Sainte-Engrâce

Sainte-Engrâce (en basque Urdatx-Santa-Grazi) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir Sainte-Engrâce.

Sainte-Engrâce
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Maryse Othart
2020-2026
Code postal 64560
Code commune 64475
Démographie
Gentilé Santagraztar
Population
municipale
193 hab. (2018 )
Densité 2,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 00′ 54″ nord, 0° 51′ 10″ ouest
Altitude Min. 300 m
Max. 1 881 m
Superficie 72,69 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Montagne Basque
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Sainte-Engrâce
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Sainte-Engrâce
Géolocalisation sur la carte : France
Sainte-Engrâce
Géolocalisation sur la carte : France
Sainte-Engrâce
Liens
Site web sainte-engrace.com

    Le gentilé est Santagraztar[1] (ou Urdaxtar[1]).

    Géographie

    Localisation

    La commune de Sainte-Engrâce se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine et est frontalière avec l'Espagne (Communauté forale de Navarre)[2].

    Elle se situe à 74 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, à 41 km d'Oloron-Sainte-Marie[4], sous-préfecture, et à 30 km de Mauléon-Licharre[5], bureau centralisateur du canton de Montagne Basque dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Mauléon-Licharre[2].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : Licq-Athérey (6,1 km), Licq-Athérey (7,1 km), Etchebar (8,2 km), Larrau (8,3 km), Laguinge-Restoue (8,9 km), Lichans-Sunhar (8,9 km), Montory (9,7 km), Lacarry-Arhan-Charritte-de-Haut (9,7 km).

    Sur le plan historique et culturel, Sainte-Engrâce fait partie de la province de la Soule, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[7]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[8]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[9],[10]. La Soule, traversée par la vallée du Saison, est restée repliée sur ses traditions (mascarades, pastorales, chasse à la palombe, etc)[11]. Elle se divise en Arbaille, Basse-Soule et Haute-Soule, dont fait partie la commune.

    La commune est frontalière avec l'Espagne (Navarre), au sud.

    Communes limitrophes de Sainte-Engrâce[12],[13]
    Licq-Athérey Haux Lanne-en-Barétous
    Larrau Arette
    Isaba
    (Espagne)

    Paysages

    La commune regroupe deux hameaux, Sainte-Engrâce Caserne et Sainte-Engrâce Bourg, le long de la route départementale 113, dans la vallée de l'Uhaitxa. La mairie et l'école se trouvent dans le hameau de La Caserne, et l'église au bourg distant de km. En haut de la vallée se trouve le cirque de Sainte-Engrâce.

    Depuis 2010, l'immense salle de La Verna est ouverte au public. C'est une cavité qui fait partie du gouffre de la Pierre-Saint-Martin.

    Hydrographie

    La commune est traversée[14] par des affluents du Saison :

    • le gave de Sainte-Engrâce et ses tributaires :
      • Abitolako erreka
      • Béhizariéko erreka
      • Gahardoyko erreka
      • le ruisseau des gorges de Kakouetta et ses affluents :
        • Achourako erreka
        • Althagnétako erreka
        • Larrégorriko erreka
        • le ruisseau de Sombiague
      • Heyléko erreka
      • Inkhazkubuko erreka
      • Itzaléko erreka et son tributaire :
        • Agarratzéko erreka
      • Lukhubignéko erreka
      • Montcholako erreka
      • Murrubelzéko erreka et son affluent :
        • Bassabarrondoko erreka
    • le ruisseau de Letchartsu

    Le ruisseau d'Ihitsaga, tributaire de Uthurzéhétako erreka, autre affluent du Saison, coule également sur la commune, ainsi que son affluent, le ruisseau de Sakia.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[15]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[16].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[17]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[15]

    • Moyenne annuelle de température : 12,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 13,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 631 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[18] complétée par des études régionales[19] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Licq-Atherey », sur la commune de Licq-Athérey, mise en service en 1970[20]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[21],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 12,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 507,1 mm pour la période 1981-2010[22]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à 55 km[23], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[24], à 13,4 °C pour 1981-2010[25], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[26].

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6]. Trois sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[28],[Carte 1] :

    • « le Saison (cours d'eau) », d'une superficie de 2 200 ha, un cours d'eau de très bonne qualité à salmonidés[29] ;
    • les « montagnes du Barétous », d'une superficie de 14 421 ha, présentant une flore très diversifiée marquée par une nette influence atlantique et montagnarde. Elles se démarquent des autres massifs de la Haute Soule et du Barétous` notamment par sa flore caractéristique des tourbières comprenant de nombreuses espèces patrimoniales dont 16 espèces de sphaignes et 4 lycopodiacées[30] ;
    • les « montagnes de la Haute Soule », d'une superficie de 14 360 ha, présentant une flore très diversifiée marquée par une nette influence atlantique et se démarquent des autres massifs de la Haute Soule et du Barétous par la présence de l’étage subalpin et d’une influence montagnarde par conséquent plus tranchée[31] et une au titre de la « directive Oiseaux »[28],[Carte 2] :
    • la « Haute Soule : massif de la Pierre Saint-Martin », d'une superficie de 18 312 ha, un vaste ensemble montagneux de basse à haute altitude[32].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Cinq ZNIEFF de type 1[Note 7]sont recensées sur la commune[33],[Carte 3] :

