Championnat du monde d'endurance FIA
Le championnat du monde d'endurance FIA (FIA World Endurance Championship ou FIA WEC) est un championnat de course automobile organisé par l'Automobile Club de l'Ouest sous le parrainage de la Fédération internationale de l'automobile (FIA). Créé en 2012, le championnat du monde d'endurance FIA est issu de l'Intercontinental Le Mans Cup, lui-même créé en 2010 et fait revivre une compétition mondiale vingt ans après l'arrêt de l'ancien championnat du monde des voitures de sport[1].
Pour les articles homonymes, voir WEC.
Cet article concerne le championnat créé en 2012. Pour le championnat organisé de 1953 à 1992, voir Championnat du monde des voitures de sport.
Sport | Endurance |
---|---|
Création | 2012 |
Autre(s) nom(s) | FIAWEC, WEC |
Organisateur(s) | FIA, ACO |
Éditions | 8 |
Catégorie |
Le Mans Hypercar (LMH) Le Mans Prototype (LMP2) Le Mans Grand Tourisme Endurance (LMGTE Pro et LMGTE Am) |
Périodicité | Annuelle |
Nations | Mondiale |
Statut des participants |
Pilotes professionnels Pilotes amateurs |
Site web officiel | www.fiawec.com |
Tenant du titre | |
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Plus titré(s) |
Constructeurs prototypes :
|
Cette compétition d'endurance rassemble des voitures de type sport-prototypes pour les catégories Le Mans Hypercar et Le Mans Prototype ; et de type grand tourisme pour les catégories LMGTE.
Histoire
Création du championnat du monde d'endurance FIA (2012)
Le , au musée automobile de la Sarthe, l'Automobile Club de l'Ouest (ACO) et la Fédération international de l'automobile (FIA) annoncent lors d'une conférence de presse la création d'un championnat du monde d'endurance FIA. Jean-Claude Plassart, président de l'ACO, s'exprime en premier puis donne la parole à Jean Todt, président de la FIA et principal artisan de la création de ce championnat : « Je suis très attaché depuis plusieurs décennies aux 24 Heures du Mans. Quand je suis arrivé à la FIA, j'ai fait l'inventaire de la situation et il manquait un grand championnat d'endurance. Nous nous sommes rencontrés très vite avec Jean-Claude Plassart et Pierre Fillon, mais cela a pris un certain temps car ce n'était pas une décision facile. Nous avons appris à nous apprécier et nous sommes désormais en mesure d'avoir ce championnat du monde »[2],[3]. Il ajoute que la technologie utilisée sera au centre des réflexions pour ce championnat et annonce : « promouvoir l'innovation et le développement de nouvelles technologies permettant ainsi aux constructeurs automobiles de démontrer, grâce à la rigueur de la compétition, leur capacité d'inventivité »[2],[4]. Le principe du championnat pour la saison 2012 est de récompenser le meilleur constructeur LMP1, la meilleure équipe privée des catégories LMP1 et LMP2, le meilleur constructeur LMGTE, et la meilleure équipe en LMGTE Pro et LMGTE Am. De plus, un classement des pilotes est créé.
Nouvelle règlementation technique en LMP1 (2014)
En 2014, l'arrivée de Porsche coïncide avec l'arrivée d'un nouveau règlement technique qui accentue notamment la technologie hybride sur la catégorie LMP1 ; la catégorie a été divisée en deux sous-catégories : le LMP1-H pour les LMP1 hybrides et les LMP1-L pour les LMP1 « lights »[5]. Cependant l'année suivante, le championnat revient à une seule catégorie LMP1 en fusionnant les catégories LMP1-H et LMP1-L. À la suite de son échec dans la discipline, le constructeur Nissan décide fin 2015 de quitter le championnat, le constructeur japonais n'aura donc disputé que les 24 Heures du Mans[6].
