Jean-Éric Vergne
Jean-Éric Vergne ou JEV, né le à Pontoise, est un pilote automobile français. De 2012 à 2014, il effectue 58 Grands Prix de Formule 1 avec la Scuderia Toro Rosso. De 2015 à , il est pilote d'essais de la Scuderia Ferrari. Vergne, qui participe au championnat de Formule E FIA depuis 2014, est sacré champion en 2017-2018 et 2018-2019.
Nom complet | Jean-Éric Serge Raymond Vergne |
---|---|
Surnom | JEV |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Pontoise |
Nationalité | Français |
Années d'activité | Depuis 2012 |
---|---|
Qualité | Pilote automobile |
Années | Écurie | C. (V.) |
---|---|---|
Formule 1 | ||
2012-2014 | Toro Rosso | 58 (0) |
Formule E | ||
2014-2015 | Andretti | 9 (0) |
2015-2016 | Virgin | 10 (0) |
2016- | DS Techeetah | 37 (9) |
Numéro permanent | 25 |
---|---|
Nombre de courses | 58 |
Pole positions | 0 |
Meilleurs tours en course | 0 |
Podiums | 0 |
Victoires | 0 |
Meilleur classement | 13e (2014) |
Numéro permanent | 25 |
---|---|
Nombre de courses | 70 |
Pole positions | 12 |
Meilleurs tours en course | 4 |
Podiums | 25 |
Victoires | 10 |
Champion | 2017-2018, 2018-2019 |
Biographie
Les débuts
Jean-Éric commence le karting à quatre ans sur le circuit de Cormeilles-en-Vexin en Île-de-France dont son père est propriétaire[1],[2]. En 2000, il fait ses débuts en compétition et remporte le championnat de France minime dès l'année suivante. Pilote officiel de la marque française Sodikart, il devient vice-champion d'Europe ICA en 2005 et termine septième du championnat du monde Formule A, la catégorie reine du karting, en 2006. Il intègre l'équipe de France FFSA et obtient le statut de sportif de haut niveau.
La monoplace
Dès ses premières années de monoplace, il domine la concurrence et devient Champion de France en 2007 (Formule Campus) et 2008 (Formule Renault 2.0). L’année suivante il est vice-champion d’Europe de Formule Renault 2.0.
En 2010, il pérennise les espoirs portés sur lui et devient le premier Français à s’imposer dans le très relevé championnat British F3 International. En cours de saison il remplace Brendon Hartley en Formule Renault 3.5 et signe quatre podiums en six courses dont une victoire. Ces performances, lui permettent d’effectuer deux jours de test en Formule 1 avec la Scuderia Toro Rosso en novembre à Abou Dabi[3].
En 2011, après un long duel avec son coéquipier Robert Wickens, il devient vice-champion en Formule Renault 3.5 Series au sein de l'équipe Carlin Motorsport[4]. À partir du Grand Prix de Corée du Sud et ce jusqu'à la fin de la saison (à l'exception du nouveau Grand Prix d'Inde), « JEV » participe aux séances d'essais du vendredi matin avec l'écurie de Formule 1 Toro Rosso ; lors de ces séances il fait bonne impression face aux titulaires Jaime Alguersuari et Sébastien Buemi. Il fait également forte impression aux Rookies Days à Abou Dabi les 15, 16, et au volant d'une Red Bull ou il réalise les meilleurs temps sur l'ensemble des trois jours d'essais[5].
2012 : débuts en F1 avec Toro Rosso
Le , il est nommé pilote titulaire avec Daniel Ricciardo au sein de l'équipe Toro Rosso pour la saison 2012[6]. Lors du premier Grand Prix de sa carrière en Australie, il se qualifie en onzième position sur la grille et franchit la ligne d'arrivée à cette même position.
En Malaisie, il prend le départ à la dix-huitième place mais à la suite de terribles conditions climatiques, il réalise la prouesse d'arriver en septième position alors que la course est neutralisée après seulement 9 tours, il est en effet le seul à ce moment de la course à ne pas avoir chaussé de pneus pluie. Après une heure de neutralisation, la course repart et Vergne termine à la huitième place, ce qui lui permet de marquer les premiers points de sa carrière en F1 et de devenir le plus jeune pilote français de l'histoire de la Formule 1 à marquer des points (record battu en 2017 par Esteban Ocon)[7]. À l'occasion du Grand Prix de Chine, les Toro Rosso sont en difficulté tout au long du week-end. Vergne décide de partir de la voie des stands et termine seizième, devant son coéquipier.
