Le Grelle

La famille Le Grelle est une famille de la noblesse du Saint-Empire[2], des Pays-Bas[3], de la noblesse pontificale et belge.

Le Grelle

Armoiries

Blasonnement Blason : d'azur à la fasce accompagnée en chef de trois A posés un deux et en pointe et en pointe d'une étrille d’or.

Couronne : de comte. Supports : deux lions d'or, armés et lampassés de gueules

François Le Grelle (1671-1729) épousa Catherine de Schepper, dernière descendante de la branche aînée d’une ancienne famille d’échevins de Malines depuis le XVIe siècle[1]. C’est de cette famille que les Le Grelle reprendront les armoiries. La branche cadette fut anoblie au XXe siècle sous le nom de Scheppers de Bergstein avec des armoiries légèrement différentes (sans les AAA), qu’elle utilisait depuis longue date.

Devise Nostrum Praesidium Deus
Période XVIe siècle - XXIe siècle
Pays ou province d’origine Mainvault, Belgique.
Demeures Rameyen, Selsaeten, Gestel, Morckhoven, Munsterbilzen, Berchem, Beaulieu, Reet, Valaer, Doggenhout, Wuustwezel, Boterberg, Middelheim, Steytelinck, Berendrecht, Presseux, château de Ségur, château de la Poste, château d’Engismont, domaine de Sint Annaland à Vught (Pays-Bas), château de Veltwijck.
Charges Membre du Congrès national,

Membre de la Chambre des représentants de Belgique,
Bourgmestre d'Anvers,
Bourgmestre de Pulle (Anvers),
Bourgmestre de Berlaar,
Sénateur,
Échevin d'Anvers,
Conseiller communal,
Grand-aumônier d'Anvers,
Camérier secret du pape,
Dignitaires des Pays-Bas autrichiens,
Greffier de la ville d'Anvers,
Greffier de la chambre des trésoriers d'Anvers,
Commissaire des monnaies,
Procureur général.

Fonctions militaires Capitaine-commandant de réserve d'infanterie,

Officier para-commando,
Lieutenant,
Lieutenant-colonel,
Capitaine commandant de la Garde civile à cheval à Anvers.

Fonctions ecclésiastiques Monseigneur,

Camérier Secret du Pape,
prêtre,
prêtre jésuite,
Maître de chapelle à la cathédrale Notre-Dame d'Anvers,
Vice-provincial de la compagnie de Jésus, religieuse, religieuse Carmélite.

Récompenses civiles
Récompenses militaires
Preuves de noblesse
Autres

Origine[4],[5]

La lignée Le Grelle commence avec Jean en 1586 à Mainvault, près d’Ath.

Les Le Grelle dans le commerce international aux XVIIe et XVIIIe siècles

En 1670 Guillaume Le Grelle (1646-1724), originaire d’Ath (Hainault) l’arrière-petit-fils de Jean, fut reçu comme bourgeois dans la cité d’Anvers. Son fils François, négociant en textile, est l’ancêtre commun des branches nobles.

Les deux fils ainés de François Le Grelle, Guillaume-François et Jean-François ont fait avec succès leurs premiers pas dans le commerce international. À la suite de la fermeture de l'Escaut et donc du port d'Anvers depuis la fin du XVIIe siècle, certains armateurs privés obtiennent par lettres patentes, en 1714, l'autorisation d'armement de navires à destination des Indes. L'empereur Charles VI décide d'octroyer, le , l'établissement d'une Compagnie des Indes à Ostende. À l'époque, Ostende est un centre de pêche important voire d'importance commerciale, de plus un port plus profond et abrité a été aménagé au début du XVIIe siècle.

Guillaume-François Le Grelle (1701-1771) et Jean-François Le Grelle (1703-1759)

Ils fondèrent une société commerciale. De 1730 à 1750, ils importaient du textile, de la soie, du sucre, du cacao, du thé et de la porcelaine en provenance d’Angleterre, du Portugal et de Chine et ceci en collaboration avec la Compagnie suédoise des Indes orientales. C’est l’époque où les Le Grelle font aussi partie de l’actionnariat des Compagnies d’Ostende et de Trieste. Dès 1754, les deux frères devinrent des industriels (sucrerie, usine de papier de La Hulpe). En 1751, leur société commerciale avait son siège rue Haute (Hoogstraat) à Anvers dans leur maison « De Grooten Gulden Schilt »[6],[7]. Jean-François Le Grelle était juge de la chambre de Tonlieu et habitait le château de Morckhoven.

Jean-Guillaume Le Grelle (1733-1812)

Jean-Guillaume, le fils ainé de Guillaume-François, avait des sucreries ainsi qu'une imprimerie sur coton, la société Beerenbroeck et Cie, constituée par son beau-père en 1753, située à la Dambruggestraat, qui employait 576 ouvriers en 1770[8]. Cette entreprise avait obtenu l’exclusivité pour les Pays-Bas autrichiens. Il acquit en 1807 le château de Selsaeten[9] à Wommelgem. Par succession le château a été transmis à la famille Agie de Selsaeten (nl).

Gérard Le Grelle (1713-1771)

Le dernier petit-fils de François, Gérard, se lança dans le commerce de la soie vers 1740. Après son décès en 1771, sa veuve, Catherine Oliva (1724-1791), continua ce commerce. À la même époque, en 1756, fut également fondée la raffinerie de sucre Huysmans et Cie ou De Belle. Parmi les autres actionnaires de ces sociétés figuraient François J. Moretus[10] et les frères de Knyff.

Gérard-François Le Grelle (1747-1800)

Gérard-François, le fils de Gérard, échevin d’Anvers, fut nommé en 1785 député de la Compagnie impériale et royale de Trieste et Fiume.

La famille à cette époque fit l’acquisition de plusieurs châteaux en région anversoise[11]. Parmi ceux-ci, citons outre le château de Selsaeten[9] à Wommelgem, Rameyen (en), Gestel, Morckhoven[12], Middelheim, Berchem, Doggenhout, Munsterbilzen, Boterberg, Wuustwezel, ainsi que de nombreux hôtels de maître au Meir ou rue Longue-Hôpital[13]

Les Le Grelle dans la banque

Dès le XVIIIe siècle les Le Grelle ont fondé une banque. Ce sont les enfants et petits-enfants de Gérard Le Grelle et Catherine Oliva, qui se sont illustrés dans cette activité durant les périodes tumultueuses de cette fin du siècle.

