Rocamadour

Rocamadour est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département du Lot, en région Occitanie. Elle appartient à la micro-région touristique de la Vallée de la Dordogne.

Pour les articles homonymes, voir Rocamadour (homonymie).

Rocamadour

La cité médiévale, campée sur une falaise abrupte, domine la vallée de l'Alzou.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Lot
Arrondissement Gourdon
Intercommunalité Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne
Maire
Mandat
Dominique Lenfant
2020-2026
Code postal 46500
Code commune 46240
Démographie
Population
municipale
611 hab. (2018 )
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 48′ 01″ nord, 1° 37′ 07″ est
Altitude 279 m
Min. 110 m
Max. 364 m
Superficie 49,42 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Gramat
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Rocamadour
Géolocalisation sur la carte : Lot
Rocamadour
Géolocalisation sur la carte : France
Rocamadour
Géolocalisation sur la carte : France
Rocamadour
Liens
Site web http://www.mairierocamadour.fr/

    Au cœur du Haut-Quercy, comme accrochée à une puissante falaise dominant de 150 mètres la vallée encaissée de l'Alzou, cette cité mariale est un lieu de pèlerinage réputé depuis le XIIe siècle, fréquenté depuis le Moyen Âge par de nombreux « roumieux », anonymes ou célèbres (Henri II d'Angleterre, Simon de Montfort, Blanche de Castille et Louis IX de France, saint Dominique et saint Bernard, entre autres figures illustres)[1], qui viennent y vénérer la Vierge noire et le tombeau de saint Amadour.

    Rocamadour, « citadelle de la Foi », est également un site touristique naturel réputé de la causse de Gramat.

    La cité médiévale, aux ruelles tortueuses, est gardée par une série de portes fortifiées (porte Salmon, Cabilière, de l'Hôpital, du Figuier). Un escalier monumental, que les pèlerins gravissaient (et gravissent parfois encore) à genoux conduit à l'esplanade des sanctuaires, où se côtoient la basilique Saint-Sauveur, la crypte Saint-Amadour (classées au patrimoine mondial de l'humanité[2]), les chapelles Sainte-Anne, Saint-Blaise, Saint-Jean-Baptiste, Notre-Dame – où se trouve la Vierge noire – Saint-Louis et Saint-Michel. L'ensemble est dominé par le palais des Évêques de Tulle[1]. Un chemin de croix conduit au château et à la croix de Jérusalem, où a été aménagé un belvédère.

    Les habitants sont les Amadouriens[réf. nécessaire].

    Géographie

    Localisation et accès

    Rocamadour est situé dans le département du Lot à l'extrême nord de la région Occitanie. Proche du Périgord et de la vallée de la Dordogne, Rocamadour s'inscrit au cœur du parc naturel régional des Causses du Quercy.

    On y accède en voiture par l'autoroute A20, ou par le train : gare de Rocamadour - Padirac sur la ligne de Brive-la-Gaillarde à Toulouse-Matabiau via Capdenac.

    Hameaux

    Le territoire de la commune de Rocamadour regroupe plusieurs hameaux : l'Hospitalet, les Alix, Blanat, Varagne, Mas de Douze, Fouysselaze, Magès, la Fage, la Gardelle, Chez Langle, la Vitalie, Mayrinhac-le-Francal[3].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Rocamadour[3]
    Meyronne Montvalent Alvignac
    Lacave Rignac
    Calès Couzou Gramat

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 12,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 11,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 925 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961[9] et qui se trouve à 20 km à vol d'oiseau[10],[Note 2], où la température moyenne annuelle évolue de 12,4 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,7 °C pour 1981-2010[12], puis à 13,1 °C pour 1991-2020[13].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14],[15].

    La commune fait partie du parc naturel régional des Causses du Quercy, un espace protégé créé en 1999 et d'une superficie de 183 039 ha, qui s'étend sur 102 communes du département du Lot[16]. La cohérence du territoire du Parc s’est fondée sur l’unité géologique d’un même socle de massif karstique, entaillé de profondes vallées. Le périmètre repose sur une unité de paysages autour de la pierre et du bâti (souvent en pierre sèche), de l’empreinte des pelouses sèches et du pastoralisme et de l’omniprésence des patrimoines naturels et culturels[17],[18]. Ce parc a été classé Géoparc en mai 2017 sous la dénomination « géoparc des causses du Quercy », faisant dès lors partie du réseau mondial des Géoparcs, soutenu par l’UNESCO[19],[20].

    La commune fait également partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en juillet 2012[21],[22].

    Un autre espace protégé est présent sur la commune : les « falaises lotoises (rapaces) », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 6,6 ha[23].

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : les « vallées de l'Ouysse et de l'Alzou »[25], d'une superficie de 3 009 ha, un territoire très riche en entomofaune, comprenant notamment, outre les insectes répertoriés de l'annexe II, nombre d'espèces remarquables d'orthoptères (Omocestus raymondi, Sphingonotus caerulans), de lépidoptères (Brenthis hecate, Chazara briseis, Euchloe tagis) et de coléoptères (Acmaedora pilosellae, Barypeithes pyreneus, Carabus hispanus, Sphenoptera parvula)[26].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Cinq ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[27] :

    • les « coteaux et pech de Lacave à Rocamadour » (517 ha), couvrant 2 communes du département[28] ;
    • les « pelouses sèches du Pouillou, des Alix et de la Bouriane » (466 ha)[29] ;
    • les « pelouses sèches et bois de la partie Nord du causse de Gramat et rivière souterraine de Padirac » (3 605 ha), couvrant 10 communes du département[30] ;
    • les « prairies naturelles des ruisseaux de Rignac et du Paillé » (32 ha), couvrant 2 communes du département[31] ;
    • les « vallées de l'Ouysse et de l'Alzou » (3 030 ha), couvrant 5 communes du département[32] ;

    et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[27] : le « plateau et bassin d'alimentation du système karstique de Padirac » (10 133 ha), couvrant 11 communes du département[33].

    Urbanisme

    Typologie

    Rocamadour est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[34],[35],[36]. La commune est en outre hors attraction des villes[37],[38].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (32,2 %), zones agricoles hétérogènes (28,9 %), forêts (24,6 %), prairies (12,2 %), zones urbanisées (1,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %)[39].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Les sanctuaires.

    Les formes anciennes de Rocamadour sont Rocamador en 968, Rupis Amatoris en 1186. D'après Dauzat, le toponyme viendrait du nom d'un saint, Amator[40].

    Selon Gaston Bazalgues, le toponyme Rocamadour serait une forme médiévale qui a pour origine Rocamajor. Roca désignait un abri sous roche et major évoquait son importance. Ce nom aurait été christianisé à partir de 1166 avec l'invention du faux hagiotoponyme saint Amadour ou saint Amateur. En 1473, d'après la monographie d'Edmond Albe, le lieu fut nommé la roque de Saint Amadour. En 1618, sur une carte du diocèse de Cahors de Jean Tarde, apparut le nom de Roquemadour[41].

