n’en font pas partie et même de simples particuliers, y prennent la parole. Le général Dumouriez dit qu’après l’avoir entendu : « On s’y livra à des disputes très frivoles et ignorantes ; tous parlaient à la fois et l’on se sépara après une séance de trois heures, sans avoir rien éclairé. »
En mars 1793, face à une situation intérieure et extérieure dramatique (revers militaires en Belgique, insurrection de la Vendée, difficultés économiques entraînant à Paris une vague d’agitation orchestrée par les « Enragés » qui réclament le « maximum » des prix et des changements sociaux), il n’y a toujours pas de direction homogène et efficace.
Les membres du Comité de défense générale sentent eux-mêmes la nécessité de remédier à cet état de choses et le 18 mars, son rapporteur Barère, un des leaders de la Plaine, demande à la Convention qu’un nouveau comité soit établi sous le nom de Comité de salut public.
Le 25 mars, le projet de Barère est voté. La Convention maintient le nombre des membres (24) mais décide de les nommer elle-même. Après la trahison de Dumouriez, le Girondin Isnard demande, le 4 avril, la création d’un comité restreint à neuf membres : « Saisissons enfin d’une main ferme et hardie le gouvernement » s’écrie-t-il à la tribune. Il est 4 heures du matin. La séance est levée sans rien décider. Le lendemain, à sept heures, Barère monte à la tribune :
« Le comité que vous avez organisé, dit-il, ne peut pas travailler efficacement au salut de la patrie. Nous délibérons beaucoup et nous agissons peu. Votre comité est un club… Dans tous les pays, en présence des conspirations flagrantes, on a senti la nécessité de recourir momentanément aux autorités dictatoriales, à des pouvoirs supra-légaux. »
Puis il rassure ses auditeurs :
« Qu’avez-vous à craindre d’un comité responsable, toujours surveillé par vous, n’édictant pas de lois, ne faisant que presser l’action des agents du pouvoir exécutif ? Qu’avez-vous à craindre d’un comité qui ne peut agir sur la liberté des simples citoyens, mais seulement sur les agents du pouvoir qui seraient suspects ? Qu’avez-vous à craindre d’un comité établi pour un mois ? »
Barère sait se montrer convaincant. La Convention nomme une commission qui, dès le lendemain 6 avril, présente et fait adopter le décret suivant[9] :
- Il sera formé un Comité de Salut public composé de neuf membres de la Convention nationale.
- Ce comité délibérera en secret ; il sera chargé de surveiller et d’accélérer l’action du Conseil exécutif provisoire (ainsi se nommait le ministère formé après le 10 août 1792), dont il pourra même suspendre les arrêtés.
- Il est autorisé à prendre des mesures de défense générale extérieure et intérieure ; il ne pourra en aucun cas décerner des mandats d’arrêt, si ce n’est contre des agents d’exécutions et à charge d’en rendre compte sans délai à la Convention.
- La Trésorerie tiendra à la disposition du Comité jusqu’à cent mille livres pour dépenses secrètes.
- Il fera chaque semaine un rapport de ses opérations et de la situation de la république.
- Il sera établi un registre de ses délibérations.
- Le Comité est établi pour un mois.
- La Trésorerie demeurera indépendante du Comité.
Aussitôt le décret voté, la Convention procède à la nomination de ses membres. La majorité de l’assemblée choisit des hommes qui ne sont pas trop impliqués dans le conflit entre Gironde et Montagne et qui souhaitent l'unité : sept députés de la Plaine, Barère en tête, la Montagne n’est représentée que par Danton et son ami Delacroix. Pas un seul Girondin.
Barère recueille le plus fort nombre de voix : 360. Danton vient en cinquième position avec 233 voix.
Le Comité Danton (6 avril – 10 juillet 1793)
Le Comité dominé par Danton va être réélu intégralement le 10 mai et le 10 juin (il s’agrandit à cette date de 4 adjoints, 3 robespierristes, Saint-Just, Couthon, Jean Bon Saint-André, et un ami de Danton, Hérault de Séchelles).
Dans ce comité, Danton s’est réservé les Affaires étrangères, Barère le secrétariat. Danton se refuse aux mesures révolutionnaires préconisées par Robespierre face à la situation extérieure et intérieure de plus en plus menaçante. Il essaie en secret de négocier pour fissurer le bloc de la coalition, prêt à offrir la libération de la reine.
