Tongrinne
Tongrinne (en wallon Tongrene) est une section de la commune belge de Sombreffe située en Région wallonne dans la province de Namur.
Tongrinne | ||||
Photo prise à Tongrinne | ||||
Administration | ||||
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Pays | Belgique | |||
Région | Région wallonne | |||
Communauté | Communauté française | |||
Province | Province de Namur | |||
Arrondissement | Namur | |||
Commune | Sombreffe | |||
Code postal | 5140 | |||
Zone téléphonique | 071 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Tongrinnois(e) | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 50° 30′ nord, 4° 37′ est | |||
Superficie | 841 ha = 8,41 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Province de Namur
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
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C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
Géographie
Tongrinne est arrosé par la Ligne (ruisseau).
Toponymie
le nom de la localité est attesté sous les formes en 966 - 1125, Tongrinas; en 1209, 13, 61, 63, Tongrines; en 1251, ecclesia de Tongrinis; en 1274, Thungrines; en 1286 - 1289, Thongrines[1].
« Il y a quatre siècles, en 1541, dans son De Tungris et Eburoni- bus, le liégeois Hubert Thomas vantait l'étendue de l'empire des Tongres en invoquant les noms de Tungrina près de Namur, et de cinq Tungerlo : chez les Aduatiques, en Toxandrie, au comté de Looz, près de Blasiacum (lisez Blariacum = Blerick) et près de Grave. »[1]
« Les avis sont donc bien partagés, on le voit, sur l'explication à donner des différents noms groupés dans notre liste »[1]
Histoire
La plus ancienne mention de Tongrinne se retrouve dans un acte latin de 966.
Tongrinne est l'une des plus vieilles paroisses de Belgique, elle avait le rang d'église majeure ou entière, titre caractérisant les églises paroissiales de fondation primitive sous l'Ancien Régime. Cette paroisse s'étendait à l'origine au village de Tongrinne, Tongrenelle et Ligny. Sa cure était au XVIe siècle, évaluée à soixante muids de grain. L'entretien de l'église était à la charge des paroissiens, car en temps de guerre, elle servait de fort et de refuge aux habitants.
Bataille de Ligny
« Blücher, arrivé la veille en toute hâte de Namur et installé à Sombreffe, presse l'arrivée de ses IIe et IIIe corps et les dispose avec celui de Zieten sur une ligne générale Wagnelée-La Haye-St Amand- Tongrinne. À droite, face au Sud, le 1er Corps, étagé derrière le Grand-Ry et la Ligne tient Wagnelée-La Haye-St Amand, ce dernier village légèrement au-delà du ruisseau, et l'agglomération de Ligny. À sa gauche le IIIe corps, général Thielman, occupe la région Sombreffe- Tongrinne-Boignée-Balâtre[2]. »
— Général Major Honoraire H. J. Couvreur, La bataille de Ligny.
Le général Johann von Thielmann a installé une partie de ses troupes à Tongrinne.
Notes et références
- Jules Vannérus, « Le nom des Tongres », sur Persée, , p. 559, 565 et 569.
- Ligny 1815, « La bataille de Ligny ».
Liens externes
Galerie
- Coquelicots rue du Docq Tongrinne
- Coucher de soleil Tongrinne
- Château ferme Tongrenelle
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