Mauléon-Licharre

Mauléon-Licharre (Maule-Lextarre en basque) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir Licharre (homonymie) et Mauléon (Pyrénées-Atlantiques).

Mauléon-Licharre

Vue générale de Mauléon à l'ombre du fort.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Louis Labadot
2020-2026
Code postal 64130
Code commune 64371
Démographie
Gentilé Mauléonnais
Population
municipale
2 950 hab. (2018 )
Densité 230 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 13′ 31″ nord, 0° 53′ 09″ ouest
Altitude Min. 133 m
Max. 521 m
Superficie 12,80 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Mauléon-Licharre
(ville-centre)
Aire d'attraction Mauléon-Licharre
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Montagne Basque
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Mauléon-Licharre
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Mauléon-Licharre
Géolocalisation sur la carte : France
Mauléon-Licharre
Géolocalisation sur la carte : France
Mauléon-Licharre
Liens
Site web mauleon-licharre.fr

    Le gentilé est Mauléonnais[1] (ou Mauletar[2] en basque).

    Géographie

    Localisation

    La commune de Mauléon-Licharre se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[3].

    Elle se situe à 59 km par la route[Note 1] de Pau[4], préfecture du département, et à 32 km d'Oloron-Sainte-Marie[5], sous-préfecture.

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : Chéraute (1,7 km), Viodos-Abense-de-Bas (1,9 km), Garindein (2,3 km), Berrogain-Laruns (2,9 km), Gotein-Libarrenx (3,9 km), Espès-Undurein (4,8 km), Roquiague (5,3 km), Idaux-Mendy (5,3 km).

    Sur le plan historique et culturel, Mauléon-Licharre fait partie de la province de la Soule, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[7]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[8]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[9],[10]. La Soule, traversée par la vallée du Saison, est restée repliée sur ses traditions (mascarades, pastorales, chasse à la palombe, etc)[11]. Elle se divise en Arbaille, Haute-Soule et Basse-Soule, dont fait partie la commune.

    Hydrographie

    La commune est drainée par le Saison, le Lausset, le ruisseau Urgorri, le Laco, Manga erreka, le ruisseau d'Aguerre, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 15 km de longueur totale[13],[Carte 1].

    Le Saison, d'une longueur totale de 72,2 km, prend sa source dans la commune de Larrau et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron à Autevielle-Saint-Martin-Bideren, après avoir traversé 31 communes[14].

    Le Lausset, d'une longueur totale de 39,3 km, prend sa source dans la commune de Sauguis-Saint-Étienne et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron à Narp, après avoir traversé 14 communes[15].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[16]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[17].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[18]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[16]

    • Moyenne annuelle de température : 13,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 13,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 421 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[19] complétée par des études régionales[20] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Aicirits », sur la commune d'Aïcirits-Camou-Suhast, mise en service en 1993[21]et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[22],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 14,1 °C et la hauteur de précipitations de 1 216,7 mm pour la période 1981-2010[23]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à 42 km[24], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[25], à 13,4 °C pour 1981-2010[26], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[27].

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[29],[Carte 2] :

    • « le Saison (cours d'eau) », d'une superficie de 2 200 ha, un cours d'eau de très bonne qualité à salmonidés[30] ;
    • « le gave d'Oloron (cours d'eau) et marais de Labastide-Villefranche », d'une superficie de 2 547 ha, une rivière à saumon et écrevisse à pattes blanches[31] ;

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 7]est recensée sur la commune[32],[Carte 3] : le « Lausset amont et zones tourbeuses associées » (190,06 ha), couvrant 11 communes du département[33] et deux ZNIEFF de type 2[Note 8],[32],[Carte 4] :

    • le « bassin versant du Lausset et du Joos : bois, landes et zones tourbeuses » (19 519,13 ha), couvrant 23 communes du département[34] ;
    • le « réseau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » (6 885,32 ha), couvrant 114 communes dont 2 dans les Landes et 112 dans les Pyrénées-Atlantiques[35].

