Issendolus

Issendolus (/isɛ̃doly/) est une commune française située dans le département du Lot en région Occitanie.

Issendolus

Le bourg d'Issendolus sous le givre.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Lot
Arrondissement Figeac
Intercommunalité Communauté de communes Grand-Figeac
Maire
Mandat
Éric Dubarry
2020-2026
Code postal 46500
Code commune 46132
Démographie
Gentilé Issendoliens
Population
municipale
519 hab. (2018 )
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 44′ 36″ nord, 1° 47′ 19″ est
Altitude 350 m
Min. 300 m
Max. 373 m
Superficie 18,91 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Gramat
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Gramat
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Issendolus
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Issendolus
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Issendolus
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Issendolus
Liens
Site web Site officiel

    Géographie

    Localisation

    Issendolus se situe dans l'aire urbaine de Gramat au sud-est de Gramat, sur l'axe Brive-la-Gaillarde - Rodez (D840) au nord-est du Causse de Gramat.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes d’Issendolus[1]
    Bio Albiac
    Gramat Thémines
    Reilhac Flaujac-Gare

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 1 891 hectares ; son altitude varie de 300 à 373 mètres[2].

    Issendolus s'étend, pour neuf dixièmes de sa superficie, dans un paysage karstique composé de calcaires du Jurassique qui font partie du causse de Gramat. Sur une petite bande de terre au nord-est débute le Limargue d'aspect plus verdoyant.

    Hydrographie

    Deux petits ruisseaux naissent sur les terrains du Limargue et entrent sous terre lorsqu'ils atteignent le causse : celui de Lascombes se perd derrière le couvent et celui du Morou disparaît en période sèche sous le pont de la D 840. Lors des crues, ce dernier inonde sa grande vallée sèche sur plus d'un kilomètre pour finir au Creux de la Bargade. Cette vallée sèche, vallée fossile de l'Ouysse conflue avec celle de l'Alzou à Gramat.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 12 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 082 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Latronquière », sur la commune de Latronquière, mise en service en 1976[8]et qui se trouve à 24 km à vol d'oiseau[9],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 10,3 °C et la hauteur de précipitations de 1 342,5 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et à 32 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 12,4 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,7 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,1 °C pour 1991-2020[14].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[15],[16].

    La commune fait partie du parc naturel régional des Causses du Quercy, un espace protégé créé en 1999 et d'une superficie de 183 039 ha, qui s'étend sur 102 communes du département du Lot[17]. La cohérence du territoire du Parc s’est fondée sur l’unité géologique d’un même socle de massif karstique, entaillé de profondes vallées. Le périmètre repose sur une unité de paysages autour de la pierre et du bâti (souvent en pierre sèche), de l’empreinte des pelouses sèches et du pastoralisme et de l’omniprésence des patrimoines naturels et culturels[18],[19]. Ce parc a été classé Géoparc en mai 2017 sous la dénomination « géoparc des causses du Quercy », faisant dès lors partie du réseau mondial des Géoparcs, soutenu par l’UNESCO[20],[21].

    La commune fait également partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en juillet 2012[22],[23].

    Urbanisme

    Issendolus est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[24],[25],[26].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gramat, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[27],[28].

    L'habitat est très dispersé, il est composé d'un bourg et de 25 hameaux bâtis chacun autour d'une petite place et souvent d'un four à pain. Chaque hameau est relié à ses voisins par des chemins bordés de murets bâtis en pierre sèche.

    Voies de communication et transports

    Le village d'Issendolus est relié à Gramat et Figeac par la D840 qui traverse son territoire au lieu-dit l'Hôpital-Beaulieu.

    Toponymie

    Le nom Issendolus (en occitan Aissendolús) provient d'un terme gaulois obscur : Essanddoluz et Exandoluzh du Cartulaire d'Obazine latinisé en Exindigulus auquel a été ajouté le suffixe -ucium. Vers 1250, il fut institué un faux hagiotoponyme : Saint Dolus[29],[30].

