Reilhac (Lot)

Reilhac est une commune française, située dans le département du Lot en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Reilhac.

Reilhac

L'église Saint-Hilaire.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Lot
Arrondissement Figeac
Intercommunalité Communauté de communes Grand-Figeac
Maire
Mandat
Christian Carbonnel
2020-2026
Code postal 46500
Code commune 46235
Démographie
Gentilé Reilhacois
Population
municipale
171 hab. (2018 )
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 42′ 04″ nord, 1° 43′ 12″ est
Altitude Min. 312 m
Max. 396 m
Superficie 12,98 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Gramat
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Gramat
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Reilhac
Géolocalisation sur la carte : Lot
Reilhac
Géolocalisation sur la carte : France
Reilhac
Géolocalisation sur la carte : France
Reilhac

    Les habitants de Reilhac sont les Reilhacois et les Reilhacoises.

    Géographie

    Géologie

    La commune est située sur des terrains de l'ère secondaire, du jurassique moyen et supérieur. La partie Ouest, en limite de la commune de Lunegarde est attribuée à l'Oxfordien, étage du jurassique supérieur vers 157-163 millions d'années. Le centre de la commune de Reilhac serait attribué au Callovien, étage du jurassique moyen vers 163-166 millions d'années, l'on y trouve les principales cavités : la grotte des Bugadous explorée jusqu'à 101 mètres de profondeur ; l'igue de l'Angelie (prononcer angelio) profonde de 90 mètres; l'igue de Maligue, et la grotte Roussignol (Borel 1971). Un peu plus à l'est, le Bathonien âgé d'environ 166-168 millions d'années et tout à l'Est en limite des communes de Flaujac-gare et d'Issendolus, l'on trouve le Bajocien, environ 168-171 millions d'années, ces dates sont des indications. La vallée sèche qui se dirige vers le Bastit contient des dépôts de sédiments du quaternaire. Près de la ferme la Croix d'aval, côté sud, lors de travaux dans les 1970, on a constaté que la roche encaissante est à 6 mètres de profondeur.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Reilhac[1]
    Gramat Issendolus
    Le Bastit Flaujac-Gare
    Lunegarde Durbans

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 11,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 16,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 057 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Gery », sur la commune de Saint Géry-Vers, mise en service en 1974[7]et qui se trouve à 27 km à vol d'oiseau[8],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 14,1 °C et la hauteur de précipitations de 862,5 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et à 27 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,4 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,7 °C pour 1981-2010[12], puis à 13,1 °C pour 1991-2020[13].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14],[15].

    La commune fait partie du parc naturel régional des Causses du Quercy, un espace protégé créé en 1999 et d'une superficie de 183 039 ha, qui s'étend sur 102 communes du département du Lot[16]. La cohérence du territoire du Parc s’est fondée sur l’unité géologique d’un même socle de massif karstique, entaillé de profondes vallées. Le périmètre repose sur une unité de paysages autour de la pierre et du bâti (souvent en pierre sèche), de l’empreinte des pelouses sèches et du pastoralisme et de l’omniprésence des patrimoines naturels et culturels[17],[18]. Ce parc a été classé Géoparc en mai 2017 sous la dénomination « géoparc des causses du Quercy », faisant dès lors partie du réseau mondial des Géoparcs, soutenu par l’UNESCO[19],[20].

    La commune fait également partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en juillet 2012[21],[22].

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « zone centrale du causse de Gramat »[24], d'une superficie de 6 413 ha, un site comprenant diverses espèces remarquables d'orthoptères (Stenobothrus nigromaculatus, Arcytera fusca, Oedalus decorus), de lépidptères (Brenthis hecate, Chazara briseis, Polyommatus dorylas) et de coléoptères (Cyrtonus dufouri, Chrysolina femoralis, Chrysolina obscurella)[25].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[26] : la « zone centrale du causse de Gramat » (7 127 ha), couvrant 11 communes du département[27].

    Urbanisme

    Typologie

    Reilhac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[28],[29],[30].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gramat, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[31],[32].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (74,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (70,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (48,4 %), forêts (26,5 %), zones agricoles hétérogènes (24,1 %), prairies (0,9 %)[33].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le toponyme Reilhac est basé sur l'anthroponyme gallo-romain Regulius ou Regilius. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-āko-), souvent latinisé en -acum dans les textes. Ce toponyme signifiait : le domaine de Regulius[34],[35].

