Mendionde

Mendionde est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Mendionde

Le château de Garro.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Hervé Damestoy
2020-2026
Code postal 64240
Code commune 64377
Démographie
Gentilé Lekondar
Population
municipale
845 hab. (2018 )
Densité 39 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 20′ 28″ nord, 1° 17′ 50″ ouest
Altitude Min. 58 m
Max. 846 m
Superficie 21,47 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Bayonne (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Mendionde
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Mendionde
Géolocalisation sur la carte : France
Mendionde
Géolocalisation sur la carte : France
Mendionde

    Le gentilé est Lekondar[1],[2].

    Géographie

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte avec les communes environnantes

    Localisation

    La commune de Mendionde se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[3].

    Elle se situe à 115 km par la route[Note 1] de Pau[4], préfecture du département, à 34 km de Bayonne[5], sous-préfecture, et à 29 km de Saint-Palais[6], bureau centralisateur du canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[3]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Hasparren[3].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[7] : Macaye (1,7 km), Bonloc (4,1 km), Hasparren (5,0 km), Louhossoa (5,2 km), Hélette (5,6 km), Ayherre (6,8 km), Saint-Esteben (7,3 km), Isturits (8,1 km).

    Sur le plan historique et culturel, Mendionde fait partie de la province du Labourd, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[8]. Le Labourd est traversé par la vallée alluviale de la Nive et rassemble les plus beaux villages du Pays basque[9]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[10],[11]. La commune est dans la zone 'Lapurdi Ekialdea (Labourd-Est)[12], à l’est de ce territoire.

    Communes limitrophes de Mendionde[13]
    Hasparren Bonloc
    Macaye Ayherre
    Ossès, Irissarry
    (par un quinquepoint)
    Hélette

    Paysages et relief

    Le mont Ursuya (678 m) est accessible à partir de Mendionde.

    Paul Raymond[14] mentionne l'Iguelherry, montagne qui s’étend sur Hélette et Mendionde.

    Hydrographie

    Réseaux hydrographique et routier de Mendionde.

    La commune est drainée par l'Aran, un bras de l'Aïnchartéa, un bras de la Joyeuse, la Mouline, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 32 km de longueur totale[15],[Carte 1].

    L'Aran, d'une longueur totale de 48,3 km, prend sa source dans la commune d'Hélette et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Urt, après avoir traversé 8 communes[16].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[17]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[18].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[19]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[17]

    • Moyenne annuelle de température : 13,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 12,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 626 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[20] complétée par des études régionales[21] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cambo-les-Bains », sur la commune de Cambo-les-Bains, mise en service en 1964[22]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[23],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 14,4 °C et la hauteur de précipitations de 1 598,9 mm pour la période 1981-2010[24]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Biarritz-Pays-Basque », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et à 24 km[25], la température moyenne annuelle évolue de 14,1 °C pour la période 1971-2000[26], à 14,3 °C pour 1981-2010[27], puis à 14,6 °C pour 1991-2020[28].

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6]. Trois sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[30],[Carte 2] :

    • « la Nive », d'une superficie de 9 473 ha, un des rares bassins versants à accueillir l'ensemble des espèces de poissons migrateurs du territoire français, excepté l'Esturgeon européen[31] ;
    • le « massif du Baygoura », d'une superficie de 3 297 ha, un massif montagneux à landes et pelouses exploité par le pastoralisme[32] ;
    • « la Joyeuse (cours d'eau) », d'une superficie de 1 444 ha, un réseau hydrographique des coteaux basques[33].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 7]est recensée sur la commune[34],[Carte 3] : les « mont Baigura et crête d'Haltzamendi » (616,19 ha), couvrant 6 communes du département[35] et trois ZNIEFF de type 2[Note 8],[34],[Carte 4] :

    • les « landes du mont Ursuya » (1 051,97 ha), couvrant 3 communes du département[36] ;
    • le « massif du Baigura » (4 200,57 ha), couvrant 7 communes du département[37] ;
    • le « réseau hydrographique et vallée de l'Ardanavy » (679,96 ha), couvrant 12 communes du département[38].

