Coopérative européenne Longo Maï

La Coopérative européenne Longo Maï[1] est une coopérative agricole et artisanale autogérée, internationale, d’inspiration alternative, libertaire, laïque, rurale et anticapitaliste.

Longo Maï

Cadre
Forme juridique société coopérative de production
groupement foncier agricole
exploitation agricole à responsabilité limitée
Zone d’influence Europe
Fondation
Fondation 1973
Identité
Siège Bâle
Structure communauté
Personnages clés Roland Perrot
Membres Environ 300
Slogan Agir localement, penser globalement
Site web www.prolongomaif.ch

Fondée en 1973 à Limans (Alpes-de-Haute-Provence), elle regroupe aujourd'hui en réseau dix coopératives en France, Allemagne, Autriche, Suisse, Ukraine, Costa Rica.

Le nom est issu d'une formule du provençal exprimant le souhait « que ça dure » et utilisée par exemple lors des mariages : Vivo li nòvi e longo mai !, traduisible par « Que vivent les mariés, et longtemps encore ! »[2],[3].

Histoire

Origines

Dans la foulée de Mai 68, des jeunes issus des groupes étudiants autrichiens Spartakus, réfugiés en Suisse à la suite d'affrontements avec les groupes néonazis, se lient aux étudiants suisses du groupe Hydra[4],[5],[6] ou Hydra7[7]. Ces étudiants mènent de nombreuses actions militantes contre l’Église, l’armée, les dictatures et en faveur des réfugiés, des luttes ouvrières, etc. Ils soutiennent, notamment, à Schirmeck les travailleurs qui veulent reprendre leur usine en autogestion[7].

1973 : première communauté à Limans

Première communauté à Limans
À Limans

Lors d'un congrès tenu en 1972, ces jeunes urbains allemands, suisses et autrichiens décident d'expérimenter de nouvelles façons de vivre et de faire de la politique dans une région rurale dépeuplée en y fondant une communauté, « une base de survie »[8]. Le groupe ne parvient pas à s'installer dans un pays germanophone du fait de la forte opposition des gouvernements suisse, allemand et autrichien[7].

En 1973, grâce à une collecte de fonds, le groupe achète un domaine de 270 ha à Limans[5] près de Forcalquier dans les Alpes-de-Haute-Provence pour y implanter une coopérative rurale autogérée[5] d’inspiration libertaire. Le groupe s'inspire également de l'expérience collective qui s'est nouée dans les années 1930 autour de la figure de Jean Giono dans la même région[9].

Sur la colline où la communauté s’installe, Zinzine, il n’y a, pour les abriter, qu’une ferme en ruine, Grange-Neuve, et un pigeonnier[7].

Dotée à l'origine d'un statut de SCOP (Société coopérative de production), elle passe ensuite à un statut mixte mêlant Groupement foncier agricole, coopérative et EARL (Exploitation agricole à responsabilité limitée).

Le programme de la communauté est formulé par Roland Perrot, ancien déserteur durant la guerre d'Algérie, actif en Mai 68, qui a connu personnellement Giono et son expérience de commune libre au Contadour dans les années 1930[7]. Il s’inspire des idées fouriéristes[5], en y ajoutant l’antimilitarisme, le pacifisme, l’anticapitalisme, l’absence de représentation politique et l’égalité entre les hommes et les femmes[5].

Le fonctionnement est basé sur l’auto-subsistance, la vie communautaire, les productions artisanales et agricoles, la gestion autonome et écologique de l’énergie, de l’eau, ainsi que du refus du salariat inspiré du principe communiste libertaire de la prise au tas[4],[10].

1976 : création du réseau

À partir de 1976, la communauté Longo Maï recherche et achète des terrains et des maisons pour s'agrandir, ce qui suscite des réactions parfois hostiles chez certains habitants des environs.