Duel entre Porsche et Toyota (2017)
Le 26 octobre 2016, Audi annonce son retrait du championnat à la fin de la saison 2016[7]. Après ce départ, nombreux sont les observateurs à être méfiant sur l'avenir du championnat et de la catégorie LMP1 « hybride » qu'ils jugent trop coûteuse[8]. Pour certains, les organisateurs ont privilégié la promotion et la médiatisation des constructeurs avec la technologie hybride à juste titre, mais au détriment de la présence des écuries privées en LMP1[9]. Seuls deux constructeurs LMP1 disputent la saison 2017. Cette décroissance n'est pas inversée pour cette année car Porsche annonce le quitter le championnat à la fin de la saison pour rejoindre la Formule E[10], laissant Toyota seul constructeur en LMP1. Les causes possibles de ce départ sont multiples, entre l'affaire Volkswagen, ou la volonté d'implication totale en Formule E[11]
Super Saison (2018-2019)
À l'occasion des 6 Heures de Mexico en septembre 2017, une nouvelle réglementation et un nouveau calendrier sont dévoilés. La saison se dispute dorénavant sur deux années civiles, 2018-2019 est une saison de transition avec une double participation aux 6 Heures de Spa et aux 24 Heures du Mans, le circuit de Sebring réapparaît au sein du championnat après cinq ans d'absence[12]. Concernant la réglementation, le niveau de performance des prototypes non-hybrides sera uniformisé avec la réglementation des LMP1 hybrides[13].
Nouvelle réglementation et retour à une saison se déroulant sur une année civile (2021)
L'année 2021 marque l'arrivée d'une nouvelle réglementation technique avec les Le Mans Hypercars, une nouvelle catégorie de voiture destinée à renouveler la catégorie reine, et l'adoption d'une « balance des performances » pour cette catégorie[14]. Contrairement aux deux saisons précédentes le championnat 2021 revient à une saison se déroulant sur une année civile[15].
Voitures
Les voitures les plus rapides du championnat sont les Le Mans Prototype. En ce qui concerne le LMP1, le choix du moteur étant libre, les différents constructeurs peuvent opter pour des solutions techniques différentes. Ils sont cependant exposés à certaines restrictions sur la motorisation et l'hybridation, les performances sont ajustées dans le cadre de l' « Equivalence de Technologie » (EoT) afin de permettre de stabiliser les performances entre les concurrents[16].
Depuis 2021, les LMP1 ont été remplacées par les Le Mans Hypercars (LMH), les voitures actuellement engagées dans cette catégorie sont la Toyota GR010 Hybrid, l'Alpine A480 et la Glickenhaus 007 LMH.
Balance des performances
Le championnat du monde d'endurance applique pour les catégories Hypercars et LMGTE un système d'équilibre des performances appelé « balance des performances » (traduction littérale de Balance of Performance, ou BoP). Dans chaque catégorie, pour chaque modèle sont observés les meilleurs temps au tour au fur et à mesure, qui servent de référence de comparaison. À partir de cette référence, lors des courses suivantes, les voitures se voient appliquées des contraintes spécifiques à chaque modèle : des masses minimums différentes, des brides sur l'apport d'air ou le rapport de pression de suralimentation[17]. Les tailles maximum de réservoir sont aussi variables. L'objectif de cette réglementation est d'égaliser les performances, afin par exemple d'obtenir un spectacle accru[17]. Pour la catégorie Le Mans Hypercars, elle vise aussi à limiter drastiquement les coûts de participation d'un constructeur, en n'encourageant pas à améliorer les performances des modèles en compétition.
La réglementation de la balance des performances évolue régulièrement, et plus encore les valeurs des limitations imposées. Ceci entraîne quelquefois de fortes protestations des pilotes et des écuries, par exemple en GTE Pro aux 24 Heures du Mans 2016[18]. À partir de 2017 un système automatique de balance des performances est créé pour le GTE Pro suivant les performances au cours des manches, les 24 Heures du Mans font exception avec l'élaboration d'une balance spécifique[19].
C'est à partir de 2021 que la catégorie reine Le Mans Hypercars, qui est en principe celle qui prétend à la victoire au classement général, est aussi soumise à cette réglementation[20].