    Urbanisme

    Typologie

    Mendionde est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9],[39],[40],[41].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[42],[43].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (72,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (51,2 %), prairies (22,6 %), forêts (14,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,8 %), cultures permanentes (1,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,1 %)[44].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 5].

    Lieux-dits et hameaux

    Cinq quartiers composent la commune de Mendionde[45] :

    • Lekorne ;
    • Garrobi-Harretxeta ;
    • Gerezieta (Greciette sur les cartes IGN) et Attissane ;
    • Xerrenda ;
    • Basaburu (Basseboure sur les cartes IGN).

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le nom Mendionde du village apparaît sous les formes :

    • Mendiondo (XIIIe siècle[14] dans la Collection Duchesne[46], renfermant les papiers d'Oihenart dans le volume CXIV),
    • Mendihondo en moyen occitan (1304) et
    • Sanctus-Cyprianus de Mendionde en latin vernaculaire (1766[14], dans les collations du diocèse de Bayonne[47]).

    Autres toponymes

    Le toponyme Gréciette apparaît sous les formes Garro (1186[14], dans le cartulaire de Bayonne[48]), Saint-Martin de Garro (1518[14], dans le chapitre de Bayonne[49]) et Guerreciette (1755[14], dans les collations du diocèse de Bayonne[47]).

    Le toponyme Atissane apparaît sous la forme Attissane (1863, dans le Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[14]).

    Le toponyme Amestoy, lieu de pèlerinage situé sur la commune, est mentionné en 1863[14].

    Le toponyme Jauréguia est mentionné sous la forme Jauregui (1693[14], collations du diocèse de Bayonne[47]).

    Graphie basque

    Son nom basque actuel est Lekorne[2], nom du quartier où se trouve la mairie.

    Histoire

    Le village a été au Moyen Âge l'enjeu entre le roi de Navarre et le roi d'Angleterre.
    Paul Raymond[14] note que les barons de Garro faisaient partie de la noblesse du Labourd.
    Au XVIIe siècle, Mendionde et Gréciette, qui étaient alors des villages distincts, 23 maisons et 7 métairies appartenaient au seigneur de Garro[50].

    En 1794, au plus fort de la Terreur, et à la suite de la désertion de quarante sept jeunes gens d'Itxassou, le Comité de salut public (arrêté du 13 ventôse an II - ) fit arrêter et déporter une partie des habitants (hommes, femmes et enfants) d'Ainhoa, Ascain, Espelette, Itxassou, Sare et Souraïde, décrétées, comme les autres communes proches de la frontière espagnole, communes infâmes[51]. Cette mesure fut étendue à Biriatou, Cambo, Larressore, Louhossoa, Mendionde et Macaye.

    Les habitants furent « réunis dans diverses maisons nationales, soit dans le district d'Ustaritz, soit dans celles de la Grande Redoute, comme de Jean-Jacques Rousseau »[52]. En réalité, ils furent regroupés dans les églises, puis déportés dans des conditions très précaires[53] à Bayonne, Capbreton, Saint-Vincent-de-Tyrosse et à Ondres. Les départements où furent internés les habitants des communes citées furent le Lot, le Lot-et-Garonne, le Gers, les Landes, les Basses-Pyrénées (partie béarnaise) et les Hautes-Pyrénées.

    Le retour des exilés et le recouvrement de leurs biens furent décidés par une série d'arrêtés pris le et le , poussés dans ce sens par le directoire d'Ustaritz : « Les ci-devant communes de Sare, Itxassou, Ascain, Biriatou et Serres, dont les habitants internés il y a huit mois par mesure de sûreté générale, n'ont pas été cultivées. Les habitants qui viennent d'obtenir la liberté de se retirer dans leurs foyers, demandent à grands cris des subsistances sans qu'on puisse leur procurer les moyens de satisfaire à ce premier besoin de l'homme, la faim. »[54].