    • les « Gorges de Kakoueta et d'Ehujarre » (2 829,53 ha)[34] ;
    • les « hêtraies et landes de la confluence des gaves de Larrau et de Saint-Engrace » (5 156,66 ha), couvrant 7 communes du département[35] ;
    • les « landes de Sainte-Engrâce » (2 950,52 ha)[36] ;
    • le « pics de Biscarroulles et de Légorre, crêtes de la Chousse et de Benou » (2 756,94 ha), couvrant 3 communes du département[37] ;
    • les « tourbières de Mendi Beltza » (25,52 ha)[38] ;

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 8],[33],[Carte 4] :

    • la « Haute-Soule » (26 095,69 ha), couvrant 9 communes du département[39] ;
    • le « réseau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » (6 885,32 ha), couvrant 114 communes dont 2 dans les Landes et 112 dans les Pyrénées-Atlantiques[40].

    Urbanisme

    Typologie

    Sainte-Engrâce est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9],[41],[42],[43]. La commune est en outre hors attraction des villes[44],[45].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (87 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (84,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (39,3 %), prairies (8,2 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,6 %)[46].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 5].

    Lieux-dits et hameaux

    13 quartiers composent la commune de Sainte-Engrâce[47] :

    • Altsaso (Altsasolarrea sur les cartes IGN) ;
    • Arpidea ;
    • Athorro (Athoro sur les cartes IGN) ;
    • Dolaintiürrütia ;
    • Ekhialtea (Ekhi-Altia sur les cartes IGN) ;
    • Gaztanbidea ;
    • Harxilopea ;
    • Kalla (Calla sur les cartes IGN) ;
    • Kaserna (La Caserne sur les cartes IGN) ;
    • Otsogorri ;
    • Senta ;
    • Ükhümürrütia ;
    • Ürrütia.

    Sentiers de randonnée

    Sainte-Engrâce se trouve sur le GR 10, sentier de grande randonnée qui longe les Pyrénées de l'Atlantique à la Méditerranée (870 km).

    Il existe plusieurs sentiers balisés proposant des promenades de durées et de difficultés variables (de 2 à 7 heures) vers la forêt d'Iraty, les gorges d'Ehujarre, les gorges de Kakouetta.

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le toponyme Sainte-Engrâce apparaît sous les formes Sancta-Gracia (1178[48], collection Duchesne volume CXIV[49]), Sancta-Engracia (1215[48], cartulaire d'Oloron[50]), Sente-Gracie (1383[48], contrats de Luntz[51]), Sente-Grace-deus-Portz (1386[48], notaires de Navarrenx[52]), Sancte-Gratii, Urdaix et Urdays (respectivement vers 1460[48] et vers 1476[48] pour les deux dernières formes, contrats d'Ohix[53]).

    Vient du latin gratia (« grâce »).

    Autres toponymes

    L'Althagnétako erreka est mentionné par Paul Raymond sous la forme Althaguette[48].

    Graphie basque

    Son nom basque actuel est Santa Grazi[1] (ou Urdatx[1]).

    Histoire

    Le village de Sainte-Engrâce s'est probablement formée autour de l'église du même nom, fondée en 1085 par l'abbaye de Leyre en Navarre, à laquelle s'adjoignait un hôpital pour les pèlerins. C'était une étape sur le chemin de Compostelle, dont le nom fait référence à une jeune Lusitanienne qui fut martyrisée par les Romains vers l'an 300 alors qu'elle se rendait en Gaule pour épouser un noble chrétien. Le culte de la sainte prit naissance à Saragosse et la légende dit qu'au Xe siècle, des voleurs s'emparèrent d'un bras de la sainte et le cachèrent dans le tronc creux d'un chêne. Chaque jour un taureau s'agenouillait devant le chêne et ses cornes flamboyaient. Une église fut alors édifiée à cet emplacement et devint lieu de pèlerinage. La précieuse relique disparut en 1569 au cours des guerres de religion. L'église fut classée monument historique en 1841. Elle fut l'objet d'importants travaux de restauration dans le milieu des années 1980.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1995 2018 (décès) Albert Aguiar DVG[54]  
    2018 En cours Maryse Othart    

    Intercommunalité

    La commune fait partie de huit structures intercommunales[55] :

    • la communauté de communes de Soule-Xiberoa ;
    • le SIGOM ;
    • le SIVOM du canton de Tardets ;
    • le SIVU chargé du tourisme en Haute-Soule et Barétous ;
    • le SIVU d’Erayce ;
    • le SIVU La Verna ;
    • le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
    • le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque.

    Sainte-Engrâce accueille le siège du SIVU d'Erayce ainsi que celui du SIVU La Verna.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[57].