Participants
LMP1 puis LMH/LMDh
Constructeur | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018- 2019 |
2019- 2020 |
2021 | 2022 | 2023 | |
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Toyota | • | • | • | • | • | • | • | • | • | |||
Audi | • | • | • | • | • | Provisoire | ||||||
Porsche | • | • | • | • | Provisoire | |||||||
Nissan | • | |||||||||||
Glickenhaus | • | |||||||||||
Alpine | • | |||||||||||
Peugeot | Provisoire | |||||||||||
Ferrari | Provisoire |
Pour les débuts du championnat en 2012, deux constructeurs sont engagées dans la catégorie LMP1 : Audi et Toyota. Avec le retrait de Peugeot en janvier 2012 et l'arrivée tardive de Toyota, Audi est présenté comme étant le grand favori de cette première saison[22],[23].
Depuis l'année 2014, trois constructeurs sont engagés dans la compétition avec Audi, Porsche et Toyota dans la catégorie reine (LMP1). Audi remporte le titre constructeur du WEC en 2012 et 2013, suivi de Toyota en 2014 puis de Porsche en 2015. Nissan a également participé au WEC lors de la saison 2015, présentant un concept innovant avec un moteur avant et des roues avant plus larges que les roues arrière ; cependant le constructeur n'a participé qu'aux 24 Heures du Mans 2015 et n'a marqué aucun point pour le championnat, décidant à la fin de la saison de mettre un terme à ses activités en WEC dans la catégorie LMP1[24].
Un autre retrait a lieu fin 2016 avec Audi, le constructeur annonçant la fin de son engagement dès la fin de la saison afin de concentrer ses ressources sur d'autres disciplines.
Fin 2017, Porsche se retire du LMP1, laissant pour seul constructeur de la catégorie Toyota, présent depuis la création du WEC[25],[26]. Depuis 2018, le titre de Champion du monde des constructeurs LMP1 n'est ainsi plus décerné.
LMGTE
Constructeur | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018- 2019 |
2019- 2020 |
2021 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Ferrari | • | • | • | • | • | • | • | • | • | |
Porsche | • | • | • | • | • | • | • | • | • | |
Aston Martin | • | • | • | • | • | • | • | • | ||
Ford | • | • | • | |||||||
BMW | • |
Dans la catégorie LMGTE Pro, depuis 2017, un titre mondial constructeur et pilotes est décerné[27].
Trois marques sont actuellement représentées officiellement, avec Aston Martin, Ferrari et Porsche. Ferrari est la plus titrée avec cinq titres obtenus en 2012, 2013, 2014, 2016 et 2017, Porsche remporte le titre en 2015 et lors de la saison 2018-2019. Ford a participé au championnat entre 2016 et 2019. BMW s'est engagé sur la saison 2018-2019. Chevrolet y est représentée avec Corvette, engagée aux 24 Heures du Mans et à quelques occasions sur des manches du championnat, elle ne participe pas à la saison et n'inclue pas le classement du championnat.
Pour le LMGTE Am le règlement indique que les voitures engagées doivent avoir au moins un an de compétition à leur actif.
Circuits
Le championnat du monde d'endurance de la FIA se dispute depuis 2012 sur un minimum de huit épreuves dans le monde. La majorité des circuits où se déroulent les épreuves sont des circuits routiers fermés, la plupart du temps permanents. Le circuit des 24 Heures fait exception avec une longueur de tracé de 13,626 km[28], ce qui fait de ce circuit l'un des circuits automobiles les plus longs du monde. Sa particularité est l'utilisation de portions routières ouvertes à la circulation publique pendant le reste de l'année, le circuit n'étant utilisé qu'une dizaine de jours par an.
Épreuves
Épreuves | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018-2019 | 2019-2020 | 2021 | Nombre | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
24 Heures du Mans | 10 | ||||||||||
6 Heures de Spa-Francorchamps | 10 | ||||||||||
6 Heures de Fuji | 9 | ||||||||||
6 Heures de Bahreïn / 8 Heures de Bahreïn | 9 | ||||||||||
6 Heures de Shanghai / 4 Heures de Shanghai | 8 | ||||||||||
6 Heures de Silverstone / 4 Heures de Silverstone | 8 | ||||||||||
6 Heures du circuit des Amériques / Lone Star Le Mans | 6 | ||||||||||
6 Heures du Nürburgring | 3 | ||||||||||
6 Heures de São Paulo | 3 | ||||||||||
12 Heures de Sebring / 1 000 Miles de Sebring | [1] | 2 | |||||||||
6 Heures de Mexico | 2 | ||||||||||
6 Heures de Monza | 1 | ||||||||||
8 Heures de Portimão | 1 | ||||||||||
Légende : | Épreuves disputées | Épreuves disputées deux fois lors de la saison | |||||||||
1 Épreuves annulées en rapport à la pandémie de Covid-19. |
- Notes :
- Lors de la saison 2018-2019, les 6 Heures de Spa et les 24 Heures du Mans sont disputées à deux reprises.
