Familles Van Goetsenhoven

Le nom de famille Van Goetsenhoven comporte de nombreuses variantes. Il fait référence au village du même nom, appelé officiellement en néerlandais Goetsenhoven et connu en français sous le nom de Gossoncourt, situé près de Tirlemont, en Belgique, dans le Brabant flamand. L'église de Gossoncourt a été bâtie dans les premières années du XIIe siècle, ce qui indique que l'origine du village remonte au moins au XIe siècle. Il en reste aujourd'hui un célèbre donjon médiéval.

Pour les articles homonymes, voir Goetsenhoven (homonymie).
L'église du village de Gossoncourt ((nl) Goetsenhoven), à l'origine du patronyme Van Goetsenhoven.
Le célèbre donjon médiéval de l'église de Gossoncourt.

Le nom Van Goetsenhoven fut porté par les seigneurs de ce village aux XIIIe et XIVe siècles.

Ce nom, indiquant une origine , est également porté par d'autres familles originaires du Brabant, rurales ou urbaines. Le village de Gutschoven, en Limbourg, a en outre une étymologie semblable.

Orthographe du nom de famille

De nombreuses variantes orthographiques existent pour le nom de famille Van Goetsenhoven : Van Goitsenhoven, Van Godtsenhoven, Van Goidtshoven, Vangoidsenhoven, Vangoitsenhoven, Van Goidsenhoven, Van Godsenhove, etc. Nous trouvons en particulier, à la Bibliothèque royale de Belgique, tout d'abord une généalogie manuscrite de la famille Van Goidtshoven, puis des fonds documentaires aux noms de la famille Van Go(i)dtsenhoven, des quartiers Goetsnoven et des armoiries Goetsenhoven[1].

Lien avec le toponyme Goetsenhoven

Plusieurs publications[2],[3],[4],[5] ont examiné l'origine du toponyme porté par le village Goetsenhoven, connu en français sous le nom Gossoncourt. Il s'agirait d'un maître ou d'un seigneur appelé Gosuin (ou Gozelen), qui permettait aux ouvriers ou aux serfs de travailler à la ferme, à la manse ou au manoir (hof ou hove). Le village Goetsenhoven s'est développé autour de cette ferme au XIe siècle, l'église avec son célèbre donjon médiéval[6] fut édifiée au XIIe siècle, puis le nom Van Goetsenhoven porté ensuite par les seigneurs de Gossoncourt aux XIIIe et XIVe siècles.

Relevé de quelques porteurs du nom nobles ou notables

Gosuin van Goetsenhoven

L'historiographie des individus nommés Gosuin van Goetsenhoven, de père en fils, à partir du XIIIe siècle, permet d'établir une généalogie de cette famille. Cette généalogie révèle l'existence des personnes suivantes :

Maître Gauthier de Vaalbeek / Gossoncourt

Le clerc Gauthier de Vaalbeek / Gossoncourt est le frère de Gosuin IV[7]. Maître Gauthier (ou Godefroid ou Godfried) est le 3e fils de Gosuin III d'Heverlee, seigneur de Gossoncourt[8].

Maître Gauthier de Gossoncourt obtient les cures de Tongrinne et de Ligny, ces deux localités étant des fiefs des seigneurs d'Heverlee, et obtient aussi la cure d'Archennes qu'il détient par des accords familiaux, le patronat de l'église d'Archennes appartenant à Henri de Gossoncourt[8].

Maître Gauthier est cité à partir de 1223 comme curé de Donck, à partir du comme chanoine à Incourt, à partir d'août 1232 comme prévôt de Saint-Pierre de Louvain, à partir de d'avril 1248 comme chanoine de Saint-Lambert, et coûtre de Saint-Denis à Liège. En outre, le , il apparait dans l'entourage d'Adélaïde, veuve du duc Henri III de Brabant et régente du duché.

Son souvenir est célébré le 18 novembre à Averbode, à Parc et à Saint-Pierre de Louvain.