Marque de berger avec un mouton pirate, troupeau de Longo Maï

Aujourd'hui, dix coopératives fonctionnent en réseau[11],[10] :

Campagnes internationales

Le siège de la coopérative est à Bâle, d’où sont organisées les campagnes de collecte de dons (environ cinq millions de francs annuels dans les années 1990)[5] pour 10 MF de dettes.

Parallèlement à ses activités agro-alimentaires, Longo Maï organise des campagnes de solidarité internationale, notamment en faveur des résistants aux dictatures[4],[10] : l'accueil de 2 000 exilés chiliens, menacés par le putsch de Pinochet, dans des communes suisses ; des actions de solidarité avec les Indiens Guaranis au Paraguay ; le soutien des opposants du Nicaragua en lutte contre le dictateur Somoza, notamment par la création d’une coopérative de réfugiés nicaraguayens au Costa Rica, encore active aujourd’hui pour la défense de la petite paysannerie[5] ; la création du Comité européen de défense des réfugiés et immigrés (CEDRI) ; du Forum civique européen (FCE) pour le soutien des processus de démocratisation des pays de l’Est ; le soutien au Syndicat des ouvriers de la campagne (SOC) qui défend les travailleurs saisonniers sans papier en Andalousie (El Ejido) ; le soutien à la création d’une coopérative à Madagascar[5] ; une campagne en faveur de l’opposant portugais Otelo de Carvalho[6] ; des actions en Afrique[6].

30 ans publics de Radio Zinzine

La coopérative a créé plusieurs médias de communication[11] :

  • la radio libre Radio Zinzine : fondée en 1981 et nommée d’après la colline où s’est établie la communauté, fréquemment menacée d’interdiction d’émission. Elle est affiliée à la Fédération européenne des radios libres[7] ; la radio édite un hebdomadaire, L'ire des chenaies (4 pages au format A4)
  • une agence de presse, l’Agence indépendante d'information (AIM)[5], à laquelle collaborent une centaine de journalistes[6] ;
  • le journal Archipel, journal du Forum civique européen (8 pages au format A4);
  • elle édite également des livres.

Fonctionnement de la communauté

La communauté s’administre en coopérative autogérée. Tous les biens financiers sont mis en commun. Les ressources propres de la communauté sont l’élevage, la production céréalière et maraîchère, dont elle consomme une bonne partie ; elle pratique elle-même ses coupes de bois. La filature de laine est alimentée par l’hydroélectricité ; la chaleur est fournie par l’énergie solaire[11] et le bois. Chacun travaille ; les changements de tâches sont possibles. Le dimanche soir, une réunion a lieu pour organiser un peu la semaine (équipes, réunions, projets, présentation des nouveaux-venus). Cependant, le travail s’organise entre des groupes constitués par affinités et par compétences[7]. Elle regroupe 200 adultes et une cinquantaine d’enfants, répartis entre toutes les coopératives, ces membres étant d’une quinzaine de nationalités différentes[7]. À Limans, elle possède 280[4],[10] à 300 ha, dont 80 labourables. Elle utilise l’eau d'un forage et des quelques sources. Les matériaux de construction utilisés sont notamment la pierre locale, la brique crue[11], la paille, le bois. La coopérative vend des produits agricoles bruts, mais aussi transformés  : agneaux, agnelles, vêtements en laine, conserves de fruits et de légumes, vin et cosmétiques, plus rémunérateurs[10]. Elle gère un village de vacances, le hameau des Magnans[7] (ouvert à tous) à Pierrerue, un camping destiné à ses activités[11].

La coopérative est soutenue par une association basée à Bâle, qui collecte des fonds. Le budget annuel de l’ensemble des collectivités est estimé, à la fin des années 1990[7], à plusieurs dizaines de millions de francs suisses, Le Monde indiquant un montant de recettes de 5 millions en 1996[6]. La coopérative de Limans dépend à environ 50 % de ces aides et subventions, la moitié de ses besoins étant couverts par sa propre production (années 2000)[14]. Après des dépenses excessives les premiers temps, couvertes par des emprunts (32 millions de francs suisses de dettes en 1979[6]), l’association a assaini les comptes, augmenté les collectes de dons et remboursé ses dettes dans les années 1980-1990[6] (dette de 9 millions en 1995[6]).