En Espagne pour le retour de la Formule 1 en Europe, Vergne bat son équipier pour la première fois de la saison en qualification et termine douzième en course, juste devant lui. Lors du Grand Prix de Monaco, il tape le rail à la sortie du tunnel pendant la deuxième partie des qualifications et s'élance en seizième position sur la grille de départ. En course, il remonte jusqu'à la septième position mais, à la suite d'un changement de pneumatiques à dix tours du terme, termine douzième. Sur le circuit Gilles Villeneuve, il est en difficulté pendant tout le week-end face à son coéquipier Daniel Ricciardo, en course il franchit la ligne d'arrivée quinzième après avoir reçu une pénalité pour vitesse excessive dans les stands.
Jean-Éric Vergne connaît un week-end difficile au Grand Prix d'Europe où il se qualifie en fond de grille et abandonne pour la première fois de la saison après avoir percuté Heikki Kovalainen à la mi-course. Pénalisé de dix places sur la grille de départ en Grande-Bretagne, Vergne s'élance en dernière ligne. En course il gagne neuf places et termine quatorzième, position qu'il occupe également lors du Grand Prix suivant, en Allemagne. Lors du Grand Prix de Belgique après la pause estivale, il se classe huitième et entre pour la seconde fois de la saison dans les points, tout comme son coéquipier qui termine neuvième. Il est victime d'une casse de suspension arrière qui provoque sa sortie de piste à la première chicane et son abandon au neuvième tour du Grand Prix d'Italie à Monza[8]. La malchance le poursuit à Singapour où il est harponné par Michael Schumacher au trente-troisième tour et doit à nouveau abandonner[9]. Au Grand Prix de Corée du Sud, il finit huitième après une passe d'armes avec Lewis Hamilton en fin de course. Le , son écurie prolonge son contrat pour une saison[10]. Lors du dernier Grand Prix de l'année au Brésil, Vergne termine huitième après quatre arrêts au stand.
Au terme de sa première saison en Formule 1, il est entré à quatre reprises dans les points (quatre huitièmes places) et a inscrit 16 points, soit six de plus que son coéquipier. Il se classe dix-septième du championnat du monde des pilotes, devant son coéquipier Ricciardo. Ces résultats probants lui permettent de renouveler son contrat de pilote au sein de l'écurie Toro Rosso.
2013 : deuxième saison chez Toro Rosso
Lors de la deuxième épreuve de la saison en Malaisie, Jean-Éric Vergne se classe dixième après s'être élancé en fond de grille. En Espagne pour le retour de la Formule 1 en Europe, il enregistre son deuxième abandon de la saison. Lors du Grand Prix de Monaco, il participe pour la première fois de sa carrière à la phase finale des qualifications et se classe dixième sur la grille de départ. Le lendemain en course, il termine huitième derrière Fernando Alonso. Deux semaines plus tard au Grand Prix du Canada, il réalise sa meilleure performance depuis ses débuts en Formule 1 et le meilleur résultat d'une Toro Rosso depuis 2008 en se classant sixième.
Lors du Grand Prix de Belgique après la pause estivale, il subit une crevaison lente alors qu'il se battait pour une place dans les points. En lice pour remplacer Mark Webber chez Red Bull Racing pour la saison 2014 (la Scuderia Toro Rosso étant la filière de promotion interne de Red Bull), il se voit préférer son coéquipier Daniel Ricciardo au bénéfice d'une plus grande expérience et d'une meilleure régularité selon les déclarations de Christian Horner[11],[12]. Au Grand Prix de Corée du Sud, il est en difficulté pendant tout le week-end et abandonne à deux tours du terme de la course.
Le , son écurie prolonge son contrat pour une saison[13]. Vergne se classe quinzième du championnat du monde des pilotes avec 13 points, en ayant marqué à trois reprises ; il n'a inscrit aucun point lors des douze dernières épreuves de la saison.