Henri de Gochenhoven

Henri de Gossoncourt est le frère de Maître Gauthier[8],[9].

En 1257, le patronat de l'église d'Archennes est conféré à l'abbaye de Parc par le chevalier Henri d'Archennes, qui le donne du consentement de ses héritiers et de son frère Gauthier, prévôt de Saint-Pierre de Louvain[9],[10].

Le , Henri de Gochenhoven, seigneur d'Archennes, renonce, en faveur des pauvres de Louvain, à ses droits sur une maison située dans cette ville, dans une ruelle menant au Marché au Bétail.[réf. souhaitée]

Godefroid van Goetsenhoven

En 1288 ou 1289, Godfried van Goetsenhoven, de la Maison d'Héverlé, seigneur de Gossoncourt et de Vaalbeek, épousa Mathilde de Lantwyck, fille d'Arnold de Lantwyck, chef de nom et d'armes de la famille de Lantwyck, et petite-fille du chevalier Jean de Horst[11]. Ils furent propriétaires du château de Horst pendant un moment, en 1292.

Cécile van Goetsenhoven

Cécile van Goetsenhoven, fille de Gosuin IV, s'est mariée avec Henri II de Velpen, dit aussi Henri II Éveraerts[12],[13].

XIVe et XVe siècles

Gérard van Goetsenhoven est né vers 1380 d'une branche de la famille établie à Louvain. En tant que 24e abbé de Parc, figure de l'ordre des Prémontrés, il prit une part active aux affaires publiques de son temps. Il est décédé le [14],[15],[16] et est enterré au chapitre de Parc, une pierre tombale recouvrant sa tombe. En 1416, Jean IV, duc de Brabant, accorda à Gérard van Goetsenhoven, membre ordinaire des États du Brabant, seigneur de Parc et d'Heverlee, le titre d'archichapelain des Ducs de Brabant.

Notons par ailleurs les références suivantes :

  • Maria van Goetsenhoven, fille de la noble maison, devint la 5e abbesse du monastère du Val-Saint-Bernard, à Diest[17].
  • Catherine de Goetsenhoven, qui décéda en 1389, fut la 9e abbesse de Herckenrode, un des refuges préférés des demoiselles de haute condition, située à Hasselt[18].
  • Messire Gillis de Goidsenhove apparaît[19] comme chevalier de Tirlemont faisant partie du conseil de Brabant.
  • Jeanne van Goetsenhoven, fille de Jan van Goetsenhoven, seigneur de Veulen/Fologne, s'est mariée le avec Gérard de Leeu († 1435), dit van der Aa, échevin de Malines en 1386 et en 1407, lequel appartenait à une famille très connue. Ils ont eu un fils, Jan van der Aa (né en 1407), seigneur de Opstal[20],[21].
  • Wouter van Goidsenhoven, né vers 1470, portait les armes d'argent à trois tourteaux d'azur, chargés chacun d'un annelet d'or de même grandeur, avec pour cimier un annelet d'or entre un vol d'azur. Il possédait une maison à Nerm sous Hoegaarden[22],[23],[24].
  • De Hemricourt cite dans son ouvrage Miroir des nobles de la Hesbaye, le mariage d'un fils de la maison de Gossoncourt avec la 3e fille d'Yve de Monserant, sans descendance[25].
  • L'ancienne et noble famille des Van Ranst, sortie des Berthout, seigneurs de Malines et de Grimberghe, fut proche des Van Goetsenhoven[26].

De l'avis du savant Edouard Van Even, la seigneurie des Van Goetsenhoven a dû passer en d'autres mains dans la seconde moitié du XVe siècle. Les Van Goetsenhoven ont disparu du quartier de Tirlemont, et on les retrouve, à partir de cette époque, dans les quartiers de Louvain et dans la seigneurie de Malines.