Joseph J. Le Grelle (1764-1822)[14],[15]

Billet de 1 000 francs émis par la banque Joseph J. Le Grelle dans les années 1840.

Le fils cadet de Gérard Le Grelle et Catherine Oliva, fonda la banque Joseph J. Le Grelle[16],[17] en 1792, à l’âge de 27 ans peu de temps après le décès de sa mère et son propre mariage. La banque était ainsi la plus ancienne banque du pays après la banque Nagelmackers, fondée en 1747. Lors de la domination française en 1792 et les années de terreur de la Révolution en 1793, le reliquaire de la bienheureuse Anne de Saint-Barthélemy, la compagne inséparable de Thérèse d'Avila, considérée comme la protectrice d'Anvers, fut caché dans les coffres de la banque puis dans l’armoire à linge de Joseph Le Grelle. Dans une lettre de son fils, le comte Gérard Le Grelle, adressée au père Marcel Bouix s.j.(1806-1889)[18] est relatée l’histoire que Joseph Le Grelle, ayant contracté une grave maladie, fut guéri par Anne de Saint-Barthélémy[19]. Joseph-J. Le Grelle fut ensuite emprisonné comme otage et emmené à Paris en 1794. Il ne fut libéré qu’après la chute de Robespierre. Jusqu’à quelques années après la fondation de la Banque nationale de Belgique en 1850, la banque Joseph J. Le Grelle était parmi les quelques banques privées à émettre des billets de banque. À son décès, la banque fut reprise par sa veuve Maria Theresia Cambier et par ses fils Gérard (1793-1871), Jean (1796-1872) et Henri Joseph (1798-1872). En 1886, la banque fut transformée en société en nom collectif. La banque Joseph J. Le Grelle fut également (indirectement) un financier important de la Compagnie belge de colonisation au Guatemala, une expédition mal préparée qui se solda par un échec. En 1854, face à l’incapacité de rembourser d’un de ses débiteurs, l’institution bancaire se retrouva propriétaire de 10 640 hectares au Guatemala. Depuis le , la famille avait perdu le fil de ses terres mais a entrepris aujourd’hui des démarches pour les récupérer. La banque Joseph J. Le Grelle a fusionné, par le biais de la Banque d’Anvers en 1962 et de la Société générale de banque[20] avec la banque Fortis.

Joseph Guillaume Le Grelle

Joseph-Guillaume Le Grelle (1795-1880)

Fils de Joseph J. Le Grelle, il fonda la banque Joseph Guillaume Le Grelle à Bruxelles. Il était commissaire de la Banque de Belgique et fondateur de la Banque foncière. Comme ses quatre frères, il a obtenu reconnaissance de noblesse par réversion de celle accordée à son oncle Henri-jacques, décédé sans postérité. Chevalier de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand et de l'ordre de Saint-Sylvestre.

Henri Le Grelle (1798-1872)

Henri Le Grelle fut le fondateur de la Banque commerciale d’Anvers. Présent comme grand actionnaire à la constitution de nombreuses sociétés anversoises de l’époque. Il était un généalogiste réputé qui a rassemblé de nombreux crayons généalogiques sur des familles de la bourgeoisie anversoise. Ce sont ces documents qui sont à la base des archives de l’association familiale Le Grelle. Henri était marié avec Julie Le Grelle (de la branche aînée). Ce couple a une chapelle dans la cathédrale d’Anvers.

Comte Auguste Le Grelle (1817-1891)

Le comte Auguste Le Grelle, banquier à la banque Joseph J. Le Grelle, fût un des cofondateurs avec son fils le comte Émile Le Grelle et son frère le comte Stanislas Le Grelle (1827-1908) de la Caisse hypothécaire anversoise (Anhyp) en 1881. En 1999, Axa royale belge[21] reprend Anhyp pour ses activités bancaires. Membre honoraire du corps académique d'Anvers et trésorier de l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers. Existant depuis 1663, cette académie est la quatrième plus ancienne académie artistique en Europe, derrière Rome, Paris et Florence. Il était membre de la commission du musée royal des Beaux-Arts d'Anvers, président de l'œuvre du denier de Saint-Pierre, chevalier de l’ordre de Léopold, commandeur de l’ordre de Saint-Sylvestre et fondateur de la chapelle du Très-Saint-Sacrement, située dans la rue du Ciel à Anvers. Il était entre autres mécène de l’artiste Nicaise de Keyser. Il épouse Mathilde de Burbure de Wesembeek (nl) (1819-1899). Auteur de la ligne aînée actuelle.

De nombreux membres de la famille furent dirigeants ou administrateurs de banques ; le comte Oscar Le Grelle (1861-1930), était administrateur du Crédit anversois, le comte Gaston Le Grelle (1880-1938), fut administrateur-délégué de la banque P. Kok & Co à La Haye (Pays-Bas), le comte Max Le Grelle (1881-1922), administrateur délégué de la banque Max Le Grelle & Co à Delft[22], Émile administrateur de la Banque de Bruxelles et Stanislas de la Banque d’Anvers.

Les Le Grelle en politique

La politique a toujours été importante au sein de la famille Le Grelle. Dès la deuxième moitié du XVIIIe siècle, les Le Grelle ont pris leur responsabilité dans la gestion politique de la ville d’Anvers. Il s’agit des enfants issus du mariage de Gérard et Catherine Oliva, dont principalement Henri-Jacques et Gérard-François Le Grelle, qui furent échevins.