    En 2018, la commune comptait 193 habitants[Note 10], en diminution de 8,53 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Atlantiques : +2,37 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0571 2581 0561 2751 4571 4021 3401 4511 337
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2291 2211 1741 0451 013999994941931
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    902883889851727815772628589
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    566529510391319250212209192
    2018 - - - - - - - -
    193--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[58] puis Insee à partir de 2006[59].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune dispose d'une école, l'école élémentaire publique Caserne[60].

    Économie

    L'agriculture et le tourisme sont les deux principales activités du village. Il y a 15 gîtes ruraux et 2 campings à Sainte-Engrâce. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'Ossau-iraty.

    Il y a quelques artisans dans le secteur du bâtiment et 45 agriculteurs en activité sur le territoire de la commune, pratiquant uniquement l'élevage. Les ovins sont de race laitière (manech ou béarnaise), leur lait est utilisé pour la production de fromage fermier ou vendu à des groupes laitiers. Les bovins sont des blondes d'Aquitaine, élevés pour la viande tandis que les chevaux sont de « race Lourde »[61].

    La station de ski d'Issarbe est une station de ski de fond du département des Pyrénées-Atlantiques. Elle est implantée sur les communes de Lanne-en-Barétous et Sainte-Engrâce.

    Le barrage hydroélectrique de la Société hydroélectrique du Midi (SHEM)  une ancienne filiale de la SNCF aujourd'hui d'Engie , est construit entre 1914 et 1915, puis surélevé de 1953 à 1954 et mis en service en 1955 sur le gave de Sainte-Engrâce. Haut de 42 m, il possède une capacité de 11 300 m3.

    Suez a mis en service le le barrage hydroélectrique souterrain de La Verna à Sainte-Engrâce. Situé à 700 mètres de profondeur dans le gouffre de la Pierre-Saint-Martin, ce barrage capte l'eau d'une rivière souterraine qui réalimente en permanence un cours d'eau à sec six mois de l'année[62].

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine religieux

    L'église[63] est romane, massive, avec une abside, deux absidioles et un clocher carré. Les trois nefs comptent 12 chapiteaux remarquables[64]. Lors de la visite, on peut, moyennant quelques pièces, déclencher l'éclairage du chœur et la diffusion de très beaux chants religieux basques. Le cimetière contient des stèles discoïdales caractéristiques du pays basque.

    L'église du XIe siècle.
    Stèles discoïdales au cimetière de Sainte-Engrâce.
    Chapiteau de l'église représentant l'Adoration des Rois Mages.

    Personnalités liées à la commune

    • Haritchabalet, prêtre de Sainte-Engrâce à la fin du XVIIIe siècle. Il était aussi contrebandier[réf. nécessaire].
    • Mesnard de Clesle, gouverneur et lieutenant du roi dans le Pays de Soule[réf. nécessaire].
    • Marc Large, écrivain, a publié un roman dont l'intrigue se déroule à Sainte-Engrâce en 1780 : Xan de l'Ours, la légende de l'homme sauvage, éd. Cairn, 2008, avec une préface de Renaud[65].
    • Jean-Marie Burguburu, avocat, né à Saint-Engrâce, président de la commission nationale consultative des droits de l'homme depuis 2020.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[27].
    7. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Sainte-Engrâce », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Sites Natura 2000 de types zones de protection spéciale (ZPS) (Directive Oiseaux) », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    3. « ZNIEFF de type I sur la commune de Sainte-Engrâce », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. « ZNIEFF de type II sur la commune de Sainte-Engrâce », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    5. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Euskaltzaindia - Académie de la langue basque
    2. « Métadonnées de la commune de Sainte-Engrâce », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Sainte-Engrâce et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Sainte-Engrâce et Oloron-Sainte-Marie », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. Stephan Georg, « Distance entre Sainte-Engrâce et Mauléon-Licharre », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    6. « Communes les plus proches de Sainte-Engrâce », sur www.villorama.com (consulté le ).
    7. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 23.
    8. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
    9. « Toponymes », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
    10. (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
    11. Frédéric Zégierman 1999, p. 23.
    12. Carte IGN sous Géoportail
    13. (es) Ministère espagnol de l'agriculture, pêche et environnement, « GeoPortal », sur sig.mapama.es (consulté le ).
    14. Fiche du Sandre sur la commune de Sainte-Engrâce
    15. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
    16. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    17. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le ).
    18. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    19. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
    20. « Station Météo-France Licq-Atherey - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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    62. Ministère de la culture, base Mérimée - Fiche sur l'église de Sainte-Engrâce
    63. Représentant : Centaures lançant des flèches - Servants jouant de la trompe de chasse - La naissance de Jésus - Les 3 femmes devant le sépulcre vide - Des chrétiens dévorés par les lions (2) - Scène de musique et danse (2) - Salomon et la Reine de Saba - Animaux divers - Les Rois Mages en chemin vers Bethléem - Adoration des Rois Mages.
    64. Xan de l'Ours, la légende de l'homme sauvage de Sainte-Engrâce
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