XVIe siècle

L'humaniste Laurentius Haechtanus (alias Laurent Van Haecht ou Laurens van Haecht Goitsenhoven ou van Gotsenhoven) fut l'auteur d'une Chronique des Ducs de Brabant[27] et est surtout connu comme poète latin auteur du livre d'emblèmes Μικροκόσμος. Parvus Mundus, Anvers, 1579 (édition de Francfort, 1644). Il est né à Malines en 1527, décédé à Anvers en 1603.

Vers la même époque, Gérard van Goedsenhoven occupe de 1573 à 1578 les fonctions de doyen du chapitre de l'église Saint-Germain de Tirlemont[28].

Au recensement fait à Louvain en 1597, dans cette ville, Jonkheer (Messire) Jaspar van Goedtsenhoven habite avec sa femme et ses deux enfants, le Vischmerkt, paroisse de Saint-Pierre. Dans la même année et la même paroisse, habite Magdalena van Goedtsenhoven, dans la Steenstraat[29].

XVIIe siècle

Plusieurs porteurs significatifs du nom de famille sont recensés, plus bas, dans la section consacrée à la généalogie de Wouter van Goidsenhoven. Notons par exemple que :

  • Roch van Godsenhoven, cité aussi comme Goedsenove ou Goidsenove ou Goidtsnoven, né à Louvain en 1648, devint secrétaire de sa ville natale et receveur du Saint-Esprit ;
  • Marie-Thérèse van Godsenhoven, sa fille, née en 1679, épousa Jean Laurant de Vroye, bourgmestre de Louvain de 1713 à 1716.

XVIIIe et XIXe siècles

Les porteurs du nom Van Goetsenhoven se sont, de tout temps, peu disséminés, comme c'est le cas de la plupart des familles de l'époque rurale, et c'est surtout dans le Brabant qu'on les rencontre. Parmi eux, en dehors d'un groupe familial connu à Louvain, un groupe du même nom s'est installé à cette époque à Bierbeek, et dont sont sortis presque tous ceux qui existent actuellement dans les communes au nord-est de Louvain.

Une branche s'est fixée à la même époque à Vieux-Heverlee, et par suite d'une étourderie de Otto Van Goetsenhoven (ayant épousé Élisabeth Medaerts) ou de celle du curé, dans le cadre du baptême du fils Balthazar, on a vu ce fils inscrit sous l'orthographe Van Godtsenhoven. Les Van Godtsenhoven ont prospéré notamment à Bruxelles, mais très vite, au XIXe siècle, certains de ses membres ont migré en France, notamment dans le Nord et dans la région parisienne. On en trouve aussi en Dordogne aujourd'hui.

XXe siècle

Croix de Chevalier de l'Ordre de Léopold II.
Croix de guerre 1940-1945 avec palme.

Oscar Van Godtsenhoven (1908-1988) fut un romancier belge d'expression française, plus connu sous le pseudonyme Jan Van Dorp. Son fils, Patrick Van Godtsenhoven (1941-1977)[30], fut un navigateur et écrivain belge disparu en mer.

Lors de la Première Guerre mondiale, René Georges Van Godtsenhoven, soldat au 5e régiment de chasseurs d'Afrique, a disparu au combat le dans le Chemin des Dames (Aisne). Son nom figure sur le monument aux morts de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), ainsi que sur le monument aux Parisiens morts du cimetière du Père Lachaise inauguré en 2018.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, le , le jour même où les Allemands envahissaient la Belgique, Roland Van Godtsenhoven, domicilié à Paris mais mobilisé comme Belge, trouva la mort dans l'attaque du fort de Kanne, sur le canal Albert, alors qu'il défendait le complexe fortifié d'Ében-Émael. Il fut décoré, à titre posthume, de la Croix de Chevalier de l'Ordre de Léopold II avec palme et de la Croix de guerre avec palme.

XXIe siècle

Gaëtan Van Goidsenhoven est sénateur en Belgique depuis le et chef de groupe MR depuis le [31].