- Lors de la saison 2019-2020, les 6 Heures de Silverstone et les 6 Heures de Shanghai deviennent des épreuves de quatre heures et les 6 Heures de Bahreïn deviennent une épreuve de huit heures.
Pilotes
Le championnat du monde d'endurance présente un panel varié de pilotes, permis notamment par le nombre d'engagés important chaque année.
Une des particularités du championnat est de regrouper des pilotes professionnels et amateurs. En effet, les catégories LMP1 et GTE Pro sont destinées aux professionnels, alors que les catégories LMP2 et GTE Am accueillent les amateurs.
Une catégorisation de pilotes est mise en place par la FIA, celle-ci permet de différencier les pilotes amateurs et professionnels, et de créer un équilibre entre les équipages. La catégorisation est répartie en quatre statuts qui évolue dans l'ordre suivant : Bronze (Bronze), Argent (Silver), Or (Gold) et Platine (Platinum)[29].
Les pilotes sont soumis à une limitation de temps de conduite lors des courses, un temps minimum et maximum de conduite instauré par le réglement selon la durée de la course doit être respecté par chaque pilote, cependant cette limitation peut être amenée à être modifiée selon les circonstances de course[30].
Personnalités
Parmi les pilotes les plus célèbres du WEC, on dénombre Tom Kristensen, nonuple vainqueur des 24 Heures du Mans et champion du monde en 2013, Allan McNish, champion la même année, Alexander Wurz et Mark Webber, champion du monde d'endurance 2015 et connu pour sa carrière en Formule 1.
L'opportunité aux pilotes amateurs de s'engager, permet à des personnalités de fortune diverses (couramment appelés sous le nom de « Gentlemen Driver ») et publiques de piloter en LMP2 et en GTE Am, comme par exemple l'acteur américain Patrick Dempsey qui a participé au championnat en 2015.
Attribution des points
Premier barème (2012-2017)
De la création du championnat en 2012 jusqu'en 2017, l'attribution des points se fait de la façon suivante[31] :
Position | 1er | 2e | 3e | 4e | 5e | 6e | 7e | 8e | 9e | 10e | Au-delà |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Manches | 25 | 18 | 15 | 12 | 10 | 8 | 6 | 4 | 2 | 1 | 0,5 |
Le Mans | 50 | 36 | 30 | 24 | 20 | 16 | 12 | 8 | 4 | 2 | 1 |
L'obtention des points est accordée lorsque la voiture a complété au minimum 70 % de la distance parcourue par l'équipage gagnant. Également, 1 point est donné aux équipages de chaque catégorie ayant obtenu la pole dans leur catégorie respective. Excepté la pole, les points sont doublés lors des 24 Heures du Mans.
Second barème (depuis 2018)
Le barème d'attribution des points de points évolue à partir de la super saison 2018-2019[32]. En effet, les points ne sont plus doublés pour le Mans mais seulement augmentés de 50 %[32]. Cependant, la manche mancelle est dorénavant présente à deux reprises durant la saison[33]. La manche de Sebring bénéficie elle aussi d'un barème spécifique puisque les points y seront augmentés de 25 %[33]. Ce dispositif est de nouveau modifié la saison suivante pour les 24 Heures du Mans avec le retour du principe des points doublés établi précédemment[34]. L'ensemble de ce système de points est détaillé dans le tableau ci-dessous :
Position | 1er | 2e | 3e | 4e | 5e | 6e | 7e | 8e | 9e | 10e | Au-delà |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 ou 6 heures | 25 | 18 | 15 | 12 | 10 | 8 | 6 | 4 | 2 | 1 | 0,5 |
8 heures ou 1 000 miles | 38 | 27 | 23 | 18 | 15 | 12 | 9 | 6 | 3 | 2 | 1 |
Le Mans | 50 | 36 | 30 | 24 | 20 | 16 | 12 | 8 | 4 | 2 | 1 |
L'obtention des points est toujours accordée lorsque la voiture a complété au minimum 70 % de la distance parcourue par l'équipage gagnant. Également, 1 point est donné aux équipages de chaque catégorie ayant obtenu la pole dans leur catégorie respective.
