Centre contre les manipulations mentales
Le Centre contre les manipulations mentales (CCMM), ou Centre Roger-Ikor est une association française laïque de lutte contre les sectes.
Forme juridique | Association loi 1901 |
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But | Informer sur le phénomène sectaire, faire de la prévention et aider les victimes |
Zone d’influence | France |
Fondation | 1981 |
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Fondateur | Roger Ikor |
Siège | Paris |
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Président | Annie Guibert |
Affiliation européenne | Fédération européenne des centres de recherche et d'information sur le sectarisme |
Fonds de dotation | CCMM - SOLIDARITE |
Publication | Revue Regards sur... |
Site web | www.ccmm.asso.fr |
Historique
L'association a été fondée par l'écrivain Roger Ikor, Prix Goncourt 1955, dont le fils, adepte du zen macrobiotique, s'était suicidé.
Elle a été présidée de 1997 à 1998 par le député socialiste Alain Vivien. Avant d'en démissionner pour devenir président de la Mission interministérielle pour la lutte contre les sectes (MILS), il embauche son épouse comme directrice administrative[1].
Daniel Groscolas prend la présidence puis est remplacé par Jacques Miquel en 2008[2]. Au décès de ce dernier en 2011, Annie Guibert devient la nouvelle présidente du centre, après avoir occupé le poste de secrétaire générale depuis 2005.
Le CCMM et l'État français
L'association est soutenue par les subventions de l'État français, mais qui sont à la baisse[3].
Les écrits du CCMM sont une source d'information pour des organismes comme la MIVILUDES[4].
Critiques
La collusion avec la MILS
Début 2001, Patricia Vivien, directrice administrative et épouse d'Alain Vivien (alors président de la MILS), prit une place importante au CCMM, finissant par disposer de plus de pouvoir que le président en titre[5], ce qui posa des problèmes au sein de l'association mais aussi pour les collusions possibles entre l'association et la mission interministérielle. Des membres dirigeants en démissionnèrent et le président en titre, J.P. Bousquet, finit par porter l'affaire en justice. Le CCMM fut alors mis sous tutelle judiciaire, de juin à , le temps d'élire un nouveau président.[réf. nécessaire]
L'établissement de liste de sectes
L'association, dans le cadre de son travail d'information sur les sectes, a édité en 1998 un Dictionnaire des sectes.
Mgr Jean Vernette, secrétaire national de l'épiscopat français pour l'étude des sectes et lui-même membre du CCMM depuis sa création, souligne l’ambiguïté de certaines réserves : « En minuscules caractères il est indiqué à la page 28 que certaines obédiences religieuses et philosophies ont été mentionnées parce que, « même non sectaires en elles-mêmes, elles sont indispensables à la compréhension de la dérive sectaire qui prend naissance à partir d'elles ». (...) Mais personne ne lira ces minuscules notations ambiguës. Le Dico sera reçu par tout le monde comme il se définit : un Dictionnaire exhaustif, rigoureusement et officiellement informé, des « sectes » en France »[6].
Notes et références
- Pourquoi la bataille anti-sectes a échoué ? VSD, 22 au 28 août 2002 par Thomas Lardeur.
- Un nouveau Président pourquoi faire ? sur le site du CCMM
- « Les associations de lutte contre les sectes tirent la sonnette d’alarme », sur FIGARO, (consulté le )
- « La présence des associations est très utile, qu’il s’agisse des associations départementales de défense de la famille et de l’individu (ADFI), des associations familiales comme l’union départementale des associations familiales (UDAF), ou du centre de documentation, d’éducation et d’action contre les manipulations mentales (CCMM). » (Rapport 2003 de la MIVILUDES, p. 40 sur http://www.miviludes.com/IMG/pdf/Rapport_MIVILUDES_2003-5.pdf)
- Sectes - Les pourfendeurs se déchirent article du Point 19/10/2001 sur le CCMM
- L'Église catholique et les sectes Jean Vernette, paru dans le SNOP, numéro 1086 du 15 janvier 2001.
Annexes
Articles connexes
Liens externes
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