Des fêtes, ouvertes à tous, rassemblent la communauté[7] :

Controverses et critiques

Grâce à l'emprunt, la coopérative a constitué un patrimoine immobilier important dans les années 1980 : outre des domaines agricoles assez vastes, elle possède des gîtes ruraux et un appartement à Paris qui sert de point de chute[7]. Ces achats et les premiers contacts peu diplomatiques avec les élus locaux ont creusé un fossé avec certains habitants des environs, ce qui a modifié les pratiques dans les implantations suivantes, mieux préparées.

De même, le militantisme (appels à la désobéissance civile, l’accueil de réfugiés, y compris d’Europe de l'Est et de déserteurs), notamment de l'ex-Yougoslavie, provoque l’hostilité des gouvernements qui luttent parfois activement contre la coopérative : plusieurs procès pour outrage à l’État autrichien, qui échouent ; traquenard mis en place par la police allemande ; arrêté d’expulsion du territoire français, annulé par le Conseil d'État en 1979. Cet arrêté provoque un débat dans les médias, qui amène des visites et l'installation de nouveaux membres français, puis une campagne de presse hostile en 1979-1980[7].

Accusations de sectarisme

En 1982, Françoise d'Eaubonne dans son livre Dossier S comme Sectes accuse Longo Maï d'être une secte[15], s'ensuit une procédure judiciaire de quatorze ans[16].

Selon le Centre Roger-Ikor, un des fondateurs, Roland Perrot, aurait eu des pratiques autoritaires ; les membres auraient été exploités : le travail serait dur et non rémunéré directement, la coopérative serait surveillée et défendue contre des intrusions ; la nourriture distribuée serait insuffisante. Prévensecte accusa même la coopérative de pratiquer la mise en propriété commune des enfants (par refus de l’autorité parentale), la coopérative aurait eu une école privée interne. Cependant, les règles communes très strictes auraient été assouplies en 1982[17].

Face à ces accusations, la communauté bénéficie du soutien de l’écrivain régional Pierre Magnan d’abord sceptique[8], Huguette Bouchardeau du PSU, Michel Cardoze, Georges Duby, René Dumont, Jean-Pierre Faye, Bernard Langlois, Jean-Pierre Pelgrin, Jean Ziegler, Arthur Villard, Friedrich Dürrenmatt, Gérard Gilly et Jackie Marchand, enseignants qui participent à l'occupation de l'école de Limans pour sa réouverture[6].

Cela n'empêche pas le rapport parlementaire sur les sectes de 1996, de citer Longo Maï[17]. Selon l'ethnologue Maurice Duval, « [...] le fait de vivre leurs idées collectivement a amené quelques députés à classer ce groupe dans la catégorie « secte » dans le rapport parlementaire de 1996. Or, ce groupe, que l’on partage ou pas ses idées - là n’est pas la question - a le droit de vivre et de penser différemment de la majorité de la population dès lors qu’il respecte la dignité des femmes et des hommes ce qui, manifestement, est le cas. Ce rapport parlementaire classe les « sectes » en élaborant une typologie pour le moins contestable et contestée par certains chercheurs, hélas trop peu nombreux. Et dans cette classification, plusieurs catégories sont élaborées parmi lesquelles figurent « les groupes alternatifs » ! Le paragraphe introductif précise : « Ils [les groupes alternatifs] proposent en général une organisation différente des circuits économiques, du mode de production, du commerce mondial, des rapports humains ». Il serait grand temps de le souligner avec force, ce texte est une atteinte à la liberté de penser et notamment à la liberté de penser sur le mode de la contestation. [...] À ma connaissance, [Longo Maï] s’inscrit dans le cadre de la loi et ne contrevient en rien à celle-ci. L’assimilation entre « sectes » et groupes alternatifs est une avancée de la pensée unique puisque le signifiant « secte » implique « Le Mal » à détruire. »[18]

Ces accusations ont donné lieu à des procès, gagnés par la communauté Longo Maï en 1995[19] et en 1996, contre le Centre Roger Ikor qui l'avait accusée d'être une « secte »[20],[21].

