Florange

Florange (Flörchingen en allemand) est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est. Elle est notamment connue pour son usine sidérurgique détenue par le groupe ArcelorMittal[1].

Ne doit pas être confondu avec Fleurance ou Florence.

Florange
Ébange-et-Daspich

L'église Sainte-Agathe.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Thionville
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Val de Fensch
Maire
Mandat
Rémy Dick
2020-2026
Code postal 57190
Code commune 57221
Démographie
Gentilé Florangeois(es)
Population
municipale
11 864 hab. (2018 )
Densité 900 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 19′ 20″ nord, 6° 07′ 09″ est
Altitude Min. 153 m
Max. 232 m
Superficie 13,18 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Thionville
(banlieue)
Aire d'attraction Luxembourg, Thionville, Metz
Élections
Départementales Canton de Fameck
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Géolocalisation sur la carte : Moselle
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Liens
Site web ville-florange.fr

    Géographie

    Florange est située dans la vallée de la Fensch et fait partie du pays des Trois Frontières. La commune bénéficie d’une situation exceptionnelle quant à son accessibilité par les autoroutes A30 et A31 aux pays voisins, à savoir l’Allemagne, la Belgique et le Luxembourg.

    Les villes les plus importantes qui l’entourent sont Thionville, Metz et Luxembourg sur le sillon mosellan.

    Florange possède une forêt domaniale appelée le « Bois de l’étoile ».

    La Fensch située dans le nord de la commune prend sa source à Fontoy pour se déverser dans la Moselle. Elle a une longueur d’environ 16,5 km pour un dénivelé de 5 % et un bassin versant de 83 km2. Un de ses affluents, le Krisbach ou « ruisseau des écrevisses » a une longueur de 10 km et un bassin versant de 22 km2. Les étangs Scharff et Shiltz sont pittoresques.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Quartiers et lieux-dits

    Florange est composée de plusieurs quartiers : Bétange, Ébange, Maisons-Neuves, Daspich, Oury, Epona, Castors, Carolingiens, Sainte-Agathe, Centrale, le Vieux Florange, Fillod, Millénaire et le Quartier de la Gare.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Florange est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Thionville, une agglomération intra-départementale regroupant 12 communes[5] et 133 991 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg, Metz et Thionville.

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (55,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (53,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (30 %), forêts (23,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (22,8 %), terres arables (17,8 %), mines, décharges et chantiers (2,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Toponymie

    Du nom d’un diacre de l’époque carolingienne, Florus ou Floherus, suivi du suffixe germanique -ing (propriété, hameau, groupe d’habitations) devenu -ange par romanisation.

    Le nom est attesté sous différentes formes depuis 893 :

    • Floriking (IXe siècle), Floringas (893)[10], Florechingas (900)[11], Florengis (1147), Floreengens (1206), Florchenges et Florchanges (1236), Florchingen (1384), Florhange (1513), Floringia (1544), Fleurange (1606) ;
    • Flœrchingen[12] / Flörchingen (en allemand) ;
    • Fléischéngen[13] / Fléschéngen / Flörschéngen (en platt luxembourgeois).

    Les noms de famille suivants désignaient autrefois des habitants de la ville et sont typiques de la commune. Ainsi trouve-t-on de nombreux monsieur et madame :

    • Florange ;
    • Florchinger (dont tous les Florsch descendent) ;
    • Flerchinger ;
    • Fleurchinger ;
    • Fleurange ;
    • Archen.

    Le suffixe -ange est la forme donnée (renommage administratif) à la place du suffixe germanique -ing domaine »), lors de l'avancée du Duché de Bar vers 1200[14]. Le nom des villages ayant leur finale en -ing ou -ingen a été francisé par onomatopée en -ange.[15]

    Histoire

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    Préhistoire

    Les premières traces de peuplement humain sur le sol de Florange remontent au néolithique vers 3 500 ans av. J.-C. Ces populations nomades en quête de terres riches et d’animaux furent suivies de peuplades celtes mal définies venant de l’est. Avant l’arrivée des Romains, les Médiomatriques occupaient le nord de la Lorraine depuis les Vosges jusqu’à la Champagne.