    La paroisse Saint-Julien appartenait à la communauté de Saint-Dolus et l'Hospital. En 1790, la municipalité portait ce dernier nom. Le nom Issendolus apparut dès 1793 d'après le "tableau des Municipalités en 1790" établi par René Prat[31].

    Durant la période révolutionnaire (1794-1795), le nom Issendolus est utilisé ainsi que le nom Lhopital-Sen-Dolus[31].

    Histoire

    Préhistoire

    Une occupation humaine ancienne d'Issendolus est attestée par la présence de nombreux dolmens :

    • Dolmen de la Baune dit aussi de la Pierre Levée (Pèira levada) : c'est un grand dolmen à vestibule surmonté d'une table de 11 tonnes creusée d'un bassin sur sa face supérieure ; le vestibule est caractérisé par une dalle plantée à droite de l'entrée. Classé MH (1988) Notice no PA00095110 44° 44′ 29″ N, 1° 48′ 18″ E
    • Dolmens de Gabaudet : 2 dolmens  Classé MH (1934) Notice no PA00095109. Le dolmen no 1 est un dolmen à vestibule (dalles placées perpendiculairement à l'entrée bien visibles). Sa table mesure 4,1 mètres de long pour 3 mètres de large et 40 centimètres d'épaisseur, la dalle du fond atteint 1,75 mètre. 44° 42′ 53″ N, 1° 45′ 04″ E Le dolmen no 2 situé à 200 mètres environ du précédent est légèrement plus petit.
    • Dolmen de la Pierre-Levée de Lacoste : le dolmen est de belle facture mais s'est effondré. 44° 45′ 05″ N, 1° 45′ 50″ E
    • Dolmen des combes près de Gary : ce dolmen a été ravagé, il subsiste un orthostat de m de hauteur et 1,78 m de longueur, le second a été brisé à 25 cm du sol[32]. 44° 44′ 51″ N, 1° 46′ 02″ E
    • Dolmen du Causse près de Beaupendu : ce dolmen est presque entièrement détruit, il ne subsiste qu'un orthostat de 60 cm de hauteur et m de longueur[33]. 44° 44′ 27″ N, 1° 45′ 41″ E
    • Dolmen de Souilhol près de Beaupendu et Souilhol : de ce dolmen ne subsistent qu'un orthostat de 60 cm de hauteur et 1,7 m de longueur ainsi que la dalle de chevet[34]. 44° 44′ 28″ N, 1° 45′ 52″ E
    • Dolmen du Causse de Gabaudet no 2, à 610 mètres au Nord-Est du site Martyr de Gabaudet et à 20 mètres du chemin reliant Gabaudet à la Maisonnette de Courtille : ce dolmen a été inclus dans un muret de pierre sèche. Il reste deux orthostats dont un de 2,9 m de longueur ainsi que des morceaux de table[35]. 44° 43′ 14″ N, 1° 45′ 02″ E

    Moyen Âge

    Un grand hôpital fut construit à Issendolus au XIIIe siècle par Gisbert 1er de Thémines et son épouse Aigline de Castelnau pour accueillir et soigner les pèlerins. Il fut donné en 1259 à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[36]. Une des religieuses célèbres fut sainte Fleur (fête le ). Le couvent est détruit en 1793.

    Révolution française

    Avant 1793, le village d'Issendolus s'appelait Saint-Dolus, mais le Comité de salut public décida de supprimer les références religieuses dans les noms de communes. Après le , toutes les communes du Lot reprirent leurs anciens noms, sauf Issendolus.

    Époque contemporaine

    À partir de 1836, c'est la fin de l'essor agricole et le début du déclin démographique, accentué par la guerre de 1914

    Seconde Guerre mondiale

    Monument commémoratif du massacre de Gabaudet.

    Lors de la seconde Guerre mondiale, la division Das Reich détruit le hameau de Gabaudet et massacre les résistants.

    Le monument et la stèle de Gabaudet rappellent le drame du 8 juin 1944[37].