Ces critiques ont pu servir de justification à des descentes de police ; mais aucune n’a réussi à trouver d’élément matériel étayant ces accusations[5]. La plus importante opération de police est celle du (deux cents CRS et gendarmes mobiles, avec renforts de la DST et survols en hélicoptères[7]), à la demande du gouvernement allemand qui accuse la communauté « d'abriter de dangereux terroristes kurdes »[21]. Bilan : le matériel radio est cassé, une seule personne arrêtée est relâchée dans la journée[7]. Ce jour-là, les Renseignements généraux locaux refusent de participer à la descente[6].

La communauté est aujourd’hui mieux acceptée par les populations locales. Elle a aussi évolué dans ses pratiques, l’amour libre et la famille élargie, de rigueur dans les années 1970[5], ne sont ni plus ni moins pratiqués actuellement que dans la société environnante. L'aspect de mise en commun des enfants doit être relativisé, car la coopérative a très activement milité pour la réouverture de l’école élémentaire de Limans, les adolescents fréquentent le collège de Forcalquier ou le lycée de Digne[7].

Commentaires

Selon le Centre de Dynamique des Groupes et d’Analyse Institutionnelle (Belgique) : « Aujourd'hui, la fibre autogestionnaire est donc loin d'être morte. En France, citons [...] le réseau, exemplaire parce que durable lui aussi et très intégré, des coopératives de Longo Maï, créé au début (!) des années 1970 par une poignée de jeunes très politisés d'Autriche (groupe Spartakus), de Suisse (groupe Hydra) et de France (soixante-huitards). Ce réseau regroupe aujourd'hui plusieurs centaines de personnes vivant principalement de leur auto-production (et sans salaire !) sur dix sites d'habitats communautaires, solidaires entre eux et répartis dans cinq pays européens. »[22]

Selon Elena Schmitt de l'Observatoire du management alternatif de HEC Paris : « Si la légendaire communauté de Longo Maï résiste toujours aussi bien malgré ses 35 ans d’existence, c’est principalement parce qu’elle a gardé une ouverture extrêmement forte sur le reste du monde, notamment en soutenant et communiquant autour d’autres actions politiques et idéologiques aux quatre coins de la planète. Fonctionnant en autogestion, et survivant aussi grâce aux dons de particuliers, Longo Maï est une communauté assez classique dans son organisation. Mais à travers son antenne radio, ses différentes revues et son réseau d’action international, Longo Maï représente un modèle communautaire alternatif très politisé et un emblème de la culture soixante-huitarde. »[23]

Le suisse Oliver Seeger, ancien de Longo Maï, « récuse, avec le recul, « ce présupposé implicite selon lequel [ses camarades et lui étaient] une avant-garde révolutionnaire, une petite élite qui se préparait pour le jour J ». [...] Le changement de société serait tout sauf facile : « J’espère bien que les gens auraient mal à la tête, et au cœur, et au ventre, que tout leur métabolisme serait dérangé, s’ils devaient réfléchir à ce qu’ils ont réellement envie de faire ! Comment pourrait-il en être autrement quand, pendant des années, on est allé au turbin sans se poser de questions ? »[24]

Publications

  • Longo Maï : terre d'asile. Costa Rica / Nicaragua : 1978, 1979, Bâle, 1980 : Document numérisé.
  • Nouvelles de Longo Maï, Bâle, Limans, périodicité irrégulière (ISSN 1243-5252).