    La récupération des biens ne se fit pas sans difficulté ; ceux-ci avaient été mis sous séquestre mais n'avaient pas été enregistrés et avaient été livrés au pillage : « Les biens, meubles et immeubles des habitants de Sare, n'ont été ni constatés ni légalement décrits ; tous nos meubles et effets mobiliers ont été enlevés et portés confusément dans les communes voisines. Au lieu de les déposer dans des lieux sûrs, on en a vendu une partie aux enchères, et une autre partie sans enchères. »[55]

    Héraldique

    D'argent à la croix de gueules cantonnée de quatre loups passants de sable.

    Remarques La commune de Mendionde, mentionnée depuis le XIIe siècle sous le nom de Mendiondo, et Lekorryan, en 1304, est la réunion des anciennes paroisses de Mendionde et Gréciette. Les Garro étaient seigneurs de Mendionde et la commune porte les armes de cette ancienne famille[56].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1988  ? Germain Lafitte    
    1995 2008 Léon Damestoy DVD  
    2008 2020 Lucien Betbeder    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Mendionde fait partie de sept structures intercommunales[57] :

    • la Communauté d'Agglomération du Pays basque (CAPB) ;
    • le SIVU de regroupement pédagogique de Mendionde - Macaye Gure Eskola ;
    • le syndicat AEP Mendionde - Bonloc ;
    • le syndicat d’assainissement Adour - Ursuïa ;
    • le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques (SDEPA);

    Mendionde accueille le siège du SIVU Bai Gurea, du SIVU de regroupement pédagogique de Mendionde - Macaye Gure Eskola, ainsi que celui du syndicat AEP Mendionde - Bonloc.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[59].

    En 2018, la commune comptait 845 habitants[Note 11], en stagnation par rapport à 2013 (Pyrénées-Atlantiques : +2,37 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5131 3521 4821 5471 5791 6811 6251 6391 537
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4241 3031 2431 1911 2511 2001 1581 1251 038
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0401 0281 066921887834865831772
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    749732744723720707779789799
    2013 2018 - - - - - - -
    845845-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[60] puis Insee à partir de 2006[61].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    L'activité est principalement agricole. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    Culture locale et patrimoine

    Le quartier de Gréciette autour de son église.
    Langues
    D'après la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Mendionde est le bas-navarrais occidental.
    Festivités

    Patrimoine civil

    Patrimoine religieux

    • L'église Saint-Cyprien[62] est inscrite aux monuments historiques depuis 1925. Elle recèle des retables, des statues, des tableaux et des lambris de revêtement inventoriés[63] par le ministère de la Culture.
    • Stèles discoïdales du cimetière du quartier Lekorne :
    • Stèles discoïdales du cimetière du quartier Gréciette :
    • L'église du XVe siècle, dans le quartier Lekorne, avec son clocher-pignon, possède des fresques du XXe siècle illustrant les quatre saisons :

    Équipements

    Enseignement
    La commune dispose d'une école élémentaire publique bilingue (basque/français) qui est en Regroupement Pédagogique Intercommunal (RPI) avec l'école voisine de Macaye ainsi que d'une école immersive en langue basque : Baigura Ikastola.
    Loisirs
    La base de loisir du Baïgura (géré par la Communauté d'Agglomération du Pays Basque) organise la pratique du parapente sur le versant nord du mont Baïgura. Elle est située sur un petit col (298 m), sur le territoire de la commune de Mendionde, entre Hélette et Louhossoa.