2014 : dernière saison avec Toro Rosso et écarté du giron Red Bull
Au Grand Prix inaugural, en Australie, Jean-Éric Vergne se qualifie en sixième position sur la grille et termine la course huitième, devant son nouvel équipier Daniil Kvyat. Il abandonne sur problème moteur en Malaisie. Lors du Grand Prix d'Espagne, Vergne s'élance sur la dernière ligne après avoir reçu une pénalité de dix places pour avoir perdu une roue lors des essais du vendredi. En course, il abandonne pour la troisième fois de la saison à cause d'un problème d’échappement.
Au Canada, il renoue avec les points en se classant huitième. Au Grand Prix de Grande-Bretagne, il se qualifie et termine dixième de l'épreuve, à un tour du vainqueur Lewis Hamilton. En Hongrie, pour son cinquantième Grand Prix, Vergne profite des conditions climatiques pour se hisser dans le peloton de tête mais, vers la mi-course, il rencontre des problèmes de freins et finit neuvième.
Le , la Scuderia Toro Rosso annonce son remplacement par Max Verstappen pour 2015[14],[15]. En Belgique, après la pause estivale, onzième sur la grille de départ, Jean-Éric Vergne franchit la ligne d'arrivée à la même position. Au Grand Prix de Singapour, malgré une pénalisation de cinq secondes, il obtient son meilleur résultat de la saison en se classant sixième après avoir gagné quatre places dans les derniers tours. Au Grand Prix du Japon, il entre à nouveau dans les points en se classant neuvième malgré une pénalité d'un recul de dix places sur la grille de départ pour avoir utilisé un sixième moteur cette saison. Aux États-Unis, après une passe d'armes musclées avec les deux Lotus E22 de Romain Grosjean et Pastor Maldonado, il finit dixième de la course alors que son coéquipier Kvyat ne marque pas de point. Il se classe treizième du championnat avec 22 points.
Red Bull ne renouvelant pas son contrat, Vergne envisage de se reconvertir en IndyCar Series en 2015[16]. En , Vergne remplace Franck Montagny, « malade », et participe avec l'équipe américaine Andretti Autosport, présente en IndyCar, à la troisième manche du Championnat de Formule E FIA 2014-2015 et réalise la pole position devant Nelson Angelo Piquet et Nicolas Prost[17],[18]. En course, son entrée aux stands avant l'intervention de la voiture de sécurité, le fait reculer au deuxième rang, derrière Sébastien Buemi. Il abandonne dans l'avant-dernier tour, sur problème mécanique[19]. Il inscrit trois points grâce à sa pole position et poursuit ses négociations avec Michael Andretti pour un éventuel volant en IndyCar Series[20].
2015-2016 : pilote d'essais chez Ferrari et débuts en Formule E avec Andretti et DS Virgin Racing
En 2015, Jean-Éric Vergne, alors en négociation pour un volant en IndyCar Series, est nommé pilote d'essais de la Scuderia Ferrari en remplacement de Pedro de la Rosa[21]. Le Français déclare : « Je préfère être sur le banc de touche chez Ferrari que titulaire dans une équipe comme Caterham ! »[22]
Pour se concentrer pleinement sur son rôle de pilote d'essai, il décide de ne pas s'engager dans un autre championnat ; toutefois, après la suspension de Franck Montagny après un contrôle anti-dopage positif, Vergne le remplace définitivement chez Andretti Autosport en Formule E à partir de la manche argentine aux côtés de Marco Andretti[23]. Il termine septième du championnat avec deux podiums et le record de pole positions (trois).
En , Vergne quitte Andretti Autosport et rejoint l'écurie DS Virgin Racing pour le championnat de Formule E FIA 2015-2016[24]. Il déclare avoir une bonne chance d'obtenir un volant dans la nouvelle écurie américaine Haas F1 Team dont l'arrivée en F1 est programmée pour 2016[25]. Le natif de Pontoise reçoit à cet égard le soutien du champion du monde 1978 Mario Andretti[26]. L'écurie, motorisée et épaulée par Ferrari, engage finalement Romain Grosjean et Esteban Gutiérrez. Vergne réalise une saison compliquée en Formule E malgré une pole position à Berlin et deux podiums en fin de saison. Après la finale de Londres, il est confirmé chez Techeetah, une nouvelle écurie issue du rachat d'Aguri par des capitaux chinois et pilotera une Renault Z.E 16 que le constructeur français met à disposition de la seule écurie cliente de la saison 2016-2017[27].
