Éditions Durand-Salabert-Eschig

Les Éditions Durand-Salabert-Eschig sont une société d'édition musicale d'origine française, parmi les plus importantes dans le domaine de la musique classique, qui regroupe trois éditeurs précédemment indépendants :

  • les Éditions Durand[1],[2] — la plus ancienne des trois maisons — fondées en 1869 par Auguste Durand[3],[4] et Louis Schönewerk[5],[6] ;
  • les Éditions Salabert[7], fondées en 1878 par Édouard Salabert ;
  • les Éditions Eschig[8],[9], fondées en 1907 par Max Eschig[10].

Pour les articles homonymes, voir Salabert.

Durand-Salabert-Eschig
Filiale Universal Music
Fondation 2000
Genre Musique classique
Pays d'origine France
Siège Paris
Site web www.durand-salabert-eschig.com

Historique

Historique des Éditions Durand

Les Éditions Durand, entreprise familiale de 1869 à 1982, ont eu pour directeurs successifs de leur fondation le à 2000 :

  • 1869-1909 : Auguste Durand (1830-1909), avec pour associé de 1869 à 1891 l'allemand Louis Schönewerk (1814-18??), période durant laquelle la maison s'appelle Éditions Durand-Schönewerk & Cie, avant de changer de raison sociale le et de s'appeler Éditions A. Durand & Fils, le fils d'Auguste, Jacques, étant désormais associé à la société ;
  • 1909-1928 : Jacques Durand (1865-1928), fils du précédent, la maison s'appelant désormais, à compter du , Éditions Durand & Cie, Jacques Durand étant associé avec son cousin Gaston Choisnel (1857-1921)[11] puis, à compter d', avec un autre cousin, René Dommange ;
  • 1928-1977 : René Dommange (1888-1977)[12], cousin du précédent ;
  • 1977-1982 : Guy Kaufmann (1923-2010), neveu du précédent ;
  • 1982-2000 : Jean-Manuel Mobillion de Scarano, dit Jean-Manuel de Scarano[13],[14].

Le siège historique des Éditions Durand se trouvait 4 Place de la Madeleine dans le 8e arrondissement de Paris. Depuis 1980, il a déménagé à plusieurs reprises : 21 rue Vernet dans le 8e arrondissement de Paris à compter du , ensuite 215 rue du Faubourg Saint-Honoré dans le 8e arrondissement de Paris puis 4-6 Place de la Bourse dans le 2e arrondissement de Paris[1]. En outre, les Éditions Durand disposaient d'un entrepôt 1 avenue de la Marne à Asnières-sur-Seine, où se trouvaient les archives de la maison d'édition.

Au cours de leur histoire, les Éditions Durand ont acquis divers fonds éditoriaux, dont :

  • les Éditions Flaxland en 1869, fondées vers 1860 par le strasbourgeois Gustave Flaxland (1847-1895)[15] et dont le siège se trouvait 4 Place de la Madeleine dans le 8e arrondissement de Paris, qui devient le premier siège des Éditions Durand ; le catalogue comprenait plus de 1.400 titres et y figuraient des lieder de Robert Schumann et Tannhaüser de Richard Wagner ;
  • les Éditions Eschig en 1987 (voir infra) ;
  • les Éditions Amphion en 1987 (voir infra) ;
  • les Éditions Le Rideau Rouge au début des années 1990 (voir infra).

Au catalogue des Éditions Durand figurent, entre autres, les noms des compositeurs : Louis Aubert, Alfred Bachelet, Ermend Bonnal, Henri Büsser, André Caplet, Claude Debussy, Claude Delvincourt, Paul Dukas, Maurice Duruflé, Gabriel Fauré, Pierre-Octave Ferroud, Jacques Ibert, Vincent d'Indy, André Jolivet, Victorin de Joncières, Édouard Lalo, Jules Massenet, Olivier Messiaen, Darius Milhaud, Francis Poulenc, Maurice Ravel (la quasi-totalité des œuvres dont la Rapsodie espagnole, L'Heure espagnole, Daphnis et Chloé, L'Enfant et les Sortilèges, le Boléro, le Concerto en sol, le Concerto pour la main gauche), Jean Roger-Ducasse, Joseph-Guy Ropartz, Albert Roussel, Camille Saint-Saëns, Gustave Samazeuilh, Florent Schmitt, Pierre Vellones, Charles-Marie Widor.