    Histoire

    Préhistoire

    De nombreux sites préhistoriques ou protohistoriques sont présents sur le territoire de la commune de Reilhac. Citons-en quelques- uns :

    Grotte Roussignol

    En 1870, Jean-Pierre Roussignol (1825-1894), Roussignol en Occitan, agriculteur de la commune, voulut amender un de ses terrains pour y planter une vigne. Il entreprit donc, à temps perdu, de transférer des terres issues de terriers de blaireaux situés immédiatement sous le plateau calcaire du Jurassique moyen surplombant son terrain. À la suite de la crise du phylloxera de 1875-1876 la vigne ne sera jamais plantée.

    Il décida alors de créer un jardin à quelques dizaines de mètres de là mais, plus près des terriers de blaireaux. En 1884, après avoir déplacé un minimum de 360 mètres cubes de sédiments, il découvrit fortuitement l'entrée d'une cavité jusqu'alors inconnue, de 35 mètres de longueur et de 9 à 2 mètres de largeur, laquelle allait rapidement se révéler être un site préhistorique majeur. Dès lors, il exploita les très riches niveaux archéologiques contenant des objets monnayables (environ 400 mètres cubes qu'il déposa à quelques dizaines de mètres de la grotte). Des amateurs de toute la France et de l'étranger vinrent à Reilhac acheter des collections, notamment Louis-Alfred Paysant, préfet du Lot en 1886-1888 et Thomas Wilson, consul des États-Unis à Bordeaux, qui achetait des objets pour des musées de son pays. En 1888 Félix Bergougnoux, membre très actif de la Société des études du Lot, amateur averti d'archéologie, visita la grotte (Bergougnoux 1889). Cette même année, le préhistorien Émile Cartailhac (1845-1921) et le paléoanthropologue Marcellin Boule (1861-1941, futur directeur du Muséum d'histoire naturelle de Paris) vinrent à Reilhac étudier les témoins archéologiques restant. Ils publièrent en 1889 un ouvrage « La Grotte de Reilhac, Causses du Lot ». Les auteurs y signalent les civilisations moustérienne, solutréenne, magdalénienne et néolithique. D'après les récents travaux de Claude Lemaire, les civilisations préhistoriques suivantes étaient présentes : au paléolithique moyen, le Moustérien et le Châtelperronien civilisations des hommes de néandertal ; au paléolithique supérieur (période généralement très froide) apparaît l'homo sapiens sapiens plus connu sous le vocable de Cro-Magnon. Ces hommes sont, dans ce site, les auteurs des civilisations suivantes : Aurignacien (autour de 35 000 ans) ; Gravettien ; Solutréen ; Badegoulien ; Magdalénien ancien, moyen, supérieur et final. Vers 12 000 avant le présent le climat se réchauffe (c'est l'Holocène), à Roussignol nous trouvons l'Azilien ancien et évolué ; Sauveterrien ; Mésolithique évolué ; Néolithique ; Âges du bronze ancien, moyen, et final (vers 800 ans avant notre ère). Cette stratigraphie était réellement unique dans la partie sud de la France !

    La qualité et la quantité de l'industrie lithique étaient exceptionnelles, l'industrie osseuse également. Malgré les ventes réalisées par Jean-Pierre Rossignol, nous connaissons 42 harpons magdaléniens, 21 harpons aziliens, (15 inventoriés par Jacques Jaubert en 1979, plus 6 inventoriés par Claude Lemaire, soit : 1 déposé à la mairie de la commune et 5 actuellement dans 3 collections privées) - information Claude Lemaire en janvier 2017; plus de 100 sagaies : de Lussac-Angle, sagaies courtes à biseau simple, sagaies à double biseau, sagaies à base conique, sagaies de Lespugues, sagaie aurignacienne à base fendue. Poinçons, alènes, aiguilles à chas, baguettes rondes et demi-rondes, la partie distale d'une seconde spatule en os. Les photos ci-dessous sont de Pierre Billiant.