En championnat de Formule E FIA 2016-2017, avec l'équipe Techeetah, Jean-Éric Vergne monte sur son premier podium dès la troisième course, en se classant deuxième à Buenos Aires[28]. Quatrième du championnat après cette course, le Français annonce son départ de la Scuderia Ferrari où il était pilote d'essais ; il envisage également, en parallèle de la Formule E, d'intégrer le championnat du monde d'endurance FIA (WEC) dans les catégories LMP2 ou GTE Pro[29].
2017-2019 : Double champion de Formule E et les victoires avec DS Techeetah
Saison 2017-2018 : Le , Jean-Éric Vergne remporte l'ePrix de Santiago, quatrième manche du championnat de Formule E FIA 2017-2018 ; le , il remporte l'ePrix de Punta del Este, sixième manche du championnat, et conserve la tête de la compétition, devant Felix Rosenqvist, repoussé à 30 points[30]. Le , il accroît son avance au championnat en remportant pour la première fois de sa carrière, à domicile, l'ePrix de Paris. Il devient champion de Formule E à l'issue de la première course de l'ePrix de New York[31].
Saison 2018-2019 : Le , il termine sur le podium (2e) du premier ePrix de la saison 5 et de la première course de l'ère Gen2. Les 4 ePrix suivants (Marrakech, Santiago, Mexico et Hong Kong) sont plus compliqués pour lui avec une 5e place à Marrakech, abandon à Santiago et 13e à Mexico et à Hong Kong. Le 23 mars 2019, il remporte sa première victoire cette saison en Chine à Sanya sur les terres de son équipe DS Techeetah suivi par une 14e place à Rome et une 6e place à Paris un an après sa victoire sur le Circuit des Invalides en 2018. Les 3 prochains ePrix (Monaco, Berlin et Berneseront très positifs avec une victoire à Monaco et à Berne et une 3e place à Berlin derrière Lucas di Grassi (Audi) et Sebastien Buemi (Nissan e.Dams). Il termine timidement la saison avec une 15e place et une 7e place qui lui permet de sécurisé son titre et il devient le seul pilote de l'histoire de la Formule E à avoir remporté deux titres mais ce fut une saison un peu irrégulière comparée à la saison précédente (saison 2017-2018).
Autres activités
En 2017, il commente le Grand Prix de Monaco de Formule 1 aux côtés de Alexandre Delpérier sur C8 puis de 2018 à 2020, il commente les Grands Prix de Formule 1 aux côtés du journaliste et ancien pilote Adrien Paviot lorsqu'ils sont diffusés en clair sur la chaîne de télévision française TF1 et TMC[32],[33].
En 2019, il devient « ambassadeur E-TENSE » pour DS Automobiles pour promouvoir l'électrification au sein de la marque française[34].
Résultats en compétition automobile
Karting
Saison | Championnat | Équipe | Position |
---|---|---|---|
2005 | Championnat d'Europe - ICA | Sodi | 2e |
Copa Campeones Trophy - ICA | 11e | ||
2006 | Championnat du monde - Formule A | Sodi | 7e |
Championnat d'Europe - Formule A | Sodi | 20e | |
South Garda Winter Cup - Formule A | 9e | ||
Championnat de France - Elite | 2e | ||
2010 | Van Der Drift Fundraiser | n.c | |
2011 | ERDF Masters Kart - Stars | 1er |
Formules de promotion
Saison | Championnat | Équipe | Courses | Victoires | Poles | M/Tours | Podiums | Points | Position |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2007 | Formule Campus Renault Elf | Auto Sport Academy | 13 | 6 | 5 | ? | 10 | 189 | 1er |
2008 | Formula Renault 2.0 Eurocup | SG Formula | 14 | 0 | 0 | 0 | 1 | 58 | 6e |