Depuis les années 1980, parmi les compositeurs entrés au catalogue, figurent : Gilbert Amy (Éditions Amphion), Nicolas Bacri, Claude Ballif, Edith Canat de Chizy, Renaud Gagneux, Philippe Hersant, François-Bernard Mâche, Philippe Manoury, Yan Maresz, Laurent Petitgirard.

Outre la publication des compositeurs contemporains, les Éditions Durand avaient entrepris une édition des œuvres complètes de Jean-Philippe Rameau sous la direction initiale de Camille Saint-Saëns -édition interrompue en 1918-.

En 1914, les Éditions Durand lancèrent l'importante collection Édition classique Durand & Fils, avec la révision d’œuvres du XIXe confiée à des compositeurs renommés : sonates pour piano et sonates pour violon et piano de Beethoven révisées par Paul Dukas, œuvres de piano de Frédéric Chopin révisées par Claude Debussy, sonates pour violon de Haydn révisées par Florent Schmitt, œuvres de piano de Felix Mendelssohn révisées par Maurice Ravel, musique de chambre de Felix Mendelssohn révisée par Albert Roussel, œuvres pour piano de Robert Schumann révisées par Gabriel Fauré.

Outre l'édition musicale, les Éditions Durand publiaient une collection d'Ouvrages théoriques, signés entre autres par : Jacques Durand (Éléments d’harmonie), Ernest Guiraud (Traité pratique d'instrumentation), Vincent d'Indy (Cours de composition musicale rédigé avec la collaboration d'Auguste Sérieyx), Léon Roques (Principes théoriques et pratiques de la transposition).

Les Éditions Durand éditèrent également, sous le titre Littérature musicale, une collection de monographies sur des compositeurs (Louis Aubert par Louis Vuillemin, Claude Debussy par Daniel Chennevière, Paul Dukas par Gustave Samazeuilh, Gabriel Fauré par Louis Vuillemin, Vincent d'Indy par Louis Borgex, Maurice Ravel par Roland-Manuel, Roger-Ducasse par Laurent Ceillier, Albert Roussel par Louis Vuillemin, Camille Saint-Saëns par Jean Bonnerot, etc.) ou sur des œuvres concrètes (par exemple Ascanio, Fervaal ou Tannhaüser), sans oublier les souvenirs de l'éditeur Jacques Durand.

Par ailleurs, sous la direction de Jacques Durand, les Éditions Durand organisèrent à diverses reprises des concerts de musique de chambre, et parfois même de musique d'orchestre, pour promouvoir les auteurs à son catalogue : en 1910, 1911, 1912 et 1913[16] et, plus tard, en 1927.

Historique des Éditions Salabert

Les Éditions Salabert ont eu pour directeurs successifs de leur fondation en 1878 à 1981 :

  • 1878-1901 : Édouard Salabert (1838-1903) ;
  • 1901-1946 : Francis Salabert (1884-1946)[17],[18], fils du précédent ;
  • 1946-1981 : Mica Salabert (1896-1991)[19], épouse du précédent. Lors de son retrait des Éditions Salabert en 1981, Mica Salabert a créé, à l'initiative de Marcel Landowski, la Fondation Francis et Mica Salabert qui a pour objectifs la défense du patrimoine musical français et universel ainsi que de la création musicale, et dont le siège se trouve 70 rue de Rome dans le 8e arrondissement de Paris[20].
  • 1981- : Nelly Boufathal[21],[22].

Le siège des Éditions Salabert se trouvait rue de la Victoire dans le 9e arrondissement de Paris, puis 22 rue Chauchat dans le même arrondissement[7]. La maison d'édition posséda aussi dans les années 1920 un magasin de ventes au 35 boulevard des Capucines dans le 2e arrondissement de Paris[23].

Au cours de leur histoire, les Éditions Salabert ont acquis de nombreux fonds éditoriaux, dont :

Chronologiquement, c'est d'abord un fonds de variété et de musique légère :

Parmi les compositeurs au catalogue, figurent, entre autres : Georges Auric, Ernest Chausson, Jean Cras, Henri Duparc, Arthur Honegger, Vincent d’Indy, Albéric Magnard, Darius Milhaud, Francis Poulenc, Maurice Ravel (Le Noël des Jouets et des œuvres inédites publiées en 1975), Joseph-Guy Ropartz, Albert Roussel, Erik Satie.