    L'art mobilier : bâtons perforés, l'un décoré de 2 bouquetins, un second étant "une véritable miniature", 1 ramure de cervidé décorée de 2 écrevisses, 1 poignard dont le manche représente une tête de cervidé, une spatule avec gravure, 1 bois de renne sculpté (Bergougnoux 1889), une dizaine de fragments osseux gravés dont un représente un bison et un second une tête de renne. Découverte récente dans la collection Claude Douce (Aubas, Dordogne) d'un os long gravé d'un mammouth, la provenance de Reilhac ne faisant pas de doute. Ce support est issu d'un os de grand herbivore, probablement un fragment de côte de boviné ou d'équidé, sa longueur est de 125 mm (Lemaire et Raux 2017) Quatre os profondément encochés sont datables du Solutréen supérieur.

    Une pendeloque gravée dans un os hyoïde de cheval est probablement magdalénienne (Lemaire et Séronie-Vivien 1995). Une figure féminine stylisée sur galet aménagé de grès fin, peut-être datée du Magdalénien supérieur (Raux et Lemaire 2014). Sept dents percées sont actuellement connues : une canine de renard, deux incisives d'équidé, une incisive d'un probable cervidé, une incisive de boviné, deux craches de cervidé, elles devaient faire partie d'un collier, ce type de parure est connu au Paléolithique supérieur.

    Lu dans le Journal du Lot en date du 6 avril 1889 : " ... de nombreux amateurs d'objets préhistoriques arrivent de toute part pour visiter la splendide grotte Rossignol, située à 1500 mètres de la commune de Reilhac. Nos indigènes sont ahuris de voir ces collectionneurs enragés revenir de la grotte, heureux d'emporter des chargements complets d'os énormes, cornes (préhistoriques), bâtons de commandeurs, flèches, harpons, poinçons etc. et les poches bourrées de silex remarquables..."

    La grotte contenait de grandes quantités d'ossements d'animaux et des squelettes humains. Par recoupement, nous savons que, au minimum, 6 tonnes d'os (Cartailhac et Boule indiquent que, avant leurs venues, 30 quintaux ont été vendus par Jean-Pierre Rossignol pour la fabrication du noir animal). D'importantes quantités ont, entre 1889 et la fin du XXe siècle, été emportées par les nombreux visiteurs. Nous connaissons également 2 canines d'un lion des cavernes (Léo panthera spelaea), découvertes il y a plusieurs décennies dans les déblais déposés à l'extérieur de la cavité, ce spécimen était probablement jeune. D'après Cartailhac et Boule, les carnivores de la grotte lynx et loup, étaient de taille exceptionnelle.

    Claude Lemaire constate que malgré le vandalisme subi par le site, nous connaissons dans des collections publiques (musées d'Angoulême, Cabrerets, Cahors) ou privées, plus de 4200 objets lithiques ainsi que plus 17000 déchets de taille généralement en silex. L'industrie osseuse connue comprend plus de 200 pièces, ce qui représente certainement moins de 1 % de ce que la grotte contenait. C'est peu, cependant cela, permet de reconstituer les occupations de la grotte par les hommes préhistoriques. Les origines des matières premières sont à rechercher : dans le jurassique lotois ; dans le bassin d'Aurillac ; en Dordogne, région de Bergerac ; Lot-et- Garonne, région de Fumel ; en Charente ; le jaspe, en limite du Cantal et de l'Aveyron et le sud de la Corrèze (?) etc.

    Autres grottes

    La grotte du Sanglier[36], partiellement vidée à la fin du XIXe siècle, a été étudiée par Claude Lemaire en 1988 lors d'une fouille de sauvetage urgent. Ces travaux montrèrent une occupation, allant du Magdalénien moyen au Mésolithique, mais principalement à l'Azilien moyen daté de 11100 ans avant le présent. Marie-Roger Séronie-Vivien, avec une équipe multidisciplinaire, continua les fouilles entre 1990 et 1995 inclus, particulièrement devant la cavité. En 2001 il publia un ouvrage intitulé " La grotte du sanglier Reilhac (Lot). Du Magdalénien au Néolithique ancien."