Henri-Jacques Le Grelle (1753-1826)

Henri-Jacques est échevin d'Anvers et licencié en droit de l'université de Louvain en 1779. En 1790, Henri-Jacques Le Grelle, avait prêté serment de fidélité à la république des États belgiques unis. Il est un des trois auteurs de la Constitution belge (1790) de cette république. Cette constitution de la République forma une base importante pour la Constitution belge adoptée par le Congrès national en 1831. Malgré cette participation à la révolte des États belgiques unis contre l'empereur, il sera néanmoins anobli (écuyer) par lettres patentes de l'empereur François II, en date du . Avec Joseph Jean Le Grelle, il figura parmi les otages des Français au Steen le comme gage pour les paiements de contribution de guerre sur les fortunes anversoises. Il a épousé Madeleine van Pruyssen (1749-1831).

Comte Gérard Le Grelle (1793-1871)

Gérard Le Grelle (1793-1871).

Gérard Le Grelle, le fils de Joseph J. Le Grelle, était banquier et il avait constitué la compagnie d’assurance Securitas (1819) et la société d’assurances L’Escaut (1821). Sa situation n’était guère confortable, car le monde des affaires s’affirmait volontiers orangiste, par crainte de voir l’Escaut à nouveau bloqué par les Pays-Bas. Belgiciste depuis sa scolarité à Bruxelles avec le professeur Lesbroussart, Gérard s’affirma, entre 1815 et 1830, par un refus catégorique de toute charge administrative ou politique sous le régime hollandais, refusant par exemple d’être nommé conseiller communal[23]. Préférant se concentrer sur Anvers et sa banque. Avec ses frères Henri (1798-1872)[24] et Edmond (1805-1876)[25], il fut un grand moteur de la banque[26], qui joua un rôle important lors du financement de la ville d’Anvers après l’indépendance de la Belgique en 1830. Avec la banque Rothschild, elle compta aussi parmi les grands financiers des États pontificaux (ceux-ci représentaient un quart de l’Italie, du sud de Rome jusqu’à Bologne) avant l’unification de l’Italie par le biais de la rente romaine en 1854 et 1864. Son nom reste aussi attaché à une fameuse pétition pour la liberté religieuse en 1825, ce qui lui a valu la faveur de Rome en 1852.

En 1830, il a été membre pour la province d’Anvers du Congrès national et ensuite membre de la Chambre des représentants[27]. Il a été le premier bourgmestre d'Anvers après l’indépendance et garda cette fonction pendant dix-huit ans. Gérard refusa un poste de ministre des Finances au sein du gouvernement belge. C’est lui qui, en 1836, décida la deuxième liaison ferroviaire en Belgique, entre Malines et Anvers et qui fut l’architecte du Rhin d'acier, un chemin de fer entre Anvers et Mönchengladbach (Allemagne) pour transporter les marchandises du port d’Anvers. Parmi ses nombreuses autres initiatives, on retiendra encore la rectification de l’Escaut, la construction des quais, le rachat aux Hollandais du péage sur l’Escaut[28], la construction du théâtre Bourla (en), la création des fêtes rubéniennes en 1840 afin de susciter l’éclosion d’un sentiment belge remontant à l’époque de Rubens. Gérard et son fils Auguste étaient également de grands mécènes, entre autres en faveur de Nicaise De Keyser (qui donna son nom à l'avenue De Keyser).

Le Gérard Le Grelle obtient avec ses frères à la mort de son oncle Henri-Jacques Le Grelle réversion de la reconnaissance de noblesse obtenue par celui-ci le au royaume des Pays-Bas. Le le pape Pie IX confère le titre de comte à Gérard Le Grelle, transmissible aux descendants légitimes. Le l’autorisation de porter ce titre en Belgique, mais transmissible par ordre de primogéniture masculine est accordée, par le roi Léopold Ier. Le l’extension du titre comtal à tous les descendants de Gérard Le Grelle est accordée par le roi Léopold II.

Comte Ferdinand Le Grelle (1823-1895)

Banquier à la Banque Joseph J. Le Grelle, politicien du Parti catholique, il devient en 1885, sénateur de l'arrondissement d'Anvers, succédant à John Cogels (nl), fils du sénateur Frédégand Cogels. Il a rempli ce mandat jusqu'à sa mort. Il fut aussi président du comité décanal du denier de Saint-Pierre. Chevalier dans l’ordre de Léopold, commandeur de l’ordre de Saint-Sylvestre. Il a été deux fois marié, il a eu une fille. Cette branche de la famille s’est éteinte.

Comte Max Le Grelle (1881-1922)

Le comte Max Le Grelle était conseiller communal de la ville de Delft. Disparu à quarante et un ans seulement, ce dernier était très actif dans les affaires comme administrateur du Delftsche Electrische Installatie Maatschappij, du Delfsche Machien Fabriek et des œuvres de charité. Il fonda la Katholieke woningbouw Vereeniging Sint Hyppolytus[29], une société de logement à Delft qui gère encore aujourd’hui près de 5 000 maisons. Max Le Grelle était également président et administrateur délégué de la banque Max Le Grelle Co à Delft[22], directeur à la Incasso Banque (nl) et administrateur de la Standaard Hypotheek Bank. La banque Max Le Grelle à Delft fusionna avec ABN-Amro. Chevalier dans l’ordre de Saint-Grégoire-le-Grand, chevalier dans l’ordre d'Orange-Nassau, président de l'association de Saint-Vincent. Obtint admission dans la noblesse néerlandaise pour lui et tous ses descendants, mais il est décédé sans postérité.

Comte Daniel Le Grelle (1922-2018)

Portrait du comte Daniel Le Grelle par Marie-Thérèse Heyvaert.

