Julos

Julos est une commune française située dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.

Julos

Vue du village (Les Granges).

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Argelès-Gazost
Intercommunalité Communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées
Maire
Mandat
Éric Abbadie
2020-2026
Code postal 65100
Code commune 65236
Démographie
Gentilé Julosais
Population
municipale
426 hab. (2018 )
Densité 73 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 07′ 21″ nord, 0° 00′ 22″ est
Altitude Min. 398 m
Max. 648 m
Superficie 5,86 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Lourdes
(banlieue)
Aire d'attraction Lourdes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lourdes-2
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Julos
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
Julos
Géolocalisation sur la carte : France
Julos
Géolocalisation sur la carte : France
Julos

    Ses habitants sont appelés les Julosais.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Julos se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[1].

    Elle se situe à 13 km à vol d'oiseau de Tarbes[2], préfecture du département, à 16 km d'Argelès-Gazost[3], sous-préfecture, et à km de Lourdes[4], bureau centralisateur du canton de Lourdes-2 dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Lourdes[1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Paréac (1,6 km), Averan (1,8 km), Bourréac (2,1 km), Lézignan (2,7 km), Escoubès-Pouts (2,8 km), Orincles (2,9 km), Adé (3,0 km), Barry (3,0 km).

    Sur le plan historique et culturel, Julos fait partie de l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne créé au IXe siècle puis rattaché au domaine royal en 1302, inclus ensuite au comté de Foix en 1425 puis une nouvelle fois rattaché au royaume de France en 1607. La commune est dans le pays de Tarbes et de la Haute Bigorre[6].

    Carte de la commune de Julos et des proches communes.
    Communes limitrophes de Julos[7]
    Adé Averan Barry
    Lourdes Orincles
    Lézignan Bourréac Paréac

    Hydrographie

    Les ruisseaux de Galeste et de la Mate et des Graves (affluents droit de la Geune) traversent la commune d'est en ouest.

    Climat

    Le climat est tempéré de type océanique, dû à l'influence proche de l'océan Atlantique situé à peu près 150 km plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel.

    Données climatiques à Julos.
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,6 1,3 2,7 5,2 8,3 11,6 14,1 13,9 11,7 8 3,6 1,3 6,9
    Température moyenne (°C) 5,3 6,1 7,8 10 13,3 16,7 19,3 19 17,2 13,3 8,5 5,8 11,9
    Température maximale moyenne (°C) 9,9 11 12,9 14,8 18,3 21,7 24,5 24 22,6 18,6 13,4 10,4 16,8
    Ensoleillement (h) 108,8 118,8 155,6 157,2 181,3 191,5 215,5 196,4 194,5 164,4 124,4 104,4 1 912,8
    Précipitations (mm) 112,8 97,5 100,2 105,7 113,6 80,7 57,3 70,3 71 85,2 93 112,1 1 099,4
    Source : Climatologie mensuelle à la station départementale d'Ossun de 1961-1990[8].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[9] : le « réseau hydrographique des Angles et du Bénaquès » (260 ha), couvrant 35 communes du département[10] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[9] : les « coteaux et vallons des Angles et du Bénaquès » (12 879 ha), couvrant 45 communes du département[11].

    Urbanisme

    Typologie

    Julos est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lourdes, une agglomération intra-départementale regroupant 13 communes[15] et 16 872 habitants en 2018, dont elle est une commune de la banlieue[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lourdes dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].

    Rue du village.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (47,5 %), zones agricoles hétérogènes (28,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12 %), zones urbanisées (6,1 %), forêts (6,1 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    La chapelle Saint-Martin.

    Logement

    En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 177[21].
    Parmi ces logements, 85.5  % sont des résidences principales, 7.2  % des résidences secondaires 7.2  % des logements vacants.

    Voies de communication et transports

    Cette commune est desservie par les routes départementales D95 et D507a.

    Toponymie

    Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Julos au nord est de Lourdes

    On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[22] qui rapporte les dénominations historiques du village :

    Dénominations historiques :

    Étymologie : nom de domaine antique formé sur le nom de personnage latin Julius et le suffixe aquitain -ossum.
    Nom occitan : Julòs.

    Histoire

    Sous l'Ancien Régime, l'histoire de Julos est associée à l’ascension d'une famille, les Castelnau, du val d'Azun, qui par un mariage en 1339 devinrent seigneurs de Julos, Paréac, Escoubès, entre autres, et aussi de Laloubère pour former une famille influente, les Castelnau-Julos puis Castelnau-Laloubère. On lit dans l'histoire de la Bigorre par l'abbé Colomez « La terre de Laloubère faisait partie de celle de Julos en Bigorre. Pérégrin de Julos, puiné de la maison, l'eut pour son partage, et s'étant signalé par sa valeur en Castille, il rendit le nom de Laloubère recommandable dans sa postérité. Les seigneurs de Castelnau en ont augmenté les biens et la gloire y ayant pris alliance »[23].