Formula Renault 2.0 WEC | 15 | 0 | 0 | 0 | 3 | 95 | 4e | ||
Formula Renault 2.0 WEC (Cat. Championnat de France) | ? | ? | ? | ? | 119 | 1er | |||
2009 | Formula Renault 2.0 Eurocup | 14 | 4 | 5 | 2 | 9 | 128 | 2e | |
Formula Renault 2.0 WEC | 14 | 3 | 2 | 0 | 10 | 143 | 2e | ||
2010 | Championnat britannique de Formule 3 | Carlin | 30 | 13 | 11 | 13 | 20 | 392 | 1er |
Masters de Formule 3 | 1 | 0 | 0 | 1 | 0 | N/A | 4e | ||
Grand Prix de Macao de Formule 3 (Coupe intercontinentale) | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | N/A | 7e | ||
GP3 Series | Tech 1 Racing | 4 | 0 | 0 | 0 | 0 | 9 | 17e | |
Formula Renault 3.5 Series | 6 | 1 | 0 | 0 | 4 | 53 | 8e | ||
2011 | Formula Renault 3.5 Series | Carlin | 17 | 5 | 4 | 1 | 9 | 232 | 2e |
- N/A – Points non attribués
Palmarès
- 2007 : Champion de France de Formule Campus
- 2008 : 6e en Formula Renault 2.0 Eurocup
- 2008 : 4e en Formula Renault 2.0 WEC
- 2008 : Champion de France de Formule Renault
- 2009 : Vice-champion d'Europe de Formule Renault 2.0
- 2009 : Vice-champion d'Europe de l'Ouest de Formule Renault 2.0
- 2010 : Champion de Grande-Bretagne de Formule 3
- 2010 : 4e des Masters de Formule 3
- 2010 : 7e du Grand Prix de Macao de Formule 3
- 2010 : 17e en GP3 Series
- 2010 : 8e en Formula Renault 3.5 Series
- 2011 : Vice-champion de Formule Renault 3.5
- 2012 : 17e en Formule 1 avec Toro Rosso
- 2013 : 15e en Formule 1 avec Toro Rosso
- 2014 : 13e en Formule 1 avec Toro Rosso
- 2015 : 7e en Formule E avec Amlin Andretti
- 2016 : 9e en Formule E avec DS Virgin Racing
- 2017 : 5e en Formule E avec Techeetah
- 2017 : 7e aux 24h du Mans avec CEFC Manor TFS Racing
- 2018 : Champion de Formule E avec Techeetah
- 2018 : Abandon aux 24h du Mans avec G-Drive Racing
- 2019 : Champion de Formule E avec DS Techeetah
- 2019 : 11e aux 24h du Mans avec G-Drive Racing
- 2020 : 3e en Formule E avec DS Techeetah
- 2020 : 9e aux 24h du Mans avec G-Drive Racing
- 2021 : 6e en Formule E avec DS Techeetah (saison en cours)
Résultats en championnat du monde de Formule 1
Saison | Écurie | Châssis | Moteur | Pneus | GP disputés | Pole positions | Victoires | Podiums | Records du tour | Dans les points | Abandons | Points inscrits | Classement |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2012 | Scuderia Toro Rosso | STR7 | Ferrari V8 | Pirelli | 20 | 0 | 0 | 0 | 0 | 4 | 4 | 16 | 17e |
2013 | Scuderia Toro Rosso | STR8 | Ferrari V8 | Pirelli | 19 | 0 | 0 | 0 | 0 | 3 | 6 | 13 | 15e |
2014 | Scuderia Toro Rosso | STR9 | Renault V6 | Pirelli | 19 | 0 | 0 | 0 | 0 | 7 | 5 | 22 | 13e |
Année | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | 20 | Classement | Points |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2012 | AUS 11 |
MAL 8 |
CHI 16 |
BAH 14 |
ESP 12 |
MON 12 |
CAN 15 |
EUR Abd. |
GBR 14 |
ALL 14 |
HON 16 |
BEL 8 |
ITA Abd. |
SIN Abd. |
JPN 13 |
COR 8 |
IND 15 |
ABD 12 |
USA Abd. |
BRE 8 |
17e | 16 |
2013 | AUS 12 |
MAL 10 |
CHI 12 |
BAH Abd. |
ESP Abd. |
MON 8 |
CAN 6 |
GBR Abd. |
ALL Abd. |
HON 12 |
BEL 12 |
ITA Abd. |
SIN 14 |
COR Abd. |
JPN 12 |
IND 13 |
ABD 17 |
USA 16 |
BRE 15 |
15e | 13 | |
2014 | AUS 8 |
MAL Abd |
BHR Abd |
CHI 12 |
ESP Abd |
MON Abd |
CAN 8 |
AUT Abd |
GBR 10 |
ALL 13 |
HON 9 |
BEL 11 |
ITA 13 |
SIN 6 |
JPN 9 |
RUS 13 |
USA 10 |
