Barcus

Barcus (Barkoxe en basque) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir Barcus.

Barcus

Le fronton de Barcus et l’église de l’Ascension.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Jean-Marc Baranthol
2020-2026
Code postal 64130
Code commune 64093
Démographie
Gentilé Barcusiens
Population
municipale
636 hab. (2018 )
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 11′ 23″ nord, 0° 46′ 16″ ouest
Altitude Min. 176 m
Max. 793 m
Superficie 46,93 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Oloron-Sainte-Marie
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montagne Basque
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Barcus
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Barcus
Géolocalisation sur la carte : France
Barcus
Géolocalisation sur la carte : France
Barcus

    Le gentilé est Barcusien[1] (ou barkoxtar[2] en basque).

    Géographie

    Localisation

    La commune de Barcus se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[3].

    Elle se situe à 53 km par la route[Note 1] de Pau[4], préfecture du département, à 20 km d'Oloron-Sainte-Marie[5], sous-préfecture, et à 12 km de Mauléon-Licharre[6], bureau centralisateur du canton de Montagne Basque dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[3]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Mauléon-Licharre[3].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[7] : Esquiule (5,2 km), Roquiague (5,5 km), L'Hôpital-Saint-Blaise (7,0 km), Roquiague (7,7 km), Ance (8,1 km), Aramits (8,4 km), Lanne-en-Barétous (8,5 km), Saint-Goin (8,7 km).

    Sur le plan historique et culturel, Barcus fait partie de la province de la Soule, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[8]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[9]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[10],[11]. La Soule, traversée par la vallée du Saison, est restée repliée sur ses traditions (mascarades, pastorales, chasse à la palombe, etc)[12]. Elle se divise en Arbaille, Basse-Soule et Haute-Soule, dont fait partie la commune.

    Hydrographie

    La commune, située dans le bassin versant de l'Adour, est traversée par le Joos (qui se jette dans le gave d'Oloron) et par ses affluents, le Bouhatéko erreka, l'arrèc d'Etchanchu, l'Handia, l'erreka Oyhanart, l'arriou de Soulou, l'erreka Sustaris, le ruisseau Ibarra (km) et ses tributaires, le ruisseau Ibarra (4,4 km, lui-même accompagné sur la commune par l'Askontchilo erreka et le ruisseau Athaketa) et le ruisseau Lecheguita (ainsi que par le tributaire de ce dernier le ruisseau Ilharra).
    Paul Raymond[14] mentionne un autre affluent du Joos traversant le territoire de Barcus, le ruisseau de Guibéléguiet, ainsi que son tributaire, le ruisseau du Paradis.

    Des affluents du Lausset (lequel se jette dans le gave d'Oloron) passent également sur les terres de la commune, tels que le ruisseau Ascania et le ruisseau l'Ibarle, ainsi que l'affluent de ce dernier, l'Ambelseko erreka.

    Enfin, le ruisseau de Lacoste, sous-affluent de l'arrèc de Bitole, est également présent sur la commune.

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par les routes départementales 24, 59, 347, 459 et 859[15].

    Hameaux

    14 quartiers composent la commune de Barcus[16] :

    • Ahargopea
    • Aranbeltz (les Arambeaux sur les cartes IGN)
    • Bürgüa (Burgia sur les cartes IGN, Le Bourg en français)
    • Gaztelondo (Gastellondo sur les cartes IGN)
    • Gaztelondotxipia
    • Jauregiberribarra
    • Kharrika
    • Larreja
    • Larrejazola
    • Maidalenazerra
    • Maisonaba
    • Malta
    • Ollauki
    • Txapela

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[17]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[18].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[19]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[17]

    • Moyenne annuelle de température : 13,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 13,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 511 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[20] complétée par des études régionales[21] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Oloron-Ste-Mari », sur la commune d'Oloron-Sainte-Marie, mise en service en 1964[22]et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[23],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 1 341,2 mm pour la période 1981-2010[24]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à 36 km[25], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[26], à 13,4 °C pour 1981-2010[27], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[28].

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « le gave d'Oloron (cours d'eau) et marais de Labastide-Villefranche »[30], d'une superficie de 2 547 ha, une rivière à saumon et écrevisse à pattes blanches[31],[Carte 1].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 7]est recensée sur la commune[32],[Carte 2] : le « Lausset amont et zones tourbeuses associées » (190,06 ha), couvrant 11 communes du département[33] et une ZNIEFF de type 2[Note 8],[32],[Carte 3] : le « bassin versant du Lausset et du Joos : bois, landes et zones tourbeuses » (19 519,13 ha), couvrant 23 communes du département[34].

    Urbanisme

    Typologie

    Barcus est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9],[35],[36],[37].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Oloron-Sainte-Marie, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[38],[39].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,2 %), zones agricoles hétérogènes (28 %), prairies (24,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,3 %), zones urbanisées (0,6 %)[40].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 4].