    À la suite de la nouvelle du débarquement, plus de 200 personnes, dont une grande quantité de gendarmes qui refusent d'obéir aux ordres de Vichy, se rassemblent à la ferme de la famille Joutet située au lieu-dit isolé de Gabaudet[37].

    À la recherche de résistants, les soldats de la division SS Das Reich se rendirent à Issendolus le 8 juin 1944 à 16 heures 30. Ils se ravitaillèrent à l'hôtel Gauthié et tuèrent de trois coups de fusil mitrailleur le beau-père de l'aubergiste : Antoine Gauthié un vieillard de 83 ans, qui cherchait des nids de poules le long d'un muret[38].

    Sur dénonciation du gendarme Bonaventure de Gramat et guidés par un avion de reconnaissance, vers 19 heures, ils encerclèrent les granges de la ferme de Gabaudet, y mirent le feu et tirèrent sur ceux qui tentaient de sortir du brasier. Il fut dénombré 35 résistants et 4 civils tués ; 71 résistants et deux femmes (Philomène Joutet et Maria Lacan) sont capturés, placés debout et serrés sur un camion bâché tiré par un char[37].

    En passant au hameau Donadieu, ils abattirent Jean-Baptiste Flanier qui voulait libérer les bêtes de sa grange que les Allemands allaient brûler. Le hameau fut totalement incendié[38].

    La colonne passa la nuit dans la région de Saint-Céré, puis les prisonniers furent amenés le 9 juin à Tulle et furent rassemblés avec d'autres hommes raflés, 99 personnes furent pendues. Philomène Joutet est la centième, la corde lui fut passée autour du cou, mais les exécutions s'arrêtèrent alors. Elle revint à pied avec sa cousine, mais elle avait perdu Antonin, son fils qui avait été mitraillé la veille à bout portant par un soldat allemand, et sa fille Denise elle aussi massacrée. Certains prisonniers comme Marcel Lages furent déportés à Dachau[37].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Depuis 1942, seulement cinq maires se sont succédé :

    Liste des maires successifs depuis 1942
    Période Identité Étiquette Qualité
    1942[Note 5] 1960 Marius Aubin    
    1960 1977 Camille Brunet    
    1977 1989 Jean-Claude Dellac    
    1989 2020 Patrick Dellac   Retraité[39].
    2020[40] En cours Éric Dubarry    

    Finances locales

    Cette section est consacrée aux finances locales d'Issendolus de 2000 à 2018[Note 6].

    Les comparaisons des ratios par habitant sont effectuées avec ceux des communes de 500 à 2 000 habitants appartenant à un groupement fiscalisé, c'est-à-dire à la même strate fiscale.

    Budget général

    Pour l'exercice 2018, le compte administratif du budget municipal d'Issendolus s'établit à 379 670  en dépenses et 383 760  en recettes :

    • les dépenses se répartissent en 191 350  de charges de fonctionnement et 188 320  d'emplois d'investissement ;
    • les recettes proviennent des 272 900  de produits de fonctionnement et de 110 860  de ressources d'investissement.

    Fonctionnement

    T1p - Section de fonctionnement d'Issendolus en 2018
    Issendolus
    (€/hab.)
    Strate
    (€/hab.)
    Résultat comptable 154  146 
    Achats et charges ext. 144  198 
    Charges de personnels 116  274 
    charges financières 20  18 
    contingents 9  45 
    subventions versées 6  26 
    Impôts locaux 253  307 
    dotation globale de fonctionnement 225  147 
    Autres impôts 23  51 
    Écart par rapport à la moyenne de la strate :
    de 0 à 10 % ; de 10 à 30 % ; supérieur à 30 %

    Pour Issendolus en 2018, la section de fonctionnement[Note 7] se répartit en 191 350  de charges (360  par habitant) pour 272 900  de produits (514  par habitant), soit un solde de la section de fonctionnement de 81 550  (154  par habitant) :

    • le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des achats et charges externes[Note 8] pour 76 000  (40 %), soit 144  par habitant, ratio inférieur de 27 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (198  par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 86  par habitant en 2017 et un maximum de 146  par habitant en 2014. Viennent ensuite les groupes des charges de personnels[Note 9] pour 32 %, des charges financières[Note 10] pour 6 %, des contingents[Note 11] pour 3 % et finalement celui des subventions versées[Note 12] pour 2 % ;
    • la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 13] pour un montant de 134 000  (49 %), soit 253  par habitant, ratio inférieur de 18 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (307  par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio augmente de façon continue de 200  à 252  par habitant. Viennent ensuite de la dotation globale de fonctionnement (DGF)[Note 14] pour 44 % et des autres impôts[Note 15] pour 6 %.