BRE 13 |
ABU 12 |
13e | 22 |
Résultats en championnat de Formule E
Saison | Écurie | Châssis | Moteur | Pneus | ePrix disputés | Pole positions | Victoires | Podiums | Records du tour | Dans les points | Abandons | Points inscrits | Classement |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2014-2015 | Amlin Andretti | Spark-Renault SRT 01E | Spark-
Andretti |
Michelin | 9 | 3 | 0 | 2 | 1 | 7 | 1 | 70 | 7e |
2015-2016 | DS Virgin Racing | Virgin DSV-01 | Spark-DS | Michelin | 10 | 1 | 0 | 2 | 0 | 5 | 0 | 58 | 9e |
2016-2017 | Techeetah Formula E Team | Renault ZE.16 | Spark-Renault | Michelin | 12 | 0 | 1 | 5 | 0 | 9 | 3 | 117 | 5e |
2017-2018 | Techeetah Formula E Team | Renault ZE.17 | Spark-Renault | Michelin | 12 | 4 | 4 | 6 | 0 | 12 | 0 | 198 | Champion |
2018-2019 | DS Techeetah | DS E-
Tense FE19 |
Spark-DS | Michelin | 13 | 2 | 3 | 5 | 3 | 7 | 1 | 136 | Champion |
2019-2020 | DS Techeetah | DS E-
Tense FE20 |
Spark-DS | Michelin | 11 | 2 | 1 | 3 | 0 | 7 | 2 | 86 | 3e |
2020-2021 | DS Techeetah | DS E-
Tense FE21 |
Spark-DS | Michelin | 11 | 0 | 1 | 2 | 0 | 6 | 2 | 68 | 6e |
Victoires en Formule E
no | Année | Manche | Date | Grand Prix | Circuit | Écurie | Voiture | Position départ | Résumé |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | 2017 | 12/12 | ePrix de Montréal | Circuit de Ville-Marie | Techeetah | Renault Z.E 16 | 3e | Résumé | |
2 | 2018 | 4/12 | ePrix de Santiago | Circuit urbain de Santiago | Techeetah | Renault Z.E 17 | Pole position | Résumé | |
3 | 2018 | 6/12 | ePrix de Punta del Este | Circuit urbain de Punta del Este | Techeetah | Renault Z.E 17 | Pole position | Résumé | |
4 | 2018 | 8/12 | ePrix de Paris | Circuit des Invalides | Techeetah | Renault Z.E 17 | Pole position | Résumé | |
5 | 2018 | 12/12 | ePrix de New York | Circuit de Red Hook-Brooklyn | Techeetah | Renault Z.E 17 | 3e | Résumé | |
6 | 2019 | 6/13 | ePrix de Sanya | Circuit de Sanya | DS Techeetah | DS E-TENSE FE19 | 2e | Résumé | |
7 | 2019 | 9/13 | ePrix de Monaco | Circuit de Monaco | DS Techeetah | DS E-TENSE FE19 | 2e | Résumé | |
8 | 2019 | 11/13 | ePrix de Berne | Circuit urbain de Berne | DS Techeetah | DS E-TENSE FE19 | Pole position | Résumé | |
9 | 2020 | 9/11 | ePrix de Berlin | circuit de Berlin-Tempelhof | DS Techeetah | DS E-TENSE FE20 | Pole position | Résumé | |
10 | 2021 | 3/15 | 10 Avril 2021 | ePrix de Rome | Circuit urbain de l'EUR | DS
Techeetah |
DS E-TENSE FE21 | 5e | Résumé |
Résultats aux 24 Heures du Mans
Année | Voiture | Équipe | Équipiers | Résultat |
---|---|---|---|---|
2017 | Oreca 07 | CEFC Manor TRS Racing | Tor Graves / Jonathan Hirschi | 7e |
2018 | Oreca 07 | G-Drive Racing | Roman Rusinov / Andrea Pizzitola | Disqualifié |
2019 | Oreca 07 | G-Drive Racing | Roman Rusinov / Job Van Uitert | 11e |
2020 | Aurus 01 | G-Drive Racing | Roman Rusinov/ Mikkel Jansen | 9e |
Notes et références
- Le dernier tour de kart de Jean-Éric Vergne - Sandrine Lefèvre, Le Parisien, 1er mars 2012
- Site du Racing Kart de Cormeilles (RKC)
- Vergne sur la Toro Rosso - ESPNF1, 10 novembre 2010
- Vergne avec Carlin en 3.5 - ESPNF1, 31 décembre 2010
- Vergne fait un grand chelem - ESPNF1, 17 novembre 2011
- Vergne et Ricciardo pilotes titulaires de la Scuderia Toro Rosso en 2012 - automoto365.com, 14 décembre 2011 (voir archive).