    En 1166, les reliques de saint Amadour auraient été découvertes : un corps parfaitement conservé se trouvait enfoui au cœur du sanctuaire marial, devant l'entrée de la chapelle miraculeuse. Le corps de saint Amadour fut sorti de terre puis exposé aux pèlerins. Le corps fut brûlé durant les guerres de Religion et il ne subsiste aujourd'hui que des fragments d'os, bientôt réexposés dans la crypte Saint-Amadour.

    Le lieu-dit l'Hospitalet, surplombant Rocamadour, a un nom issu de espitalet qui signifie petit hôpital en occitan et a pour origine latine hospitalis. Ce lieu d'accueil fut fondé en 1095 par dame Hélène de Castelnau[41].

    La commune reçoit d'autres appellations : en occitan Ròcamador[42] ou Ròc Amadori.

    Sur la planète Mars, en , l'une des cibles d'analyses poussées effectuées sur un affleurement rocheux par l'astromobile Curiosity de la NASA, est baptisée d'après la commune[43].

    Histoire

    Préhistoire

    Rocamadour et ses nombreuses grottes abritaient déjà des hommes au Paléolithique comme le montrent les dessins de la grotte des Merveilles. La grotte de Linars et son porche ont servi de nécropole souterraine et d'habitat à l'âge du bronze. Les vestiges sont déposés au musée de Cabrerets et dans le hall de la mairie de Rocamadour.

    À l'âge du fer, le peuple des Cadurques arrive d'Allemagne moyenne. Au VIIIe siècle av. J.-C., ils colonisent l'actuel département du Lot à l'aide de leurs armes en fer. Les restes d'un village, dans la vallée de la Salvate près de Couzou, ont été retrouvés lors de travaux. Un oppidum perché sur les hauteurs de la vallée de l'Alzou, en aval de Tournefeuille, est peut-être lié à la lutte des Gaulois contre les troupes romaines lors de la guerre des Gaules[44].

    Les débuts et le rayonnement

    L'épée Durandal plantée dans la muraille de Rocamadour.

    Les trois étages du village de Rocamadour datent du Moyen Âge, ils reflètent les trois ordres de la société : les chevaliers au-dessus, liés aux clercs religieux au milieu et les travailleurs laïcs en bas près de la rivière.

    De rares documents mentionnent qu'en 1105 une petite chapelle était bâtie dans un abri de la falaise au lieu-dit Rupis Amatoris, à la limite des territoires des abbayes bénédictines Saint-Martin de Tulle et Saint-Pierre de Marcilhac.

    En 1112, Eble de Turenne, abbé de Tulle s'installa à Rocamadour. En 1119, une première donation est faite par Eudes, comte de la Marche. En 1148, un premier miracle est annoncé. Le pèlerinage à Marie attirait les foules. La statue de la Vierge noire est datée du XIIe siècle. Géraud d'Escorailles, abbé de 1152 à 1188, fit construire les édifices religieux, financés par les dons des visiteurs. Les travaux furent terminés à la fin du XIIe siècle.

    Rocamadour bénéficia déjà d'une renommée européenne comme l'atteste le Livre des Miracles du XIIe siècle[45] écrit par un moine du sanctuaire et reçut de nombreux pèlerins. En 1159, Henri II d'Angleterre, époux d'Aliénor d'Aquitaine vint à Rocamadour remercier la Vierge pour sa guérison.

    En 1166, en voulant inhumer un habitant, on découvrit un corps intact, présenté comme celui de saint Amadour. Rocamadour avait trouvé son saint. Au moins quatre récits, plus ou moins teintés de légende, présentèrent saint Amadour comme un personnage proche de Jésus.

    En 1211, le légat pontifical pendant la croisade des Albigeois, Arnaud Amalric, vint passer l'hiver à Rocamadour. De plus, en 1291, le pape Nicolas IV accorda trois bulles d'indulgence d'un an et quarante jours pour les visiteurs du site. La fin du XIIIe siècle voit l'apogée du rayonnement de Rocamadour et l'achèvement des constructions. Le château est protégé par trois tours, un large fossé et de nombreux guetteurs[44].

    Le déclin

    En 1317, les moines quittèrent Rocamadour. Le site fut alors administré par un chapitre de chanoines nommés par l'évêque.

    Au XIVe siècle, un refroidissement climatique, des famines, des épidémies comme la peste noire ravagent l'Europe.

    En 1427, une reconstruction est amorcée, mais sans moyens financiers ni humains. Un énorme rocher écrase la chapelle Notre-Dame qui est reconstruite, en 1479, par Denys de Bar évêque de Tulle[46].

    Par la suite, lors des guerres de religion, le passage iconoclaste de mercenaires protestants en 1562 provoque la destruction des édifices religieux et de leurs reliques[47]. Les chanoines décrivent, dans une supplique au pape Pie IV en 1563, les dégâts causés : « Ils ont, ô douleur! tout saccagé; ils ont brûlé et pillé ses statues et ses tableaux, ses cloches, ses ornements et joyaux, tout ce qui était nécessaire au culte divin... ». Les reliques sont profanées et détruites, y compris le corps de saint Amadour. Selon les témoins, le capitaine protestant Bessonie le rompt à coups de marteau de forgeron en disant : « Je vais te briser, puisque tu n'as pas voulu brûler ». Les capitaines Bessonie et Duras tireront, au profit de l'armée du prince de Condé, la somme de 20 000 livres de tout ce qui composait le trésor de Notre-Dame depuis le XIIe siècle[48].

    Le site fut une nouvelle fois pillé sous la Révolution.

    Les reconstructions du XIXe siècle

    Édifices reconstruits au XIXe siècle.

    Au début du XIXe siècle, les sanctuaires de Rocamadour étaient dans un état de délabrement important, des arbres poussaient dans le grand escalier, la plupart des commerçants étaient partis[44]. Trois sanctuaires étaient en service (églises Saint-Sauveur et Saint-Amadour, chapelle Notre-Dame), deux sont en mauvais état (Saint-Michel et Saint-Blaise), les deux autres sont ruinés (Sainte Anne et Saint-Jean-Baptiste). La toiture de l'église Saint-Sauveur était à refaire, le mur extérieur de la face du midi accusait un surplomb de trente centimètres sous la poussée des voûtes surchargées de gravats[49]. En 1831, Jacques-Antoine Delpon écrivait : « Tout annonce que cet oratoire célèbre ne subsistera pas longtemps »[50].