Mais ses tentatives n’aboutissent pas. « Que pouvait offrir Danton ? se demande Georges Lefebvre. L’abandon des conquêtes de la République ? Les coalisés les avaient reprises et comptaient démembrer la France ; ils se moquaient des propositions dérisoires d’un régicide aux abois. Cette diplomatie, souvent louée depuis, supposait la victoire ou la capitulation déguisée en compromis[13] ».
Cette politique va mécontenter les sans-culottes des sections ainsi que Robespierre et ses amis qui aspirent à le remplacer. À la Convention, la lutte entre la Gironde et la Montagne s’exacerbe. Pour écraser les Girondins, les Montagnards vont s’allier aux sans-culottes, en acceptant certaines de leurs revendications sociales. Le 2 juin, une foule de 80 000 hommes armés de 150 canons investit la Convention. Après une tentative de sortie en cortège qui se heurte aux canons de Hanriot, c’est la fin des Girondins. L’assemblée doit se résigner à décréter l’arrestation de 29 chefs de la Gironde. Danton a laissé faire, mais les Cordeliers l’accusent néanmoins d’avoir voulu modérer, sinon empêcher, l’action des sans-culottes.
Après cette date, Danton néglige le Comité. Remarié, il semble plus occupé par son bonheur privé que par les soucis d’État. Les clubs et la Commune l’accusent d’inertie. Le , Vadier dénonce les « endormeurs » du Comité. Marat attaque le Comité « de la perte publique ». Même son ami Chabot lui reproche d’avoir « perdu son énergie ».
Danton semble las, usé par les défaites de l’été 1793. Attaqué vivement le 8 à la Convention, il ne se défend pas. Le , lors du renouvellement du Comité de salut public, il demande à la Convention de l’écarter, par fatigue ou par calcul, ou les deux à la fois. « Peut-être, écrit François Furet[14] fait-il un calcul politique qui va se révéler redoutable : puisque le pouvoir l’a compromis, que les autres se compromettent à leur tour et le laissent se refaire une virginité ! » Les robespierristes entrent au Comité. Robespierre lui-même s’y fait porter deux semaines plus tard. « Jamais substitution d’une équipe à l’autre ne se fit plus simplement » écrit Louis Madelin[15].
Liste des membres (avril 1793 – juillet 1793) :
Nom | Département | Parti |
---|---|---|
Bertrand Barère (1755–1841) | Hautes-Pyrénées | Maraisard |
Jean-François Delmas (1751–1798) | Haute-Garonne | Montagnard |
Jean-Jacques Bréard (1751–1840) | Charente-Inférieure | Montagnard |
Pierre-Joseph Cambon (1756–1820) | Hérault | Montagnard |
Georges Danton (1759–1794) | Seine | Montagnard |
Jean Debry (1760–1834) | Aisne | Montagnard |
Jean-François Delacroix (1753–1794) | Eure-et-Loir | Maraisard |
Louis-Bernard Guyton-Morveau (1737–1816) | Côte-d'Or | Girondin |
Jean-Baptiste Treilhard (1742–1810) | Seine-et-Oise | Girondin |
- Danton domine le premier Comité de salut public, mais le néglige après le 2 juin.
- Barère, record de longévité au Comité de salut public (17 mois), est omniprésent.
- Hérault de Séchelles
- Jean-Jacques Bréard, chargé de la Marine jusqu'au 5 juin 1793.
Le Grand Comité de l’an II (septembre 1793 - juillet 1794)
Formation
Sur les 14 membres du Comité de salut public à cette date, la Convention en réélit sept : trois centristes (Barère, Lindet et Gasparin), plus quatre Montagnards (Saint-Just, Couthon, Jeanbon Saint-André, Hérault de Séchelles). Elle y adjoint deux autres députés de la Montagne Thuriot (un ami de Danton) et Prieur de la Marne. Le 14 août, Barère fait entrer Carnot et Prieur de la Côte-d’Or, officiers de carrière, pour s'occuper plus particulièrement des affaires militaires. Robespierre remplace Gasparin le 27 juillet. Le 5 septembre, la pression des sans-culottes fait entrer Billaud-Varenne et Collot d’Herbois. Mis à part Thuriot qui se retire et Hérault de Séchelles, devenu suspect, arrêté en mars et exécuté en avril 1794, ce qu’on est convenu d’appeler le Grand Comité de l’an II (constitué donc de 11 membres) est mis en place. Il restera en fonction jusqu'au 9 thermidor (27 juillet 1794).