- Biographie - Site officiel.
- Casse de suspension confirmée pour Vergne à Monza - Eurosport, 13 septembre
- Singapour : Schumacher "désolé pour Jean-Éric" - ESPN F1, 23 septembre 2012
- Ricciardo épaulera Vettel en 2014, F1i, 2 septembre 2013
- Horner fait le point sur Räikkönen, Ricciardo et Vergne pour 2014, 26 juillet 2013
- Olivier Ferret, « Daniil Kvyat pilote Toro Rosso en 2014. Confirmation de Jean-Eric Vergne également. », sur motorsport.nextgen-auto.com,
- Olivier Ferret, « Officiel : Max Verstappen remplacera Vergne chez Toro Rosso en 2015 », Nextgen-auto.com, .
- Grégory Demoen, « Verstappen remplacera Vergne en 2015 », F1i.fr, .
- Geoffroy Lettier, « Jean-Éric Vergne pense sérieusement à l'IndyCar », sur us-racing.com, (consulté le )
- Jacques-Armand Dupuis, « Formula E – Vergne avec Andretti en Uruguay », AUTOhebdo, (consulté le ).
- Basile Davoine, « Formule E - Exploit et pole position pour Jean-Eric Vergne ! », sur toilef1.com, (consulté le )
- Jacques-Armand Dupuis, « Formula E – Buemi s'impose en Uruguay, Vergne abandonne », AUTOhebdo, (consulté le ).
- Pierre Van Vliet, « Vergne a séduit Andretti », F1i.fr, (consulté le ).
- Basile Davoine, « Officiel - Vergne pilote d’essais chez Ferrari ! », Toilef1.com, (consulté le )
- Olivier Ferret, « Ferrari, un bon moyen pour rester en contact avec la F1 », Nextgen-auto.com, (consulté le ).
- Jacques-Armand Dupuis, « Formula E – Vergne et Andretti à Bueno Aires », AUTOhebdo, (consulté le ).
- Formule E : Vergne change d'écurie et rejoint DS Virgin Racing - Xavier Beal, Automoto/TF1, 9 août 2015.
- Vergne - « On est trois pilotes pour deux baquets » chez Haas - Basile Davoine, Motorsport.com, 12 août 2015.
- Basile Davoine, « Andretti - Vergne est le meilleur pilote sur le marché pour Haas », Motorsport.com, .
- Jean-Philippe Vennin, « Vergne confirmé chez Techeetah pour la saison prochaine », Motorsport.com, .
- Michaël Duforest, « Course - Sébastien Buemi signe la passe de trois ! », Motorsport.com, (consulté le ).
- Benjamin Vinel et Sam Smith, « Vergne confirme son départ de Ferrari », Motorsport.com, (consulté le ).
- (en) « Punta del Este has a new champion: Jean Éric Vergne », sur NbiNews.com, (consulté le )
- Dorothée Julien, « E-Prix de New York : di Grassi victorieux, Vergne Champion », Franceracing.fr.
- Jean-Éric Vergne commentera la Formule 1 sur TF1 - L'Équipe, 23 mars 2018.
- « Portrait - Grand Prix de Monaco de Formule 1 : Adrien Paviot, l'automobile dans la peau », Ouest-France, .
- « Jean-Éric Vergne s’engage pour le développement durable », DS Auto Blog, .
Annexes
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