Daniel Le Grelle est devenu conseiller communal à Anvers, d'abord comme indépendant, puis comme représentant du PSC. Il fut élu en 1958 et est resté en fonction jusqu'en 1988. Il a été le fondateur de l'association pour la préservation des monuments Cornelis Floris, qui s'occupait principalement des monuments d'Anvers. En tant que conseiller municipal, il a fait campagne avec succès pour la préservation des communes des Polders qui étaient menacées de disparition à cause de l'expansion du port d'Anvers (Berendrecht, Zandvliet, Lillo, Stabroek). Il a été président de l'Association belgo-néerlandaise (BENEV) à Anvers. Il a participé à la série télévisée De Blauwe Gids (Le Guide bleu), consacrée à la noblesse belge, dans laquelle il était présenté comme un ardent amoureux de la nature. Il s'inquiètait particulièrement des colonies annuelles de hérons à Berendrecht. Daniel Le Grelle a été pendant environ huit ans membre de la Commission d’avis sur les concessions des faveurs nobilaires[30] dont il était président, en alternance tous les deux ans avec un collègue francophone. Il a milité activement pour l'inclusion de personnalités flamandes de premier plan dans la noblesse. En 1959, il a été co-fondateur du Heemkundige Kring van de Antwerpse Polder et du musée des Polders. Pendant des décennies, il en a été le président, puis le président d'honneur.

Le Français Pierre Mauroy (à gauche) et Bernard Le Grelle (à droite), en 1982.

Comte Bernard Le Grelle (1948)

Bernard Le Grelle, écrivain, journaliste d’investigation, premier Belge à intégrer l'école de journalisme (en) de l’université Columbia, fondateur et directeur du Tobago News[31],[32], a été consul de France à 27 ans à Tobago[33] et ministre des Affaires étrangères du cabinet fantôme (Shadow Minister) du gouvernement indépendantiste de l’île. Directeur-adjoint du Nouvel Économiste, il a organisé en 1978 la première mission économique française en Chine[34],[35] depuis Mao et servit d’intermédiaire entre plusieurs gouvernements (Corée, Philippines[36], États-Unis, Chine) et des grands groupes français (dont Bouygues, Framatome, Air liquide, Air France, Accor, Essilor, Thomson). Fondateur de la première agence européenne de lobbying[37], associé de Robert K. Gray (en) (ancien secrétaire du cabinet du président Dwight Eisenhower), conseiller politique[38], auteur de Profession Lobbyman[39],[40], expert auprès de plusieurs agences de l'Organisation des Nations unies (PNUD, UNITAR, UNESCO, OMS) et professeur d’universités à La Sorbonne, à Saint-Gall et à HEC. Il a été conseiller politique pour promouvoir les investissements étrangers et l’image du pays de plusieurs Premiers ministres (Pierre Mauroy[41], Wilfried Martens, Ruud Lubbers) et a organisé le voyage officiel aux États-Unis du vice-Premier ministre belge Willy De Clercq. En 1982, il est nommé par l'Élysée directeur de l’Agence nationale du Bicentenaire de l’air et de l’espace (1983)[42] et devient membre fondateur du Bicentennial Committee[43] co-organisant une conférence au Sénat avec le vice-président Bush[44],[45], à la Maison-Blanche[46],[47],[48],[49] avec le président Reagan, la première émission commerciale de l'espace (signature du logo du Bicentenaire par les quatre astronautes de la navette Columbia) et avec le sénateur Charles Mathias (en)[50] et Jim Beggs[51], directeur de la NASA, la tournée européenne[52] de la navette spatiale Enterprise. Il est à l’origine avec le sénateur Charles Mathias (en) de la Joint Résolution 270[53],[54] du Congrès des États-Unis, désignant officiellement l’année 1983 : Année du Bicentenaire de l’Air et de l’Espace. En , il a eu avec Larry Mihlon, conseiller du président John F. Kennedy, et le sénateur Charles Mathias une idée pour rendre le programme spatial américain plus acceptable pour les contribuables américains et à nouveau populaire (les lancements des navettes spatiales étant relégués en huitième page du New York Times par exemple) celle d’envoyer une femme institutrice dans la navette qui donnerait des cours aux enfants depuis l’espace, relayés dans toutes les écoles des États-Unis via le réseau de télévision public PBS. C’est ainsi qu’est né le Teacher in Space Project. En 1985, la NASA sélectionna Christa McAuliffe pour être la première enseignante dans l'espace. Elle périt lors de l'accident de la navette Challenger qui survint 73 secondes après le décollage le matin du mardi , alors retransmis en direct sur CNN[55]. (Le hasard a fait qu’au moment de l’explosion, Bernard Le Grelle se trouvait à bord du Boeing 757 d’Eastern Airlines (qui assurait la liaison vers Miami) à 39 000 pieds d’altitude au large du Centre Spatial Kennedy au téléphone avec Charles Villeneuve, directeur de la rédaction d’Europe 1. Il fut ainsi le premier et seul journaliste à commenter en direct l’accident depuis cet avion, ce reportage est cité parmi les grands scoops d’Europe 1[56]). Le hasard encore a fait que le commandant de Challenger était l’astronaute Francis (Dick) Scobee, qui avait piloté le 747 avec la navette Enterprise et que Bernard Le Grelle avait rencontré au salon du Bourget en 1983. De 1982 à 1986, Bernard Le Grelle avec James I. Campbell Jr.[57] (membre de l’équipe du sénateur Edward Kennedy et conseiller de Larry Hillblom le fondateur de DHL) a joué un rôle majeur pour faire tomber le monopole postal[58] en Europe pour Fedex, UPS, TNT et DHL. En 1986, il est conseiller du groupe anti-terroriste de l’Élysée en liaison avec la CIA et le Conseil de sécurité nationale des États-Unis. En 2008, il est président du comité de soutien pour le prix Nobel de Médecine à Jean-Claude Chermann, principal codécouvreur du virus du sida, contestant officiellement cet oubli auprès du comité Nobel et réunissant plus de 700 médecins, professeurs et scientifiques (dont le professeur Robert Gallo). Il a été reçu par le président Nicolas Sarkozy qui a pris publiquement la défense du professeur Chermann et vivement critiqué le comité Nobel[59],[60],[61]. Au cours de sa carrière Bernard Le Grelle a été reçu plusieurs fois à la Maison-Blanche et il a eu l’occasion de rencontrer de nombreux chefs d’État et de gouvernement.

Comtesse Damien Le Grelle, née Dominique Cogels (1950)

Membre du Centre démocrate humaniste. Elle a été conseillère communale (1989-2006), échevine (1989-2000) et bourgmestre (1991-1992) de Jurbise et députée wallonne (1995-1999).