Composition
Ces membres ont en commun la jeunesse. L’aîné a 47 ans, le benjamin 26, la moyenne d’âge s’établit légèrement au-dessus de la trentaine. « Tous, ils vont fournir un travail écrasant, écrivent François Furet et Denis Richet, penchés sur leurs dossiers de 16 à 18 heures par jour. Installés dans le pavillon de Flore, ils doivent répondre aux pétitions et aux rapports, signer les arrêtés, contrôler les ministres, diriger les armées, défendre leur politique devant la Convention qui peut, à tout moment, les écarter[16]. »
Leur direction est collégiale, ce qui n’exclut pas une spécialisation du travail : Billaud et Collot s’occupent de la correspondance avec les représentants en mission, Lindet des approvisionnements, et transports, Prieur de la Côte-d’Or des armes et poudres. Carnot et Saint-Just dirigent la guerre, Jean Bon Saint-André et Prieur de la Marne, la marine. Barère prend en charge la diplomatie, l’instruction publique et les arts, et surtout, il est le rapporteur attitré du Comité à la Convention. Robespierre s’intéresse surtout aux aspects politiques des problèmes.
« Entre eux l’accord manqua sur plus d’un point, ajoute Georges Lefebvre, Lindet répugnait au terrorisme ; Billaud et Collot inclinaient vers les sans-culottes ; les tendances sociales surtout, bien que tous appartinssent à la bourgeoisie, divergeaient profondément entre Robespierre ou Saint-Just, partisans d’une démocratie sociale, et Carnot ou Lindet, résolument conservateurs ; les tempéraments différaient aussi et les heurts personnels finirent par tourner en haines. Pourtant, durant des mois, le péril de la Révolution ajourna la division qui devait les perdre… La plupart se consacrèrent essentiellement à l’œuvre administrative qui prit une ampleur écrasante ; on a souvent affecté de les en louer pour les opposer aux autres, comme s’ils avaient pu rester indifférents à la stabilité d’où dépendit leur succès. Ce fut surtout Robespierre qui, aidé par Barère, Saint-Just, Billaud, leur assura la durée en définissant et en défendant leur politique à la Convention et aux Jacobins[17]. »
Politique
La politique extérieure du Comité est essentiellement une politique de guerre. Pour imposer son autorité, il doit obtenir de promptes victoires sur l'ennemi. Pour la politique intérieure, Barère, député du centre rallié à Robespierre en raison des nécessités, a le mieux exprimé les données du moment : « On ne gouverne pas en temps d’exception selon les méthodes normales : il faut donc accepter les moyens révolutionnaires. La bourgeoisie ne peut s’isoler du peuple : il faut donc satisfaire ses demandes. Mais la bourgeoisie doit demeurer l’élément dirigeant dans cette alliance : la Convention doit donc prendre l’initiative des mesures révolutionnaires[18]. »
Le 10 octobre 1793, la Constitution de l'an I est suspendue et le gouvernement révolutionnaire mis en place. Dès lors, c’est la dictature de guerre, le dirigisme économique et aussi la Terreur, avec l’élimination des opposants et les grands procès du printemps 1794.
Fin
Le Comité de salut public — Robespierre inclus — rappelle plusieurs représentants en mission de province[19].
Du 22 prairial au 9 thermidor, c’est la Grande Terreur. Le 22 prairial, pour « déblayer » les prisons (le mot est de Barère), Couthon fait supprimer interrogatoire, défense et témoins. « Tout ce qui se passe est horrible, dit Saint-Just, mais nécessaire. » 1 285 condamnations à mort sont prononcées du 10 juin au 27 juillet.
Mais le renversement de la situation militaire avec la prise de Charleroi (25 juin) et la victoire de Fleurus (26 juin) a changé la donne. « Les victoires s’acharnaient sur Robespierre comme des furies » écrira plus tard Barère dans ses mémoires. La Plaine, ralliée au gouvernement révolutionnaire tant que celui-ci lui a semblé indispensable pour sauver la Révolution, veut mettre un terme à la Terreur et à la dictature du Comité dès lors que la Révolution lui semble sauvée.