    La dotation globale de fonctionnement est quasiment égale à celle versée en 2017.

    G1b1 - Évolution des charges de personnel et externes pour Issendolus
    Valeurs en millier d'euros (k€)
    Issendolus, Valeur totale : Charges de personnel achats et charges externes
    G1b2 - Évolution des charges financières et des subventions versées pour Issendolus
    Valeurs en millier d'euros (k€)
    Issendolus, Valeur totale : charges financières subventions versées

    Fiscalité communale

    T2p - Fiscalité d'Issendolus en 2018
    Issendolus
    (%)
    Strate
    (%)
    Taxe d'habitation 11,49 12,34
    Taxe foncière sur le bâti 14,95 15,41
    Taxe foncière sur le non bâti 156,29 43,70
    Écart par rapport à la moyenne de la strate :
    de 0 à 10 % ; de 10 à 30 % ; supérieur à 30 %

    Le tableau T2p compare les taux d'imposition locaux à ceux des autres communes de la même strate fiscale.

    Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité d'Issendolus. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2017 :

    G2a - Évolution de la taxe d'habitation et foncière sur le bâti pour Issendolus
    Valeurs en %
    Issendolus, Taux : taux taxe habitation taux foncier bâti
    taux moyen pour la strate : taux taxe habitation taux foncier bâti

    Investissement

    T3p - Investissement d'Issendolus en 2018
    Issendolus
    (€/hab.)
    Strate
    (€/hab.)
    Dépenses d'équipement 318  307 
    Remboursements d'emprunts 35  68 
    subventions reçues 51  81 
    Nouvelles dettes 0  70 
    fctva 1  36 
    Écart par rapport à la moyenne de la strate :
    de 0 à 10 % ; de 10 à 30 % ; supérieur à 30 %

    Cette section détaille les investissements[Note 16] réalisés par la commune d'Issendolus.

    Les emplois d'investissement en 2018 comprenaient par ordre d'importance :

    • des dépenses d'équipement[Note 17] pour 169 000  (90 %), soit 318  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Pour la période allant de 2014 à 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de 25  par habitant en 2015 et un maximum de 318  par habitant en 2018 ;
    • des remboursements d'emprunts[Note 18] pour une valeur de 19 000  (10 %), soit 35  par habitant, ratio inférieur de 49 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (68  par habitant).

    Les ressources en investissement d'Issendolus se répartissent principalement en :

    • subventions reçues pour un montant de 27 000  (24 %), soit 51  par habitant, ratio inférieur de 37 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (81  par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 5  par habitant en 2015 et un maximum de 50  par habitant en 2018 ;
    • aucune nouvelles dettes.
    G3a - Évolution des emplois d'investissement pour Issendolus
    Valeurs en millier d'euros (k€)
    Issendolus, Valeur totale : Dépenses d'équipement Remboursements d'emprunts
    G3b - Évolution des ressources d'investissement pour Issendolus
    Valeurs en millier d'euros (k€)
    Issendolus, Valeur totale : Nouvelles dettes subventions reçues Fonds de compensation pour la TVA

    Endettement

    T4p - Endettement et capacité d'autofinancement d'Issendolus en 2018
    Issendolus
    (€/hab.)
    Strate
    (€/hab.)
    Encours de la dette 504  615 
    annuité de la dette 55  86 
    Capacité d'autofinancement 158  156 
    Écart par rapport à la moyenne de la strate :
    de 0 à 10 % ; de 10 à 30 % ; supérieur à 30 %