    Période gallo-romaine

    L’occupation romaine en Gaule datant de 52 av. J.-C. a laissé des vestiges dans Floringoe[16], témoin : une voie romaine reliant Metz à Trèves. Des ateliers de métallurgie et de poterie furent mis au jour au nord-est de la ville dans le quartier de Daspich et attestent d’un passé florissant.

    Moyen Âge

    Il fallut attendre le début du VIe siècle pour voir s’installer à nouveau une période de paix. Le pouvoir franc assure alors la stabilité en même temps que le développement du christianisme. La région fait partie de l’Austrasie, territoire dont Metz est la capitale, issu, après partage, du royaume de Clovis. Les successions des héritiers se font dans le trouble et la violence. Le fils de Pépin le Bref, Charles, qui deviendra Charlemagne, réside à plusieurs reprises à Thionville. Son successeur, Lothaire, reçoit la Francie médiane en héritage. Lothaire II, fils de Lothaire Ier le Nord de la Francie médiane en héritage. Ce territoire, dont Metz fut également la capitale, prendra le nom de Lotharingie et sera l’objet de convoitise entre l’Allemagne et la France. Lothaire II fit de Florange sa résidence royale. Pour la première fois Floriking[17] est mentionné par écrit, à l’occasion de démêlés de Lothaire avec l’autorité religieuse. Plus tardivement, une charte de 893 se termine ainsi : « Fait à la cour royale de Florange ». Notons cependant que les résidences royales sont rarement permanentes à l’époque.

    Florange-Lorraine

    Au XIIe siècle, un château fort est édifié à Florange. Robert III de La Marck de Bouillon y fonde la branche Florange-Lorraine. La seigneurie est une des plus importantes de Lorraine et la forteresse est l’une des plus redoutables de la région de Thionville. Florange fut assiégée à plusieurs reprises. Les Messins, hostiles y prirent leur part.

    En 1285, lors des festivités de Chauvency-le-Château, Jacques Bretel (qui semble bien les connaitre) renseigne Fastré de Ligne, venu participer au Tournoi de Chauvency, sur Hèble de Boinville (qui est une[Quoi ?] de Florange), parle du seigneur de Florange (qu’il tient en haute estime et grande considération) et présente Jeannette de Boinville qui participe à la danse du Robardel ou 'Chapardeur’avec Perrine d’Esch et Agnès de Florenville.

    Chute de la forteresse

    Les seigneurs de Florange, amis des rois de France, dont François Ier, durent subir les attaques des Espagnols, maîtres de la Lorraine luxembourgeoise à laquelle la cité appartenait. La forteresse, située à l’emplacement du « vieux village » actuel, fut investie en juin 1521 sur ordre de Charles Quint, roi d’Espagne. Elle fut prise puis démantelée. Les alentours furent dévastés. Dès 1522, Florange fut rattachée à la prévôté de Thionville, y payant une lourde contribution. Un siècle plus tard, Florange fut donnée à la famille Cromberg, amie du roi d’Espagne. La guerre de Trente Ans (1618-1648) mit aux prises les Suédois, les Français, les Hollandais, contre l’emprise germanique et l’Espagne. Cette guerre ravagea le duché de Luxembourg et l’Est de la France sous contrôle espagnol. La contrée en sortit dévastée.

    Rattachement à la France

    Le traité des Pyrénées (entre la France et l’Espagne), en 1659, amena le rattachement de la Lorraine luxembourgeoise à la France. La prévôté de Thionville, dont Florange, devient française. Les actes restèrent rédigés en langue germanique. Louis XIV, par « lettres patentes » donna la seigneurie à la famille Zoetern pour services rendus. L’activité est alors, essentiellement agricole : agriculture, élevage et quelques vignobles. La forêt apporte du bois d’œuvre, chauffage et glandée pour les animaux. Des moulins à farine jalonnent la Fensch, à côté de forges. L’artisanat assure les services auprès des populations : menuisiers, charrons, forgerons, fileurs de laine et de lin, tisserands, tailleurs, etc.

    En 1735, le duc de Fleury, acquiert la seigneurie de Florange pour 450 000 livres et l’administre jusqu’en 1789. En 1777, l’église paroissiale située à Harling, est transférée dans le village.