    Urbanisme

    Typologie

    Mauléon-Licharre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9],[36],[37],[38]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mauléon-Licharre, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[39] et 6 314 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[40],[41].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mauléon-Licharre, dont elle est la commune-centre[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[42],[43].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (47,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (47 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,5 %), prairies (18,6 %), zones agricoles hétérogènes (14,9 %), zones urbanisées (14,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,6 %), terres arables (4,8 %)[44].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 5].

    Lieux-dits et hameaux

    Le centre de Mauléon vue de la ville haute.
    La maison du patrimoine.
    Fronton, des jeunes s’entraînant a la chistera.

    Seize quartiers composent la commune de Mauléon-Licharre[45] :

    • Agerrea ;
    • Argoaga ;
    • Barragarri ;
    • Basabazterra ;
    • Beltzünze ;
    • Eiheraltea ;
    • Ezpizenborda ;
    • Ordokia ;
    • Hariñaldea / la Sablière ;
    • Maulegañea / la Haute Ville ;
    • Mendialde ;
    • Peko arrüa / rue Victor Hugo ;
    • Nafarroako karrika / rue de la Navarre ;
    • Sarezieu (Saizieu sur les cartes IGN).

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le toponyme Mauléon est mentionné au milieu du XIIe siècle[46] (cartulaire de Bayonne[47]), et apparaît sous les formes Malleon (1276[46], rôles gascons), lo marcadiu et bastide de Mauleoo (1387[46], notaires de Navarrenx[48]), Malus-Leo (1454[46], chapitre de Bayonne[49]), Mauleo et Mauleon de Sole (1460[46], contrats d'Ohix[50]) et Mauleon (1650[46] et 1793[51] ou an II).

    Le toponyme Licharre apparaît sous les formes lo noguer de Lixarre, qui désignait le lieu d'assemblée judiciaire sous un noyer (1385[46], collection Duchesne volume CXIV[52]), Sent-Johan de Lixare et la font de Sent-Johan de Lixare (respectivement 1470[46] et 1481[46], contrats d'Ohix[50]), Lixarra (1508[46], chapitre de Bayonne[49]) et Lixarre (1650[46]).

    Graphie basque

    Son nom basque actuel est Maule-Lextarre[2].

    Histoire

    Les Hospitaliers

    Chapelle Saint-Jean de Berraute.

    La chapelle de Saint-Jean-de-Berraute est attestée dès 1220. Elle faisait partie de la commanderie hospitalière gérée par les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Cette commanderie hébergeait les pèlerins de Saint-Jacques venant d'Oloron par l'Hôpital Saint-Blaise et se dirigeant par Ordiarp vers Ostabat[53],[54]. Elle devint église paroissiale avec le développement du bourg. Plusieurs fois remaniée au XVIe siècle, elle avait l’aspect des églises de Soule avec son clocher trinitaire. Elle fut le témoin des troubles de la Réforme[53].

    • En 1661, Arnaud François de Maytie y fit enterrer, devant le maître-autel, le corps du célèbre curé de Moncayolle surnommé Matalas, qui avait pris la tête d'une insurrection de paysans souletins et qui, fait prisonnier, fut décapité[54].
    • En 1791, Samadon, évêque constitutionnel d'Oloron, y fit élire les curés constitutionnels de Soule, malgré l'opposition manifestée par les Mauléonais[54].
    • En 1792, avec la Révolution, Berraute fut convertie en magasin à fourrage[54].

    Longtemps à l'abandon après la construction de la nouvelle église Saint-Jean-Baptiste en 1855, la nef fut démolie vers 1910. Seul fut conservé le chœur, au centre du cimetière qui s'était déjà étendu.

    Elle fut sauvée de la destruction totale en 1983 par la municipalité : réparation de la toiture, consolidation de la voûte et des murs[53]. Elle a été inscrite monument historique le [55].

    La domination anglaise

    En 1261, le prince Édouard Ier d'Angleterre fait une démonstration de force sur le site, ce qui incite les vicomtes de Soule à se soumettre. Il décide alors, pour asseoir son pouvoir, la fortification de certaines villes dont, en Soule, Villeneuve-lès-Tardets (aujourd'hui Tardets-Sorholus) et Mauléon qui deviennent des bastides. Une enceinte médiévale, depuis détruite, protégeait alors la Haute-ville. Cette dernière était organisée autour d'une grande place de forme rectangulaire que bordaient de nombreuses maisons à arceaux abritant le marché.