Bibliographie

  • Michel Bacqué, « Changer de distribution pour changer de société ? » pp.223-242 in La bio entre business & projet de société Agone, coll. Contre-feux, 2012, 428 p. (ISBN 978-2-7489-0170-2)
  • Gilbert-François Caty, Les Héritiers contestés : Longo Maï et les médias d'Europe, Anthropos, 1983[25].
  • Luc Willette, Longo Maï, vingt ans d'utopie communautaire, préf. René Dumont, postf. Pierre Magnan, Paris, Syros, 1993, (ISBN 978-2-86738936-8)[26],[27].
  • Françoise d'Eaubonne, Vingt ans de mensonge ou la baudruche crevée, éditions de Magrie, 1994.
  • Roland Perrot, Longo Maï, nomades et sédentaires du IIIe millénaire, in Les Nouveaux espaces politiques (dir. Georges Labica), L'Harmattan, 1995, p. 111-127.
  • Pia Pera, L'arcipelago di Longo maï : un esperimento di vita comunitaria, Milan, Baldini & Castoldi, 2000[28].
  • Béatrice Graf, Longo Maï, révolte et utopie après 68, Vie et autogestion dans les Coopératives Européennes, Thesis verlag, 2006, (ISBN 3-908544-83-1).
  • Marc Ollivier, Avec les paysans du monde - Comment ils sont victimes du capitalisme - Comment ils lui résistent - Comment ils cherchent, avec beaucoup d’autres, à le dépasser, Association pour un nouveau développement, Grenoble, 2007, note de lecture.
  • Produire de la richesse autrement : usines récupérées, coopératives, micro-finance... les révolutions silencieuses, PubliCetim, n°31, , éditions du CETIM, Genève, (ISBN 978-2-88053-069-3) :
    • Jacques Berguerand, Longo Maï : de la ferme à l’engagement politique ;
    • Marc Ollivier, Une expérience internationale de recherche autogérée : les « chercheurs de survie » du réseau Longo Maï.
  • Andreas Schwab, Landkooperativen Longo maï. Pioniere einer gelebten Utopie, Rotpunktverlag, Zürich, 2013, (ISBN 978-3-85869-560-4).
  • Anne-Marie Pailhès, Communautés rurales en Allemagne de l’Est : vers une réunification des contre-cultures ?, Paris, Presses de la Sorbonne nouvelle, 2019, 356 p. [29]

Travaux universitaires

  • Mélanie Louviaux, D'un autre agir altermondialiste, Mémoire en sociologie, Université catholique de Louvain (Belgique), , pp. 15-18.
  • Maurice Duval, Des peurs collectives : Le discours anti-secte comme support de l'idéologie néolibérale, L'Homme et la société, 1/2005, n°155, p. 65-78, texte intégral.
  • Anne-Marie Pailhes, Communautés alternatives en Allemagne de l'Est depuis 1990 : des laboratoires utopistes de l'Allemagne réunifiée ?, synthèse, in Jay Rowell, Anne-Marie Saint-Gille, La société civile organisée aux XIXe et XXe siècles : perspectives allemandes et françaises, Villeneuve-d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2010, pp. 238-241.
  • Géraldine Brausch, Petite histoire des pratiques démocratiques ou comment mettre en œuvre l’égalité, Philocité, publication pédagogique d’éducation permanente, Seraing, Centre de Dynamique des Groupes et d’Analyse Institutionnelle, coll. Mobilisations sociales, 2011, page 54.
  • Elena Schmitt, Les sentiers de l’Utopie, Isabelle Fremeaux et John Jordan, 2011, fiche de lecture, Observatoire du Management Alternatif, HEC Paris, , page 9.