Exemple d'une généalogie ancienne - Wouter van Goidtsnoven

Une publication très détaillée[22],[23] d'une généalogie van Goidsenhoven sur douze générations, entre 1470 et 1929, est présentée, ci-dessous, de façon simplifiée et compacte. Elle révèle des personnes ayant vécu dans les communes suivantes : L'Écluse, Hoegaarden, Saint-Géry, Noirmont, Jodoigne, Mélin, Affligem, Louvain, Meldert, Beauvechain, Tirlemont, Incourt, Saint-Jean-Geest, Longueville, Jodoigne-Souveraine, Bruxelles, Aische-en-Refail, Etterbeek, et ayant exercé les métiers suivants : censier, prêtre, chanoine, échevin, bourgmestre, fermier, brasseur, marchand graissier, greffier, béguine, chef mayeur, avocat, secrétaire communal, receveur du Saint-Esprit, notaire, bailli, maïeur, religieuse, pensionnaire communal, lieutenant.

  • Génération 1 : Wouter van Goidtsnoven (vers 1470).
  • Génération 2 : six personnes recensées.
  • Génération 3 : huit personnes recensées.
  • Génération 4 : huit personnes recensées.
  • Génération 5 : huit personnes recensées, dont :
    • Roch van Goidtsenoven († 12-1-1666 L'Écluse), censier de Wahange à L'Écluse, marié avec Catherine Vlemincx.
    • Pierre van Goidtsenhoven († avant le 11-3-1661), prêtre et chanoine à Hoegaarden en 1639.
    • Hendrick van Godsnoven, échevin de Hoegaarden en 1641, bourgmestre en 1650, censier de del Mee à Saint-Géry, marié avec Barbe Collaert.
    • Gonus van Godtsnoven, censier à Noirmont, probablement marié avec Anne de Woz.
    • Martin van Godsnoven († avant 1654), fermier, brasseur à Nerm, bourgmestre de Hoergaarden en 1632, marié le 11-10-1627 avec Gertrude Heremans.
  • Génération 6 : vingt-trois personnes recensées, dont :
    • Raes (ou Érasme) van Goidtsenoven († 20-4-1671 Jodoigne), étudiant à l'Université de Louvain en 1640, échevin et greffier de Mélin en 1661, échevin de Jodoigne en 1658-1659, échevin de la cour d'Affligem en 1658-1665, marié le 10-9-1653 avec Marie-Madelaine de l'Escaille.
    • Gorgon van Goidtsnoven († 2-12-1673 Louvain), marchand graissier à Louvain, marié le 2-3-1648 avec Hélène Janssens.
    • Barthélémy van Goidtsnoven (vers 1621), bourgmestre de Jodoigne en 1661-1665 et 1680-1687, marié avec Élisabeth Bernard.
    • Roch van Goidtsnoven, junior (vers 1615 - † 7-9-1702 Meldert), échevin de Meldert en 1687, censier de l'Hof ter Meeren appartenant à l'infirmerie du Grand Béguinage de Louvain, marié avec Marguerite van der Willighen (alias Delsaux).
    • Jean van Goidtsenhoven (10-9-1630 Hoegaarden), inscrit à l'Université de Louvain le 27-2-1649 (Pédagogie du Porc).
    • Catherine van Goidtsenhoven (4-7-1635 Hoegaarden - † 23-1-1705 Beauvechain), mariée le 5-8-1657 avec Michel Beys, greffier de Beauvechain et censier de l'abbaye de Gembloux à Beauvechain.
    • Martin van Goidtsenhoven (20-2-1638 Hoegaarden - † 17-9-1661 Hoegaarden), étudiant en théologie le 13-9-1660, inscrit à la Pédagogie du Porc en 1657, il fut pourvu de la chapellenie perpétuelle fondée à Meldert dans la chapelle Sainte-Ermelinde.
    • Gertrude van Goidtsenhoven (14-12-1642 Hoegaarden), béguine à Tirlemont le 14-2-1682.