    Une volonté politique naquit en France pour la conservation des monuments historiques. Le , M. Baumes, préfet du Lot, écrivit une lettre pour demander une aide urgente au ministre de l'Intérieur. Il y joignit un devis, qui s'élevait à 8 500 francs, établi en 1822 par l'abbé Caillaux. Cette lettre resta sans réponse. Une liste des monuments fut dressée pour le Lot, la chapelle de Rocamadour y apparut prioritaire, mais aucun financement ne fut accordé par l'État ou par la municipalité de Rocamadour, ruinée par un procès.

    Début 1855, monseigneur Jean-Jacques Bardou, évêque de Cahors, eut l'idée de lancer une grande loterie pour rassembler des fonds. Le ministère de l'Intérieur imposa comme préalable l'établissement de plans et de devis pour les travaux. L'architecte départemental réalisa ces documents et évalua la dépense prévisible à 318 819,71 francs. Trois tirages eurent lieu : , et . 600 000 billets de 1 franc sont émis, mais la loterie ne rapporta que 84 624,63 francs, soit le quart de la somme nécessaire aux travaux.

    L'abbé Jean-Baptiste Chevalt, prêtre architecte et archéologue du diocèse de Montauban fut chargé par monseigneur Bardou de la conduite des travaux qui débutèrent en 1858. En l'absence de financement public et pour éviter de nouveaux retards, l'évêque refusa de soumettre les travaux au contrôle de la commission des monuments historiques, d'où d'importantes tensions que tempéra le préfet du Lot.

    Le château de Rocamadour reconstruit au XIXe siècle.

    Les travaux concernèrent toute la cité religieuse et le château. L'abbé Chevalt dut faire face à de nombreuses difficultés pendant le déroulement du chantier :

    • terrain en forte pente (60 degrés) et d'accès difficile qui nécessita l'installation d'une grue et de deux voies ferrées en va-et-vient sur le plan incliné ;
    • embauche d'ouvriers et concurrence du chantier de chemin de fer ;
    • approvisionnement difficile de machines et produits provenant de Toulouse ;
    • négociations houleuses avec les propriétaires et boutiquiers pour l'achat de terrains ;
    • blessure d'un riverain et d'ouvriers ; l'abbé Chevalt fut lui-même blessé lors de l'effondrement d'un échafaudage élevé en août 1872 et qui coûta la vie à un de ses employés ;
    • épuisement des revenus de la loterie le  ; les revenus provinrent alors du magasin de Marie (vente d'objet pieux), des offrandes des troncs et des donations ;
    • instabilité des terrains de la combe au nord des églises (actuel chemin de croix). En 1865, l'abbé Chevalt signala aux autorités des fissures importantes en haut de la combe au nord des églises. L'ingénieur Billard étudie la question et montre que les eaux de la fontaine municipale ne sont plus canalisées et détrempent la couche de terrain argileuse en aval. La municipalité de Rocamadour ne réagit pas jusqu'à l'éboulement du qui écrasa la grange et la cave de l'aubergiste Lafon et entraîna le petit chemin de fer et les murs du chantier. Un procès fut engagé contre la municipalité et l'administration du pèlerinage. Le , malgré les arguments techniques, les religieux furent condamnés, à Gourdon, puis en appel à Agen le , à indemniser la victime et à effectuer les travaux de soutènement.

    À la fin de l'été 1872, les gros travaux de restauration furent terminés.

    Le pèlerinage de Rocamadour

    L'épreuve finale du pèlerinage consistait à gravir à genoux les 216 marches conduisant à la cité religieuse (qui comprend sept églises, et douze autres que les restaurations du XIXe siècle n'ont pu relever). Enfin parvenus à l'intérieur des sanctuaires après cette ascension, les pèlerins laissaient en ex-voto divers objets. Les plus connus restent les fers de condamnés libérés de leurs chaînes, les bateaux de marins sauvés et reconnaissants, ou les plaques de marbre gravées et accrochées au mur de la chapelle aux XIXe siècle et XXe siècle. L'insigne des pèlerins est la sportelle.

    Bien plus que présentant les reliques du corps d'Amadour, le succès du site vint des miracles de la Vierge noire dont la cloche miraculeuse signalait par son tintement le sauvetage en mer de marins. Cette reconnaissance du monde des marins valut à Notre Dame de Rocamadour d'être vénérée dans plusieurs chapelles comme au Finistère ou au Québec. L'Église encouragea également ce pèlerinage par l'attribution à perpétuité d'indulgences plénières aux personnes qui recevraient les sacrements de la pénitence et de la communion à Rocamadour. Les plus célèbres sont celles du Grand Pardon de Rocamadour, lorsque la Fête-Dieu arrive, assez exceptionnellement, le jour de la Saint Jean-Baptiste (24 juin). Les jours de grands pardons où l'indulgence plénière est accordée, plus ou moins 30 000 personnes se pressent à Rocamadour.

    Outre les détails concernant le pèlerinage et les pèlerins, le Livre des Miracles de Notre-Dame de Rocamadour, dont le manuscrit daterait de 1172, renferme nombre de renseignements sur la vie au Moyen Âge, mille traits de mœurs sur les hommes et les femmes de cette époque, tout un vécu populaire, qui font l'histoire. Outre les circonstances qui ont entouré l’essor tout à fait exceptionnel du pèlerinage, Jean Rocacher évoque les points essentiels que contient ce texte : signification du miracle dans la mentalité médiévale, aspects médicaux, spiritualité et doctrine mariale, intérêt historique signalé entre autres par des événements précis tels que l’ordalie imposée à l’infante de Navarre, Sancha, épouse de Gaston V de Béarn. Il existe une réédition du Livre des Miracles de Notre-Dame de Rocamadour présentée et annotée par Jean Rocacher (professeur émérite à l’Institut catholique de Toulouse), avec une préface de Régine Pernoud, chez l'éditeur Le Pérégrinateur.

    Les tribunaux ecclésiastiques, et parfois les tribunaux civils, ont fréquemment imposé le pèlerinage de Rocamadour. C'était une grande pénitence, infligée surtout aux hérétiques albigeois qui passaient pour haïr la Mère de Dieu. Mais les pèlerinages n'étaient pas toujours un but d'actions pieuses : les seigneurs, les consuls des villes aimaient à se placer sous la protection de Notre-Dame pour conclure un traité ou signer une charte.

    Rocamadour possède un pèlerinage très ancien à la Vierge Marie sous l'apparence d'une Vierge noire dont le corps était autrefois couvert de plaques d'argent, puis d'un manteau, comme Notre Dame du Puy ou Notre Dame de la Daurade à Toulouse. Cette statue est dans l'une des chapelles dans les sanctuaires à pic, sur les gorges de l'Alzou

    C'est aussi ici que selon une version, l'épée de Roland, Durandal, aurait été transportée par l'archange saint Michel.

