Rue de la Victoire (Paris)

La rue de la Victoire se trouve à Paris dans le 9e arrondissement.

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9e arrt
Rue de la Victoire
Situation
Arrondissement 9e
Quartier Chaussée-d’Antin
Début Rue La Fayette
Fin Rue Joubert
Historique
Création Avant 1672
Dénomination 1833
Ancien nom Ruellette aux Marais-des-Porcherons
Ruelle des Postes
Rue Chanterelle
Rue Chantereine
Géocodification
Ville de Paris 9748
Géolocalisation sur la carte : 9e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Situation et accès

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Origine du nom

Elle prend le nom de « rue de la Victoire » le 8 nivôse an VI (), sur la longueur des deux rues, en l'honneur de la campagne d’Italie du général Bonaparte, qui y possédait un hôtel. Elle reprit le nom de « Chantereine » en 1816 lors de la Restauration puis retrouva son nom actuel en 1833.

Historique

Indiquée sur le plan de Jouvin de Rochefort de 1672, sous le nom de « ruellette aux Marais-des-Porcherons », par suite de son voisinage avec le château des Porcherons de la rue Saint-Lazare, elle fut en 1734, appelée « ruelle des Postes » entre la rue de la Chaussée-d'Antin et la « rue des Trois-Frères » (actuelle rue Taitbout), puis devenue une rue, elle prend le nom de « rue Chanterelle » et « rue Chantereine », s'agissant du tronçon « rue des Trois-Frères »  rue du Faubourg-Montmartre, à cause des grenouilles dites reinettes et de leur chant, qu'on y entendait dans les marécages environnants.

En nivôse an VI (1798), il fut décidé « pour consacrer le triomphe des armées françaises que la rue Chantereine prendrait le nom de rue de la Victoire ».

Après Waterloo, elle redevint « rue Chantereine », et ce n'est que depuis 1833, par ordre de Adolphe Thiers, qu'elle reprit son nom de « rue de la Victoire » « qu'elle avait reçu de l'autorité municipale, à l'époque où Napoléon, général en chef de l'armée d'Italie, vint habiter l'hôtel qu'il possédait dans cette rue, lorsqu'il apporta au Directoire le traité de Campo-Formio ».

Elle est prolongée jusqu'à la rue Joubert en 1847.

Le 23 mars 1918, durant la première Guerre mondiale, un obus lancé par la Grosse Bertha explose au no 45 rue de la Victoire[1].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Notes et références

  1. [bpt6k4605797h/f6.item lire en ligne] sur Gallica
  2. Bernard Chevallier, « L'Hôtel de la rue de la Victoire », Napoléon, hors-série, no 2, octobre 2005, p. 77.
  3. Julie Maraszak, Sociabilités familiales intellectuelles et artistiques, autour d'une femme artiste au XIXe siècle. Eva Gonvzalès (1849-1883), Université de Bourgogne, 2016, p. 130.
  4. La Tribune de l'art, no 498, 30 décembre 2014.
  5. F. Moreau, Catalogue des objets antiquités. Collection Caranda, Saint-Quentin, 1895.
  6. Alain Rustenholz, Les Traversées de Paris, Évreux, Parigramme, , 647 p. (ISBN 2-84096-400-7).

Bibliographie

  • Charles Lefeuve, « Rue de la Victoire », Histoire de Paris rue par rue, maison par maison, 1875.
  • « Rue de la Victoire », www.paris-pittoresque.com (notice en ligne).
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