La préparation du complot du 9 thermidor (27 juillet 1794) est bien connue. Le Comité de salut public s’est divisé. Robespierre cesse de le fréquenter à l'issue d'un incident qui l'oppose aux autres membres du comité, le 29 juin[20]. Collot d’Herbois, Billaud-Varenne, Carnot se sentent menacés et prennent contact avec d’autres groupes : les anciens représentants en mission rappelés par Robespierre pour avoir « abusé des principes révolutionnaires », le Comité de sûreté générale mené par Vadier, un ami de Barère, et Amar, qui n’accepte pas de voir rogner ses prérogatives en matière de police, les députés de la Plaine qui subissent, tout en le déplorant, le régime de la Terreur.
Le 9 thermidor, Robespierre, Saint-Just et Couthon sont décrétés d’accusation et exécutés sans jugement le 10. Les autres membres du Comité pensaient garder le pouvoir, mais la vague de rejet de la Terreur et du gouvernement révolutionnaire va les emporter à terme, bien que la Terreur continue plusieurs mois après la chute de Robespierre, avec notamment l'élimination de la plupart de ses anciens soutiens et l'exécution de plus de 1 000 accusés[21],[22].
Le Comité thermidorien
La Convention reprend d’abord le pouvoir exécutif en décidant de renouveler le Comité de salut public par quart tous les mois. Le 1er septembre, au renouvellement du Comité, le nom de Barère est tiré. Billaud-Varenne et Collot d’Herbois donnent leur démission le même jour. Puis se pose le problème des responsabilités de la Terreur. Sous la pression de l’opinion, la Convention doit ouvrir le procès de Barère, Billaud-Varenne, Collot d’Herbois et Vadier qui sont déportés sans jugement en Guyane après la journée du 12 germinal (). La période est caractérisée par la Réaction thermidorienne et la réduction du poids politique des comités de sécurité générale et de sécurité publique. Les comités cessent d'exister avec la Constitution de 1795, approuvée par plébiscite le 5 fructidor an III (). C'est le début d'un nouveau régime politique, le Directoire.
Membres
Composition du comité Danton dans l’ordre de leur élection :
- Bertrand Barère, député des Hautes-Pyrénées
- Théophile Berlier, député de la Côte-d'Or du 5 juin au 10 juillet
- Jean-Jacques Bréard, député de la Charente-Inférieure, démis le 5 juin
- Pierre-Joseph Cambon, député de l’Hérault
- Georges Danton, député de Paris
- Jean Antoine Debry, député de l’Aisne, démissionnaire remplacé par Robert Lindet, député de l’Eure
- Jean-François Delacroix, député d’Eure-et-Loir
- Jean-François Delmas, député de la Haute-Garonne
- Louis-Bernard Guyton-Morveau, député de la Côte-d'Or
- Jean-Baptiste Treilhard, député de Seine-et-Oise, démissionnaire le 12 juin.
Jacques Alexis Thuriot, proche de Danton, n'entrera en fait au Comité que le 10 juillet et en démissionnera le 20 septembre.
Composition du Grand Comité de l'an II en septembre 1793 :
- Bertrand Barère, député des Hautes-Pyrénées
- Jacques Billaud-Varenne, député de Paris
- Lazare Carnot, député du Pas-de-Calais
- Jean-Marie Collot d'Herbois, député de Paris
- Georges Couthon, député du Puy-de-Dôme
- Marie-Jean Hérault de Séchelles, député de Seine-et-Oise. Suspecté de haute trahison, il est éliminé en décembre 1793 et guillotiné en avril 1794.
- Robert Lindet, député de l’Eure
- Pierre-Louis Prieur de la Marne, député de la Marne
- Claude-Antoine Prieur de la Côte-d’Or, député de la Côte-d'Or
- Maximilien de Robespierre, député de Paris
- André Jeanbon Saint-André, député du Lot
- Louis Antoine de Saint-Just, député de l’Aisne
Organisation du pouvoir entre la Convention, le Comité de salut public et le Comité de sûreté générale
Suffrage universel | | Montagnards Marais Girondins nomme +-----------------------+ nomme ------------------------| Convention nationale | ----------------- | +-----------------------+ | | ^ | | | | +---------------------------+ | +-------------------------------+ | Comité de salut public |------------- | Comité de sûreté générale | +---------------------------+ propose les lois +-------------------------------+ | fait passer les accusés devant nomme les représentants en mission | | | +-------------------------------+ | | | Tribunal révolutionnaire | | | +-------------------------------+ Inspection contrôle des des départements armées
Notes et références
- Matta-Duvignau 2012, § 1.