Les Le Grelle dans la presse et l’industrie

Le XIXe siècle vit les activités de la famille se diversifier dans la presse et l’industrie alimentaire. En 1893 le comte Oscar Le Grelle (1861-1930) était co-fondateur du fond qui racheta les actions de la N.V. De Vlijt éditrice de la Gazet van Antwerpen, jusqu’à en obtenir le contrôle. Le comte Alfred Le Grelle (1872-1948) était président de la N.V De Vlijt. Ce fond existe encore sous le nom K.I.M. (Katholiek Impuls en Media Fonds) et est toujours un actionnaire des journaux catholiques en Flandre, qui se sont regroupés sous le nom de Mediahuis[62]. Le comte Gérard Le Grelle (1848-1884) décédé à 36 ans a été parmi les fondateurs de Liebig avec les familles allemandes Liebig à Anvers. Un siècle plus tard, un Le Grelle actionnaire de Liebig s'alliait en mariage avec une descendante des fondateurs de Maggi.

L’Église et les œuvres de charité

Armes d'Henri et Julie Le Grelle dans la cathédrale d'Anvers.

Rien qu’à Anvers et ses environs, plus de vingt-neuf églises et chapelles  dont la cathédrale, les églises Saint-André, Saint-Augustin[63], Saint-Frédégand à Deurne[64], celle du collège Notre-Dame, celle de l'école des Ursulines à Wilrijk, la basilique de Berchem et les petites églises de Gestel et de Ranst  comportent des vitraux ou des pierres tombales anciennes armoriés aux armes des Le Grelle. La famille dénombre trois grands-aumôniers, à la tête de cette institution d’autrefois qui s’occupait des plus démunis en ville, bien avant la création des centres publics d'action sociale (CPAS). La fonction honorable d’un an était aussi très onéreuse car le grand aumônier finançait lui-même son fonctionnement. En 1771, 1787 et 1795 respectivement, Jean-Guillaume, Gérard François, et Joseph J. Le Grelle furent grand-aumônier d’Anvers. En 1824, Gérard Le Grelle fonda la Maatschappij der Kristelijke Liefdadigheid[65] qui opère encore actuellement comme hôpital et gère des maisons de repos. De nombreux couvents et ordres religieux ont également pu bénéficier de l’aide de Gérard Le Grelle. Edmond Le Grelle(1805-1876) épousa Eulalie Cambier (1806-1862) en 1826, qui fonda l’école des Ursulines à Wilrijk, Marie van Eersel (1815-1866) en 1863 et en 1867 Bathilde De Wael (1829-1908), qui fonda plusieurs écoles et hospices à Anvers et a ainsi contribué d’une manière importante ensemble avec les premières épouses à la renommée du nom Le Grelle. De nombreux membres de cette famille s’inscrivent dans cette tradition : le père Aloys, sœur Thérèse, Marie, Joséphine, Clémence, Engelberte, Madeleine, Agnès, monseigneur Stanislas, le père Maxime, le père Guy et le frère Éric. Dans la cathédrale anversoise dédiée à Notre-Dame, une chapelle a été consacrée par les Le Grelle et abrite un triptyque du XIXe siècle.

Les Le Grelle dans le sport

Sur le plan sportif, la famille a connu quelques exploits.

Comte Léon Le Grelle (1852-1909)

Le comte Léon Le Grelle a été entraîneur et jockey de l’écurie du baron Creutz, du baron Osy et du comte van Limburg Stirum aux Pays-Bas. Son neveu, le comte Gérard, suivit le même parcours ; tous deux obtinrent de nombreux prix[66],[67],[68].

Comtesse Diane Le Grelle, dite Pinky (1952)

Diane (Pinky) Le Grelle (en) fut la première femme à s’illustrer au tir (mixed skeet) aux Jeux olympiques de Barcelone en 1992 pour la Grande-Bretagne.

Comte Daniel Le Grelle[69] (1922-2018)

Pendant des années, Daniel le Grelle a été membre du Comité olympique belge. Sportif, il lui a donné une nouvelle forme organisationnelle qui est désormais appelée Comité olympique et interfédéral belge (COIB). Il contribua à cette réorganisation du COIB afin de pousser les jeunes sportifs à atteindre des niveaux internationaux, ce qui lui valut la médaille d’argent du mérite de l’ordre olympique. Il a été président des comités olympiques provinciaux du COIB et président du comité olympique provincial d'Anvers. Il était proche de Jacques Rogge, huitième président du Comité international olympique, autorité suprême du mouvement olympique.

Sébastien Le Grelle (1974)

Sébastien Le Grelle a commencé le sport motocycliste par le motocross. Il s’est lancé ensuite dans les compétitions de vitesse moto en 1995. Très vite, le succès est au rendez-vous pour les catégories promotionnelles. En 2000, il participe en milieu de saison à huit courses au Championnat du monde de vitesse moto en catégorie 500 cm3. En 2001, il revient dans ses catégories de prédilections avec la même réussite. Il fut sacré plusieurs fois champion de Belgique.

Le baron Charles Bracht (en) (1915-1978)

Un cousin par alliance, le baron Charles Bracht (en), skieur alpin émérite, a participé à l'épreuve combinée masculine aux IVe Jeux olympiques d'hiver de 1936 à Garmisch-Partenkirchen en Allemagne.

D’Anvers à la Nouvelle-Zélande

De nos jours, le nom Le Grelle a toujours une connotation très anversoise mais la majorité de cette famille n’y habite plus ; elle se retrouve plutôt au Brabant wallon et même en grande partie en France, après une génération passée par le Congo belge. Certains sont Canadiens, comme les enfants de la comtesse Marie-Antoinette Le Grelle et de l’ambassadeur canadien Keith MacLellan (en). D’autres ont émigrés en Nouvelle-Zélande.

Descendants des sept lignages de Bruxelles

Tous les Le Grelle descendent une ou plusieurs fois des sept lignages de Bruxelles et, entre autres, par les Burbure de Wesembeek (nl), de Villegas, et Bernard de Fauconval (nl) et une partie de la famille par les alliances avec les van Ursel, van de Werve, t’Kint, della Faille, de Bergeyck, de Smet, de Robiano, van der Beken Pasteels. Plusieurs Le Grelle descendent par le jeu des alliances de Pierre-Paul Rubens[70].