    Mauléon, siège administratif

    Le fort de Mauléon vue de la ville basse.

    Paul Raymond[46] note que la Mauléon était le siège d'une châtellenie, d'un bailliage royal et de la subdélégation du pays de Soule.
    En 1790, Mauléon était le chef-lieu d'un district composé des cantons de Barcus, Domezain, Mauléon, Sunharette et Tardets. Le canton de Mauléon comprenait les communes du canton actuel, sans Barcus, L'Hôpital-Saint-Blaise, ni Roquiague, mais avec le village de Saint-Étienne.
    Elle devient chef-lieu d'arrondissement de 1800 à 1926. La commune actuelle a été créée le [56] par la réunion des communes de Mauléon et de Licharre.

    La cour de Licharre

    Licharre était le siège d'une juridiction, appelée cour de Licharre, ayant pour ressort tout le pays de Soule[46]. Les appels étaient interjetés à la cour des jurats de Dax (Landes) et de là au sénéchal de Guyenne.
    Les juges de la cour de Licharre étaient le châtelain de Mauléon, les dix potestats de Soule et les gentilshommes propriétaires.
    La coutume de Soule[57] indique en 1520 que : « au pays de Sole son dets potestats, es assaver : lo senhor deu Domec de Lacarri, lo senhor de Bimeinh de Domasanh, lo senhor deu Domec de Sibas, lo senhor de Olhaibi, lo senhor deu Domec d'Ossas, lo senhor d'Amichalgun de Charri, lo senhor de Genteynh, lo senhor de la Sala de Charrite, lo senhor d'Espes et lo senhor deu Domec de Cheraute. Los quoaus son tenguts de venir a tout le menhs de oeitene a oeitene a la Cort de Lixare tenir cort ab lo Capitaine Castellan ».

    Le rebelle souletin

    Bernard Goyheneche, alias Matalas, est né et a vécu dans la ville souletine de Moncayolle (Mithikile en basque) au XVIIe siècle, où il a été prêtre de sa paroisse après son passage par un séminaire de Bordeaux.

    Matalas, devant la foule qui a assisté à son exécution, a laissé un message, qui est arrivé jusqu'à nos jours :

    Dolü gabe hiltzen niz, Je meurs sans remords,

    bizia Xiberoarentako emaiten baitüt.
    parce que je donne ma vie pour la Soule.

    Agian, agian, egün batez
    Peut-être un jour

    jeikiko dira egiazko Xiberotarrak,
    se lèveront les vrais Souletins,

    egiazko eüskaldünak tirano arrotzen ohiltzeko
    les vrais Basques, pour expulser les tyrans étrangers

    eta gure aiten aitek ützi deiküen
    et pour que les terres que nos pères nous ont laissées

    lurraren popüliari erremetitzeko.
    soient remises au peuple.

    Époque moderne

    Jean-Pierre d’Arraing, maire de Mauléon en 1788[58], est élu député du tiers état aux États généraux de 1789 pour le pays de Soule. Il siège du au à l’Assemblée constituante[59].

    Politique et administration

    Mauléon a été chef-lieu de district dans le département des Basses-Pyrénées (devenues Pyrénées-Atlantiques en 1969) en 1793 puis chef-lieu d'arrondissement et de canton en 1801.

    En 1841, Mauléon absorbe Licharre et devient Mauléon-Licharre. Mauléon puis Mauléon-Licharre a été chef-lieu d'arrondissement et sous-préfecture jusqu'en 1926.