Courses
2018-2019
- 6 Heures de Spa 2018 en Belgique (5 mai)
- 24 Heures du Mans 2018 en France - (16 et 17 juin)
- 6 Heures de Silverstone 2018 au Royaume-Uni (19 août)
- 6 Heures de Fuji 2018 au Japon (14 octobre)
- 6 Heures de Shanghai 2018 en Chine (18 novembre)
- 1 000 Miles de Sebring 2019 aux États-Unis (15 mars)
- 6 Heures de Spa 2019 en Belgique (4 mai)
- 24 Heures du Mans 2019 en France - (15 et 16 juin)
2017
- 6 Heures de Silverstone 2017 au Royaume-Uni (16 avril)
- 6 Heures de Spa 2017 en Belgique (6 mai)
- 24 Heures du Mans 2017 en France - (17 et 18 juin)
- 6 Heures du Nürburgring 2017 en Allemagne (16 juillet)
- 6 Heures de Mexico 2017 au Mexique (3 septembre)
- 6 Heures du circuit des Amériques 2017 aux États-Unis (16 septembre)
- 6 Heures de Fuji 2017 au Japon (15 octobre)
- 6 Heures de Shanghai 2017 en Chine (5 novembre)
- 6 Heures de Bahreïn 2017 (18 novembre)
2016
- 6 Heures de Silverstone 2016 au Royaume-Uni (17 avril)
- 6 Heures de Spa 2016 en Belgique (7 mai)
- 24 Heures du Mans 2016 en France - (18 et 19 juin)
- 6 Heures du Nürburgring 2016 en Allemagne (24 juillet)
- 6 Heures de Mexico 2016 au Mexique (4 septembre)
- 6 Heures du circuit des Amériques 2016 aux États-Unis (17 septembre)
- 6 Heures de Fuji 2016 au Japon (16 octobre)
- 6 Heures de Shanghai 2016 en Chine (6 novembre)
- 6 Heures de Bahreïn 2016 (19 novembre)
2015
- 6 Heures de Silverstone 2015 au Royaume-Uni (12 avril)
- 6 Heures de Spa 2015 en Belgique (2 mai)
- 24 Heures du Mans 2015 en France - (13 et 14 juin)
- 6 Heures du Nürburgring 2015 en Allemagne (30 août)
- 6 Heures du circuit des Amériques 2015 aux États-Unis (19 septembre)
- 6 Heures de Fuji 2015 au Japon (11 octobre)
- 6 Heures de Shanghai 2015 en Chine (1er novembre)
- 6 Heures de Bahreïn 2015 (21 novembre)
2014
- 6 Heures de Silverstone 2014 au Royaume-Uni (20 avril)
- 6 Heures de Spa 2014 en Belgique (3 mai)
- 24 Heures du Mans 2014 en France (14 et 15 juin)
- 6 Heures du circuit des Amériques 2014 aux États-Unis (20 septembre)
- 6 Heures de Fuji 2014 au Japon (12 octobre)
- 6 Heures de Shanghai 2014 en Chine (2 novembre)
- 6 Heures de Bahreïn 2014 (15 novembre)
- 6 Heures de São Paulo 2014 au Brésil (30 novembre)
2013
- 6 Heures de Silverstone 2013 au Royaume-Uni (14 avril)
- 6 Heures de Spa 2013 en Belgique (4 mai)
- 24 Heures du Mans 2013 en France (22 et 23 juin)
- 6 Heures de São Paulo 2013 au Brésil (1er septembre)
- 6 Heures du circuit des Amériques 2013 aux États-Unis (22 septembre)
- 6 Heures de Fuji 2013 au Japon (20 octobre)
- 6 Heures de Shanghai 2013 en Chine (9 novembre)
- 6 Heures de Bahreïn 2013 (30 novembre)
2012
- 12 Heures de Sebring 2012 aux États-Unis (17 mars)
- 6 Heures de Spa 2012 en Belgique (5 mai)
- 24 Heures du Mans 2012 en France (16 et 17 juin)
- 6 Heures de Silverstone 2012 au Royaume-Uni (26 août)
- 6 Heures de São Paulo 2012 au Brésil (15 septembre)
- 6 Heures de Bahreïn 2012 (29 septembre)
- 6 Heures de Fuji 2012 au Japon (14 octobre)
- 6 Heures de Shanghai 2012 en Chine (28 octobre)
Résultats
Victoires en courses
En gras : Pilotes ayant gagné un championnat du monde, une coupe du monde ou un trophée d'Endurance du WEC dans la catégorie pour laquelle ses victoires sont comptabilisées.