    • Antoinette van Goidtsenhoven (30-4-1645 Hoegaarden - † 18-4-1714 Hoegaarden), mariée le 26-2-1669 avec Jean Rega, brasseur, bourgeois de Hoegaarden.
  • Génération 7 : vingt-neuf personnes recensées, dont :
    • Philibert François van Goidtsnoven (23-12-1655 Jodoigne - † 8-1-1731 Jodoigne), échevin d'Incourt en 1676 et 1680, chef mayeur de Saint-Jean-Geest en 1709, greffier de Jodoigne, d'Incourt et de Longueville. Sa pierre tombale se trouve autour du chœur de l'église Saint-Médard de Jodoigne. Marié avec Catherine de Fraiteur. Remarié le 23-7-1714 avec Marie-Barbe Thomas.
    • Roch van Goidtsnoven (24-12-1648 Louvain), avocat, secrétaire de la ville de Louvain, receveur du Saint-Esprit, notaire. Marié le 29-11-1670 avec Barbara Everaerts. Remarié le 24-11-1674 avec Delle Suzanne Otto.
    • Jean van Goidtsnoven (13-10-1650 Jodoigne), censier à Overlaer en 1699.
    • Mathieu van Goidtsnoven (2-3-1652 Jodoigne), inscrit à l'Université de Louvain le 6-11-1669.
    • Jean Joseph van Goidtsnoven (30-6-1653 Jodoigne), inscrit à l'Université de Louvain le 21-11-1670.
  • Génération 8 : seize personnes recensées, dont :
    • Jean Charles van Goidtsnoven (24-9-1692 Jodoigne - † 4-5-1777 Jodoigne), bailli de Jodoigne en 1734, seigneur de Saint-Martin, maïeur de Saint-Jean-Geest de 1732 à 1755, marié le 24-8-1738 avec Catherine Blondeau de Wavre.
    • Marie Ermeline van Goidtsnoven (29-10-1695 Jodoigne), religieuse au cloître des Dames Blanches à Louvain.
    • Philibert Emmanuel Joseph van Goidtsnoven (30-3-1718 Jodoigne), maïeur de Jodoigne-Souveraine en 1757, marié le 25-1-1769 avec Marie Gertrude Baugniet.
    • Marie-Thérèse van Goidtsnoven (30-5-1678 Louvain - † 29-10-1748 Louvain), mariée le 21-11-1701 avec Jean Laurent de Vroey, seigneur de Linden.
    • Sara van Goidtsnoven (24-6-1686 Louvain - † 24-3-1767 Louvain), mariée le 20-8-1724 avec Jean Dominique van Buggenhout, licencié en droit, secrétaire puis pensionnaire de la ville de Louvain.
    • Jean Louis van Goidtsnoven (1-9-1690 Louvain - † 11-10-1711 Louvain - épitaphe au couvent des Dominicains), lègue à sa sœur Marie-Thérèse, la seigneurie de Haquedeau.
    • Jeanne Philippine van Goidtsnoven (24-7-1692 - † 14-11-1734 Louvain), mariée le 30-1-1712 avec Pierre Joseph van Bemmel, écuyer, échevin de Louvain.
  • Génération 9 : dix personnes recensées, dont :
    • Jean-Charles Junior van Goidtsnoven (20-3-1741 Jodoigne - † 9-11-1791 Jodoigne), avocat au Conseil souverain de Brabant, seigneur de Saint-Martin et lieutenant à l'Armée « Belgique ».
    • Philibert Emmanuel Junior van Goidtsnoven (1-9-1773 Jodoigne - † 9-10-1861 Bruxelles), avocat, marié le 1-9-1818 avec Rose Philippart.
  • Génération 10 : une personne recensée :
    • Eugène van Goidtsnoven (31-5-1821 Bruxelles - 9-6-1862 Bruxelles), marié le 23-8-1855 avec Pauline van der Kun.
  • Génération 11 : une personne recensée :
    • Léopold van Goidtsnoven (31-10-1856 Bruxelles - 20-8-1929 Aische-en-Refail), marié le 28-4-1881 avec la comtesse Henriette van der Burch.
  • Génération 12 : une personne recensée :
    • Madeleine van Goidtsnoven (17-1-1882 Bruxelles - 14-2-1927 Etterbeek), mariée le 21-10-1907 avec Guy comte d'Aspremont Lynden.