    Fin de la seigneurie

    La Révolution française abolit les provinces et seigneuries avec leurs privilèges. Florange devient alors commune, perdant ses possessions de la vallée de la Fensch. La population atteint à peine 700 habitants. Florange devient chef-lieu de canton. Ébange et Séremange devenant également des communes, se séparent de Florange[réf. nécessaire]. Une période d’insécurité règne jusqu’à l’avènement de Bonaparte, puis revient la prospérité.

    Empire, Restauration, République et Second Empire se succèdent. Florange absorbe Ébange-et-Daspich en 1812[18].

    La période moderne

    C’est l’époque des grands travaux : chemin de fer en 1854 à Florange, aménagement des routes, amélioration de la salubrité publique, etc. La scolarisation se développe rapidement. Une partie importante de la population est employée aux forges de Hayange.

    L’annexion

    En , la France déclare la guerre à la Prusse. Dès le mois d’août, les armées prussiennes occupent Florange. La signature du traité de Francfort en 1871, confirme l’annexion pure et simple de l’Alsace (excepté l'arrondissement Belfort) et d’une partie de la Lorraine, dont la région de Thionville. Florange est rebaptisée Flörchingen. Durant cette période, qui dure jusqu’en 1918, une nouvelle église est construite ainsi que des écoles et une mairie[19].

    Le village de Florange est électrifié en 1910. Une ligne du tramway de Thionville relie Thionville à Algrange et Fontoy en 1912. Le siège, les dépôts, une centrale électrique sont implantés à Florange (quartier de la Centrale). Une gare de triage est inaugurée en 1907. C’est l’époque d’une importante immigration d’ouvriers italiens dans la vallée et dans toute la région avoisinante : Hagondange, Moyeuvre-Grande, Rombas.

    Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, les Mosellans de souche se battent naturellement pour l’Empire allemand. Beaucoup de jeunes gens tomberont au champ d'honneur sous l’uniforme allemand, sur le Front de l’Est, mais aussi à l’Ouest, en particulier en France et dans les Flandres. Sujets loyaux de l'Empereur, les habitants de Florange accueillent cependant avec joie la fin des hostilités et la paix enfin retrouvée. Dès l’Armistice de 1918, Flörchingen redevient Florange.

    Entre-deux-guerres

    Pendant l'entre-deux-guerres, des entreprises s’implantent ; d’autres, plus anciennes, se développent. La sidérurgie lorraine attire de plus en plus de personnel. À partir de 1923, une cité est édifiée par la famille de Wendel sur la commune pour loger le personnel de ses usines. Les exploitations agricoles diminuent tandis que le nombre d’ouvriers et d’employés est en progression constante. La population passe de 2 500 en 1918 à plus de 5 000 habitants en 1936. L’adduction d’eau est réalisée en 1938.

    Seconde Guerre mondiale

    La Seconde Guerre mondiale et le drame de l'Annexion de la Moselle marqueront longtemps les esprits. L’annexion de la Moselle par l’Allemagne se traduit par une germanisation forcée, qui va se poursuivre crescendo durant tout le conflit. Les conditions de vie des habitants se dégradent rapidement. Un certain nombre des habitants se réfugient dans la ville de Belvès dans le Périgord. Beaucoup de jeunes gens sont incorporés de force dans les armées allemandes. Florange est finalement libérée par l’armée américaine le [20],[21],[22].

    Période actuelle

    La commune a payé un lourd tribut en destruction matérielle et surtout en déportés, expulsés et en morts.

    La sidérurgie s’est modernisée. Dès les années 1950[23], de grands chantiers de génie civil proposent l’implantation des aciéries, des laminoirs à chaud et à froid et d’une cokerie. Il a fallu faire appel à une nombreuse main d’œuvre extérieure à la région de la Moselle. C’est ainsi que sont venus, d'autres départements de France et de l’étranger, des ouvriers qu’il a fallu loger rapidement.