    En août 2016, le sanctuaire fête les 850 ans de la découverte du corps intact de saint Amadour. Après le pèlerinage annuel qui se tient du 22 au 25 août, les fidèles pourront de nouveau se recueillir devant les reliques du saint de façon permanente[51].

    Politique et administration

    Depuis le 1er janvier 2015, la commune de Rocamadour a rejoint la Communauté de communes Causses et vallée de la Dordogne.

    En mars 2001, la ville s'est singularisée en élisant au conseil municipal, en tête de tous les candidats, le producteur et présentateur de télévision Patrick de Carolis, qui a des attaches dans la commune, avec pour intention d'en faire son nouveau maire. Toutefois, Patrick de Carolis, qui n'était pas candidat à l'élection municipale, a décliné l'offre qui lui était faite mais fut conseiller municipal pendant quelques années.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[52]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1801   Pierre Vidal    
    1813   Bouzon    
    1816   Joseph Bouson    
    1825   Jean-pierre Bouzon    
    10.08.1840   Charles Montmaur (de)    
    27.06.1844   Claude Vitrac    
    1847   Antoine Ortal    
    18.02.1848   Antoine Delnaud    
    14.05.1871   Raymond Jouclas    
    19.02.1874   Antoine Delnaud    
    27.06.1876   Antoine Atquie    
    21.01.1879   Louis Montmaur (de)    
    15.04.1899   Julien Vedrennes    
    11.02.1906   Paul Delnaud    
    19.05.1912   René Gautier    
    10.10.1919   Henri Constant    
    19.05.1929   André Niederlender    
    31.03.1943   Edouard Delpech    
    mars 1971 2001 André Jallet[53]    
    mars 2001 2008 Annick Leymarie    
    mars 2008 juillet 2020 Pascal Jallet    
    octobre 2020 En cours Mme Dominique Lenfant[54]    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Finances locales

    Cette section est consacrée aux finances locales de Rocamadour de 2000 à 2018[Note 7].

    Les comparaisons des ratios par habitant sont effectuées avec ceux des communes de 500 à 2 000 habitants de 500 à 2 000 hab appartenant à un groupement fiscalisé, c'est-à-dire à la même strate fiscale.

    Budget général

    Pour l'exercice 2018, le compte administratif du budget municipal de Rocamadour s'établit à 1 018 730  en dépenses et 1 179 010  en recettes :

    • les dépenses se répartissent en 848 630  de charges de fonctionnement et 170 100  d'emplois d'investissement ;
    • les recettes proviennent des 951 190  de produits de fonctionnement et de 227 820  de ressources d'investissement.

    Fonctionnement

    T1p - Section de fonctionnement de Rocamadour en 2018
    Rocamadour
    (€/hab.)
    Strate
    (€/hab.)
    Résultat comptable 158  146  Charges de personnels 627  274  Achats et charges ext. 308  198  contingents 242  45  subventions versées 17  26  charges financières 16  18  Impôts locaux 570  307  dotation globale de fonctionnement 237  147  Autres impôts 73  51 
    Écart par rapport à la moyenne de la strate :
    de 0 à 10 % ; de 10 à 30 % ; supérieur à 30 %

    Pour Rocamadour en 2018, la section de fonctionnement[Note 8] se répartit en 848 630  de charges (1 304  par habitant) pour 951 190  de produits (1 461  par habitant), soit un solde de la section de fonctionnement de 102 560  (158  par habitant) :

    • le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 9] pour 408 000  (48 %), soit 627  par habitant, ratio supérieur de 129 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (274  par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 546  par habitant en 2016 et un maximum de 627  par habitant en 2018. Viennent ensuite les groupes des achats et charges externes[Note 10] pour 24 %, des contingents[Note 11] pour 19 %, des subventions versées[Note 12] pour 1 % et finalement celui des charges financières[Note 13] pour 1 % ;
    • la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 14] pour une valeur totale de 371 000  (39 %), soit 570  par habitant, ratio supérieur de 86 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (307  par habitant). En partant de 2014 et jusqu'à 2018, ce ratio augmente de façon continue de 492  à 569  par habitant. Viennent ensuite de la dotation globale de fonctionnement (DGF)[Note 15] pour 16 % et des autres impôts[Note 16] pour 19 %.

    La dotation globale de fonctionnement est quasiment égale à celle versée en 2017.

    Évolution des produits et charges de fonctionnement de 2000 à 2018
    G1a - Évolution des produits de fonctionnement pour Rocamadour
    Valeurs en millier d'euros (k€)
    Rocamadour, Valeur totale : Impôts Locaux autres impôts et taxes dotation globale de fonctionnement
    G1b1 - Évolution des charges de personnel et externes pour Rocamadour
    Valeurs en millier d'euros (k€)
    Rocamadour, Valeur totale : Charges de personnel achats et charges externes
    G1b2 - Évolution des charges financières et des subventions versées pour Rocamadour
    Valeurs en millier d'euros (k€)
    Rocamadour, Valeur totale : charges financières subventions versées

    Fiscalité communale

    T2p - Fiscalité de Rocamadour en 2018
    Rocamadour
    (%)
    Strate
    (%)
    Taxe d'habitation 9,26 12,34 Taxe foncière sur le bâti 25,20 15,41 Taxe foncière sur le non bâti 149,04 43,70
    Écart par rapport à la moyenne de la strate :
    de 0 à 10 % ; de 10 à 30 % ; supérieur à 30 %

    Le tableau T2p compare les taux d'imposition locaux à ceux des autres communes de la même strate fiscale.

    Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Rocamadour. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2017 :

    Investissement

    T3p - Investissement de Rocamadour en 2018
    Rocamadour
    (€/hab.)
    Strate
    (€/hab.)
    Remboursements d'emprunts 155  68  Dépenses d'équipement 102  307  Nouvelles dettes 42  70  fctva 20  36  subventions reçues 19  81 
    Écart par rapport à la moyenne de la strate :
    de 0 à 10 % ; de 10 à 30 % ; supérieur à 30 %

    Cette section détaille les investissements[Note 17] réalisés par la commune de Rocamadour.

    Les emplois d'investissement en 2018 comprenaient par ordre d'importance :

    • des remboursements d'emprunts[Note 18] pour une somme de 101 000  (59 %), soit 155  par habitant, ratio supérieur de 128 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (68  par habitant). Sur la période 2014 - 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de 154  par habitant en 2018 et un maximum de 233  par habitant en 2015 ;
    • des dépenses d'équipement[Note 19] pour une valeur totale de 66 000  (39 %), soit 102  par habitant, ratio inférieur de 67 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (307  par habitant).