    Personnalités liées à la commune

    • Jean-Baptiste Martin d'Artaguiette d'Iron, baron d'Aguerre d'Hélette, marquis de La Mothe-Saint-Héray (Deux-Sèvres), né en 1682 dans la maison Iron et décédé à Paris en 1748, est commissaire des guerres en Louisiane, receveur général des finances de la généralité d'Auch, et un des plus riches financiers de la capitale en 1748[64]. Il fut également directeur de la Compagnie des Indes. Décédé dans son hôtel particulier rue de Richelieu, paroisse Saint-Eustache, inhumé dans l'église des Petits-Pères. Il teste le chez Me Brochant notaire au Châtelet[65]. Avec ses frères Bernard et Pierre il est considéré comme le fondateur de la ville de Baton Rouge ;
    • Pierre d’Artaguiette d'Itouralde, né en 1698 à Mendionde et mort en 1736 à la bataille d'Ackia (Louisiane française), est une officier de l'armée française et gouverneur de la Haute Louisiane française (Pays des Illinois) au fort de Chartres. Il est le frère de Jean-Baptiste Martin et de Bernard. Avec ses frères, il est considéré le fondateur de la ville de Baton Rouge ;
    • Bernard d'Artaguiette d'Iron, né en 1696 à Mendionde et mort à Léogâne, est une officier de l'armée française, lieutenant du roi et inspecteur général pour la Louisiane française. Avec ses frères, il est considéré comme le fondateur de la ville de Baton Rouge ;
    • Prosper Saint-Martin, né en 1909 à Mendionde, devient champion de France de pelote basque en 1939 ;
    • Rudy Hirigoyen, né en 1919 à Mendionde et décédé en 2000 à Paris, est un chanteur lyrique français.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[29].
    7. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Mendionde » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
    2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Mendionde », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    3. « ZNIEFF de type I sur la commune de Mendionde », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. « ZNIEFF de type II sur la commune de Mendionde », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    5. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Gentilé sur habitants.fr
    2. Euskaltzaindia - Académie de la langue basque
    3. « Métadonnées de la commune de Mendionde », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Mendionde et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. Stephan Georg, « Distance entre Mendionde et Bayonne », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    6. Stephan Georg, « Distance entre Mendionde et Saint-Palais », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    7. « Communes les plus proches de Mendionde », sur www.villorama.com (consulté le ).
    8. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 22.
    9. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
    10. « Toponymes », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
    11. (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
    12. Lapurdi Ekialdea (-a) (Lapurdi) : toponymes sur le site de l'Académie de la langue basque.
    13. Carte IGN sous Géoportail
    14. Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 p. (notice BnF no FRBNF31182570, lire en ligne)..
    15. « Fiche communale de Mendionde », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
    16. Sandre, « l'Aran ».
    17. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
    18. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
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    53. Le maire et l'officier municipal de Capbreton demandèrent des consignes aux représentants du peuple par un courrier du 24 ventôse an II () pour les 229 détenus sous leur responsabilité : « 

      1. Combien de pain à donner à chaque homme (nous n'avons pas de pain, si ce n'est de la méture) ?
      2. Pouvons-nous consentir à ce qu'ils s'achètent du vin ou autres provisions ?
      3. Nous t'observons que nous n'avons point de viande ;
      4. Pouvons-nous leur permettre d'avoir de la lumière, la nuit, dans un fanal ?
      5. Pouvons-nous permettre qu'ils aient leurs matelas ou paillasses ? Nous leur avons fait porter de la paille pour coucher ;
      6. Pouvons-nous permettre qu'ils sortent deux à deux pour laver leur linge ?
      7. S'il y a des malades, sommes-nous autorisés à les faire sortir de la maison de réclusion pour les traduire dans d'autres pour les faire traiter ?

       »
      (texte transcrit par P. Haristoy, Les Paroisses du Pays basque pendant la période révolutionnaire, Pau, Vignancour, 1895-1901, p. 256-257)
    54. Archives nationales, F11/394, 18 vendémiaire an III (9 octobre 1794), citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque IV : Révolution de 1789, t. 4, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 432 p. (ISBN 2913156460 et 9782913156463, OCLC 492295167), p. 309.
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    65. Thierry Clays, Dictionnaire biographique des Financiers en France au XVIIIe siècle, p. 602-605.

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