    De petit bourg de 3 000 habitants, Florange est devenue une ville de 14 000 habitants. Par la suite, du fait du démantèlement des vieilles installations sidérurgiques et de différentes mutations, Florange s’est associée avec d’autres villes de la région, pour équiper une zone industrielle de 150 hectares, occupée actuellement[Quand ?] à 60 %. Sur ce site, se trouvent des PME et PMI, liées au domaine de la sidérurgie, mais aussi de l’automobile, de l’aviation. Environ 1 000 ouvriers travaillent sur cette zone Sainte-Agathe.

    Suite aux annonces successives de fermeture des usines d'ArcelorMittal et à l'approche de l'élection présidentielle de 2012, la commune est de nombreuses fois citée en exemple de la délocalisation et de la désindustrialisation à l'image de sa voisine Gandrange. Les candidats à la présidentielle s'y succèdent lors de leur campagne.

    Voir aussi : Crise de la sidérurgie dans le bassin lorrain.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouvait dans l'arrondissement de Thionville-Ouest du département de la Moselle (département). Cet arrondissement a fusionné le avec l'arrondissement de Thionville-Est pour former l'actuel arrondissement de Thionville.

    Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la huitième circonscription de la Moselle.

    Elle faisait partie de 1801 à 1967 du canton d'Hayange, année où elle devient le chef-lieu du canton de Florange[18]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Fameck.

    Intercommunalité

    La commune est membre fondatrice de la communauté d'agglomération du Val de Fensch, créée en 2000.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    8 octobre 1945 26 mars 1965 Gabriel Wahreit DVD  
    26 mars 1965 19 mars 1989 Léon Arnould UDF-RI Ingénieur
    Conseiller général de Florange (1964 → 1976)
    19 mars 1989 2001 Jean-Marie François PS Employé
    mars 2001 mars 2014 Philippe Tarillon PS Énarque en poste à la délégation de la Commission Européenne à Luxembourg (2001)
    Conseiller général de Florange (2008 → 2015)
    Président de la communauté d'agglomération du Val de Fensch (? → 2008)
    mars 2014[24] octobre 2016[25] Michel Decker DVD Démissionnaire
    décembre 2016[26] En cours
    (au 15 janvier 2020)
    Rémy Dick[27],[28] LR Étudiant
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[29],[Note 2]

    En 2018, la commune comptait 11 864 habitants[Note 3], en augmentation de 1,5 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
    3913473988099891 0011 1361 2361 329
    1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
    1 2881 2711 3741 5111 5231 8042 1192 6112 709
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    4 1735 0535 4215 50012 03914 27012 54312 44611 766
    1990 1999 2006 2011 2016 2018 - - -
    11 30410 77810 91211 47211 89511 864---
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 1817, Florange, village de l’ancienne province des Trois-Évêchés sur la Fensch avait pour annexe le village d’Ébange, le hameau de Daspich et les fermes de Bettange et Magdebourg. À cette époque il y avait 422 habitants répartis dans 72 maisons.

    En 1812 Ébange-et-Daspich sont rattachés à la commune de Florange.

    1954 : baby boom et flux migratoires importants après-guerre pour les besoins sidérurgiques.

    Culture

    La Passerelle (esplanade Jean-Marie François) est une véritable salle de concerts et de spectacles, la Passerelle marque son dynamisme par une programmation généraliste riche en artistes de renommée et en artistes en plein devenir. Que ce soit du théâtre, de la chanson, de l’humour, la Passerelle a su tirer son épingle du jeu : elle est dorénavant incontournable pour beaucoup d’artistes. La Passerelle compte jusqu’à 1 000 places, lui assurant la petitesse de concerts intimes proches du public[réf. nécessaire].

    Sports

    Le complexe de Bétange est un équipement socio-éducatif et sportif qui accueille divers services et activités, proposés à la population ou aux associations : parcours de santé (environ un kilomètre), aires de jeux pour enfants, piste de roller, ferme pédagogique, musée gallo-romain, terrain de pétanque, salle de billard et salle de musculation. Ce complexe est plus connu sous le nom de « Camp de Bétange » par les Florangeois notamment lors des centres aérés. On préféra cette image à celle de l’histoire du site[réf. nécessaire].