    Ces détails ont de l'importance pour rendre compte du mode de gestion communautaire et intercommunal des landes situées sur ces communes, et tout particulièrement sur Julos, qui perdura jusque dans les années 1970. Jusqu'à 1789, en effet, ces landes étaient des réserves seigneuriales de la seigneurie de Laloubère, elles devinrent ensuite des biens communaux gérés avec un droit de pacage consenti aux communes voisines, notamment Bourréac. Cette situation d'indivision a pris fin en 1978, avec le partage de ces landes entre les communes de Julos, Bourréac, Paréac et Lézignan, appuyé sur l'exploitation de documents d'archives seigneuriales de Laloubère[24].

    Selon l'historien de la Bigorre, Marie-Armand d'Avezac de Castera-Macaya (1823), « la terre de Castelnau était située dans la vallée d'Azun : les villages de Gaillagos, Arras, Ourout, Ayzac, en relevaient. Jean-Bernard, chevalier, seigneur de Castelnau, vivait vers 1260 ; et eut pour fils Bernard 1er mort vers 1300, père de Menaud, chevalier. Garcie-Arnaud 1er, fils de ce dernier,épousa, en 1339, Mahaud de Julos, héritière de Laloubère, dont il eut Jean-Raymond de Castelnau-Laloubère, qui vivait en 1366, et fut le père d'Odet : celui-ci eut de Catherine de Gramont, son épouse, deux fils, 1° Bernard II qui continua la maison de Castelnau-Laloubère, 2° Raymond Garcie, chef de la maison de Castelnau-Mauvissière, dont était Michel de Castelnau, ambassadeur en Angleterre, qui a laissé des mémoires fort estimés et est mort en 1592 »[25].

    Cadastre napoléonien de Julos

    Le plan cadastral napoléonien de Julos est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[26].

    Politique et administration

    La mairie en 2018.
    Le foyer rural en 2021.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    avant 1988  ? Antoine Pirès    
    mars 2001 mars 2020 Georges Castres    
    mars 2020 en cours Éric Abbadie    

    Historique administratif

    Pays et sénéchaussée de Bigorre, quarteron de Lourdes, canton de Lourdes (depuis 1790), Lourdes-Est (1973)[27].

    Intercommunalité

    Julos appartient à la Communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées créée en et qui réunit 86 communes.

    Services publics

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].

    En 2018, la commune comptait 426 habitants[Note 6], en augmentation de 23,48 % par rapport à 2013 (Hautes-Pyrénées : +0,14 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    295246299324331335345310355
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    321312321316315314274272243
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    223227239213209207189178170
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    178188191191218241304313322
    2013 2018 - - - - - - -
    345426-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Population et société

    Enseignement

    La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016[33].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le lavoir.
    Le monument aux morts municipal.

    Édifices religieux

    Crête de Miramont

    La colline de Miramont était un lieu de pèlerinage pour les communes limitrophes. Avec les éminences voisines. Il s'agit aujourd'hui, avant tout, d'un espace voué à la randonnée offrant un magnifique point de vue sur Tarbes, Ossun… Leurs sommets abritent des antennes relais.

    Héraldique

    Blasonnement :
    De gueules à un château d’argent maçonné de sable posé sur un mont de sinople et accompagné de trois étoiles de six rais d'or posées deux en chef et une en pointe.
    Commentaires : officialisé par la mairie (avril 2015).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Métadonnées de la commune de Julos », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Julos et Tarbes », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Julos et Argelès-Gazost », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Julos et Lourdes », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. « Communes les plus proches de Julos », sur www.villorama.com (consulté le ).
    6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 287-289.
    7. Carte IGN sous Géoportail
    8. « Climatologie mensuelle à Tarbes », sur le site de l'association InfoClimat (consulté le ).
    9. « Liste des ZNIEFF de la commune de Julos », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    10. « ZNIEFF le « réseau hydrographique des Angles et du Bénaquès » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    11. « ZNIEFF les « coteaux et vallons des Angles et du Bénaquès » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Unité urbaine 2020 de Lourdes », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    16. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lourdes », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. Insee : Rapport statistique communal pour la commune de Julos
    22. Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Conseil Général des Hautes Pyrénées, 2000.
    23. Abbé Colomez : Histoire de la province et comté de Bigorre écrite vers 1735 par l'abbé Colomez et annotée par l'abbé Ferdinand Duffau, 283 pages 21 x 15 cm, réédition de l’œuvre originale imprimée en 1890, (ISBN 2 7504-1341-9).
    24. Roland Darré, maire de Bourréac, communication personnelle, février 2016,, d'après les archives des réunions des conseils municipaux de Bourréac
    25. M.A. d’Avezac-Macaya : Essais historiques sur le Bigorre, accompagnés de remarques critiques, de pièces justificatives, de notices chronologiques et généalogiques. Tome second, 312 pp. Imprimerie de J.M . Dossun éditeur, Bagnères ; 1823. [lire en ligne].
    26. Archives départementales des Hautes-Pyrénées : Plan cadastral de Julos en 1809
    27. Archives départementales des Hautes-Pyrénées
    28. « Liste des juridictions compétentes pour Julos », sur le site du ministère de la Justice (consulté le )
    29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    33. « Annuaire : Résultats de recherche », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
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