Quelques illustres cousins et cousines

Parmi les cousines par alliance, l’on peut citer Cécilia Sarkozy. « Cécilia a aussi des cousins belges. Les demi-frères et demi-sœurs de sa mère, ainsi que leurs descendants, appartiennent à une grande famille de la noblesse anversoise : les Le Grelle. Sa grand-mère maternelle Rosalie de Swert (1901-1982) avait épousé en 1921 à Valence en Espagne le comte Adelin Le Grelle, de cette union vont naître deux enfants, le comte Richard Le Grelle (1921) et la comtesse Marie-Antoinette, qui a eu quatre enfants avec l’ambassadeur du Canada, Keith MacLellan (en) », comme l’écrit la journaliste Marie-Cécile Royen dans le Vif/L'Express du . Lorsque Cécilia est devenue la Première dame de France, les comtes Henry et Vincent Le Grelle lui ont envoyé à l’Élysée une caisse de leur cuvée Rubens Montagne Saint-Émilion. Ils ont reçu une lettre de remerciements chaleureuse adressée à « Mes chers cousins ». Élisabeth de Bernard de Fauconval, qui a épousé le comte Gérard le Grelle, et leurs enfants sont cousins de la famille Smet et de Jean-Philippe Smet (alias Johnny Hallyday) ainsi que de la famille Lefèvre d'Ormesson, et de Jean d'Ormesson, écrivain, journaliste et philosophe, membre de l'Académie française. Ils sont également cousins de Donna Paola Ruffo di Calabria (1937), qui a épousé en 1959 Albert II, roi des Belges (1934) et mère du roi Philippe (1960). Marguerite de Mélotte de Lavaux (1864-1952) qui a épousé le comte Albéric Le Grelle (1860-1934) est une cousine du vicomte Ferdinand de Lesseps (1805-1894), le constructeur du canal de Suez et de Eugénie de Montijo (1823-1920) qui a épousé en 1853 Charles Louis Napoléon Bonaparte, devenu l’empereur Napoléon III en 1856. La comtesse Alice Le Grelle, la belle-fille d’Albéric Le Grelle, a pieusement conservé le chapelet en or que lui avait offert l’impératrice Eugénie.

Généalogie[71],[72],[73],[74],[75],[76]

  • Jean Le Grelle (1586-1634) x Peronne Destrebecq
  • Gilles Le Grelle (1599) x 1617 Anne de Gry x 1620 Françoise Scohier
  • Gilles Le Grelle (1621- 1679) x 1643 Barbe Huet
    • Guillaume Le Grelle (1646-1724) x Claire Pels (1648-1714)
      • François Le Grelle (1671-1729) x Catherine De Schepper (1674-1731)
        • Guillaume-François Le Grelle (1701-1771) x Anne-Marie Mertens (1707-1742)
          • Jean-Guillaume Le Grelle (1733-1812), x Marie-Thérèse Janssens (1748-1811)
            • Guillaume-Jean Le Grelle (1767-1820) x Marie-Thérèse de Bock (1779-1834)
              • Louis Le Grelle (1817-1852) x Caroline d’Hanis (1817-1887)
            • Pierre Le Grelle de Rameyen (1769-1841) x M. Ch. van den Bol (1784-1870)
        • Jean-François Le Grelle (1703-1759) x Marie-Isabelle de Broëta (1710-1770)
        • Gérard Le Grelle (1713-1771) x Catherine Oliva (1724-1791)
          • Gérard François Le Grelle (1747-1800) x Marie-Anne Beeckmans (1758-1788)
          • Henri-Jacques Le Grelle x Mad. van Pruyssen (1749-1831)
          • Joseph-Jean Le Grelle (1764-1822) x Marie-Thérèse Cambier (1765-1851)
            • Comte Gérard Le Grelle (1793-1871) x Anne van Lancker (1792-1872)
            • Joseph-Guillaume Le Grelle (1795-1880) x Math. de Vicq de C. (1817-1889)
            • Jean-Michel Le Grelle (1796-1838)
            • Henri Le Grelle (1798-1872) x M. Th. Julie Le Grelle (1812-1888)
            • Edmond Le Grelle (1805-1876) x Bathilde de Wael (1829-1908)

Guillaume Le Grelle (1646-1724)

Reçu bourgeois d’Anvers le .

Jean-François Le Grelle (1703-1759)

Juge de la chambre de Tonlieu.

Jean-Guillaume Le Grelle (1733-1812)

Grand-Aumônier d’Anvers en 1771.

Gérard-François Le Grelle (1747-1800)

Grand aumônier en 1787 et échevin de la ville d’Anvers.

Henri-Jacques Le Grelle (1753-1826), écuyer

Un des trois auteurs de la Constitution belge (1790).

Joseph-Jean Le Grelle (1764-1822)

Frère du précédent, fondateur de la banque Joseph-J. Le Grelle en 1792.

Guillaume Le Grelle (1767-1820)

Fils de Jean-Guillaume Le Grelle (1733-1812) et de Marie-Thérèse Janssens (1748-1811).

Jean-Antoine Le Grelle (1774-1841)

Fils de Jean-Guillaume (1733-1812) et de Marie Thérèse Janssens (1748-1811).

Comte Gérard Le Grelle (1793-1871)[77],[78],[79]

Banquier, bourgmestre d'Anvers, membre du Congrès national et de la Chambre des représentants de Belgique[80], est l'aîné des cinq fils de Joseph-J. Le Grelle.

