Bourréac

Bourréac est une commune française située dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.

Bourréac

Bourréac avec vue sur la ville de Lourdes.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Argelès-Gazost
Intercommunalité Communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées
Maire
Mandat
Charles Lacrampe
2020-2026
Code postal 65100
Code commune 65107
Démographie
Gentilé Bourréacais
Population
municipale
109 hab. (2018 )
Densité 87 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 06′ 14″ nord, 0° 00′ 09″ est
Altitude 520 m
Min. 429 m
Max. 582 m
Superficie 1,26 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Lourdes
(banlieue)
Aire d'attraction Lourdes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lourdes-2
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Bourréac
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
Bourréac
Géolocalisation sur la carte : France
Bourréac
Géolocalisation sur la carte : France
Bourréac

    Géographie

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte avec les communes environnantes

    Localisation

    Panorama sur la chaîne depuis Récahorts.

    Bourréac est une commune de l'aire urbaine de Lourdes située à quatre kilomètres de Lourdes. Dominant en balcon la plaine de Lézignan qui s'ouvre sur la ville de Lourdes à l'ouest, le village se situe au centre d'une ligne de collines, de 500 m à 600 m d'altitude, face à la chaîne pyrénéenne, avec, en particulier, le pic du Jer au premier plan, le Cabaliros, le Hautacam, le pic du Montaigu et le pic du Midi de Bigorre en arrière-plan.

    Un chemin de crête (chemin départemental) part du centre du village vers son hameau, Récahorts, et, au-delà, vers Pouts, hameau du village Escoubes-Pouts, avant la descente vers ce village dans la vallée.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Bourréac[1]
    Julos Paréac
    Escoubès-Pouts
    Lézignan Arcizac-ez-Angles

    Intercommunalité

    Bourréac est une des dix communes considérées par l'Insee comme faisant partie de l'unité urbaine de Lourdes[2].

    Bourréac, comme ses communes limitrophes, fait partie de la communauté de communes du Pays de Lourdes. Lézignan est la commune la plus proche que l'on traverse pour se rendre à Bourréac, après avoir quitté la route départementale en venant de Lourdes (calvaire à l'intersection)[3].

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 126 hectares ; son altitude varie de 429 à 582 mètres[4].

    Le territoire offre les marques de dépôts morainiques (sédiments, pierres et rochers) provenant de l'ancien glacier qui, il y a 30 000 ans, empruntait la vallée du gave de Pau et recouvrait l'emplacement de la ville de Lourdes. Le village offre la particularité d'avoir plusieurs sources sur le versant nord du territoire communal, en particulier la source de Bidole qui alimentait autrefois le village et celle de Coulat qui alimente le réseau AEP du syndicat intercommunal des Côtes de Bourréac et du Miramont.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[6].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[7]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de température : 11,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 113 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lourdes », sur la commune de Lourdes, mise en service en 1881[10]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[11],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 1 426,7 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et à km[13], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[14], à 12,6 °C pour 1981-2010[15], puis à 12,9 °C pour 1991-2020[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Bourréac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[17],[18],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lourdes, une agglomération intra-départementale regroupant 13 communes[20] et 16 872 habitants en 2018, dont elle est une commune de la banlieue[21],[22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lourdes dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[23],[24].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (83,1 %), forêts (12,7 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Hameau

    Plan de Bourréac au début de 2013, le bourg au centre et le hameau de Récahorts à droite.

    Outre le chef-lieu, le territoire de la commune comprend le hameau de Récahorts.

    Logement

    En 2012, le nombre total de logements dans la commune était de 47, alors qu'il était de 38 en 1999[I 1].

    Parmi ces logements, 71,5 % étaient des résidences principales, 13,1 % des résidences secondaires et 15,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 89,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 10,9 % des appartements[I 2].

    La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 78,8 %, en augmentation par rapport à 2007 (74,3 %)[I 3].

    Projets d'aménagement

    Fin 2014, le maire annonce « Le prochain renforcement du réseau électrique en moyenne tension sur la ligne de crête, allant au hameau de Récahorts, se traduira par l'enfouissement des lignes et participera encore à l'amélioration de la qualité paysagère de la commune. Bourréac est devenu, de ce fait, une escale privilégiée par les randonneurs et les cyclotouristes »[26].