    Les ressources en investissement de Rocamadour se répartissent principalement en :

    • nouvelles dettes pour une valeur de 27 000  (12 %), soit 42  par habitant, ratio inférieur de 40 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (70  par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 41  par habitant en 2018 et un maximum de 185  par habitant en 2015 ;
    • fonds de Compensation pour la TVA pour un montant de 13 000  (6 %), soit 20  par habitant, ratio inférieur de 44 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (36  par habitant).
    Évolution de l'investissement de 2000 à 2018
    G3a - Évolution des emplois d'investissement pour Rocamadour
    Valeurs en millier d'euros (k€)
    Rocamadour, Valeur totale : Dépenses d'équipement Remboursements d'emprunts
    G3b - Évolution des ressources d'investissement pour Rocamadour
    Valeurs en millier d'euros (k€)
    Rocamadour, Valeur totale : Nouvelles dettes subventions reçues Fonds de compensation pour la TVA

    Endettement

    T4p - Endettement et capacité d'autofinancement de Rocamadour en 2018
    Rocamadour
    (€/hab.)
    Strate
    (€/hab.)
    Encours de la dette 865  615  annuité de la dette 171  86  Capacité d'autofinancement 173  156 
    Écart par rapport à la moyenne de la strate :
    de 0 à 10 % ; de 10 à 30 % ; supérieur à 30 %

    L'endettement de Rocamadour au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 20], l'annuité de la dette[Note 21] et sa capacité de désendettement[Note 22] :

    • l'encours de la dette pour une valeur de 563 000 , soit 865  par habitant, ratio supérieur de 41 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (615  par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio diminue de façon continue de 1 202  à 864  par habitant ;
    • l'annuité de la dette pour un montant de 111 000 , soit 171  par habitant, ratio supérieur de 99 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (86  par habitant). En partant de 2014 et jusqu'à 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de 170  par habitant en 2018 et un maximum de 279  par habitant en 2015 ;
    • la capacité d'autofinancement (CAF) pour un montant de 112 000 , soit 173  par habitant, ratio supérieur de 11 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (156  par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 139  par habitant en 2014 et un maximum de 241  par habitant en 2017. La capacité de désendettement est d'environ 5 années en 2018. Sur une période de 19 années, ce ratio présente un minimum d'environ 3 années en 2017 et un maximum très élevé, de plus de 50 années en 2008.
    Évolution de la capacité d'autofinancement (CAF) et de l'encours de la dette de 2000 à 2018

    Les courbes G4a et G4b présentent l'historique des dettes de Rocamadour.

    G4a - Capacité d'autofinancement et encours total de la dette de Rocamadour
    Valeurs en euros
    Rocamadour, Par habitant : CAF Encours total de la dette
    G4b - Nombre d'années pour rembourser la dette en fonction de la CAF de Rocamadour
    Valeurs en années
    Rocamadour, : Ratio = Encours de la dette / CAF

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[56].

    En 2018, la commune comptait 611 habitants[Note 23], en diminution de 5,27 % par rapport à 2013 (Lot : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0551 6957721 3601 3141 3771 4821 5631 630
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6401 6461 6271 5731 6071 5451 5091 3881 246
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1791 1841 048838872800813744806
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    660625599627627614630633637
    2017 2018 - - - - - - -
    606611-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[57] puis Insee à partir de 2006[58].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    Festival "Les éclectiques".

    Ce festival a été créé par Patrick de Carolis en 2001, dans le cadre de l'association Les Amis de Rocamadour[59],[60],[61]. De nombreuses personnalités du monde musical, tous styles confondus, ont été invitées à Rocamadour.

    Festival de Rocamadour

    Depuis 2006 a lieu chaque année pendant l'été le Festival de "Cantica Sacra de Rocamadour", devenu "Festival de Rocamadour" est consacré à la musique sacrée. Plusieurs concerts sont organisés à cette occasion au sein de la basilique Saint-Sauveur[62] ainsi que des visites musicales de la ville[63] et un stage de chant choral.

    • En 2006  : Les Arts en Ciel ; La Maîtrise Gabriel Fauré ; les Petits Chanteurs de Saint-Charles ; Jean-Miguel Aristizabal, clavecin ; Les Petits chanteurs de Saint-Charles de Versailles ; La Maîtrise Notre-Dame de Brive, dir. Christophe Loiseleur des Longchamps.
    • En 2007 : Quatuor Baroque d'Olt ; Maîtrise des Bouches du Rhône, avec Chantal de Zeeuw (orgue)[64]; Père Naoum Khoury ; Sœur Keyrouz ; Ensemble vocal A Tempo et le Chœur Cantica Sacra.
    • En 2008 : Marcel Pérès [65],[66]
    • En 2010 : Ensemble Dulcis Melodia, Ensemble Vocalita, Jacques Maes, direction, Marika Hofmeyr, piano.
    • En 2011 : Ensemble polyphonique russe Kouban[67].
    • En 2012 : Paul Beynet ; Ensemble Antiphona, dir. Rolandas Muleika ; John Hoyland en hommage à Mgr Gaidon[68],[69]

    Ce festival voit le jour en 2006 grâce à l’initiative de mélomanes passionnés par l’histoire de Rocamadour et notamment par son héritage musical médiéval mais aussi plus récent avec le passage de Francis Poulenc. La vocation de la promotion de la musique sacrée fut une évidence pour cette ville-sanctuaire dont la Basilique Saint-Sauveur et la Crypte Saint Amadour sont classées au patrimoine mondial de l’Unesco. Une cité du vertige et un patrimoine exceptionnel pour une acoustique parfaite qui donne cette touche de magie unique à chaque concert. De quelques concerts, le festival a su, au fil des ans, créer son histoire, trouver son public et établir des liens pour devenir aujourd’hui le rendez-vous culturel incontournable lors d’un passage dans le pays de la Vallée de la Dordogne.

    En 2009 est lancé le projet de la construction d’un Grand orgue pour Rocamadour. Pendant, quatre ans l’équipe du festival va porter ce projet pour réaliser une œuvre d’art unique qui s’inscrit pleinement dans l’histoire de la cité. Rocamadour étant lié au monde des marins, cet orgue a pris la forme d’une proue de bateau jaillissant de la falaise et pour venir se poser dans des courbes raffinées et souples sur un des piliers porteurs.

    2013 voit le festival changer de nom pour devenir le festival de Rocamadour mais aussi l’aboutissement du projet de l’orgue avec son inauguration financé exclusivement par des dons privés montrant ainsi la volonté et la passion de toute l’équipe de promouvoir la musique sacrée. En 2015, la dixième édition du festival de Rocamadour remporte un immense succès. Le festival a proposé des nouveautés : naissance du chœur Exosphère, création mondiale du Stabat Mater de Christopher Gibert, création du spectacle De Profundis au Gouffre de Padirac. Le festival a su innover et aller à la rencontre de son public.