    Lieux-dits

    • Agaras
    • Agor (border)
    • Agorria
    • Aguerborda
    • Aguerret
    • Aistor
    • Alkkatia
    • Ahargo
    • Ainus
    • Alhorchar
    • Arambeaux
    • Aramburu
    • Aranéder
    • Arangaray
    • Arhanchet
    • Arthaxet
    • Artheguiet
    • Artzanüthürry
    • Askain
    • Askonobiet
    • Askoz
    • Askozborda
    • Athaket
    • Athakéta
    • Ayscar
    • Bagardikoborda
    • Baralegne
    • Barbieborda
    • Barbieko Eyhéra
    • Barcardats
    • Barcochbide
    • Barnetche
    • Barrenkia
    • Belloya
    • Beltchun
    • Beltzantzuburu
    • Berhaburu
    • Berho
    • Bermaillou
    • Betan
    • Beteria
    • Bidau
    • Bigne
    • Biscay
    • Bohogu
    • Bordabegoïty
    • Bordaburia
    • Bordacharia
    • Bordagay
    • Bordagoyhen
    • Bordetta
    • Burgia
    • Cabana
    • Cachau
    • Chiloua
    • Choko
    • Chourikoborro
    • Cocutchia
    • Cotabaren
    • Cotiart
    • Coyos
    • Coyosborda
    • La Croix Blanche
    • Curutchiga
    • Doronda
    • Duque
    • Eihartzéta
    • Elhar
    • Elhurdoy
    • Eperrape
    • Eperregagne
    • Erguillota
    • Errande
    • Errékartéa
    • Espel
    • Espelia
    • Estecondo
    • Etchahoun
    • Etchanchu
    • Etchandy
    • Etchartéa
    • Etchebarne
    • Etcheberriborda
    • Etcheberry (2 places)
    • Etchecopaberria
    • Etchegoren
    • Eyharche
    • Eyhartzet
    • Eyheregaray (2 places)
    • Eyhéramendy
    • Fabiania
    • Gagnéko Borda
    • Galharetborda
    • Garay
    • Garrat
    • Gastellondo
    • Gorostordoy
    • Gorrostibar
    • Goyheneix
    • Goyheski
    • Goyhetsia
    • Goytolia
    • Guibelhéguiet
    • Haritchast
    • Haritchelhar
    • Harritchilondo
    • Haubiga
    • Hégoburu
    • Héguiapal
    • Héguilla
    • Héguitchoussy
    • Ibar
    • Ibarrondo
    • Idiart
    • Ihitzaga
    • Ilharra
    • Itchal
    • Jacobia
    • Jaureguiberry
    • Lagune
    • Lapitz
    • Lapitzia
    • Larragorry
    • Larranda
    • Larrandabuia
    • Larrasquet
    • Larrorry
    • Laxague
    • Laxagueborda
    • Lecheguita
    • Legegaray
    • Lépazka
    • Lescarpé
    • Logeborde
    • Lohidoy
    • Lohidoyborda
    • Lojaborda
    • Malobra
    • Maysonnave
    • Menusketa
    • Mercaptpide
    • Mercaptpide Borda
    • Mignaborda
    • Miranda
    • Mocho
    • Montokoaltéa
    • Muskogorry
    • Nissibart
    • Oholéguy
    • Oilher
    • Ondarzuhia
    • Ordanoulet
    • Ostallaborda
    • Oyhanart
    • Paradis
    • Pelento
    • Pellen
    • Perkain
    • Petchia
    • Petillon
    • Picochet
    • Pinka
    • Pordoy
    • Potho
    • Princi
    • Princiborda
    • Puchulu
    • Restoy
    • Sagardoyhégui
    • Salaber
    • Salazar
    • Salazarborda
    • Salhanka
    • Sapiula
    • Sardo
    • Saruborda
    • Seceneguiet
    • Sinto
    • Sorhotus
    • Suhatsola
    • Thias
    • Topet
    • Udoy
    • Uhalt
    • Uhaltborda
    • Uhart
    • Urrustoy
    • Urruty
    • Uthuère
    • Uthurralt
    • Uthurry
    • Zatzoury

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le toponyme Barcus apparaît sous les formes Barcuys (1384[14], notaires de Navarrenx[41]), Barcuix (1462[14], notaires d'Oloron[42]), Sent-Saubador de Barcuix (vers 1470[14], contrats d'Ohix[43]), Barcoys (1520[14], coutume de Soule[44]), Barcois (1520[45]), Barcux (1580[14], titres de Luxe[46]), Barcinx (1650[14], carte du Gouvernement Général de Guienne et Guascogne et Pays circonvoisins), barcuix (1690[45]) et Bareus (1801[47], Bulletin des lois).

    Étymologie

    Jean-Baptiste Orpustan[45] propose une construction étymologique basque en deux parties. D’une part l’élément barr, signifiant « situé à l’intérieur, au fond », est complété, d’autre part, de -koiz, à rapprocher du basque goiz, « matin, est ». Barcus s’est développé dans une basse vallée, à l’est, justifiant l’analyse d’Orpustan.

