Gouvernement Raymond Barre (2)

Le deuxième gouvernement Raymond Barre est le 13e gouvernement de la Ve République française.

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Gouvernement Raymond Barre II

Ve République

Président Valéry Giscard d'Estaing
Premier ministre Raymond Barre
Formation
Fin
Durée 1 an et 6 jours
Composition initiale
Coalition FNRI-PR-RPR-CDS-PRV-CNIP
Ministres 13
Secrétaires d'État 26
Femmes 4
Hommes 35
Représentation
Ve législature
302  /  490

Cet article présente la composition du gouvernement français sous le Premier ministre Raymond Barre du au , pendant la présidence de Valéry Giscard d'Estaing (1974-1981). Il s’agit du deuxième gouvernement de Raymond Barre.

Contexte de formation

Féminisation du gouvernement

Le gouvernement compte cinq femmes ministres : Simone Veil, ministre de la Santé, Alice Saunier-Seité, ministre aux Universités, Christiane Scrivener, secrétaire d’État à la Consommation, Hélène Missoffe, secrétaire d’État auprès du ministre de la Santé et de la Sécurité sociale et Nicole Pasquier, secrétaire d’État à l'Emploi féminin).

Composition initiale

Raymond Barre est nommé Premier ministre par un décret du [1], les ministres du gouvernement par un décret en date du [2],[3] et les secrétaires d'État par un décret en date du [4],[3].

Premier ministre

  • Premier ministre, ministre de l'Économie et des Finances : Raymond Barre

Ministres

Ministre délégué

Secrétaires d'État

  • Secrétaire d’État aux Postes et Télécommunications : Norbert Ségard
  • Secrétaire d’État aux Anciens combattants : André Bord (RPR)
  • Secrétaire d’État aux Universités : Alice Saunier-Seïté
  • Secrétaire d’État à la Jeunesse et aux Sports : Jean-Pierre Soisson (FNRI)
  • Secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargé des Relations avec le Parlement : Christian Poncelet (RPR)
  • Secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargé de la Fonction publique : Maurice Ligot (CNIP)
  • Secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargé de la Recherche : Jacques Sourdille (RPR)
  • Secrétaire d’État auprès du Premier ministre : Jacques Dominati (FNRI)
  • Secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères : Pierre-Christian Taittinger (FNRI)
  • Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur, chargé des Départements et Territoires d’outre-mer : Olivier Stirn (PRV)
  • Secrétaire d’État auprès d’État auprès du ministre de l’Intérieur, chargé des Collectivités locales : Marc Bécam (RPR)
  • Secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense : Jean-Jacques Beucler (CDS)
  • Secrétaire d’État auprès du ministre de la Culture et de l’Environnement, chargé du Tourisme : Jacques Médecin (FNRI)
  • Secrétaire d’État auprès du ministre délégué à l’Économie et aux Finances, chargé du Budget : Pierre Bernard-Reymond (CDS)
  • Secrétaire d’État auprès du ministre délégué à l’Économie et aux Finances, chargé de la Consommation : Christiane Scrivener (FNRI)
  • Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Équipement et de l’Aménagement du Territoire, chargé du Logement : Jacques Barrot (CDS)
  • Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Équipement et de l’Aménagement du Territoire, chargé des Transports : Marcel Cavaillé (FNRI)
  • Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Équipement et de l’Aménagement du Territoire, chargé de l'Aménagement du territoire : Paul Dijoud (FNRI)
  • Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Agriculture : Jacques Blanc (FNRI)
  • Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat : Antoine Rufenacht (RPR)
  • Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat : Claude Coulais (FNRI)
  • Secrétaire d’État auprès du ministre du Travail : Lionel Stoléru (PRV)
  • Secrétaire d’État auprès du ministre du Travail : Jacques Legendre (RPR)
  • Secrétaire d’État auprès du ministre de la Santé et de la Sécurité sociale : René Lenoir
  • Secrétaire d’État auprès du ministre de la Santé et de la Sécurité sociale : Hélène Missoffe (RPR)

Remaniements

Remaniement du

Jean-Pierre Soisson quitte le gouvernement le [5] pour se consacrer au Parti républicain qui vient d'être créé et dont il est le secrétaire national[6].

Nomination du

Paul Dijoud (FNRI/PR), jusqu'alors secrétaire d'État à l'Aménagement du territoire auprès du ministre de l'Équipement et de l'Aménagement du territoire, est nommé le secrétaire d'État à la Jeunesse et aux Sports[7] (le poste de secrétaire d'État à l'Aménagement du territoire auprès du ministre de l'Équipement et de l'Aménagement du territoire est de fait supprimé).

Remaniement du

Jean-Pierre Fourcade, Christian Poncelet et Pierre-Christian Taittinger, tous trois élus au Sénat, démissionnent[6] ce qui conduit au remaniement du [8] :

  • Fernand Icart (FNRI/PR) entre au gouvernement et est nommé ministre de l'Équipement et de l’Aménagement du territoire en remplacement de Jean-Pierre Fourcade ;
  • André Bord (RPR), jusqu'alors secrétaire d'État aux Anciens Combattants, est nommé secrétaire d'État auprès du Premier ministre chargé des Relations avec le Parlement en remplacement de Christian Poncelet ;
  • Jean-François Deniau (FNRI/PR) entre au gouvernement et est nommé secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères en remplacement de Pierre-Christian Taittinger ;
  • Jean-Jacques Beucler (CDS), jusqu'alors secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense, est nommé secrétaire d’État aux Anciens combattants en remplacement d'André Bord (le poste de secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense est de fait supprimé).

Remaniement du 10 janvier 1978

Une promotion et la nomination de deux postes de secrétaires d'État sont à l'origine de ce remaniement[9] :

  • Alice Saunier-Seïté, jusqu'alors secrétaire d'État aux Universités, devient ministre des Universités ;
  • Monique Pelletier entre au gouvernement comme secrétaire d'État auprès du garde des sceaux, ministre de la Justice ;
  • Nicole Pasquier (FNRI/PR) est nommé secrétaire d’État auprès du ministre du Travail chargé de l’Emploi féminin.

Actions

Les résultats de la politique de lutte contre l'inflation de Raymond Barre sont lents à arriver : le taux d’inflation passe de 9,6 % en 1976 à 9,1 % en 1978.

Cependant, en 1978, à la veille du deuxième choc pétrolier, la balance commerciale française, qui s'était creusée, devient à nouveau positive, dégageant un excédent de 32 milliards de francs[10].

Le Premier ministre continue sa politique de "pactes pour l'emploi" qui vise à diminuer le chômage des jeunes, à travers le pacte pour l'emploi 1977-1978, mis en place en 1976, qui est suivi de deux autres (1978-1979 et 1979-1980). Adressés aux jeunes entre 16 et 25 ans, puis à partir du deuxième pour les mères seules, ces pactes sont fondés sur une exonération des charges, de la simplification du contrat de travail avec la création de CDD de six mois, et un volet "formation" centré sur l'apprentissage. Le chômage des jeunes n'est pourtant pas enrayé, passant de 7% en 1976 à un peu moins de 10% en 1978.

Démission

La démission de ce gouvernement est publiée au JO du , à la suite des élections législatives de 1978. Raymond Barre est reconduit dans ses fonctions de Premier ministre et forme le gouvernement Raymond Barre 3.

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

Lien externe

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