    En 2016, le festival tisse de nouveaux liens avec le territoire: concerts à Autoire, Loubressac et Carennac, production commune avec le festival de Saint-Céré. Le concert en hommage à Francis Poulenc pour les 80 ans de sa venue à Rocamadour fut une soirée inoubliable.

    En 2017, il s’est hissé parmi les grands festivals du Lot et de la région Occitanie. 20 grandes soirées sont organisées dans l’écrin majestueux de la Basilique. En première place, des chefs d’œuvres intemporels de la musique sacrée : les Vêpres à la Vierge de Monteverdi données pour le grand concert du 15 août, le Requiem de Fauré, ainsi que les funérailles de la Reine Mary de Purcell avec l’ensemble Vox Luminis, et beaucoup d’autres encore.

    En constante progression, le Festival de Rocamadour s’ouvre en 2018 avec des partenariats de renom : la Fondation Orange et France Musique notamment ont décidé d’accompagner sa 13e édition, le plaçant ainsi parmi les festivals d’envergure nationale. Ce sont aussi des lieux de prestige qui font confiance au festival pour proposer des soirées d’exception dans leurs murs : les plus beaux villages de France, Loubressac, Carennac et Autoire, mais aussi les magnifiques châteaux de la Treyne et de Mercuès, Les jardins Sothys et l’incroyable Gouffre de Padirac.

    En 2019, la 14ème édition du Festival de Rocamadour a offert des sensations fortes. À l’image de Jean-François Zygel avec ses remarquables improvisations, ou de Lea Desandre avec ses interprétations explosives, le frisson était au rendez-vous. Le 7ème art était également de la partie avec un ciné-concert de Thierry Escaich sur le Jeanne d’Arc de Dreyer (1928). La plus belle salle de concert de l’Occitanie s'est déployéedans la Vallée de l’Alzou à l’occasion d’un concert en plein-air. Sur scène Renaud Capuçon et les Lausanne Soloists ont joué Bach et Tchaïkovski. En toile de fond, la cité de Rocamadour éclairée constituait le plus beau fond de scène que l’on puisse imaginer.

    En 2020, c’est une édition anniversaire qui a été célébrée et surtout maintenue dans son intégralité malgré la crise sanitaire sans précédent de la Covid 19. La programmation de cette 15ème édition était un doux mélange de fougue et de maturité avec des artistes qui ont impacté nos éditions précédentes : Les Arts Florissants, Anne Queffélec, Renaud Capuçon… 2020 a également été marquée par le lancement de la résidence pour grands ensembles. A l’issue d'un appel à projets, Le Concert Spirituel dirigé par Hervé Niquet a été retenu pour créer, enregistrer et proposer de l’inédit dans le cadre d’une collaboration de trois années. De l’inédit, il y en a eu également avec l’Ensemble Matheus ou William Christie dont les programmes semblent être taillés sur mesure pour une édition anniversaire. Pour cette édition pétillante, de nouvelles formules de concerts sont conçues avec notamment nos soirées sous les étoiles pour contempler le riche paysage stellaire du triangle noir. Dans les prestigieux Château de la Treyne et Château de Mercuès, participez à nos dégustations artistiques où chaque saveur sera sublimée par une note de musique, par une lecture ou par une atmosphère.

    En 2021, nous vous invitons à venir en nombre partager les authentiques héritages que nous ont légués la Nature et certains compositeurs remarquables. Des répertoires populaires seront mis en avant avec les voix corses de Barbara Furtuna ou le duo guitare-accordéon de Félicien Brut et Thibault Garcia. Contemplée par tous, la vallée de l’Alzou sera à nouveau investie à 2 reprises par Les Quatre Saisons de Vivaldi et un Stabat Mater interprété par Philippe Jaroussky. Bien entouré, Renaud Capuçon revient également faire raisonner Bach dans la magnifique acoustique de la Basilique Saint-Sauveur. Cette acoustique sublimera également les voix du Tenebrae Choir de Londres et le God Save the Queen du Concert Spirituel. Pour changer de paysage, nous vous donnons rendez-vous au Château de la Treyne, au Château de Mercuès et au Château de Haute-Serre où la musique se mêlera aux saveurs et aux étoiles. Depuis Rocamadour et ses alentours, nous vous proposons de partir bien loin avec cette programmation 2021 cultivant un héritage local et assumant des influences très diversifiées. En route pour cette 16ème édition, en route pour de nouvelles émotions !

    Économie

    Gastronomie

    Rocamadour a donné son nom à un petit fromage de chèvre, le rocamadour, AOC depuis 1996. Le rocamadour est également appellation d'origine protégée (AOP), l'équivalent européen de l'AOC, depuis 1999.

    Secteur tertiaire ou activités de service

    Rocamadour possède un bureau de poste et de nombreux commerces.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'un des plus beaux villages de France ;
    • 2e site de France ;

    Patrimoine religieux

    L'ensemble des édifices religieux de la Cité religieuse[70],[71] ont été classés au titre des monuments historiques le [72],[73] ;

    Autres édifices religieux :

    Patrimoine civil

    • Le moulin du Saut ;
    • Hameau de l'Hospitalet : ruines de l'ancien hôpital, chapelle ;
    • Hameau de Mayrinhac-le-Francal : ancienne possession de l'abbaye de Tulle où on peut voir l'église prieurale Saint-Martin et des maisons médiévales[82] ;
    • La vue de tout en haut de la falaise.

    Dolmens

    • Dolmen de la Rue appelé aussi Dolmen Les Plantoux.
    • Dolmen de Magès (appelé aussi Pierre-Levée de La Pannonie) : dolmen à vestibule dont la table est cassée en deux morceaux, dont un qui a basculé.  Classé MH (1971) Notice no PA00095197 44° 47′ 12″ N, 1° 36′ 48″ E
    • Dolmen du Pech de Gourbières
    • Dolmen du Pouget : 44° 49′ 41″ N, 1° 37′ 35″ E

    Patrimoine environnemental

    Sentiers de grande randonnée

    Rocamadour se situe sur quatre sentiers de grande randonnée :

    Musée d'art sacré Francis Poulenc

    Un premier musée consacré à la présentation des objets de culte du sanctuaire a ouvert en 1968 dans le palais épiscopal rénové au XIXe siècle. L'intérêt de la collection conservée a conduit à la décision de rénover le musée en 1990. Le musée rénové a ouvert en juin 1996. Le musée est un témoin de l'histoire du pèlerinage à la Vierge de Rocamadour. Il présente sur cinq niveaux une centaine d'œuvres d'art sacré offertes au sanctuaire et qui ont pu être sauvegardées malgré les pillages du sanctuaire[83].