    Actuellement Mauléon-Licharre, est chef-lieu de canton dans l'arrondissement d'Oloron-Sainte-Marie

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    1895 1945 Adrien de Souhy Républicain
    puis URD
    Conseiller général du canton de Mauléon-Licharre (1895 → 1940)
    Nommé conseiller départemental en 1943
             
    Jean Lougarot PS Instituteur
    Conseiller général du canton de Mauléon-Licharre (1988 → 1994)
    Denis Barbé-Labarthe PS Mécanicien
    Michel Etchebest AB Chef d'entreprise
    15e vice-président de la Communauté du Pays Basque (2017 → )
    [60] En cours Louis Labadot PCF[60] Instituteur retraité

    Politique de développement durable

    La commune s’est engagée dans une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2011[61]

    Intercommunalité

    Mauléon-Licharre appartient à sept structures intercommunales[62] :

    • l'agence publique de gestion locale ;
    • la communauté de communes de Soule-Xiberoa ;
    • le SIGOM ;
    • le syndicat AEP du pays de Soule ;
    • le syndicat d'assainissement du pays de Soule ;
    • le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
    • le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque.

    La commune accueille le siège de la communauté de communes de Soule-Xiberoa, du syndicat AEP du pays de Soule, ainsi que celui du syndicat d'assainissement du pays de Soule.

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[64].

    En 2018, la commune comptait 2 950 habitants[Note 11], en diminution de 3,88 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Atlantiques : +2,37 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8629851 0071 0541 1451 2591 5771 6541 600
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4751 7081 8761 7432 1082 4092 2512 5752 651
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 3684 0454 8274 2204 3164 0694 1934 5674 619
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    4 6794 5004 2394 0993 5333 3473 3153 2052 994
    2018 - - - - - - - -
    2 950--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[65] puis Insee à partir de 2006[66].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune dispose de trois écoles : l'école primaire privée Jeanne-d'Arc, l'école primaire publique Basse-Ville et l'école primaire publique Haute-Ville. Les deux écoles primaires publiques proposent un enseignement bilingue français-basque à parité horaire[67].

    La commune possède également un collège public (collège Argia), d'un collège privé (collège Saint-François), d'un lycée privé (lycée Saint-François), d'un lycée professionnel public (lycée Champo)[68] et d'un lycée agricole privé (lycée privé agricole de la Soule).

    Sports et équipements sportifs

    • Équipements sportifs :
      • Stade Marius-Rodrigo (rugby) d'une capacité d'environ 2 000 places ;
      • Stade Jean-Lasserre (football) ;
      • Trinquet, jai-alaï, fronton des allées, fronton de la Haute-Ville pour la pratique de la pelote basque ;
      • Piscine municipale ;
      • Terrains de tennis.

    Festivités

    • Les fêtes de Mauléon ont lieu autour du .

    Ces fêtes ont été immortalisées par la chanson Les Fêtes de Mauléon composée par le chansonnier souletin Pierre Bordaçarre Etxahun-Iruri. Elles se déroulent sur quatre jours, et donnent lieu à de nombreuses manifestations (fête foraine, vaches landaises, concerts, bals, bodégas, bandas, pelote et force basque...). La ville offre aussi un feu d'artifice tiré du château fort.

    • La Haute-Ville possède son propre comité des fêtes. Les fêtes de la Haute-ville ont généralement lieu mi-juin.
    • Fête de l'espadrille le .

    Économie

    Espadrilles de Mauléon en vente en 2017.

    Mauléon-Licharre est la capitale de l'espadrille. La fabrication des espadrilles, des sandales et des brodequins, bottes et sabots en caoutchouc, dont Mauléon est une des capitales, occupe 2 000 ouvriers et ouvrières.

    Une partie importante de l'activité est tournée vers l'agriculture (élevage, pâturages). La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty. Ici on fait aussi l'etorki.

    La ville possède une antenne de la chambre de commerce et d'industrie de Bayonne Pays basque.

    Culture locale et patrimoine

    L'église Saint-Jean-Baptiste.