    La grotte Claumargil (Lemaire 2014) est un site du Néolithique récent et protohistorique ; à signaler la découverte d'un poignard en silex de type Charavines , objet connu dans la civilisation dite Saône et Rhône, associé à de la céramique dite de Ferrières (Languedoc). Le silex proviendrait de la commune de Barrou, rive droite du Cher près du Grand Pressigny (Indre et Loire), étude de Marie-Roger Séronie-Vivien (1994). Nous pouvons émettre l'hypothèse suivante : le poignard serait issu d'un contexte commercial étrangement moderne : extraction en Touraine, fabrication à 350 km vers l'est, vente ou échange aboutissant à Reilhac à 360 km en droite ligne, ou 500 km par un itinéraire sud. Le vase de la civilisation de Ferrières à cordons multiples témoigne d'un courant commercial avec le Languedoc, ou d'un déplacement d'individus ou groupes du couloir rhodanien vers le causse de Gramat en passant par le sud. En effet il peut y avoir contemporanéité entre la fabrication du poignard et la céramique typique de la civilisation de Ferrières, dans une fourchette comprise entre 2800 et 2600 ans avant notre ère. Sans que cela puisse être démontré, il est donc possible que les deux objets principaux de ce gisement soient parvenus ensemble à Reilhac dans la première partie du troisième millénaire (Lemaire et Maynard 1994).

    Autres gisements : la grotte Soldengroule, site protohistorique; le trou Pélaprat, site néolithique et protohistorique ; le trou Milhomme, gisement moustérien, ont eux aussi, révélé un riche mobilier archéologique.

    Mégalithes

    Cinq dolmens, dont quatre ruinés, ont été découverts[37].

    En 1831, dans son monumental ouvrage, Jacques-Antoine Delpon écrivait : "Un tumulus, dans la commune de Reilhac, a présenté 12 squelettes placés régulièrement en rayons, les pieds au centre et la tête à la circonférence. (Il est probable qu'il s'agissait d'un dolmen sous tumulus avec des tombes adventives). Un autre, dans la même commune, renfermait 3 squelettes disposés parallèlement".

    Georges Depeyrot, enseignant à l'Ecole Normale supérieure et chercheur au CNRS (Depeyrot 1985) signale la découverte en 1870 de monnaies antiques dans la commune. Une de ces pièces, en argent, est visible au musée Labenche de Brive-La-Gaillarde. Datée de 88-78 avant notre ère, elle est à l'effigie de Kalétoudou. La date et le lieu de la découverte est confirmée par une lettre de Philibert Lalande datée du 17 mars 1871, adressée à l'Hôtel des monnaies de Paris.Archéologie historique : à différentes périodes, lors de travaux effectués dans le bourg vers 1852 (construction de la route départementale D.14), et en 1970 au cours des travaux d'adduction d'eau, des tombes contenant chacune un squelette, ont été découvertes Elles étaient toutes construites en forme de coffres rectangulaires ; approximativement, leurs dimensions étaient : longueur de 1,45 m à 1,80 m, largeur de 0,35 m à 0,50 m, profondeur de 0,30 m à 0,40 m. Des dallettes de calcaire formaient le sol de chaque tombe, d'autres étaient disposées de champ sur les quatre côtés. La couverture du "coffre" était faite de dalles généralement épaisses de 35 à 45 millimètres ; les squelettes étaient allongés sur le dos, têtes vers l'ouest, ce seraient donc des tombes chrétiennes. Quelques tessons de poterie pourraient faire penser à une période comprise entre le Ve et le VIIIe siècle de notre ère (c'est une probabilité).[réf. nécessaire]

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[38]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1800 1833 M. Pons    
    1833 1848 Raymond Pons    
    1848 1855 Antoine Pons    
    1855 1860 Hilaire Issaly    
    1860 1899 Jacques Raymond Antonin Pons    
    1899 1902 M. Pons    
    avant 1981  ? Prosper Sabrazat DVG  
    mars 2001 2008 Jean Joyeux    
    mars 2008 En cours Jacques Couderq    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[40].