    Toponymie

    Le nom de la commune a évolué au fil des siècles[27] : Dénominations historiques :

    • in Burriacho, latin (fin XIe – début XIIe siècle, cartulaire de Saint Pé, arch. des H.P.) ;
    • Buriac, Burriac (1429, censier de Bigorre) ;
    • Burriac aus Angles (1609, Livre de la Réforme de Sainct-Pé, arch. des H.P.)[28] ;
    • Bouriac, Bourriac (1738, arpentement de la Baronnie des Angles[29], puis 1760, pouillé du diocèse de Tarbes par Larcher; puis 1789, cahier des doléances) ;
    • Bourréac (v 1809, plan cadastral napoléonien, 1810, carte de Cassini).

    Localement, le nom de la commune est prononcé [bourri'yak].

    Comme tous les toponymes dont le suffixe est ac, le nom de Bourréac vient d'un nom de domaine antique. Ce nom est formé sur le nom patronymique Burrius ou Burrinus et du suffixe -acum, soit « le domaine de Burrius ».

    La dénomination du hameau, Récahorts, a évolué aussi avec le temps : on lit Requehor sur la carte de Cassini ci-jointe et Roquehort dans l'arpentement de la Baronnie des Angles de 1738[29]. L'étymologie en est roc ou roque hort/e c'est-à-dire roche forte par référence vraisemblablement à une terre lourde et argileuse (avec des affleurements schisteux) alors que Bourréac a des terres morainiques très filtrantes.

    Histoire

    Extrait de la carte de Cassini mentionnant les noms de communes, paroisses ou succursales de paroisse comme Bourréac, et leurs hameaux, vers 1810.

    Antiquité

    L'inventaire archéologique départemental fait état de la découverte en 1846 d'une statue en marbre au lieu-dit Sendac qui permet d'envisager l'existence d'un site funéraire antique très important. Cette statue est visible dans le musée du jardin Massey à Tarbes.

    Ancien régime

    La commune est sous l'Ancien Régime incluse dans le Pays et dans la sénéchaussée de Bigorre, ainsi que dans le Quarteron de Lourdes. Elle fait alors partie intégrante de la baronnie des Angles[34].

    Révolution française et Empire

    Le plan cadastral napoléonien de Bourréac est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[36] de même que le « cahier des doléances de Bourriac, annexe des Angles » de 1789[37]. Lors de la Révolution, la commune est incorporée en 1790 au canton de Lourdes du nouveau département des Hautes-Pyrénées.

    Époque contemporaine

    Depuis 1973, la commune fait partie du canton de Lourdes-Est et, depuis 2015, du canton de Lourdes-2.

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Aux élections présidentielles de 2012, la liste électorale comptait 73 électeurs, 71 se sont déplacés au second tour et 69 se sont exprimés : 40 voix pour François Hollande et 29 voix pour Nicolas Sarkozy[38].

    Aux élections municipales et communautaires de mars 2014, la liste électorale comptait 74 électeurs, 65 se sont déplacés et 63 se sont exprimés. Les sept candidats ont été élus dès le premier tour avec des scores allant de 100 % à 95,23 %[38]. À l'issue de ces élections, lors de la première réunion du conseil municipal, le maire sortant Roland Darré a été réélu maire.

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement étant inférieur à 100, le nombre de membres du conseil municipal est de 7[39].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[40]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mai 1912 mai 1935 Amédée Ladebèze   Agriculteur
    mai 1935 mai 1953 Jean Darré   Agriculteur
    mai 1953 mars 1959 Victor Azens   Agriculteur
    mars 1959 mars 1977 Jean Nadau   Agriculteur
    mars 1977 mars 1989 Roland Darré   Professeur à l’École nationale vétérinaire de Toulouse
    mars 1989 avril 2008 Charles Lacrampe   Cadre de banque
    avril 2008 mai 2020 Roland Darré   Retraité
    mai 2020 En cours
    (au 23 juin 2020[41])
    Charles Lacrampe   Retraité

    Finances locales

    Depuis les années 2000, la capacité d'autofinancement[Note 5] reste largement supérieure à la moyenne de la strate (communes de moins de 250 habitants appartenant à un groupement fiscalisé (4 taxes))[43], ce qui montre une bonne gestion des finances locales :

    Capacité d'autofinancement par habitant (en euros)

    20132012201120102009200820072006200520042003
    Bourréac370275258215256321270239230271228
    Moyenne de la strate239252240203209215224209180171163

    Politique environnementale

    Bourréac s'est vu attribuer, en 2014, par le conseil régional de Midi-Pyrénées, le niveau « 1 fleur » du label Villes et Villages fleuris[44].