    Autres toponymes

    Agaras, ferme de la commune, est mentionnée sous la forme Agarassi en 1479[14] (contrats d'Ohix[43]).
    Le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque de 1863[14] mentionne les fermes Alicq, Bilapu et Charritet (les deux dernières étant déjà citées en 1520[14] dans la coutume de Soule[44]).
    La ferme
    Biscay est citée en 1479[14] (Biscaya, contrats d'Ohix[43]).
    Gastellondo est un hameau de Barcus, mentionné sous la graphie Gastélondo en 1863[14].
    Guibelhéguiet était également un écart de Barcus qui apparaît sous les formes Guibelleguiet (1479[14], contrats d'Ohix[43]) et Guibéléguiet-Ibarra (1863[14], dictionnaire topographique Béarn-Pays basque).
    Hégoburu est le nom d’une ferme, connue en 1479[14] (Hégoaburu, contrats d'Ohix[43]) et 1863[14] (Hégobure).
    La ferme
    Iriard apparaît en 1520[14] dans la coutume de Soule[44].
    Le hameau
    Jaureguiberry apparaît dans le dictionnaire de 1863[14] sous la graphie Jauréguiberry-Harra, tout comme l’écart Larréja.

    La chapelle le Paradis est également mentionnée par le même dictionnaire.
    La ferme Udoy fait l’objet d’une mention en 1479[14] dans les contrats d’Ohix[43].
    Le toponyme Uhart est le nom d'une ferme citée en 1520[14] (coutume de Soule[44]).

    Graphie basque

    Son nom basque actuel est Barkoxe[2].

    Histoire

    Paul Raymond[14] note que la commune était le siège d'un bailliage royal dont les appels étaient portés à la cour de Licharre.
    Elle accueillait également une abbaye laïque vassale de la vicomté de Soule.
    En 1790, Barcus était le chef-lieu d'un canton dépendant du district de Mauléon-Licharre et comprenant Barcus, L'Hôpital-Saint-Blaise et Roquiague.
    On appelait messagerie" des Arbailles[48] la partie centrale de la Soule, entre Haute et Basse-Soule (région de Sauguis-Saint-Étienne, Aussurucq et Barcus).

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1935 1954 Ambroise Bethular    
    1954 1989 Jean Baptiste Jaureguiberry    
    1989 1995 François Uthurry    
    1995 2001 Jean Barneix    
    2001 En cours
    (au avril 2014)
    Jean-Marc Baranthol DVD[49]  

    Intercommunalité

    Barcus appartient à cinq structures intercommunales[50] :

    • la communauté de communes de Soule-Xiberoa ;
    • le syndicat AEP du Pays de Soule ;
    • le syndicat d'assainissement du Pays de Soule ;
    • le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
    • le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque.

    Population et société

    Démographie

    Le Journal[51] de Pierre Casalivetery, notaire à Mauléon, dénombre pour les années 1460-1481 26 feux à Barcus, et 210 pour les années 1540-1548, signe d'une démographie en forte croissance. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[53].

    En 2018, la commune comptait 636 habitants[Note 11], en diminution de 5,5 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Atlantiques : +2,37 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 2992 2292 3701 9212 4972 4722 3722 3032 341
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 1192 0912 0071 8071 7401 7811 7401 6921 614
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 5911 5491 6021 3501 3651 3221 3401 2001 113
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    1 101990957916788774741737732
    2013 2018 - - - - - - -
    673636-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[54].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune dispose d'une école, l'école élémentaire publique Bourg[55]. Cette école propose un enseignement bilingue français-basque à parité horaire[56].

    Économie

    L'activité est essentiellement tournée vers l'agriculture (polyculture et élevage d'ovins). La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    Sports

    Rugby à XV

    L'Avenir de Barcus engagé en championnat de France de rugby à XV de 3e division fédérale 2017-2018

    Culture locale et patrimoine

    Représentation de la mascarade 2009 à Barcus sur le fronton du village.

    Il existe à Barcus le Lamiñen ziloa la grotte des lamiñak » en basque, petits lutins de la mythologie basque).

    En 2009, Barcus organise la mascarade[57], spectacle traditionnel souletin mélangeant théâtre, danses et chants. Durant tout l'hiver jusqu'en avril, la mascarade est représentée le dimanche dans les autres villages de Soule.

    Patrimoine civil

    Un trésor de monnaies celtibériennes (400-100 av. J.-C.) fut découvert en 1879[58]. Composé de 1 750 deniers d'argent provenant de différentes cités de Navarre et d'Aragon, leur présence à Barcus reste discutée.

    Un gaztelu zahar se dresse à 440 mètres d'altitude au lieu-dit Haitzhandia.

    Patrimoine religieux

    La commune possède une église (église de l'Ascension) dont l'origine remonte au Moyen Âge, qui a été en grande partie reconstruite au XIXe siècle et restaurée au XXe siècle[59]. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel. Elle recèle une cloche[60] datant de la fin du XVIIe siècle, classée à titre d'objet par les monuments historiques.

    Le village de Barcus.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Le Pays Basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[29].
    7. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
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