Armorial

Cet armorial reprend les armes portées par divers groupes familiaux ou personnes de ce nom.

BlasonBlasonnementNom du ou des porteurs
D'or, au sautoir de sable. Gosuin van Goetsenhoven (ou de Gossoncourt ou van Gotsenhoven ou de Gossencourt) († 1260)[32] et des membres de sa famille, avant transmission à un cousin dénommé Walter de Golard en 1346.
D'or, au lion rampant de gueules. van Goidtsenhoven[33].
Parti : au premier d'azur à l'aigle éployée d'or, au second de sable à un sautoir engrêlé d'argent. Gérard van Goetsenhoven (né vers 1380)[34]
(24e abbé de Parc de 1414 à 1434).
D'argent à trois tourteaux d'azur, chargés chacun d'un annelet d'or de même grandeur. Cimier : un annelet d'or entre un vol d'azur. Wouter van Goidsenhoven (né vers 1470) et ses descendants pendant plus de 450 ans[22],[23].

Devise

Copie du sceau de Gosuin.
Inscription figurant sur le sceau : S[IGILLUM] GOS[UINI] D[OMI]NI D[E] GOETSENOVE MILIT[IS]

On peut relever[35] qu'une famille van Goidsenhoven a eu, dans le passé, comme devise : Sans nul recours.

Sceau familial

Le sceau original du seigneur Gosuin de Goetsenove, Chevalier, est conservé aux Archives générales du Royaume de Belgique, près de la place Royale, à Bruxelles. Il reprend les armoiries d'or au sautoir de sable.

La traduction de l'inscription en latin figurant sur le sceau de Gosuin van Goetsenhoven donne : SCEAU DE GOSUIN SEIGNEUR DE GOETSENHOVE CHEVALIER