Le catalogue compte ensuite compositeurs tels que : Georges Aperghis, André Boucourechliev, Marius Constant, Nguyen-Thien Dao, Xavier Darasse, Michel Decoust, Pascal Dusapin, Peter Eötvös, Betsy Jolas, Jean-Pierre Guézec, Marcel Landowski, Ivo Malec, Paul Méfano, Tristan Murail, Michèle Reverdy, Giacinto Scelsi, ,Toru Takemitsu, Éric Tanguy, Iannis Xenakis.

Par ailleurs, les Éditions Salabert publient des ouvrages pédagogiques, dont des méthodes telles que Le Petit Clavier de Marthe Morhange-Motchane, la Méthode d'improvisation de Martial Solal ou Cordes et âmes de Didier Lockwood, ainsi que la collection des éditions de travail d'Alfred Cortot.

Historique des Éditions Eschig

Les Éditions Eschig ont eu pour directeurs successifs de leur fondation en 1907 à 1987 :

  • 1907-1927 : Max Eschig (1872-1927) ;
  • 1927-1936 : Eugène Cools (1877-1936)[35] ;
  • 1936-1977 : Jean Marietti (1900-1977)[36] ;
  • 1977-1987 : Simone Marietti, épouse du précédent.

Le siège des Éditions Eschig se trouvait 13 rue Laffitte dans le 9e arrondissement de Paris[37].

Au cours de leur histoire, les Éditions Eschig ont acquis plusieurs fonds éditoriaux[38], dont :

Le catalogue des Éditions Eschig comporte, entre autres, les noms de compositeurs tels que : Arthur Honegger, Charles Koechlin (Le Livre de la Jungle, Les Heures persanes, Le Docteur Fabricius), Darius Milhaud (dont Le Bœuf sur le toit et La Création du monde), Francis Poulenc, Maurice Ravel (œuvres d’abord parues aux Éditions Demets : Pavane pour une infante défunte, Jeux d’eau, Miroirs), Erik Satie (Socrate, La Belle Excentrique), Henri Sauguet, Charles Tournemire (les huit symphonies).

Au catalogue, les compositeurs espagnols sont représentés avec, notamment : Isaac Albéniz, Manuel de Falla, Ernesto Halffter, Federico Mompou, Joaquín Nin, Joaquín Turina.

Les Éditions Eschig sont aussi le principal éditeur du compositeur brésilien Heitor Villa-Lobos.

Le catalogue est aussi tourné vers la musique d’Europe centrale et orientale : Tibor Harsányi, Bohuslav Martinů, Marcel Mihalovici, Karol Szymanowski, Alexandre Tansman.

Dans les années quatre-vingt dix, l’aspect international du catalogue a été renforcé avec l’arrivée de nouveaux compositeurs tels que l’espagnol Joan Guinjoan, le coréen Sukhi Kang, l’argentin Martin Matalon, l’américain Joshua Fineberg, l’anglais Adrian Williams, le polonais Piotr Moss ou le libanais Bechara El-Khoury.

La fusion des Éditions Durand-Salabert-Eschig

En 1987, les Éditions Durand absorbent les Éditions Eschig et les Éditions Amphion[42],[43], ces dernières fondées en 1943 par Hervé Dugardin (1910-1969)[44] puis dirigées par Isabelle Berthou, sœur du précédent.

Au début des années 1990, les Éditions Durand acquièrent les Éditions Le Rideau Rouge.

En 2000, les Éditions Durand sont achetées par le groupe Bertelsmann (BMG), multinationale dont le siège se trouve en Allemagne.

En 2001, le groupe acquiert les Éditions Salabert et Ricordi Paris ; les Éditions Durand-Salabert-Eschig[45] sont désormais réunies et l'ensemble du catalogue du consortium représente 26 000 œuvres dont 6 000 environ sont actives.

Le siège de la société passe au 5 rue du Helder dans le 9e arrondissement de Paris.