- Matta-Duvignau 2013, p. 19.
- Matta-Duvignau 2012, § 2.
- Éric Hazan, Une histoire de la Révolution française, Paris, La Fabrique éditions, , 405 p. (ISBN 978-2-35872-038-0), p. 216
- Matta-Duvignau 2012, § 24 et 32.
- Matta-Duvignau 2012, § 25 et 33.
- Matta-Duvignau 2012, § 26 et 34.
- Comité des décrets, de l’examen des marchés, des assignats et monnaies, de correspondance, des pétitions, d’agriculture et commerce, de secours public, des domaines, de liquidation et examen de comptes, de division territoriale, des inspecteurs de la salle. Plus deux commissions (commission des dépêches et commission centrale) et un dépôt des archives confié à Camus.
- Décret de constitution du comité de salut public publié dans Le Moniteur universel no 99 du 9 aout 1793 p. 76 Lire en ligne
- Bouloiseau 1980.
- Christiane Aulanier, Histoire du Palais et du Musée du Louvre : Le Pavillon de flore, Paris, Éditions des Musées nationaux, 1947, p. 45.
- Antoine Boulant, Les Tuileries : château des rois, palais des révolutions, Paris, Tallandier, , 333 p. (ISBN 979-10-210-1878-5).
- La Révolution française, PUF, 1968, p. 359
- François Furet, Denis Richet, La Révolution française, Fayard, 1973, p. 214.
- Louis Madelin, Danton, Hachette, 1914.
- La Révolution française, Fayard, 1973, p. 217
- La Révolution française, PUF, 1968, p. 362
- François Furet et Denis Richet, La Révolution française, Fayard, 1973, p. 195
- Pierre Serna, compte rendu de J.-C. Martin, Contre-Révolution, Révolution et Nation en France, 1789-1799, Politix 1999, p. 171, lire en ligne.
- Hervé Leuwers, Robespierre, Paris, Pluriel, , 456 p. (ISBN 978-2-8185-0509-0), p. 343-346.
- Henri Guillemin, Robespierre : politique et mystique, Lacajunte, Utovie, (ISBN 978-2-86819-767-2 et 2-86819-767-1)
- Jean Jaures, Histoire socialiste de la Révolution française, Paris, Les Éditions sociales, , 1123 p. (ISBN 978-2-35367-013-0)
- Hippolyte Carnot, Mémoires sur Carnot par son fils, édition de 1893, T.1, p. 375
Bibliographie
Ouvrages
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- Michel Biard (préf. Jean-Clément Martin), Missionnaires de la République : les représentants du peuple en mission, 1793-1795, Paris, CTHS, coll. « CTHS-histoire » (no 8), , 623 p. (présentation en ligne).
- Marc Bouloiseau, Le Comité de salut public (1793-1795), Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? » (no 1014), , 3e éd. (1re éd. 1962), 126 p. (ISBN 2-13-036319-9).
- Françoise Brunel, Thermidor : la chute de Robespierre, 1794, Bruxelles, Complexe, coll. « La Mémoire des siècles » (no 211), , 155 p. (ISBN 2-87027-275-8, présentation en ligne).
- François Furet et Denis Richet, La Révolution française, Paris, Fayard, 1973.
- Bernard Gainot, Dictionnaire des membres du comité de salut public ; dictionnaire analytique biographique et comparé des 62 membres du Comité de salut public, Paris, Tallandier, 1990.
- Georges Lefebvre, La Révolution française, Paris, Presses universitaires de France (PUF), 1968.
- [Matta-Duvignau 2013] Raphaël Matta-Duvignau (préf. de Vida Azimi), Gouverner, administrer révolutionnairement : le Comité de salut public ( – 4 brumaire an IV) (texte remanié de la thèse de doctorat en droit, préparée sus la direction de Vida Azimi et soutenue à l'université Paris-II – Panthéon-Assas en ), Paris, L'Harmattan, coll. « Logiques juridiques », , 1re éd., 1 vol., 716 p., 16 × 24 cm (ISBN 978-2-336-29065-2, EAN 9782336290652, OCLC 852231721, notice BnF no FRBNF43598219, SUDOC 169839133, présentation en ligne, lire en ligne).
- Jean-Clément Martin, La Révolution française, 1789-1799, Belin, CAPES Agrégation, 2004.