Il est à noter que ces tableaux ne prennent en compte que les résultats bruts des courses. En effet, il est arrivé à plusieurs reprises qu'un équipage finisse premier de sa catégorie mais ne soit pas considéré officiellement comme le vainqueur car non-éligible pour marquer des points au championnat du monde.
Pilote | Victoires | 2021 |
---|---|---|
Sébastien Buemi | 2 | 2 |
Brendon Hartley | 2 | 2 |
Kazuki Nakajima | 2 | 2 |
Mike Conway | 2 | 2 |
Kamui Kobayashi | 2 | 2 |
José María López | 2 | 2 |
Pilote | Victoires | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018-2019 | 2019-2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Sébastien Buemi | 17 | 1 | 4 | 5 | 5 | 2 | |||
Brendon Hartley | 14 | 4 | 4 | 4 | 2 | ||||
Kazuki Nakajima | 14 | 1 | 1 | 5 | 5 | 2 | |||
Timo Bernhard | 12 | 4 | 4 | 4 | |||||
André Lotterer | 10 | 3 | 3 | 2 | 2 | ||||
Marcel Fässler | 10 | 3 | 3 | 2 | 2 | ||||
Benoît Tréluyer | 10 | 3 | 3 | 2 | 2 | ||||
Anthony Davidson | 10 | 1 | 4 | 5 | |||||
Mark Webber | 8 | 4 | 4 | ||||||
Mike Conway | 8 | 1 | 1 | 2 | 4 | ||||
Nicolas Lapierre | 6 | 3 | 2 | 1 | |||||
Kamui Kobayashi | 7 | 1 | 2 | 4 | |||||
Loïc Duval | 6 | 1 | 3 | 2 | |||||
José María López | 6 | 2 | 4 | ||||||
Alexander Wurz | 5 | 3 | 1 | 1 | |||||
Romain Dumas | 5 | 1 | 1 | 1 | 2 | ||||
Earl Bamber | 5 | 1 | 4 | ||||||
Fernando Alonso | 5 | 5 | |||||||
Allan McNish | 4 | 1 | 3 | ||||||
Tom Kristensen | 4 | 1 | 3 | ||||||
Marc Lieb | 4 | 1 | 1 | 2 | |||||
Neel Jani | 4 | 1 | 1 | 2 | |||||
Stéphane Sarrazin | 3 | 1 | 1 | 1 | |||||
Gustavo Menezes | 3 | 1 | 2 | ||||||
Oliver Jarvis | 2 | 2 | |||||||
Lucas di Grassi | 2 | 2 | |||||||
Bruno Senna | 2 | 2 | |||||||
Norman Nato | 2 | 2 | |||||||
Rinaldo Capello | 1 | 1 | |||||||
Marc Gené | 1 | 1 | |||||||
Nico Hülkenberg | 1 | 1 | |||||||
Nick Tandy | 1 | 1 | |||||||
Thomas Laurent | 1 | 1 | |||||||
Mathias Beche | 1 | 1 |
Pilote | Victoires | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018-2019 | 2019-2020 | 2021 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Gianmaria Bruni | 15 | 3 | 3 | 4 | 2 | 1 | 1 | 1 | ||
Toni Vilander | 9 | 2 | 1 | 4 | 2 | |||||
Richard Lietz | 9 | 2 | 1 | 1 | 3 | 1 | 1 | |||
Michael Christensen | 8 | 3 | 2 | 3 | ||||||
Darren Turner | 8 | 1 | 3 | 2 | 1 | 1 | ||||
James Calado | 8 | 1 | 3 | 2 | 2 | |||||
Giancarlo Fisichella | 7 | 4 | 2 | 1 | ||||||
Stefan Mücke | 7 | 1 | 3 | 2 | 1 | |||||
Nicki Thiim | 7 | 2 | 1 | 1 | 3 | |||||
Marco Sørensen | 7 | 2 | 1 | 1 | 3 | |||||
Kévin Estre | 7 | 2 | 3 | 2 | ||||||
Alessandro Pier Guidi | 7 | 3 | 2 | 2 | ||||||
Frédéric Makowiecki | 6 | 3 | 2 | 1 | ||||||
Harry Tincknell | 5 | 2 | 2 | 1 | ||||||