En , la société Éditions Durand-Salabert-Eschig a été rachetée par Universal Music Publishing Classical[46], propriété d'Universal Music, filiale du groupe Vivendi[47].

Le siège de la société se trouve désormais au 16 rue des Fossés-Saint-Jacques dans le 5e arrondissement de Paris.

La direction générale de la société incombe à Patricia Alia[48], qui a succédé en 2017 à Nelly Quérol[49],[50].

Notes et références

  1. « BnF », sur data.bnf.fr (consulté le )
  2. « Musée SACEM », sur musee.sacem.fr (consulté le )
  3. « BnF », sur data.bnf.fr (consulté le )
  4. « Musée SACEM », sur musee.sacem.fr (consulté le )
  5. « BnF », sur data.bnf.fr (consulté le )
  6. Anik Devriès-Lesure, Le concert et son public : Mutations de la vie musicale en Europe de 1780 à 1914 (France, Allemagne, Angleterre), Paris, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, (lire en ligne), « Un siècle d’implantation allemande en France dans l’édition musicale (1760-1860) »
  7. « BnF », sur data.bnf.fr (consulté le )
  8. « BnF », sur data.bnf.fr (consulté le )
  9. « Musée SACEM », sur musee.sacem.fr (consulté le )
  10. « BnF », sur data.bnf.fr (consulté le )
  11. « BnF », sur data.bnf.fr (consulté le )
  12. « BnF », sur data.bnf.fr (consulté le )
  13. « Legifrance », sur legifrance.gouv.fr, (consulté le )
  14. (en) « Music Industry News Network », sur mi2n.com, (consulté le )
  15. « BnF », sur data.bnf.fr (consulté le )
  16. « BnF », sur catalogue.bnf.fr (consulté le )
  17. « BnF », sur data.bnf.fr (consulté le )
  18. « Musée SACEM », sur musee.sacem.fr (consulté le )
  19. « BnF », sur data.bnf.fr (consulté le )
  20. « Fondation Salabert », sur fondation-salabert.org (consulté le )
  21. Jacques Longchampt, « Gaumont avec ou sans Salabert. Une politique hardie du patrimoine de l’avenir », Le Monde, (ISSN 0395-2037, lire en ligne)
  22. Marc Vignal, Dictionnaire de la musique, Paris, Larousse, , 876 p. (lire en ligne)
  23. « Les éditions Francis Salabert », Le Figaro, , p. 4 (lire en ligne)
  24. « BnF », sur data.bnf.fr (consulté le )
  25. « BnF », sur data.bnf.fr (consulté le )
  26. « Musée SACEM », sur musee.sacem.fr (consulté le )
  27. « BnF », sur data.bnf.fr (consulté le )
  28. « BnF », sur data.bnf.fr (consulté le )
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  30. « BnF », sur data.bnf.fr (consulté le )
  31. « BnF », sur data.bnf.fr (consulté le )
  32. « Musée SACEM », sur musee.sacem.fr (consulté le )
  33. « BnF », sur data.bnf.fr (consulté le )
  34. « BnF », sur data.bnf.fr (consulté le )
  35. « BnF », sur data.bnf.fr (consulté le )
  36. « BnF », sur data.bnf.fr (consulté le )
  37. « BnF », sur data.bnf.fr (consulté le )
  38. Georges Filiol, « La Maison Max Eschig et Cie », Paris-Soir, , p. 2 (ISSN 1256-0421, lire en ligne)
  39. « BnF », sur data.bnf.fr (consulté le )
  40. « BnF », sur data.bnf.fr (consulté le )
  41. « BnF », sur data.bnf.fr (consulté le )
  42. « Durand Salabert Eschig », sur durand-salabert-eschig.com (consulté le )
  43. « BnF », sur data.bnf.fr (consulté le )
  44. « BnF », sur data.bnf.fr (consulté le )
  45. « BnF », sur data.bnf.fr (consulté le )
  46. (en) « Universal Music Publishing Classical », sur umpgclassical.com (consulté le )
  47. « Durand Salabert Eschig », sur durand-salabert-eschig.com (consulté le )
  48. « Durand Salabert Eschig », sur durand-salabert-eschig.com (consulté le )
  49. Elsa Fottorino, « Durand-Salabert-Eschig : « Une priorité, décloisonner » », La Lettre du Musicien, (ISSN 0766-916X, lire en ligne)
  50. « Ministère de la Culture », sur culture.gouv.fr (consulté le )