    Musée La maison des abeilles

    Lieu d'exposition sur la vie des abeilles domestiques et le métier d'apiculteur. Le musée présente les instruments et les techniques de l'apiculteur d'hier et d'aujourd'hui avec une exposition de ruches anciennes[84].

    La Féerie Autour du Rail (disparu)

    La Féerie Autour du Rail était un grand spectacle d'automates miniatures animés. Après 22 ans d'activité, un incendie ravagea les lieux et détruisit 30 années de travail.

    Parcs zoologiques

    Salle de spectacle

    Le Café Théâtre Côté Rocher présente des spectacles d'humour, des comédies, des One-man-shows. Il est parrainé depuis 2008 par l'acteur Patrick Sébastien qui y joue régulièrement ses propres pièces[87].

    Personnalités liées à la commune

    • Georges-Émile Lebacq (1876-1950), peintre belge impressionniste, post-impressionniste (1876-1950) illustra plusieurs Bulletins de Notre-Dame de Rocamadour par de nombreux dessins et bois. Il réalisa aussi de nombreuses peintures des personnages de l'histoire de France : Roland, Saint Louis, Jean le Bon, Charles le Bel, Philippe d'Alsace, Henri II, Blanche de Castille, Louis XI, Marie de Luxembourg, toujours visibles dans la basilique de Rocamadour. Sa palette de peintre est accrochée à la roche de la paroi de la Chapelle miraculeuse.
    • Francis Poulenc (1899-1963), compositeur et pianiste français, vécut à Rocamadour sa célèbre conversion à la foi catholique. En 1936, après avoir appris le décès du compositeur Pierre-Octave Ferroud, il composa « Les Litanies à la Vierge Noire de Rocamadour » dont le texte était encore proposé aux pèlerins à cette époque. Chaque année, le festival de musique sacrée Cantica Sacra Rocamadour et sa session de chant liturgique lui rendent hommage en interprétant plusieurs de ses œuvres.
    • Patrick de Carolis, élu conseiller municipal en 2001 sans s'être présenté, avec le meilleur score de la commune. Il a refusé le mandat de maire mais, très impliqué dans la vie culturelle de cette cité, il y crée la même année le festival « les Éclectiques de Rocamadour ».
    • Patrick Sébastien, imitateur, humoriste, acteur, réalisateur, chanteur, auteur-compositeur, écrivain, producteur-animateur d'émissions de divertissement de télévision français, parraine le Café Théâtre Côté Rocher[87].

    Quelques pèlerins célèbres : Roland de Roncevaux - Charles le Bel - Saint Louis - Blanche de Castille - Louis XI - Aliénor d'Aquitaine - Henri II Plantagenêt - Jacques Cartier - Sœur Emmanuelle.

    Anecdote

    Rocamadour est le titre d'une chanson écrite, composée et interprétée par Gérard Blanchard, ayant connu un grand succès en 1982.

    Héraldique

    Les armoiries se décrivent :

    • selon Malte-Brun : « De sinople, au rocher d'or coupé d'argent, et un autre rocher de sable. »[88] ;
    • selon Henry Montaigu : « Écu de gueules à trois rocs d'argent posée deux et un au chef de France (d'azur aux trois fleurs de lys d'or). »[89]