    Patrimoine civil

    • Le château de Maÿtie dit d'Andurain[72] a été édifié à la fin du XVIe siècle par Pierre de Maytie. Le logis rectangulaire cantonné de pavillon est orné de fenêtres à meneaux et de lucarnes ouvragées de style Renaissance. Inscrit monument historique en 1925, il a été partiellement classé.
    • La mairie, située sur la place des Allées, a été construite pour le comte Philibert de Gramont par François Mansart dont on reconnaît le style avec l’alternance des lucarnes à fronton arqué et triangulaire et les larges fenêtres espacées. Il fut légué à la famille des Montréal[53]. Les États de Soule achetèrent cet hôtel en 1777. Il devint la sous-préfecture de Mauléon de 1789 à 1926. Depuis 1980, c'est la nouvelle mairie de Mauléon. L'écrivain Pierre Benoit y a situé l'action de son roman Pour don Carlos[54].
    • La Maison de la Fée (en basque Laminaren Etxea), 8 rue du Fort, réputée la plus ancienne de Mauléon. Elle porte la date de 1485 mais date plus probablement de 1785[53]. Elle reflète l'habitat paysan traditionnel, avec une grande porte au rez-de-chaussée pour le bétail et l'appartement à l'étage[53].
    • La maison de Bela ou manoir de Bela qui domine la Haute-Ville avec sa tourelle ronde[54]. Elle est particulièrement connue parce qu'en 1587 son propriétaire, Gérard de Béla, décida d'instaurer des impôts, innovation qui déplut particulièrement aux habitants de la ville.
    • La halle datée de 1765, était réclamée par les habitants depuis le terrible incendie de 1641 qui avait détruit une vingtaine de maisons, n'en laissant que onze pouvant encore correctement abriter le marché sous leurs auvents.

    Patrimoine religieux

    • La chapelle de Saint-Jean-de-Berraute est attestée dès 1220. Elle faisait partie de la commanderie gérée par les chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem ou chevaliers de Malte. Cette commanderie hébergeait les pèlerins de Saint-Jacques venant d'Oloron par l'Hôpital Saint-Blaise et se dirigeant par Ordiarp vers Ostabat[53],[54].

    Elle devint église paroissiale avec le développement du bourg. Plusieurs fois remaniée au XVIe siècle, elle avait l’aspect des églises de Soule avec son clocher trinitaire. Elle fut le témoin des troubles de la Réforme[53].

    • En 1661, Arnaud François de Maytie y fit enterrer, devant le maître-autel, le corps du célèbre curé de Moncayolle surnommé Matalas, qui avait pris la tête d'une insurrection de paysans souletins et qui, fait prisonnier, fut décapité[54].
    • En 1791, Samadon, évêque constitutionnel d'Oloron, y fit élire les curés constitutionnels de Soule, malgré l'opposition manifestée par les Mauléonais[54].
    • En 1792, avec la Révolution, Berraute fut convertie en magasin à fourrage[54].

    Longtemps à l'abandon après la construction de la nouvelle église Saint-Jean-Baptiste en 1855, la nef fut démolie vers 1910. Seul fut conservé le chœur, au centre du cimetière qui s'était déjà étendu.

    Elle fut sauvée de la destruction totale en 1983 par la municipalité : réparation de la toiture, consolidation de la voûte et des murs[53]. Elle a été inscrite monument historique le 9 novembre 1984[73].

    • Église Notre-Dame de la Haute-Ville : c'est un parchemin du qui donna l’autorisation de l’évêque d’Oloron pour construire une nouvelle chapelle. À l'époque, seule existait l'église de Saint-Jean de Berraute, et les habitants de la bastide de la Haute-Ville alors en développement la trouvaient trop lointaine et souhaitaient disposer d'une église dans leur bourg même[53],[74]. Elle fut incendiée plusieurs fois pendant les guerres de religion[53],[74].

    Malgré sa petite taille, cette chapelle devint église et même cathédrale, ayant abrité, avec ses maisons accolées, l’évêque d’Oloron et son chapitre de chanoines à deux reprises : de 1378 à 1412, lors du Grand Schisme d'Occident qui vit les catholiques se diviser entre partisans du pape de Rome et ceux de celui d’Avignon[71]. Et de nouveau, de 1570 à 1599 lors des guerres de religion[71]. L'évêque d'Oloron Claude Régin, chassé de sa cathédrale par les protestants, se réfugia en l’église de la Haute-Ville à laquelle il légua son cœur à sa mort en 1592. Son successeur, le chanoine mauléonais Arnaud de Maytie, élu évêque en 1599, y resta jusqu’à son retour à Oloron lors de la pacification religieuse[53],[74]. Ces deux hommes eurent à défendre Notre-Dame d’une incursion béarnaise en 1583 puis de la mainmise des pasteurs protestants soutenus par leur gouverneur Belsunce, lui aussi protestant, en 1593[71]. Elle fut remaniée au XVIIe siècle pour prendre son aspect actuel avec son clocher trinitaire typiquement souletin[53],[74]. À l'intérieur, elle possède un retable baroque consacré à la vie de la Vierge[53]. Le pavage de l'entrée est original : un cœur, deux carrés et leurs diagonales, un ostensoir à demi effacé[74]. À gauche se trouve non pas un bénitier mais une ancienne mesure à grains qui était utilisée pour le marché qui se tenait à cet endroit le mardi[53],[74].