    En 2018, la commune comptait 171 habitants[Note 7], en diminution de 6,56 % par rapport à 2013 (Lot : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    391398449397385377384404410
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    414382384362347325412406405
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    400404305160157121138141120
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    911028899115143163166182
    2017 2018 - - - - - - -
    172171-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Hilaire[43]. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1925[44]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[44]. L'abside est romane, circulaire avec une voûte en cul-de-four du XIIe siècle, avec des Contreforts plaqués. Elle a été surélevée au début du XVe siècle pour constituer un refuge pour les habitants pour se protéger des compagnies anglaises. Transept à chapelles latérales couvertes de voûtes d'arêtes qui sont un ajout de 1838. La nef est un peu rétrécie. Elle comporte deux travées. La façade se termine par un pignon à crochets, ouverte avec deux baies pour placer les cloches. La tradition locale affirme que ces cloches servaient à guider les pèlerins sur la route de Rocamadour.
    • Maison du Consul ou maison du Bailli. La façade présente des fenêtres à croisées du XVe siècle.
    • Lac de Reilhac et son igue. C'est un des plus grands des Causses. Il a d'abord servi d'abreuvoir pour les troupeaux, puis on a aménagé un lavoir sur une partie. Il est alimenté par une source qui n'a jamais tari. Le surplus d'eau du lac s'évacue par une conduite en pierre vers une igue, gouffre étroit et profond qui fait couler l'eau sous le causse de Gramat et la fait ressortir à près de vingt kilomètres du village : à la résurgence de Saint-Sauveur de l'Ouysse commune de Calès, coloration de 1969 réalisée par monsieur Tarisse hydrogéologue, avec 10 kilos de fluorescéine.
    • Lac Redon. Lac taillé dans le rocher par les bergers, de forme rectangulaire avec un fond en pente pour servir d'abreuvoir aux troupeaux. Ce lac est un modèle de ce qu'on appelle dans la région les lacs de Saint-Namphaise.
    • Grotte des Bugadous. En juillet 1990, Michel Lorblanchet, directeur de recherche au CNRS, y a reproduit le panneau des chevaux ponctués de la grotte du Pech Merle dans le cadre d'une vérification expérimentale des techniques utilisées par les hommes préhistoriques (Lorblanchet 1995)[45]. (Communication présentée en septembre 1990 au colloque de Montignac, célébrant le cinquantième anniversaire de la découverte de la grotte de Lascaux : les actes de ce colloque n'ont pas été publiés). La conclusion de cette expérimentation est : pour la réalisation de ces chevaux, les préhistoriques ont utilisé la méthode dite "du crachis" mélange de colorant en poudre avec de la salive, la mucine contenue dans la salive étant un liant parfait. Les deux autres méthodes utilisées aux Bugadous ont été un échec total, disparition du colorant en moins de six mois pour l'une (projection à l'aide d'un os creux de colorant en poudre sur la paroi humide), et moins de 2 ans pour l'autre (projection de "peinture" à base de charbon de chêne, de genévrier et d'eau sur la paroi humide). C'est à la demande du Ministère de la culture que cette réalisation a été conservée afin d'observer le vieillissement des "peintures".
    • Dolmen du Moulin de Vigne Haute - connu de tout temps.
    • Dolmen des Bugadous. - découvert par Claude Borel.
    • Dolmen des Rouquets. - découvert par Claude Lemaire.
    • Dolmen de Gabaudet à l'ouest du puits, découvert par Claude Borel.
    • Dolmen ruiné dit du Couderc de Nougayrels, c'est peut-être le tumulus signalé par Delpon en 1831.

    Voir aussi

    articles connexes

    Bibliographie

    • Bergougnoux (F) 1889. Grotte des Pouzats, les grands puits de Reilhac. Bulletin de la Société des études du Lot. Tome XIX. Pages 67–76. 4 figures.1 planche.
    • Borel (Cl) 1971. Section Reilhac-le-Bastit. Bulletin de la Société Méridionale de spéléologie et de préhistoire. Toulouse. Pages 67–76. 4 figures. 1 carte.
    • Cartailhac (E) et Boule (M) 1889. la grotte de Reilhac, Causses du Lot. Imprimerie Pitrat ainé, Lyon. 1 volume. 69 pages. 70 figures.
    • Clottes (J) 1970. Le Lot préhistorique, inventaire préhistorique et protohistorique (des origines au premier Âge du fer inclus). Bulletin de la Société des études du Lot, 1969. Fascicules 3 et 4. Pagination spéciale, 285 pages.
    • Clottes (J) 1977.Inventaire des mégalithes de la France, 5. Lot. 1er supplément à Gallia-Préhistoire. Paris : CNRS. 552 pages. 9 planches.
    • Clottes (J) et Carrière (M) 1979. La préhistoire au musée de Cahors. Quercy-Recherche - Etudes et travaux, volume 5. 131 pages; 51 figures Voir pages 21–41. 10 figures.
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    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[23].
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Liens externes

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