Il a épousé Annette van Lancker (1792-1872) et ils ont eu treize enfants. Dont entre autres :

  • le comte Auguste Le Grelle (1817-1891), banquier. Il épouse Mathilde de Burbure de Wesembeek (nl) (1819-1899) cf. infra, auteur de la première ligne c'est-à-dire les branches 1 à 3 ;
  • le comte Ferdinand Le Grelle (1823-1895), sénateur. Sa branche est éteinte ;
  • le comte Stanislas Le Grelle (1827-1908), banquier. Il épouse Adeline de Villegas de Saint-Pierre Jette (1839-1881). Auteur de la deuxième ligne c'est-à-dire les branches 4 à 12 ;
  • Vincent Le Grelle, écuyer. Il épouse Thérèse de Villegas de Saint-Pierre Jette. Auteur de la troisième ligne c'est-à-dire la 13e branche. Décédé avant l’extension du titre de comte.

Joseph-Guillaume Le Grelle (1795-1880), écuyer

Banquier, il est le deuxième des cinq frères à hériter du statut de noble de son oncle. Il épouse Mathilde de Vicq de Cumptich (nl) (1817-1889). Ils ont eu six enfants, mais à la génération suivante, sa branche familiale s'éteint.

Henri Le Grelle (1798-1872), écuyer

Banquier. Généalogiste.

Edmond Le Grelle (1805-1876), écuyer

Banquier à la banque Joseph J. Le Grelle.

Quelques descendants

Guillaume-Arnold Le Grelle (1719-1789)

Prêtre à la cathédrale d’Anvers.

Isabelle Le Grelle (1738-1814)

Elle habitait le château de Morckhoven et avait épousé Laurent Solvyns (1732-1793). C’est chez elle que fut caché en 1798 le curé de Saint-Frédégand à Deurne, recherché par les Français.

Thérèse Le Grelle (1744-1796)

Religieuse carmélite.

Catherine Le Grelle (1760-1819)

Avec sa sœur Barbe, elle a acheté fictivement en vente publique en 1795 la cure de la paroisse Saint-Frédégand à Deurne[64], confisquée par les révolutionnaires, dans le but de la rendre plus tard. À titre de revanche, leurs meubles furent confisqués et vendus publiquement en 1796.

Guillaume Le Grelle (1767-1820)

Fils de Jean-Guillaume Le Grelle (1733-1812) et de Marie-Thérèse Janssens (1748-1811). Il s'est marié en 1815 à l'âge de 48 ans. Il a eu un seul et unique fils, qui est né en 1817 alors qu'il avait 50 ans. Il est décédé à 53 ans, cinq ans après son mariage. Son fils Louis a eu cinq filles, la branche est donc éteinte.

Pierre Le Grelle de Rameyen (1769-1841)

Il épouse Marie-Josèphe van den Bol (1784-1870). Sa veuve a obtenu en 1852 une élévation au rang de la noblesse au nom de son mari décédé, pour elle et ses cinq enfants. Cette branche de la famille s'est éteinte en 1882. Ils habitaient le château de Rameyen (en), par succession le château avait été transmis à la famille de Cock de Rameyen. Il possédait aussi le château Gestelhof à Berlaar[81].

Jean-Antoine Le Grelle (1774-1841)

Fils de Jean-Guillaume (1733-1812) et de Marie Thérèse Janssens (1748-1811). Sur un plan cadastral datant du 20 avril 1815, qui mentionne Jean-Antoine Le Grelle comme propriétaire du château de Selsaeten, l’on peut constater que le domaine est identique à celui des Agie de Selsaeten (nl) jusqu’au partage de celui-ci et la vente du château en 1951.

Edmond Le Grelle (1805-1876)[82]

Écuyer, il a obtenu reconnaissance de noblesse 1826. Il était capitaine commandant de la garde civile à cheval à Anvers. Banquier à la banque Joseph J. Le Grelle, officier dans l'ordre de Léopold, commandeur dans l'ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem, chevalier dans l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand. En Edmond Le Grelle reçut la mission du Léopold Ier de voyager à Vienne pour le mariage de son fils le duc de Brabant avec S.A.I. et R. Marie-Henriette, archiduchesse d’Autriche. À Bruxelles, Edmond Le Grelle a transmis au roi un portrait de la future reine des Belges. Il épouse Eulalie Cambier (1806-1862) en 1826, Marie van Eersel (1815-1866) en 1863 et en 1867 Bathilde De Wael (1829-1908), sœur du bourgmestre Leopold De Wael (en). Elle était veuve et perdit ses deux filles décédées dans des circonstances tragiques à un jour d’intervalle. Ils habitaient le château du Middelheim et la « Geleyhuis au Meir ». « Pendant plusieurs années, il commanda l'escadron de cavalerie si décoratif de notre garde civique, et de sa royale fortune il consacra généreusement une bonne partie aux œuvres philanthropiques. Mort relativement jeune, en 1876, il laissa de son union avec Mlle Bathilde De Wael, sœur de notre ancien bourgmestre, deux gracieuses fillettes, Lydia et Alice, auxquelles était naturellement réservée une destinée brillante, que la fatalité devait anéantir soudain de la façon la plus tragique et inattendue. Au retour d’un voyage à Lourdes, Mme et Mlles Legrelle-De Wael descendirent dans un des hôtels les plus selects de Paris. Pendant la nuit, l'une des jeunes filles ressentit un malaise d’une réelle gravité. Un médecin ayant été requis en toute hâte, quelle fut son épouvante de constater que la pauvre enfant était atteinte de ce mal affreux qu’est la variole noire. On avait, chose à peine croyable, logé les deux demoiselles dans un appartement où un voyageur anglais avait succombé à cette terrible maladie. On conçoit mieux qu'on ne saurait le décrire l'abominable désespoir de la pauvre mère. Elle dut quitter ce lieu maudit et revenir à « Middelheim » tenaillée par le cauchemar de la perte certaine d'une de ses filles, gardant tout de même l'espoir de conserver l'autre. …A peine rentrées au château du « Middelheim » les deux sœurettes succomberaient à un jour d’intervalle en [83]. » Elles avaient dix-huit et quinze ans.