    Jumelages

    Au 19 août 2015, Bourréac n'est jumelée avec aucune commune[45].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution de la population montre un accroissement de la population du fait de l'arrivée de nouveaux ménages en résidence principale, surtout à partir des années 1990.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[47]. En 2018, la commune comptait 109 habitants[Note 6], en augmentation de 18,48 % par rapport à 2013 (Hautes-Pyrénées : +0,14 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7276220140116115110113121
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    108110112103112122100106103
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    949095767659615847
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    4641454946709184107
    2018 - - - - - - - -
    109--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[48] puis Insee à partir de 2006[49].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Debien[50] souligne la chute importante et inexpliquée de la population de Bourréac entre 1806 et 1821 dans un contexte d'accroissement global de la population des communes rurales du canton de Lourdes-Est. Or cette valeur de 220 pour Bourréac, en 1806, que l'on retrouve dans d'autres publications qui ont repris la même source paraît peu vraisemblable. En fait, la confrontation avec une autre source d'information, celle du cadastre de 1809[35] qui fait état d'un effectif « d'environ 140 personnes », montre qu'elle est très probablement inexacte et que l'effectif recensé en 1806 a dû être plus vraisemblablement de 120 personnes.

    Enseignement

    La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2015[51].

    Manifestations culturelles et festivités

    Au XXIe siècle, Bourréac partage avec la commune voisine de Lézignan la même fête communale organisée autour du premier dimanche de novembre, après la Toussaint[26].

    L'ASSO’S Lézignan - Bourréac dont le siège est à la mairie de Lézignan remplit les fonctions d'un comité des fêtes et d'animation et réalise depuis 2009[52] des actions conviviales pour les deux communes, Lézignan et Bourréac, en particulier : la fête locale à Toussaint, le repas de Carnaval, l’intervillage début juin, ainsi que d'autres manifestations et soirées tout au long de l’année, telles que des projections de films, une fête du gâteau à la broche[53].

    Médias

    Les actualités de la commune sont suivies par le quotidien régional La Dépêche du Midi[54].

    Le maire Roland Darré, enseignant retraité, féru de partage de connaissances, est à l'initiative du site consacré à la commune, et assure des initiations à la rédaction dans l'encyclopédie wikipédia[26],[55].

    Cultes et activités paroissiales

    Le territoire de la commune dépend de l'ensemble paroissial de la Baronnie des Angles qui regroupe douze communes[56]. Cet ensemble paroissial est lui-même l'un des sept ensembles du « secteur Lourdes » au sein du diocèse de Tarbes et Lourdes[57]. L'église paroissiale est toujours utilisée[58], notamment pour des concerts[59], mais le culte catholique n'y est plus célébré régulièrement[60].

    Après avoir été paroisse puis succursale de la paroisse du village des Angles sous l'Ancien Régime, le territoire de la commune a été rattaché[Quand ?] à la paroisse de Lézignan, commune la plus proche.

    A Nouste, bulletin mensuel interparoissial du « secteur Lourdes », relate les principaux événements de la vie paroissiale du Pays rural lourdais qui constitue une entité culturelle recouvrant les actuelles communautés de communes de la Baronnie des Angles, de Batsurguère, du Castelloubon, de la Croix Blanche et du Pays de Lourdes.

    Économie

    Emploi

    En 2012, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 55 personnes, parmi lesquelles on comptait 83,3 % d'actifs dont 70,4 % ayant un emploi et 13 % de chômeurs[I 4].

    On comptait 14 emplois dans la zone d'emploi, contre 22 en 2007. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 39, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 7] est de 35,8 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre seulement un emploi pour trois habitants actifs[I 5].

    Entreprises et commerces

    Au 31 décembre 2012, Bourréac comptait 14 établissements : 9 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 2 dans l'industrie, aucun dans la construction, 1 dans le commerce-transports-services divers et 2 étaient relatifs au secteur administratif[I 6]. Parmi ces 14 établissements, six portent le nom de Sanguinet[61], dont un dans le domaine des services d'aménagement paysager qui emploie plus de dix salariés et un chiffre d'affaires en 2013 de 2 430 600 [62].

    En 2013, 2 entreprises ont été créées à Bourréac[I 7], les deux par des autoentrepreneurs[I 8].

