Saint-Génis-des-Fontaines
Saint-Génis-des-Fontaines est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Saint-Génisiens.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Genis (homonymie).
Saint-Génis-des-Fontaines | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Céret | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Albères, de la Côte Vermeille et de l'Illibéris | ||||
Maire Mandat |
Nathalie Regond-Planas 2020-2026 |
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Code postal | 66740 | ||||
Code commune | 66175 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Génisiens, Saint-Génisiennes |
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Population municipale |
2 836 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 286 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 32′ 33″ nord, 2° 55′ 22″ est | ||||
Altitude | Min. 24 m Max. 102 m |
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Superficie | 9,90 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Saint-Génis-des-Fontaines (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Perpignan (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Vallespir-Albères | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | http://www.saint-genis-des-fontaines.fr/ | ||||
Géographie
Localisation
La commune de Saint-Génis-des-Fontaines se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[1].
Elle se situe à 18 km à vol d'oiseau de Perpignan[2], préfecture du département, et à 15 km de Céret[3], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Laroque-des-Albères (2,2 km), Villelongue-dels-Monts (2,4 km), Sorède (3,1 km), Brouilla (3,2 km), Montesquieu-des-Albères (4,3 km), Ortaffa (4,3 km), Saint-André (4,3 km), Palau-del-Vidre (4,7 km).
Sur le plan historique et culturel, Saint-Génis-des-Fontaines fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[5] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[6].
Géologie et relief
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[8].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[9] : la « vallée du Tech de Céret à Ortaffa » (611 ha), couvrant 10 communes du département[10] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[9] : la « rivière le Tech » (933 ha), couvrant 14 communes du département[11].
Urbanisme
Typologie
Saint-Génis-des-Fontaines est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Génis-des-Fontaines, une unité urbaine monocommunale[15] de 2 826 habitants en 2017, constituant une ville isolée[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (69,4 %), zones urbanisées (13,9 %), zones agricoles hétérogènes (10,1 %), terres arables (5,3 %), forêts (1,3 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
En catalan, le nom de la commune est Sant Genís de Fontanes[21].
Par décret du , Saint-Génis devient Saint-Génis-des-Fontaines[22].
Politique et administration
Canton
En 1790 la commune de Saint-Génis-des-Fontaines est incluse dans le canton d'Argelès au sein du district de Céret. Elle est rattachée au canton de Laroque en 1793 puis revient au canton d'Argelès en 1801, dont elle a fait partie depuis[22]. À compter de , la commune est incluse dans le nouveau canton de Vallespir-Albères.
Liste des maires
Population et société
Démographie contemporaine
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].
En 2018, la commune comptait 2 836 habitants[Note 6], en augmentation de 3,05 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +2,95 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
selon la population municipale des années : | 1968[29] | 1975[29] | 1982[29] | 1990[29] | 1999[29] | 2006[30] | 2009[31] | 2013[32] |
Rang de la commune dans le département | 50 | 54 | 49 | 48 | 40 | 40 | 41 | 44 |
Nombre de communes du département | 232 | 217 | 220 | 225 | 226 | 226 | 226 | 226 |
Enseignement
- École primaire des Platanes.[réf. nécessaire]
Manifestations culturelles et festivités
- Fête patronale et communale : [33].
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 27 452 €[34].
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
- Église Saint-Michel de Saint-Génis-des-Fontaines, partie de l'abbaye de Saint-Génis (IXe - Xe siècle), avec son célèbre linteau l'une des plus anciennes traces écrite de l'art roman. Elle est classée au titre des monuments historiques par les arrêtés du et du [35].
- Le cloître de Saint-Génis-des-Fontaines daté de 1271-1283 sous l'abbé Michel, dont les restes ont été classés au titre des monuments historiques par arrêté du [36]. Les deux tiers de ce cloître ont été achetés par l'antiquaire Paul Gouvert en 1924. Ayant deux clients potentiels, il fait sculpter en véritable marbre rose de Villefranche-de-Conflent 23 chapiteaux supplémentaires. Il peut alors vendre un premier cloître au banquier grec Zani Nicolas Chrysoveloni en 1925 qui l'a transporté et remonté dans le parc de son château des Mesnuls, tout en offrant trois colonnes et deux arcades au musée du Louvre. Il vend ensuite un deuxième cloître supposé tout aussi authentique au musée de Philadelphie en 1928. Il s'est alors posé le problème de l'authenticité des éléments du château des Mesnuls. Ces éléments ont été authentifiés au moment de leur démontage, l'essentiel du cloître de Philadelphie étant constitué de copies[37]. L'État a acheté le cloître qui se trouvait au château des Mesnuls en 1982 et le musée du Louvre a restitué en 1984 les éléments en sa possession pour reconstruire le cloître à son emplacement initial de Saint-Génis-des-Fontaines[36],[38]. L'ensemble retrouvé a été classé au titre des monuments historiques par arrêté du [36].
- L'église romane Sainte-Colombe dans le domaine de Cabanes, à deux kilomètres au nord de Saint-Génis, est classée au titre des monuments historiques par arrêté du [39].
- Église Sainte-Colombe de Cabanes
- Abbatiale Saint-Michel de Saint-Génis-des-Fontaines
Personnalités liées à la commune
- Joan-Pere Pujol, écrivain, auteur de plusieurs livres concernant l'occultisme et le catalanisme.
- Annie Pujol, animatrice du jeu télévisé des années 1980 « La roue de la fortune » (elle tournait les lettres).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Notes
Références
- « Métadonnées de la commune de Saint-Génis-des-Fontaines », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Saint-Génis-des-Fontaines et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Saint-Génis-des-Fontaines et Céret », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Saint-Génis-des-Fontaines », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Carrere, J.B., Description de la Province de Roussillon, Paris, chez Lamy, , 438 p. (lire en ligne).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 362-363.
- Carte IGN sous Géoportail
- « Plan séisme » (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Génis-des-Fontaines », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « vallée du Tech de Céret à Ortaffa » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « rivière le Tech » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Génis-des-Fontaines », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- (ca)(fr)Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
- Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9).
- Préfecture des Pyrénées-Orientales, Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010
- [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 », sur http://la-clau.net.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
- « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Notice no PA00104117, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00104116, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Fabricio Cárdenas, 66 petites histoires du Pays Catalan, Perpignan, Ultima Necat, coll. « Les vieux papiers », , 141 p. (ISBN 978-2-36771-006-8, notice BnF no FRBNF43886275).
- Géraldine Mallet, Le cloître de Saint-Génis-des-Fontaines (Pyrénées-Orientales). Historiographie, p. 109-118, Archéologie du Midi médiéval, année 1999, no 5 (lire en ligne)
- Notice no PA00104115, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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