Notes et références

  1. La Généalogie manuscrite de la famille Van Goidtshoven repose à la Bibliothèque royale de Belgique, Cabinet des Manuscrits, sous la cote : Fonds Houwaert 6603, f° 29. Voir également même fonds documents d'archives divers, famille Van Go(i)dtsenhoven, cotés : 6455, f° 26-27 ; 6479, f° 61 ; 6486, f° 68. Voir aussi : quartiers Goetsnoven, ibidem 6616, f° 50. Armoiries Goetsenhoven, voir ibidem, 6555, f° 99.
  2. Chotin, Etudes étymologiques sur les villes du Brabant
  3. Tarlier et Wauters, Les Communes belges, T.1, arrondissement de Louvain.
  4. Heylen, Vornandeling over de Kempen, p.72.
  5. Concernant le toponyme Goesenhove lire aussi l'étude de Paul Kempeneers, Oost-Brabantse plaatsnamen, Goetsenhoven, dans: Toponymica IX,9, Louvain, Instituut voor Naamkunde, 2002, 190 pages.
  6. (nl) Frans Doperé et William Ubregts, De donjon in Vlanderen. Architectuur en wooncultuur, Louvain, 1991, p. 166.
  7. W. Van Spilbeeck 1902, p. 212.
  8. Christine Renardy 1981, p. 232-233.
  9. Ordre des Prémontrés 1929, p. 112.
  10. J.E. Jansen 1929, p. 142-143.
  11. Michel de Muyser Lantwyck 2017, p. 310.
  12. Annuaire de la noblesse belge, 1912
  13. Léon de Herckenrode 1845, p. 374
  14. Biographie nationale, t. VIII
  15. Summaria Chronologia insignis ecclesiae Parchensis, ord. praemonstr. Lov. 1662 in 8°
  16. Chronicon contractum insig. eccles. Parchensis. Lov. 1726, in 12°
  17. Van Heven, Mengelingen voor de geschiedenis van Brabant, p.191
  18. Wolters, Notice historique sur l'ancienne abbaye de Herchenrade, p.52-53, Gand, 1849
  19. Philippe de L'Espinoy, Prelats, barons, chevaliers, Escviers, viles, franchises et officiers principaulx de ceste illustre Duché de Brabant, distincte par offices, recuillie hors des vieulx Registres, Lettres et Cartelaines des Monastères et Villes dès l'an 1300, & la enuiron, Iean vanden Kerckhove, Gand, 1628.
  20. Goethaels, Dictionnaire généalogique, t.IV, p.664
  21. « Page Généanet de Jeanne van Goetsenhoven » (consulté le )
  22. Pierre de Tienne, L'intermédiaire des généalogistes no 372 - Éléments pour une généalogie van Goidsenhoven, juin 2007, pp. 292 à 299.
  23. Baron Otto de Mentock, Intermédiaire des généalogistes no 35, 1951, pp. 390 à 393.
  24. « Page Généanet de Wouter van Goidsenhoven » (consulté le )
  25. De Hemricourt, Miroir des nobles de la Hesbaye, 1791, p.202 et suiv
  26. On peut lire en effet, dans l'ouvrage de Pierre Vincent Bets, Histoire de la ville et des institutions de Tirlemont, tome II, chapitre deuxième, Louvain, 1861, p.49, que les Van Ranst ont habité Tirlemont depuis la fin du XVe siècle jusqu'au commencement du XVIIIe siècle, et qu'ils y avaient leur caveau sépulcral à l'église de Saint-Germain, dont l'un des piliers de la grande nef porte une épitaphe, laquelle est entourée des écus qui portent les noms de Ranst, Winden dicti Linden, Halle, Oirbeke, Goetsenhoven, Schore, Diest et Redingen. Lecture en ligne=
  27. Laurens van Haecht Goidtsenhoven, Chronicke van de Hertoghe van Brabant, T'Handt, A°1606
  28. Pierre Vincent Bets, Histoire de la ville et des institutions de Tirlemont, tome II, chapitre deuxième, Louvain, 1861, p. 77. Lecture en ligne=
  29. Boonen, Geschiedenis van Leuven, Leuven, 1880, p.p. 326 et 340
  30. Quelquefois orthographié Patrick Van Goidsenhoven
  31. « Gaëtan Van Goidsenhoven », sur www.senate.be (consulté le ).
  32. Rietstap, Armorial, sub verbo "Gossoncourt".
  33. Georges Dansaert, Nouvel armorial belge ancien et moderne, Bruxelles, J. Moorthamers, 1949, p. 228.
  34. J.E. Jansen, L'abbaye norbertine du PARC-LE-DUC (1129-1929), Editions H. Dessain, 1929, p. 226.
  35. Comte Alphonse O'Kelly de Galway, Dictionnaire des cris d'armes et devises des personnages célèbres et des familles nobles ..., Bruxelles, 1865, p.80.

Pour compléter

Articles connexes

Articles de presse, revues, bulletins

Ouvrages

  • J.E. Jansen, L'abbaye norbertine de Parc-le-Duc - Huit siècle d'existence - 1129-1929, Malines, H. Dessain, .
  • (la) Ordre des Prémontrés, Analecta Praemonstratensia, t. 5, .
  • (la) W. Van Spilbeeck, Necrologium ecclesiae B.H.V de Tongerloo, ordinis Praemonstratensis, Tongerloo, .
  • Christine Renardy, Les maîtres universitaires du diocèse de Liège : répertoire biographique des maîtres, docteurs et physiciens - 1140-1350, .
  • Léon de Herckenrode, Collection de tombes, épitaphes et blasons, recueillis dans les églises et couvents de la Hesbaye, Gand, F. et E. Gyselynck, .
  • Prénoms, noms de famille et anthroponymie
  • Portail de la généalogie
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