Bibliographie (par ordre chronologique)

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Jacques Durand, Quelques souvenirs d’un éditeur de musique, Paris, Durand, , 136 p. (notice BnF no FRBNF36036758)
    Premier tome des souvenirs du directeur des éditions Durand de 1909 à 1928
  • Jacques Durand, Quelques souvenirs d’un éditeur de musique : 2e série (1910-1924), Paris, Durand, , 191 p. (notice BnF no FRBNF36036759)
    Deuxième tome des souvenirs du directeur des éditions Durand de 1909 à 1928
  • Jacques Durand, Lettres de Claude Debussy à son éditeur, Paris, Durand, , 191 p. (notice BnF no FRBNF32061914)
  • Robert Bernard, Jacques Durand (1865-1928), Genève, Édition de la Revue mensuelle, , 100 p. (notice BnF no FRBNF35135493)
  • René Dommange et Lola Dommange, 1869-1969 : Livre du centenaire des Éditions Durand & Cie, Paris, Durand, , 83 p. (notice BnF no FRBNF35135576)
  • Anik Devriès-Lesure et François Lesure, Dictionnaire des éditeurs de musique français : De 1820 à 1914, t. 2, Genève, Minkoff, (notice BnF no FRBNF37170132)
  • Jacques Depaulis, « Lettres de Roger-Ducasse à son éditeur Jacques Durand », Revue de la Société liégeoise de Musicologie, no 8, , p. 5-126
  • Alain Surrans, L'édition musicale en France, Paris, Association française d'action artistique (AFAA), (notice BnF no FRBNF37179847)
    Comporte des notices sur chacune des trois maisons d'édition aujourd'hui réunies
  • (en) Nigel Simeone, « Mother Goose and other Golden Eggs: Durand Editions of Ravel as Reflected in the Firm's Printing Records », Brio, Journal of IAML, vol. 35, no 2, , p. 58-79
    Précieux catalogue d'après les livres de cotages des éditions Durand
  • (en) Robert S. Nichols, Nigel Simeone et Jeremy Drake, « Durand », The New Grove Dictionary of Music and Musicians, Londres, Macmilan, t. 7, , p. 736-737
  • (en) Robert S. Nichols et Jeremy Drake, « Salabert », The New Grove Dictionary of Music and Musicians,
  • (en) Robert S. Nichols et Jeremy Drake, « Eschig, Max[imilian] », The New Grove Dictionary of Music and Musicians,
  • Christian Voisin et François Doury (préf. Michel Denis), Le manoir de Bel-Ebat et la musique française autour de Claude Debussy, Héricy, Editions du Puits Fleuri, , 228 p. (notice BnF no FRBNF37170132)
    Livre richement illustré de clichés et de documents autour du domicile privé des directeurs successifs des éditions Durand
  • (en) Robert Orledge, « Debussy, Durand et Cie: A French Composer and His Publisher (1884-1917) », The Business in Music, Liverpool, Liverpool University Press, , p. 121-151
  • Marc Vignal, Dictionnaire de la musique, Paris, Larousse, , 923 p. (ISBN 2-03-505545-8, notice BnF no FRBNF40090332)
    Comporte des notices sur chacune des trois maisons d'édition aujourd'hui réunies : Éditions Durand, p. 322 ; sur les Éditions Eschig, p. 350 ; sur les Éditions Salabert, p. 876
  • Edmond Lemaître, « Les cotages des oeuvres de Debussy aux éditions Durand du vivant du compositeur », Cahiers Debussy, no 29, , p. 71-111 (ISSN 0395-1200)
    Précieux catalogue d'après les livres de cotages des éditions Durand

Filmographie

  • Bonnes adresses du passé : 4, place de la Madeleine, émission de Jean-Charles Bloch et Roland-Bernard réalisée par Roland Bernard, RTF, . INA n°CPF86617136.
    Film documentaire réalisé à l'occasion de la commémoration nationale du centenaire de la naissance de Claude Debussy avec des interviews de René Dommange et de René Dumesnil et de la musique de Claude Debussy jouée par Jean Doyen

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