    • Le calvaire (ou croix blanche) en marbre blanc du XVIIe siècle situé rue de Navarre a été inscrit monument historique le [75]. C'est une colonne de marbre érigée à l'emplacement du noyer sur lequel se réunissaient les juges de l'ancienne cour de Licharre, aujourd'hui un carrefour en rond-point.
    • L'église Saint-Jean-Baptiste, a été construite à la fin du XIXe siècle. La décision date de 1877, la première pierre a été posée en 1879 et elle a été consacrée le . Elle a été en partie construite avec les pierres de l'église de Licharre qui avait été démolie[53]. Dans les cinq années suivantes, elle a été dotée de verrières à personnages du maître-verrier Ferdinand Hucher. Puis le chœur et la nef sont ornés de peintures de l'abbé Xavier Montaut terminées par Auguste Montaut et l'atelier Decrept[76]. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel.
    • L'ancien couvent des Dominicaines, rue de Belzunce, transformé aujourd'hui en résidence autour du cloître. Il a été édifié en 1772 par les États de Soule[54].

    Patrimoine environnemental

    Le moulin de Montreal à gauche du pont des Galeries.

    Personnalités liées à la commune

    Nées au XVIe siècle
    Nées au XVIIIe siècle
    • Jean-Philippe de Béla dit le chevalier de Béla, né en 1709 à Mauléon et mort à Pau en 1796, est un militaire et écrivain de langue basque.
    • Étienne Neveu, né en 1755 à Mauléon et mort en 1830 dans la même ville, est un homme politique français.
    Nées au XXe siècle
    • L'écrivain américain Trevanian (de son vrai nom Rodney William Whitaker, 1931-2005) y a vécu retiré avec sa famille une grande partie de sa vie[77].
    • Jean-Baptiste Coyos, né le 15 octobre 1952 à Mauléon-Licharre, est un écrivain et enseignant français de langue basque et française. Il fut désigné membre correspondant d'Euskaltzaindia, l'académie de la langue basque, le 26 mai 2006, et membre titulaire depuis le 26 novembre 2010.

    Héraldique

    Blasonnement :
    De gueules au lion d'or, au chef de France[78].
    Commentaires : Ne pas confondre avec Lyon, qui porte un lion d'argent.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[28].
    7. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Mauléon-Licharre » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
    2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Mauléon-Licharre », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    3. « ZNIEFF de type I sur la commune de Mauléon-Licharre », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. « ZNIEFF de type II sur la commune de Mauléon-Licharre », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    5. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Gentilé sur habitants.fr
    2. Euskaltzaindia - Académie de la langue basque
    3. « Métadonnées de la commune de Mauléon-Licharre », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Mauléon-Licharre et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. Stephan Georg, « Distance entre Mauléon-Licharre et Oloron-Sainte-Marie », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    6. « Communes les plus proches de Mauléon-Licharre », sur www.villorama.com (consulté le ).
    7. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 23.
    8. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
    9. « Toponymes », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
    10. (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
    11. Frédéric Zégierman 1999, p. 23.
    12. Carte IGN sous Géoportail
    13. « Fiche communale de Mauléon-Licharre », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
    14. Sandre, « le Saison ».
    15. Sandre, « le Lausset ».
    16. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
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    20. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
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    77. « Trevanian - éditions Gallmeister », sur www.gallmeister.fr (consulté le ).
    78. Guy Ascarat
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