    L'endettement d'Issendolus au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 19], l'annuité de la dette[Note 20] et sa capacité de désendettement[Note 21] :

    • l'encours de la dette pour une somme de 267 000 , soit 504  par habitant, ratio inférieur de 18 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (615  par habitant). En partant de 2014 et jusqu'à 2018, ce ratio diminue de façon continue de 665  à 503  par habitant ;
    • l'annuité de la dette pour 29 000 , soit 55  par habitant, ratio inférieur de 36 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (86  par habitant). En partant de 2014 et jusqu'à 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de 54  par habitant en 2016 et un maximum de 65  par habitant en 2014 ;
    • la capacité d'autofinancement (CAF) pour un montant de 84 000 , soit 158  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 123  par habitant en 2014 et un maximum de 240  par habitant en 2015. La capacité de désendettement est d'environ 3 années en 2018. Sur une période de 19 années, ce ratio présente un minimum en 2000 et un maximum très élevé, de plus de 50 années en 2009.

    Les courbes G4a et G4b présentent l'historique des dettes d'Issendolus.

    G4a - Capacité d'autofinancement et encours total de la dette d'Issendolus
    Valeurs en euros
    Issendolus, Par habitant : CAF Encours total de la dette
    G4b - Nombre d'années pour rembourser la dette en fonction de la CAF d'Issendolus
    Valeurs en années
    Issendolus : Ratio = Encours de la dette / CAF

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[42].

    En 2018, la commune comptait 519 habitants[Note 22], en augmentation de 0,19 % par rapport à 2013 (Lot : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0011 0061 4029991 0581 0529791 005967
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    990962920869844817786736708
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    665632608528529505506443394
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    346342334397365454520529537
    2013 2018 - - - - - - -
    518519-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Autres sources :

    • Journal L'ami des familles de Thémines et d'Issendolus juin- reproduit dans le bulletin no 9 d'Issendolus de 1994 ;
    • Bulletin no 2 d'Issendolus de 1987 - article du maire Jean-Claude Dellac.

    Enseignement

    L'école primaire d'Issendolus était un établissement privé jusqu'aux environs de 1912-1913. Une grande bâtisse abrita l'école publique au lieu-dit Suquet jusqu'en 1920. Ensuite, l'école fut transférée au centre du bourg dans un bâtiment comportant deux classes. Un instituteur pour les garçons et une institutrice pour les filles assurèrent les cours jusqu'en 1945. Ensuite la séparation se fit en fonction de l'âge des élèves, mais avec un seul enseignant. 357 élèves furent scolarisés de 1927 à 1991[45].

    L'effectif prévisionnel pour la rentrée de était de 6 élèves. La dernière institutrice, Madame Gestes, ayant fait valoir ses droits à la retraite, l'Académie de Toulouse ferma le poste. Les enfants furent scolarisés principalement à Gramat[46].

    Les écoles maternelles et primaires et le collège les plus proches d'Issendolus sont situés à km, au village voisin Gramat. Les lycées, avec internat possible, se trouvent à environ 35 km dans les villes de Saint-Céré et Figeac. Un système de transport scolaire gratuit par autocars, géré par le Conseil Régional d'Occitanie, permet aux élèves de s'y rendre quotidiennement[47].

    Sports

    Un terrain de football est ouvert aux sportifs.

    Économie

    Le nombre d'exploitations agricoles est actuellement d'une dizaine. L'activité locale se réduit à une dizaine d'artisans, le reste de la population est employé dans la région dans le secteur des services.