    Agriculture

    L'importance de l'agriculture, à Bourréac comme ailleurs, va bien au-delà d'un bilan technique et économique des productions en volume et en valeur. L'agriculture et en l'occurrence l'élevage sont les outils principaux de gestion et d'aménagement des espaces contribuant à la perception positive de l'environnement. Ils génèrent des satisfactions environnementales appelées aménités qui participent au charme et à l'attrait des lieux en sus de l'atout majeur que peut être le panorama sur la chaîne pyrénéenne : des paysages ouverts, des espaces entretenus, des prés, des animaux dans ces espaces, etc.

    L'agriculture paysanne originelle
    Vache lourdaise tenue par François Sarthe, dit François de Passet, à Bourréac, vers 1966.

    Jusqu'à la Première Guerre mondiale, l'élevage ovin occupait une place prépondérante dans la plupart des communes de la montagne de Bigorre et dans le piémont pyrénéen. Cet élevage s'appuyait sur l'exploitation souvent intensive, avec irrigation quand c'était possible, des prés en bien propre avec leurs granges foraines traditionnelles aux toits d'ardoise, sur la conduite en parcours dans les vastes territoires communaux appelées landes ou serres, et sur les estives de transhumance, en montagne, l'été. La race ovine lourdaise était la race locale de référence particulièrement adaptée à ce mode dominant d'élevage extensif. Par ailleurs les vaches de race lourdaise (variante locale et rustique du groupe bovin Blond du Sud-Ouest représenté aujourd'hui par la blonde d'Aquitaine) étaient exploitées en tant que race mixte : lait, viande et travail, encore que les bœufs gascons lui soient évidemment préférés pour le travail.

    Ancien poulailler-porcherie, En ço de Borie, à Bourréac.

    Un élevage porcin et de volailles presque exclusivement destiné aux besoins de la maison existait jadis dans chaque exploitation. Jusque vers 1945, la race porcine locale de référence était le porc bagnérais, porc de type ibérique noir et blanc très réputé pour la qualité de sa viande, dont l'essentiel de la population a servi à reconstituer le porc pie noir du Pays basque. Cet élevage porcin, comme d'ailleurs celui qui l'a remplacé à base de porcs blancs, pour la vente sur les marchés locaux (Tarbes, Trie-sur-Baïse) de porcelets à engraisser, a disparu. De beaux ensembles typiques de poulaillers-porcheries édifiés dans la deuxième moitié du XIXe siècle sont visibles dans nombre de fermes du pays rural lourdais dont un à Bourréac. Conçus manifestement pour l'embellissement des cours de ferme, ils témoignent d'une relative prospérité de la maison à l'époque considérée.

    Aujourd'hui une agriculture d'entreprise et d'échange en prise avec la gestion de l'environnement paysager

    La quasi-disparition de l'élevage ovin et de la race bovine lourdaise ont remis en question l'exploitation traditionnelle des communaux revenus progressivement à l'état de fougeraies soumises à l'écobuage annuel telles qu'on peut les voir encore sur les zones d'étage collinéen les plus pentues, comme celles qui dominent Lourdes (Serre de Sarsan). En 1977, les communes de Lézignan, Bourréac et Julos sont parvenues à un accord de partage de leurs communaux dont l'exploitation était jusqu'alors indivise et seulement consacrée au mode pastoral. Après retournement et amendements, ces landes ont été affermées aux agriculteurs locaux pour être converties avec succès en terres de culture (maïs grain et maïs ensilage) ou en prairies. Cette transformation s'est traduite par un accroissement significatif du cheptel bovin, dans les races prim'Holstein ou montbéliarde en système laitier, blonde d'Aquitaine ou limousine, principalement, parfois charolaise ou bazadaise, en système allaitant. Elle a permis aussi la création de nouveaux bâtiments d'élevage fonctionnels hors des villages et proches des lieux de pâturage, dont l'élevage laitier dit de Peyrehicade sur les landes de Bourréac.

    L'agriculture de Bourréac d'aujourd'hui repose essentiellement sur l'élevage bovin dans quatre exploitations dont une en élevage bovin laitier avec production de veaux de lait, une en élevage allaitant avec production de veaux de boucherie sous la mère et deux en élevage allaitant avec production de veaux broutards. La transhumance estivale des vaches limousines et blondes d'Aquitaine se fait en camion qui permet d'accéder aux estives du cirque d'Estaubé (près de Gavarnie).

    Les terres labourables ont une bonne valeur agronomique. Certaines bien exposées et proches du village étaient autrefois réputées localement pour la production de pommes de terre primeur.