Davide Rigon | 4 | 2 | 2 | |||||||
Sam Bird | 4 | 2 | 2 | |||||||
Andy Priaulx | 4 | 2 | 2 | |||||||
Marc Lieb | 3 | 2 | 1 | |||||||
Bruno Senna | 2 | 2 | ||||||||
Patrick Pilet | 2 | 1 | 1 | |||||||
Richie Stanaway | 2 | 1 | 1 | |||||||
Daniel Serra | 2 | 1 | 1 | |||||||
Alex Lynn | 2 | 1 | 1 | |||||||
Maxime Martin | 2 | 1 | 1 | |||||||
Neel Jani | 2 | 2 | ||||||||
Olivier Beretta | 1 | 1 | ||||||||
Andrea Bertolini | 1 | 1 | ||||||||
Marco Cioci | 1 | 1 | ||||||||
Romain Dumas | 1 | 1 | ||||||||
Marco Holzer | 1 | 1 | ||||||||
Fernando Rees | 1 | 1 | ||||||||
Alex MacDowall | 1 | 1 | ||||||||
Oliver Gavin | 1 | 1 | ||||||||
Tommy Milner | 1 | 1 | ||||||||
Jordan Taylor | 1 | 1 | ||||||||
Joey Hand | 1 | 1 | ||||||||
Sébastien Bourdais | 1 | 1 | ||||||||
Dirk Müller | 1 | 1 | ||||||||
Pipo Derani | 1 | 1 | ||||||||
Jonathan Adam | 1 | 1 | ||||||||
Billy Johnson (en) | 1 | 1 | ||||||||
Olivier Pla | 1 | 1 | ||||||||
Laurens Vanthoor | 1 | 1 | ||||||||
Côme Ledogar | 1 | 1 |
(Statistiques à jour après les 6h de Monza 2021)
Médias
Presse écrite
Le WEC est cité dans la presse omnisports quotidienne avec notamment L'Équipe en France. S'il existe une presse spécialisée sur l'automobile, la presse uniquement focalisée sur le WEC est plus rare, à l’exception du magazine Le Mans Racing[35],[36]. L'exposition du championnat est accrue lors de chaque édition des 24 Heures du Mans, où il entre dans la presse généraliste grâce à la renommée de cette épreuve qui constitue la course moderne la plus réputée dans l'endurance automobile.
Médias audiovisuels
En France, le WEC est diffusé sur Eurosport et est diffusé en clair depuis 2016 sur La chaine L'Équipe[37],[38],[39],[40],[41],[42], exception faite des 24 Heures du Mans diffusées sur les chaines payantes ainsi que sur les chaines du groupe France Télévisions jusqu'en 2020. À partir de 2021, la diffusion des 24 Heures du Mans en accès gratuit n'est plus faite par France Télévisions, mais par La chaine L'Équipe[43].
Notes et références
- Championnat du Monde d'Endurance FIA 2012 - LeMans.org, 3 juin 2011 (voir archive)
- Hurel 2011, p. 6.
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Annexes
Articles connexes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- François Hurel, « Championnat du monde d'endurance : Au bonheur des fans », Le Mans Racing, no 68, , p. 6-8
Liens externes
- Ressource relative au sport :
- (en) Motorsport Stats
- (fr + en) Site officiel
- Automobile Club de l'Ouest
- Fédération internationale de l'automobile
Voir aussi
- La course en or des Gentlemen Drivers (The Gentleman Driver), série documentaire de Netflix sur les Gentlemen Drivers.
- Portail de l'endurance automobile