    Installée au sein du complexe de Bétange, la ferme pédagogique est mise à disposition des centres aérés, des écoles mais également de toute personne intéressée. Ce bâtiment abrite tous les animaux de la ferme : ânes, oies, canards, dindes, poules, chèvres, cochons, chevaux, poneys…[réf. nécessaire]

    Le club TFOC a été champion de France de DEF en 2011 et 2013[réf. nécessaire].

    La ville a accueilli le championnat du monde billard artistique en 2011[réf. nécessaire].

    Manifestations culturelles et festivités

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    • Carnaval : vers la mi-février
    • Saint-Jean : vers le 20 juin
    • Un été au ciné : chaque été courant juillet et août
    • Fête communale : dimanche suivant le 15 août.
    • Fête patronale : dimanche suivant le 5 février et le 11 novembre.

    Économie

    • Céréales, polyculture maraîchère, horticulture.
    • Élevage, volaille.
    • Centre industriel important :
      • Port fluvial avec le Port de Thionville-Illange sur la Moselle canalisée (premier port fluvial pour les produits métallurgiques et 7e port fluvial de France) géré par la Chambre de commerce et d'industrie de la Moselle ;
      • Zone industrielle Sainte-Agathe et zone d’industries légères des « Vieilles Vignes » ;
      • Métallurgie : l'usine sidérurgique de Florange, répartie sur les communes de Rombas, Hayange, Florange, Serémange-Erzange, accueillait les derniers hauts fourneaux de Lorraine ;
      • Constructions métalliques et aéronautiques ;
      • Imprimerie et vernissage sur métal ;
      • Scieries industrielles.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

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    • Musée archéologique gallo-romain
      Il regroupe les trouvailles des fouilles archéologiques notamment celles de la rue des Romains à l’écart de Daspich (vestiges d’ateliers de potiers et de forgerons, forges, dépotoir de vases, nécropoles, débris de stèles, tuiles, statuettes, tessons des IIIe et IVe siècles. Le musée se situe dans le complexe de Bétange.
    • Château de Bétange
      L’histoire du château de Bétange est intimement lié à celle de Florange. Dès le Moyen Âge le nom de « Baitanges » est mentionné. On y trouve un château fortifié dépendant de la seigneurie de Florange. Jehan de Bétanges étant ami de Phillipe de Florange. À la fin du XVe siècle, on mentionne le nom de Bettingen qui comptait trois feux. Lors du siège de Florange en 1521, Guillaume de la Mark y fut détenu par Guillaume de Nassau, lieutenant de Charles Quint. Le château de Bétange fut détruit, comme celui de Florange, puis reconstruit dix ans plus tard. Il appartient à la famille De Salm jusqu’en 1600; il est toujours fief de la seigneurie de Florange.
    Ce château fut remplacé en 1828 par une nouvelle construction et fut l’œuvre de la sœur de baron d’Huart. Il devint la propriété de Théodore de Gargan en 1856. Le château s’agrandit et s’embellit.
    En 1928 Bétange est racheté par la famille Mitry. De 1940 à 1945 la famille subit l’exil, et le château fut mis sous séquestre par l’autorité allemande. Il est toujours propriété de la famille Mitry. Un parc aménagé à l’anglaise, de 60 ha, avec un plan d’eau, entoure la propriété.
    Le château est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du alors que le parc du domaine fut inscrit dès l'arrêté du [31].
    Toponymie : Baitanges (1352), Baitenges (1363), Bettingen (XVIIe siècle, carte Beaulieu).
    Château de Daspich au XIXe siècle Bibliothèques-Médiathèques de Metz
    • Château de Daspich
      Le château de Daspich avec son échauguette, sa tour crénelée et sa véranda donnent sur le jardin arrière, ont disparu en 1967 lors de l’extension de la société Sollac. L’échaugette, un oriel et une bretèche du XVIe siècle fut alors intégrée au château de Luttange lors de sa restauration. Durant deux siècles, la famille De La Touche fut propriétaire du château, puis M. Shaeffer, qui céda sa propriété à Sollac.
    • Château de Florange
      Charles Quint, s’estimant outragé par Robert de La Marck, fit démanteler la forteresse et le château de Florange en juin 1521. Aujourd’hui détruit, il se situait rue du château. Des vestiges sont visibles à la médiathèque de Florange et au musée de la Tour aux Puces à Thionville.
    • Église Sainte-Agathe
      Dédiée à une sainte martyr du début du IIIe siècle à Palerme, l’église Sainte-Agathe était jadis entourée d’un cimetière fermé de grilles (jusque vers 1945), devenu un ensemble de parterres fleuris. Cette église néogothique à trois nefs, construite en 1876, a remplacé une église datant de 1777 sise à proximité immédiate. Auparavant, l’église paroissiale s’élevait à Harling, près de la route de Metz.
    L’espace est, constitué de jardins, a été transformé en place en 1994. Le marché s’y tient le jeudi matin. Le presbytère et la maison d’œuvres jouxtent l’église. Sur l’un des murs se trouve une fresque représentant le vieux village, œuvre de Greg Gawra.
    L’intérieur récemment rénové, dont les bancs en bois peuvent accueillir 500 personnes, abrite des orgues romantiques, œuvre de la maison Haerpfer Dalstein (1892) qui ont été rénovés en 1993 par la même maison à présent implantée près de Strasbourg. Les vitraux, détruits en 1944, sont de facture récente. Près de l’entrée se dresse une statue de la Vierge préalablement installée dans la cour de l’école d’en face. À l’extérieur se situe une sculpture allégorique de la mort. L’édifice, dont le clocher aux quatre cadrans, est mis en lumière à la nuit tombée.
    • Église Notre-Dame-de-l’Assomption d’Ebange
      Œuvre des architectes Depailler et Duval, dédiée à Notre-Dame-de -’Assomption, l’église d’Ébange est de construction moderne. Elle est longue de 39 mètres, large de 17 mètres et haute de 16,50 mètres. Le soubassement fut édifié sur des pieux en raison de l’instabilité du sol. Les travaux durèrent deux ans, d’octobre 1953 à septembre 1955. Elle était à l’origine destinée aux paroissiens d’Ébange, Daspich et Maisons-Neuves. Son style moderne est sans piliers intérieurs. Le clocher, initialement prévu, n’a pas été réalisé. Elle est meublée de 384 chaises. Un sous-sol ample permet des réunions et des répétitions de chœur.