    Annexes

    Bibliographie

    • Ernest Rupin (préf. Robert de Lasteyrie, membre de l'Institut), Roc-Amadour : Étude historique et archéologique, Paris, le Livre d'histoire, coll. « Monographie des villes et villages de France », (réimpr. 2001), 416 p. (ISBN 2-84373-076-7, ISSN 0993-7129)
    • Le Livre des miracles de Notre-Dame de Rocamadour au XIIe siècle, traduit par Edmond Albe, présenté par Jean Rocacher et préfacé par Régine Pernoud, Toulouse, 1994. leperegrinateurediteur.com
    • José Júlio Gonçalves Coelho (préf. Edmond Albe), Notre-Dame de Roc-Amadour en Portugal : Son Culte, Hôpitaux et Hôtelleries, Imprimerie Roche, , 124 p. (lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[24].
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Cette section est réalisée à partir des données des données du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global du ministère de l'Économie et des Finances. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 3.0.0 : Yin Yang Sigma a effectué la synthèse des tableaux du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global concernant Rocamadour. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
    8. La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune. Y figure aussi le remboursement des intérêts des emprunts. Elle enregistre également les recettes fiscales, les dotations et participations de l’État ainsi que les recettes d’exploitation des services municipaux.
    9. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
    10. Le poste « achats et charges externes » regroupe les achats non stockés de matières et fournitures (eau, énergie...), le petit matériel, les achats de crédits-bails, les locations, primes d'assurances...
    11. Les « contingents » représentent des participations obligatoires d'une commune au financement de services départementaux, notamment aux sapeurs-pompiers du département.
    12. Les « subventions versées » rassemblent l'ensemble des subventions à des associations votées par le conseil municipal.
    13. Les « charges financières » correspondent à la rémunération des ressources d'emprunt.
    14. Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
    15. Les « dotations globales de fonctionnement » désignent, en France, des concours financiers de l'État au budget des collectivités territoriales.
    16. Les « autres impôts » couvrent certains impôts et taxes autres que les impôts locaux.
    17. La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
    18. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
    19. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
    20. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
    21. L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
    22. La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Rocamadour.
    23. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Didier Poux, Rocamadour, haut-lieu de pèlerinage, Apa-Poux, Albi, 1992
    2. Liste des sites classés : http://whc.unesco.org/fr/list/868/multiple=1&unique_number=1019
    3. Carte IGN sous Géoportail
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station météofrance Gourdon - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Rocamadour et Gourdon », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Les différents espaces protégés. », sur http://www.observatoire-biodiversite-centre.fr/ (consulté le )
    15. « Liste des espace protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    16. « Le parc naturel régional des Causses du Quercy – charte 2012-2024 », sur https://www.parc-causses-du-quercy.fr (consulté le )
    17. [PDF]« Le parc naturel régional des Causses du Quercy – charte 2012-2024 - le rapport », sur https://www.parc-causses-du-quercy.fr (consulté le )
    18. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    19. « le géoparc des Causses du Quercy », sur le site des Géoparks de l'Unesco (consulté le )
    20. « Géoparc des Causses du Quercy - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    21. « Réserve de biosphère du bassin de la Dordogne », sur mab-france.org (consulté le )
    22. « Bassin de la Dordogne - zone de transition - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    23. « les « falaises lotoises (rapaces) » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    24. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
    25. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Rocamadour », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    26. « site Natura 2000 FR7300902 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    27. « Liste des ZNIEFF de la commune de Rocamadour », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    28. « ZNIEFF les « coteaux et pech de Lacave à Rocamadour » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    29. « ZNIEFF les « pelouses sèches du Pouillou, des Alix et de la Bouriane » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    30. « ZNIEFF les « pelouses sèches et bois de la partie Nord du causse de Gramat et rivière souterraine de Padirac » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    31. « ZNIEFF les « prairies naturelles des ruisseaux de Rignac et du Paillé » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    32. « ZNIEFF les « vallées de l'Ouysse et de l'Alzou » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    33. « ZNIEFF le « plateau et bassin d'alimentation du système karstique de Padirac » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    34. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    35. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    36. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    37. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    38. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    39. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    40. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 569..
    41. Gaston Bazalgues et Jacqueline Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy et des communes du Lot : Toponymie lotoise, Aubenas, Gourdon : Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 133 p. (ISBN 2-910540-16-2, notice BnF no FRBNF40220401), p. 11950.
    42. Loïs Alibèrt, Gramatica occitana segon los parlars lengadocians, Segonda edicion, Centre d'Estudis occitans, Montpelhièr, 1976, Vocabulari ortografic, pagina 471, «Ròcamador».
    43. (en) Susanne Schwenzer, , NASA Science, Mars Exploration Program, , consulté le .
    44. Michelle Cheveau (dir.) (préf. André Jallet), Rocamadour : Une cité en équilibre, Concots, Richesse du patrimoine orale, coll. « Carnets de notes », , 430 p. (ISBN 2-9510050-6-7)
    45. Moine du sanctuaire de Rocamadour (trad. Edmond Albe, préf. Régine Pernoud), Le livre de Notre-Dame de Rocamadour au XIIe siècle, Toulouse, Le Pérégrinateur, coll. « Monographie des villes et villages de France » (réimpr. 1996) (1re éd. 1172) (ISBN 978-2-910352-04-2 et 2-910352-04-8).
    46. Y. et F. Cranga, « L'escargot dans le midi de la France, approche iconographique », sur http://www.gireaud.net, Société Archéologique du Midi de la France, (consulté le )
    47. Eugène Rosary, Les Pèlerinages de France, , 192 p. (lire en ligne), p. 99.
    48. Henry Montaigu, Rocamadour ou la pierre des siècles, Paris, Éditions SOS, coll. « Haut lieux de spiritualité », , 774e éd., 269 p. (ISBN 2-7185-0774-8), « La guerre civile », p. 108-109
    49. Jean Rocacher, Les restaurations des sanctuaires de Rocamadour, Toulouse, Institut Catholique de Toulouse, coll. « Bulletin de littérature Ecclésiastique », , 318 p. (ISSN 0495-9396, présentation en ligne)
    50. Jacques-Antoine Delpon, Statistique du département du Lot, t. 1, Cahors, Bachelier, (réimpr. 1979), 554 p. (ISBN 2-902422-00-8), « De l'Église de l'abbaye de Rocamadour », p. 540.
    51. Du 22 au 25 août, participez au grand pèlerinage de Rocamadour !
    52. « Les maires de Rocamadour », sur Site francegenweb, (consulté le ).
    53. . J.-L.G., « Rocamadour. André Jallet est décédé », La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ).
    54. « Lot. Dominique Lenfant a été élue maire de Rocamadour », sur actu.fr (consulté le ).
    55. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    56. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    57. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    58. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    59. « Les Ecclectiques les 10, 12 et 14 juillet », sur www.ladepeche.fr, (consulté le ).
    60. « Portrait : Patrick de Carolis », sur nouvelobs.com, (consulté le ).
    61. « Patrick de Carolis : un professionnel de la culture à la tête de France Télévisions », sur lemonde.fr, (consulté le ).
    62. Site officiel du Festival de Musique Sacrée
    63. Tous au Festival de musique sacrée de Rocamadour !
    64. « Jean Langlais 1907-2007 : l'année du centenaire », sur jeanlanglais.com, 2007-2008 (consulté le ).
    65. « Cantica Sacra à Rocamadour », sur la-croix.com, 16.082008 (consulté le ).
    66. « Festivals à foison », sur famillechretienne.fr, (consulté le ).
    67. « Le charme slave de l'Ensemble Kouban au Festival Cantica Sacra », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
    68. « Rocamadour. Lancement du VIIe festival Cantica Sacra », sur ladepenche.fr, (consulté le ).
    69. Philippe Viguié-Desplace, « Rocamadour, mille ans de piété », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
    70. Jean Rocacher - La cité religieuse de Rocamadour - p. 437-456, dans Congrès archéologique de France. 147e session. Quercy. 1989 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1993
    71. Marguerite Vidal, Jean Maury et Jean Porcher, Quercy roman, La Pierre-qui-vire, Éditions Zodiaque, coll. « La nuit des temps » (no 10), , 3e éd. (1re éd. 1959), 336 p. (ISBN 2-7369-0143-6, ISSN 0768-0937, OCLC 489892065, SUDOC 011528664), p. 165-194.
    72. « Cité religieuse », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    73. Classement des édifices religieux sur le site « Patrimoine de France »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) (consulté le ).
    74. « Eglise Saint-Sauveur et crypte Saint-Amadour », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    75. « Chapelle Notre-Dame ou Miraculeuse ou de la Vierge », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    76. « Chapelle Saint-Michel », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    77. « Chapelle Sainte-Anne », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    78. « Chapelle Saint-Blaise », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    79. « Chapelle baptismale Saint-Jean-Baptiste », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    80. « Eglise du hameau de l'Hospitalet », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    81. « Eglise Saint-Martin de Mayrinhac-le-Francal », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    82. Valérie Rousset, « Deux maisons jumelles médiévales à Mayrignac-le-Francal (Lot), et autres exemples en milieu rural », dans Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France, 2002, tome 62, p. 91-115 (lire en ligne)
    83. Diocèse de Cahors : Musée d'art sacré Francis Poulenc
    84. « Musée la maison des abeilles »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) (consulté le ).
    85. « Forêt des Singes », Forêt des Singes, (consulté le ).
    86. « Les activités de découverte culturelle ou de plein air dans le Lot », sur https://www.tourisme-lot-ressources.com, Lot Tourisme, (consulté le ).
    87. « Café Théâtre Côté Rocher » (consulté le ).
    88. Victor Adolphe Malte-Brun, Lot : Géographie - Histoire - Statistique - Administration, Les éditions du Bastion, (réimpr. 1980), 58 p., p. 38
    89. Henry Montaigu, Rocamadour ou la pierre des siècles, Paris, Éditions SOS, coll. « Haut lieux de spiritualité », , 774e éd., 269 p. (ISBN 2-7185-0774-8), « Les armes de Rocamadour », p. 261.
    • Portail des communes de France
    • Portail du Lot
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.