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- Robert Roswell Palmer (trad. Marie-Hélène Dumas, préf. François Furet), Le Gouvernement de la Terreur : l'année du Comité de salut public [« Twelve who Ruled : The Year of The Terror in the French Revolution »], Paris, Armand Colin, , 359 p. (ISBN 2-200-37164-0, présentation en ligne).
- Michel Pertué, Aux origines du gouvernement révolutionnaire, février-mars 1793 : démocratie et dictature en Révolution, thèse d'histoire du droit, Paris II, 1976, 527 p.
- Gérard Walter, La conjuration du neuf thermidor : 27 juillet 1794, Paris, Gallimard, coll. « Trente journées qui ont fait la France » (no 19), , 576-[24] p. (ISBN 2-07-028103-5, présentation en ligne).
Articles, contributions, communications
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- Stéphane Caporal, « Gouvernement révolutionnaire et représentation », dans Le concept de Représentation dans la pensée politique : actes du colloque d'Aix-en-Provence (mai 2002), Aix-en-Provence, Presses universitaires d'Aix-Marseille, coll. « Histoire des idées politiques » (no XV), , 493 p. (ISBN 978-2-7314-0367-1, lire en ligne), p. 227-251.
- [Matta-Duvignau 2012] Raphaël Matta-Duvignau, « Le Comité de salut public ( – 4 brumaire an IV) », La Révolution française : cahiers de l'Institut d'histoire de la Révolution française, no 3 : « Les comités des assemblées révolutionnaires : des laboratoires de la loi », (DOI 10.4000/lrf.773, résumé, lire en ligne, consulté le ).
- François Furet, « Gouvernement révolutionnaire », dans François Furet et Mona Ozouf (dir.), Dictionnaire critique de la Révolution française, Paris, Flammarion, .
- Emmanuel Grison, « Lazare Carnot et le grand Comité de Salut public », Bulletin de la SABIX (Société des amis de la bibliothèque et de l'histoire de l'École de polytechnique), no 23, 2000, [lire en ligne].
- J. Guillaume, « Le personnel du Comité de salut public », La Révolution française. Revue d'histoire moderne et contemporaine, Paris, Société de l'histoire de la Révolution française, no 7, , p. 297-309 (lire en ligne).
- Georges Lefebvre, « À propos d'un livre récent : la rivalité du Comité de Salut public et du Comité de Sûreté générale », Revue historique, Paris, Librairie Félix Alcan, t. 167, , p. 336-343 (lire en ligne).
- Léon Lévy-Schneider, « Les démêlés dans le Comité de salut public avant le 9 thermidor », La Révolution française. Revue d'histoire moderne et contemporaine, Paris, Société de l'histoire de la Révolution française, no 7, , p. 97-112 (lire en ligne).
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- Albert Mathiez, « Le gouvernement révolutionnaire », Annales historiques de la Révolution française, no 80, , p. 97-126 (JSTOR 41924829).
- Raphaël Matta-Duvignau, « Le Comité de salut public (6 avril 1793-4 brumaire an IV) : une forme singulière d'exercice du pouvoir », dans Cyril Triolaire (dir.), La Révolution française au miroir des recherches actuelles : actes du colloque tenu à Ivry-sur-Seine, 15-16 juin 2010, Paris, Société des études robespierristes, coll. « Collection des études révolutionnaires » (no 12), , 275 p. (ISBN 978-2-908327-71-7), p. 87-99.
- (en) Robert Roswell Palmer, « Fifty Years of the Committee of Public Safety », The Journal of Modern History, University of Chicago Press, vol. 13, no 3, , p. 375-397 (JSTOR 1871581).
- Denis Richet, « Comité de salut public », dans Dictionnaire critique de la Révolution française, Paris, Flammarion, 1988.
- (en) J. B. Sirich, « The Revolutionary Committees after Thermidor », The Journal of Modern History, University of Chicago Press, vol. 26, no 4, , p. 329-339 (JSTOR 1876110).
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- James Thompson, « L'organisation du travail du Comité de salut public », Annales historiques de la Révolution française, no 59, , p. 454-460 (JSTOR 41924544).
Littérature
- Pierre Michon, Les Onze, Lagrasse, Verdier, , 136 p. (ISBN 978-2-86432-552-9, OCLC 868536759, présentation en ligne).
Voir aussi
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