    Le calvaire placé devant l’église, date du XVe siècle a souffert de multiples déplacements : les statuettes des crucifix de saint Jean et de la Vierge sont décapitées.

    • Église néo-apostolique, rue de La Centrale. Elle est déconsacrée le [32].

    Personnalités liées à la commune

    Par ordre chronologique d'année de naissance.

    Héraldique

    Blason
    De gueules au lion d'or à la bordure dentelée d'argent[34].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Description des armoiries de Florange telles qu’elles figurent à l’armorial des communes du département de la Moselle :

    Le blason de Florange a beaucoup évolué à travers les temps anciens. Selon Eugène Kieffer, il était à l’origine d’or à la bande de gueules chargé de trois lys d’argent, le lys étant signe de royauté. Robert Ier, au début du XIIe siècle, premier seigneur de la maison Florange-Lorraine, avait pour emblème un aigle éployé tenant dans ses serres une épée : Sigillvm Roberti fratris dvels Mathei peut-on lire sur le sceau de Robert, frère du duc Mathieu.

    En 1240, Philippe II, fils et successeur de Robert II, arbore une licorne rampant, mais peut-être est-ce déjà un lion. En 1252 en effet, lors d’une donation aux moines de Justemont, le lion apparaît dans le sceau de Philippe. Celui-ci avait-il adopté le lion en souvenir de son ancêtre Robert, qui reposait en l’abbaye de Sturtzelbronn, où l’on retrouve ce même lion dans les armoiries ? Cette abbaye avait été fondée en 1135 par Simon Ier le Gros, duc de Lorraine, père de Robert Ier et du duc Mathieu. Dès 1240, le lion est le signe distinctif de Florange.

    Dans les années 1265-1285, dans l’armorial du Héraut Vermandois, ainsi que dans celui de Wijnbergen, sont décrites et peintes les armes du seigneur de Florange et d’un certain Gilles de Florange : d’or au lion de sable à la bordure de gueules (voir l’armorial du Tournoi de Chauvency).