    Nouvelles ruralités

    Talus fleuri le long de la voie départementale.

    À l'origine exclusivement agricole, la population compte aujourd'hui une majorité d'actifs dont l'emploi se situe en milieu urbain. Cette situation est la même dans toutes les communes du pays rural lourdais.

    Tourisme

    La proximité de Lourdes et des hauts lieux touristiques pyrénéens ainsi que la qualité de l'environnement local ont amené les habitants à la création de gîtes ruraux[63], la commune ne disposant au d'aucune place d'accueil saisonnier (hôtel[I 9], camping[I 10], autre hébergement collectif[I 11]).

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église de la Toussaint.
    Place de la Fontaine ou place de Candaouan.

    La commune ne compte ni monument, ni objet répertorié à l'inventaire des monuments historiques[64],[65] et aucun lieu, monument ou objet répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[66],[67].

    On peut toutefois mentionner l'église, la place de la fontaine et des sites panoramiques.

    L'église de la Toussaint (dédiée à tous les saints, comme celle de Lézignan) domine le village et offre un beau panorama sur la chaîne des Pyrénées et les alentours. Elle abrite une cloche datée de 1660 qui est référencée comme une des plus anciennes du patrimoine national[réf. nécessaire] pour avoir échappé aux confiscations et à la fonte sous la Révolution, pour cela, selon Thibaut de Rouvray, conservateur des antiquités et objets d’art des Hautes-Pyrénées, elle est inscriptible à l'inventaire des monuments historiques[68]. Elle a fait l'objet d'une rénovation importante à la fin des années 2000[58].

    La place de la Fontaine (ou place de Candaouan) a été créée en 2005 : c'est un lieu de convivialité lors des manifestations communales, elle accueille les promeneurs de passage et les joueurs de boules à la belle saison.

    Les chemins de crête (chemin de Sendac, chemin de Recahorts-Pouts, chemin du Courtaou), offrent un vaste panorama sur la chaîne, de Lestelle-Bétharram à l'ouest, au pic du Midi de Bigorre et au Casque de Lhéris, au-dessus de Bagnères-de-Bigorre, à l'est. Un parcours fléché de cyclotourisme part du haut de la côte, en venant de Lézignan, vers la gauche sur le chemin de Sendac, et rejoint le village de Julos.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. La « capacité d'autofinancement » (CAF) est l’excédent dégagé en fonctionnement. Cet excédent permet de payer les remboursements de dettes. Le surplus (CAF - remboursements de dettes) s’ajoute aux recettes d’investissement (dotations, subventions, plus-values de cession) pour financer les dépenses d’équipement. Ce montant représente le financement disponible de la commune[42].
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    7. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Insee

    1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
    2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
    3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
    4. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
    5. EMP T5 - Emploi et activité.
    6. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
    7. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
    8. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.
    9. TOU T1 - Nombre et capacité des hôtels au 1er janvier 2015.
    10. TOU T2 - Nombre et capacité des campings au 1er janvier 2015.
    11. TOU T3 - Nombre d'autres hébergements collectifs au 1er janvier 2015.

    Autres sources

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. INSEE : l'unité urbaine de Lourdes
    3. Voir plan de Lourdes
    4. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    6. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    7. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    9. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    10. « Station Météo-France Lourdes - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Bourréac et Lourdes », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station Météo-France Lourdes - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Bourréac et Ossun », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    49. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    50. Jacques Debien, Population du "Pays du Lavedan" Évolution de 1806 à nos jours en Lavedan et Pays Toy, no 27 spécial 1996, pages 133-154
    51. « Annuaire : Résultats de recherche », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
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    61. « liste des entreprises Sanguinet dans le département », sur la recopie du registre du commerce (consulté le ).
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    63. « Gîte rural à Bourréac », sur le site du gîte rural (consulté le ).
    64. « Liste des monuments historiques de la commune de Bourréac », base Mérimée, ministère français de la Culture.
    65. « Liste des objets historiques de la commune de Bourréac », base Palissy, ministère français de la Culture.
    66. « Liste des lieux et monuments de la commune de Bourréac à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Mérimée, ministère français de la Culture.
    67. « Liste des objets de la commune de Bourréac à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Palissy, ministère français de la Culture.
    68. Thibaut de Rouvray, Conservateur des antiquités et objets d’art des Hautes-Pyrénées : rapport de visite réalisée le 16 avril 2016 transmis au maire de Bourréac
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