Articles de presse

Radio

Notes et références

  1. BNF : notice.
  2. https://www.lexilogos.com/provence_expressions.htm
  3. Proverbes provençaux, Macao, Cotignac, Région, Provence, Littérature et…fantaisie !, consulté le 23 juillet 2021.
  4. Julie Duchâtel, Les coopératives Longo Maï en France : autogestion et solidarité internationale, en ligne , publié en juillet 2008, consulté le 4 mars 2009.
  5. Estelle Nouel, Longo Maï une communauté agricole, , publié en 1999, consulté le 4 mars 2009.
  6. Ingrid Carlander, À Longo Maï, réussites et tâtonnements, Manière de voir, n°103, février-mars 2009, notice IEP Lyon.
  7. Michel Bernard, Les coopératives Longo Maï, Lyon, S!lence, 1995, texte intégral.
  8. Ingrid Carlander, Les irréductibles de Longo Maï, Le Monde diplomatique, mars 1996, texte intégral & texte intégral ; Les combats de l'Histoire, Manière de voir, n°40, juillet-août 1998.
  9. Philippe Bacqué, Changer de distribution pour changer de société ?, La bio entre business & projet de société, Agone, coll. « Contre-feux », , 428 p. (ISBN 978-2-87558-230-0, lire en ligne), p. 236.
  10. Julie Duchâtel, « Les coopératives Longo Maï en France : autogestion et solidarité internationale », Dialogues, propositions, histoires pour une citoyenneté mondiale, publié en juillet 2008, consulté le 24 novembre 2010.
  11. Réseau français des écovillages, Longo Mai, en ligne , consulté le 4 mars 2009
  12. Anne-Marie Pailhes, Communautés alternatives en Allemagne de l'Est depuis 1990 : des laboratoires utopistes de l'Allemagne réunifiée ?, Centre d'études et de recherches sur l'espace germanophone (CEREG), Université Paris Nanterre, synthèse.
  13. François Friche, « Longo Maï au Montois : alternative agricole et solidaire », Moins ! Journal romand d'écologie politique, no 46, , p. 14-15.
  14. Puck, Une mise en pratique de l’autogestion dans le secteur agricole depuis 35 ans, No Pasaran, en ligne , publié en 2008, consulté le 4 mars 2009.
  15. Françoise d'Eaubonne, Dossier S comme Sectes, Éditions Alain Moreau, 1982, page 175 et suivantes.
  16. Françoise d'Eaubonne, Lettre au Quotidien du Médecin, 6 mars 1995, texte intégral.
  17. Prévensectes, Notice Longo Maï, consultée le 4 mars 2009.
  18. Maurice Duval, Des peurs collectives : Le discours anti-secte comme support de l'idéologie néolibérale, L'Homme et la société, 1/2005, n°155, pp. 65-78, texte intégral.
  19. Sectes info.
  20. Tribunal de grande instance de Paris, Jugement du 11 décembre 1996, texte intégral.
  21. Jay Rowell, Anne-Marie Saint-Gille, La société civile organisée aux XIXe et XXe siècles : perspectives allemandes et françaises, Villeneuve-d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2010, note page 241.
  22. Géraldine Brausch, Petite histoire des pratiques démocratiques ou comment mettre en œuvre l’égalité, Philocité, publication pédagogique d’éducation permanente, Seraing, Centre de Dynamique des Groupes et d’Analyse Institutionnelle, coll. Mobilisations sociales, 2011, page 54.
  23. Elena Schmitt, Les sentiers de l’Utopie, Isabelle Fremeaux et John Jordan, 2011, fiche de lecture, Observatoire du Management Alternatif, HEC Paris, avril 2012, page 9.
  24. Mona Chollet, Imaginer un revenu garanti pour tous, Le Monde diplomatique, mai 2013, texte intégral.
  25. BNF : notice.
  26. Geneviève Sellier, Longo Maï, vingt ans d’utopie communautaire, Le Monde diplomatique, novembre 1993, texte intégral.
  27. Sudoc : notice.
  28. BNF : notice.
  29. Editeurs carnet Regards RDA et All Est, « Anne-Marie Pailhès, Communautés rurales en Allemagne de l’Est : vers une réunification des contre-cultures ? », sur Regards sur la RDA et l'Allemagne de l'Est (consulté le )
  30. Sign@l, Institut d'études politiques de Lyon, notice.
  31. Sign@l, Institut d'études politiques de Lyon, notice.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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