    En 1303, Anselme (ou Ancillon) de Florange prend pour armoiries de gueules au lion de sable à la bordure dentelée d’argent (selon Dom Calmet) pour devenir plus tard d’or au lion de sable armé et lampassé de gueules à la bordure engrelée d’argent. Le lion d’or a remplacé le lion de sable, pour donner le blason que nous connaissons aujourd’hui.

    Le langage héraldique qui décrit le blason et les armoiries est un peu ésotérique et utilise des termes imagés pour désigner les couleurs gueule pour le rouge, or pour le jaune, argent pour le blanc, sable pour le noir, azur pour le bleu. Armé et lampassé signifient que les griffes et la langue sont d’un émail (couleur) différent.

    Annexes

    Bibliographie

    • Astruc, Valérie, et Elsa Freyssenet. Florange, la tragédie de la gauche. Paris : Plon, 2013. (ISBN 978-2259221405).
    • Hebbert Norbert, Simmer Alain, et Wagner Romain. « Tombes du Bas-Empire à caractère militaire de la région de Thionville (Moselle) », Revue archéologique de l'Est, no 50. Éditions Université de Bourgogne-CNRS, 1999-2000, ISSN 1266-7706.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Astruc, Valérie, et Elsa Freyssenet. Florange, la tragédie de la gauche. Paris: Plon, 2013.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Thionville », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Toponymie générale de la France : Tome 2 - Ernest Nègre.
    11. Mémoires de L'Académie Imperiale de Metz XLV (1865)
    12. Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
    13. Marcel Konne et Albert-Louis Piernet, « Dierfer vun äiser Hemecht », Hemechtsland a Sprooch, no 1, (ISSN 0762-7440).
    14. Véronique Lucas-Ory, Dictionnaire des noms de Lieux de la Moselle, Archives & Culture, (ISBN 2350771636)
    15. Auguste Terquem, Etymologie du nom des villes et des villages du département de la Moselle, Metz, Lorette, (lire en ligne), p. 15.
    16. Histoire de Thionville par GF Teissier.
    17. http://florange.fr/florange/histoire Florange.fr
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. « Histoire de Florange », sur www.florangepatrimoineculture.fr (consulté le ).
    20. 1944-1945, Les années Liberté, Le Républicain Lorrain, Metz, 1994 (p. 14).
    21. p. 268
    22. The XX Corps Crossing of the Moselle, p. 161.
    23. « La Sidérurgie Lorraine - Hauts Fourneaux, Cokerie, Aciérie, Lorraine », sur www.exxplore.fr (consulté le ).
    24. « Michel Decker prend les rênes de la mairie », Le Républicain lorrain, le 30 mars 2014.
    25. Joan Moïse, « Florange : « J’étais visé, c’est le maire qu’il fallait éliminer » : Après l’annonce de sa démission, jeudi soir à l’issue du conseil municipal, le maire de Florange Michel Decker (LR) s’explique sur les raisons qui ont motivé sa décision », Le Républicain lorrain, (lire en ligne, consulté le ).
    26. « Rémi Dick nouveau maire surprise de Florange », Le Républicain lorrain, le 02 décembre 2016.
    27. A.Mi et AFP, « Le nouveau maire de Florange est un étudiant de 22 ans », sur bfmtv.com, (consulté le ).
    28. Vincent Mongaillard, « Municipales 2020 : grâce à la grève, le maire-étudiant peut tracter au lieu d’aller à la fac : Notre histoire du jour : à 25 ans, Rémy Dick, le plus jeune maire de France. Aux commandes de Florange, ville symbole de la désindustrialisation, cet élu LR est… inscrit en histoire à la fac de Tolbiac », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
    29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    31. « Domaine de Bétange », notice no PPA00125536, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    32. « Dernier service divin d'apôtre à Florange - ENA - Eglise Néoapostolique France », sur ENA - Eglise Néoapostolique France, (consulté le ).
    33. « PHOTOS. Le président du Sénat à Florange », Le Républicain lorrain, (lire en ligne, consulté le ).
    34. http://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=9856
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