Stèle discoïdale
Une stèle discoïdale est un monument funéraire que l'on peut trouver dans le Maghreb, en Syrie, Suède, France, Italie, Espagne, Portugal, Turquie, Russie, Norvège. Elle a existé en France en Occitanie [1] et reste particulièrement abondante dans les cimetières du Pays basque[2]. Cette forme rappelle l'idole-bouteille ou le signe de Tanit que l'on rencontre dans la civilisation phénicienne.
Au Pays basque, elle s'appelle hilarri, de hil « mort » et arri « pierre ». Elle est composée d'un disque de pierre circulaire qui surmonte un socle de forme trapézoïdale. Le disque est orné d'une croix basque (lauburu en basque, qui signifie « à quatre têtes »), de figures géométriques (symboles solaires par exemple) ou symboles chrétiens (IHS et Marie) mais aussi des virgules et des symboles végétaux (arbres). Le nom du défunt y est rarement mentionné mais quelquefois le nom de la famille y figure.
Les plus anciennes sont antérieures au XVIe siècle.
À côté de ces stèles discoïdales, on retrouve également dans les cimetières basques des stèles tabulaires très anciennes, à côté, bien sûr, des croix plus classiques.
Quelques exemples :
Larressore
Les stèles discoïdales coexistent...
... avec des stèles tabulaires tout aussi vénérables.
Ostabat-Asme
- Cimetière du hameau d'Harambels ou Harambeltz.
Références
Bibliographie
- Abbé Jean-Pierre Laulom, « Essai d'explication du symbolisme des stèles discoïdales » dans le Bulletin de la société de Borda n°513, p.5-18, 2014.
- Léo Barré, Actes du colloque international sur la stèle discoïdale, Musée basque, Bayonne, 1982.
- Léo Barré, « Les stèles discoïdales » dans les Actes de la journée d'étude de Lodève, Archéologie en Languedoc, 1980.
Articles connexes
Liens externes
- Articles de Mikel Duvert et autres auteurs sur les stèles discoïdales: http://hilarriakeuskalherrian1.blogspot.com/
- Les stèles discoïdales de Doazit en Chalosse
- Les stèles discoïdales du Lauraguais
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