Rue Bergère

La rue Bergère est une voie du 9e arrondissement de Paris, en France.

Ne doit pas être confondu avec Butte Bergeyre.

9e arrt
Rue Bergère

Vue vers l'est.
Situation
Arrondissement 9e
Quartier Faubourg-Montmartre
Début 13, rue du Faubourg-Poissonnière
Fin 12, rue du Faubourg-Montmartre
Morphologie
Longueur 340 m
Largeur 15 m
Géocodification
Ville de Paris 0885
DGI 0888
Géolocalisation sur la carte : 9e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Situation et accès

La rue Bergère est une voie publique située dans le 9e arrondissement de Paris. Elle débute au 13, rue du Faubourg-Poissonnière et se termine au 12, rue du Faubourg-Montmartre.

Ce site est desservi par les stations de métro Grands Boulevards et Bonne-Nouvelle.

Origine du nom

Le nom est dû à Guillaume Berger et sa sœur Jeanne dont la rue longeait le jardin au XVIe siècle[1].

Historique

Encore en 1734 il n'y avait que trois maisons dans la rue[2].

Par ordonnance 1833, la rue est alignée :

« Article 1 — Sont arrêtés ainsi qu'ils sont tracés sur les plans ci-annexés, conformément aux procès-verbaux des points de repère transcrits sur les dits plans, les alignements des voies publiques de Paris ci-après désignées, savoir : rues Beauregard, Bellefond, Bergère, Bleue, Bochard-de-Saron[3], de la Boule-Rouge[4], Buffault, Coquenard, Cretet, Montholon, Papillon, Pétrelle prolongée, Ribouté, Richer, Turgot, avenue Trudaine.
Article 2 — Il sera procédé conformément aux lois et règlements en vigueur, ou tout ce qui pourra concerner soit les réparations d’entretien, soit la démolition, pour cause de vétusté, des bâtiments qui excèdent les alignements ainsi arrêtés, soit les terrains à occuper par la voie publique ou par les particuliers, soit enfin les indemnités qui seront dues de part et d'autre pour la cession de ces terrains.
Article 3 — Notre ministre secrétaire d’État au département du commerce et des travaux publics est chargé de l'exécution de la présente ordonnance.
Donné au palais des Tuileries, le 23 août 1833.
Signé : Louis-Philippe Ier. »

A la fin du XIXe siècle, celle-ci donne son nom aux célèbres « Folies Bergère », situées quelques rues plus loin au 32, rue Richer[5].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Références

  1. Maryse Goldemberg, Le Guide du promeneur. 9e arrondissement, Paris, Parigramme, , 275 p. (ISBN 2-84096-043-5).
  2. Félix Lazare et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments (réimpr. 1994) (1re éd. 1844) (lire en ligne).
  3. Partie de la rue Bochart-de-Saron entre l'avenue Trudaine et le boulevard de Rochechouart.
  4. À cette époque, la rue de la Boule-Rouge comprenait la partie qui allait devenir la rue de Montyon.
  5. Notice historique sur le site www.neufhistoire.fr.
  6. « Le nouveau palais du Comptoir d’escompte de Paris (CEP) : un siège social à la pointe du progrès technique | Archives & Histoire BNP Paribas », sur histoire.bnpparibas (consulté le ).
  7. « Comptoir National d'Escompte (ancien), actuellement Banque nationale de Paris », notice no PA00089015, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  8. « Avis de décès de Charles Philippon », gallica.bnf.fr.
  9. « Avis de décès de Louis Fould », gallica.bnf.fr.
  10. « Théodore Barrière », gallica.bnf.fr, p. 1 et 3.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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