    Tourisme

    Issendolus possède un riche patrimoine : plus de cent sites, 50 km de sentiers dont 5 circuits. Le sentier de grande randonnée 6 (GR6) traverse le lieu-dit l'Hôpital-Beaulieu et le centre du Bourg. L'accueil des randonneurs et vacanciers se développe sous la forme d'un camping, de plus de 20 gîtes et d'un centre équestre.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Équipements culturels

    • Une bibliothèque municipale est ouverte le samedi matin.
    • Une salle des fêtes est accessible à la population.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Marius Aubin, maire, est désigné par Vichy en 1942, puis élu par la suite.
    6. Cette section est réalisée à partir des données des données du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global du ministère de l'Économie et des Finances. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 3.0.0 : Yin Yang Sigma a effectué la synthèse des tableaux du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global concernant Issendolus. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
    7. La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune. Y figure aussi le remboursement des intérêts des emprunts. Elle enregistre également les recettes fiscales, les dotations et participations de l’État ainsi que les recettes d’exploitation des services municipaux.
    8. Le poste « achats et charges externes » regroupe les achats non stockés de matières et fournitures (eau, énergie...), le petit matériel, les achats de crédits-bails, les locations, primes d'assurances...
    9. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
    10. Les « charges financières » correspondent à la rémunération des ressources d'emprunt.
    11. Les « contingents » représentent des participations obligatoires d'une commune au financement de services départementaux, notamment aux sapeurs-pompiers du département.
    12. Les « subventions versées » rassemblent l'ensemble des subventions à des associations votées par le conseil municipal.
    13. Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
    14. Les « dotations globales de fonctionnement » désignent, en France, des concours financiers de l'État au budget des collectivités territoriales.
    15. Les « autres impôts » couvrent certains impôts et taxes autres que les impôts locaux.
    16. La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
    17. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
    18. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
    19. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
    20. L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
    21. La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources d'Issendolus.
    22. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes

      Références

      1. Carte IGN sous Géoportail
      2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
      3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
      4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
      5. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
      6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
      7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
      8. « Station Météo-France Latronquière - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
      9. « Orthodromie entre Issendolus et Latronquière », sur fr.distance.to (consulté le ).
      10. « Station Météo-France Latronquière - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le Mois invalide (latronquière)).
      11. « Orthodromie entre Issendolus et Gourdon », sur fr.distance.to (consulté le ).
      12. « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
      13. « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
      14. « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
      15. « Les différents espaces protégés. », sur http://www.observatoire-biodiversite-centre.fr/ (consulté le )
      16. « Liste des espace protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
      17. « Le parc naturel régional des Causses du Quercy – charte 2012-2024 », sur https://www.parc-causses-du-quercy.fr (consulté le )
      18. [PDF]« Le parc naturel régional des Causses du Quercy – charte 2012-2024 - le rapport », sur https://www.parc-causses-du-quercy.fr (consulté le )
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      36. Monographie autour de Thémines, Chanoine Edmond Albe, transcription de Gérard Peyrot et Paulette Aupoix, Éditions du Ver Luisant, p. 295.
      37. Élie Constans, La tragédie de Gabaudet - Donnadieu, , 127 p..
      38. Gilbert Lacan, Figeac en Quercy : sous la terreur allemande, Paris, Union Amicale des Enfants de l'Arrondissement de Figeac, , 99 p., p. 80-81.
      39. La Dépêche du Midi.
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      43. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
      44. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
      45. Parents d'élèves d'Issendolus, « Rétrospective - L’École d'Issendolus », Bulletin Annuel de la Municipalité et des Associations d'Issendolus, no 7, , p. 7 ([PDF] https://docs.wixstatic.com/ugd/79d6a9_c914ba2c868e448f86e9b6f20d88be98.pdf, consulté le ).
      46. Patrick Dellac, « Le mot du maire », Bulletin Annuel de la Municipalité et des Associations d'Issendolus, no 8, , p. 1-2 ([PDF] https://docs.wixstatic.com/ugd/79d6a9_262434c9ba394f149e15a1c65af01649.pdf, consulté le ).
      47. « Service Public Occitanie Transport LiO », sur https://www.laregion.fr/, Région Occitanie (consulté le ).
      48. « Église paroissiale Saint-Julien », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
      49. Thierry maillard, « Inventaire du patrimoine d'Issendolus », (consulté le ).
      50. « CASTEL, Louis », sur Académie nationale de médecine, (consulté le ).
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