Louis Le Grelle (1817-1852)

Louis Jean-François Le Grelle était horticulteur[84]. Il habitait le château de Berchem et était chevalier dans l'ordre de Léopold. Membre de la commission administrative de la Société royale d'horticulture d'Anvers, il était détenteur du diplôme d'honneur des sociétés d'horticulture de Bruxelles, Malines, Gand, Louvain, Leiden et Bordeaux. Sa femme Caroline Le Grelle était également horticultrice. Madame Parmentier, une horticultrice belge vivant dans l’État de l’Illinois (États-Unis), lui a dédié la Punica granatum 'Legrelliae' (Grenadier à fleurs 'Madame Le Grelle')[85]. « Ses rapports multipliés avec les directeurs des jardins botaniques de notre pays et de l'étranger ont été des plus utiles pour l'instruction publique. Les palmiers de M: Legrelle-d'Hanis figuraient avec honneur dans la grande salle du trône de l'exposition nationale de Bruxelles, en 1848, où le roi et la famille royale furent reçus et complimentés. Les Dion Edule, les Gunnera scabra, les Ceratozamia mexicana, les Didymochlœna du Brésil, des Theophrasta encore inédits, le Jacaranda Legrelliana et beaucoup d'autres magnifiques espèces se sont répandues en quantité hors de sa magnifique campagne de Berchem. On se rappelle avec bonheur que S.M. le roi Léopold, en visitant l'exposition de 1848, exprima devant une plante de M. Legrelle-d'Hanis, le Myanthus firmbriatus, l'admiration raisonnée d'un savant botaniste, en même temps qu’Elle rendit un complet hommage aux services rendus à l'horticulture nationale de Belgique par de si honorables exposants[86]. »

Comte Aloys Le Grelle (1818-1883)

Prêtre de la Compagnie de Jésus, vice-provincial des Jésuites de Belgique, ancien recteur des collèges de Namur, Liège et Anvers et du scolasticat de Louvain.

Mathilde Le Grelle (1847-1928) (Mme Arthur de Cannart d'Hamale)

Compositrice. Elle a composé pour le roi Alphonse XIII d’Espagne, la Marche majorcaine. Elle a publié en 1895 un livre autobiographique, Un voyage de noces à Chicago. Son mari, Arthur de Cannart d'Hamale, a quant à lui publié Quelques pages sur le Congo, un livre sur le Congo, qui n’était pas encore belge.

Comte Émile Le Grelle (1852-1935)

Cofondateur en 1881 de la Caisse hypothécaire anversoise (Anhyp).

Charles Le Grelle (1854-1938)

Écuyer, échevin d’Etterbeek, où une rue porte son nom, substitut du procureur du roi et commissaire des monnaies. En tant que procureur général près les tribunaux égyptiens, il mit sur pied l'organisation judiciaire égyptienne. Grand officier de l’ordre de la Couronne, commandeur de l’ordre de Léopold, grand officier de l’ordre de l'Osmaniye, de l’ordre du Medjidie, et de l’ordre de la Couronne du Siam, commandeur de l’ordre de l'Étoile de Roumanie et de l’ordre du Lion et du Soleil de Perse. Il habitait le château d'Engismont à Engis.

Comte Oscar Le Grelle (1861-1930)

Conseiller communal de la ville d’Anvers, cofondateur et administrateur de la N.V. De Vlijt, éditrice de la Gazet van Antwerpen, administrateur du Crédit anversois, officier de l’ordre de la Couronne, chevalier de l’ordre de Léopold, chevalier de l’ordre d’Orange-Nassau.

Comte Henri Le Grelle (1865-1934)

Il a étudié en Angleterre contrairement aux habitudes de l'époque qui voulaient que les jeunes issus de son milieu fassent des études en Allemagne. Vers l'âge de 18 ans, Henry part faire le tour du monde. Il s'arrête longtemps à Ranchi (capitale actuelle de l’État de Jharkhand en Inde), et il en restera marqué. Il retrouve le père Constant Lievens dans une hutte à Torpa (aujourd’hui dans le diocèse de Khunti) à 60 km au sud de Ranchi. II y crée une école jésuite qui existe toujours, plusieurs petites églises et aussi une imprimerie pour permettre de répandre la « Bonne Nouvelle ». En 1900 avec Fr. Belpaire et Ch. Hertoghe, Henry Le Grelle créa à Anvers une coopérative boulangère « Het Beste Brood » (dissoute dans les années 1990), qui a joué un rôle important dans la distribution de pain à Anvers entre les deux guerres. Le pain était livré en petites charrettes tirées par des poneys. Il mettra aussi sur pied une école technique des aumôniers du travail (qui existe toujours en 2019), une caisse d'épargne et de retraite (Spaar en Lijfrentekas ) ainsi qu'un commerce de charbon (l'Algemene Kolen Vereniging), pour alimenter le four de la boulangerie et permettre aux ouvriers d'acheter du charbon à un prix avantageux, sans parler de la chocolaterie « Queen ». Henry lance toutes ces activités à de fins politiques, pour contrer les socialistes, les contacts humains et la fidélisation de la clientèle permettant de faire passer un autre message que celui du socialisme. Il a laissé des écrits précieux sur la condition de vie des Indiens au XIXe siècle[87].

Comte Alfred Le Grelle (1872-1948)

Président de la N.V. De Vlijt (Gazet van Antwerpen).

Monseigneur Stanislas Le Grelle (1874-1957).

Monseigneur comte Stanislas Le Grelle (1874-1957)

Dixième des douze enfants de Stanislas Le Grelle, il devient prêtre et est promu docteur en philosophie et en théologie. Il était aumônier en chef de l’armée belge en 1914. Avec son héritage, il avait acheté un palazzo près du Janicule à Rome (cette maison a été rachetée plus tard par les Ruffo di Calabria, les parents de la reine Paola de Belgique). Il occupait le dernier étage et louait pour une somme modique des chambres à des étudiants en théologie. L’un d’entre eux, son cadet de deux ans, devint son ami. Il s’appelait Eugenio Pacelli et fut élu pape en 1939 sous le nom de Pie XII. Stanislas Le Grelle devint camérier secret du pape Pie XII et bibliothécaire adjoint du Vatican. Il était l’un des rares prélats à tutoyer le pape quand ils étaient seuls. Mais c’était aussi un original. Le Premier ministre belge Léo Tindemans (1974-1979) a raconté à Henry Le Grelle l’anecdote suivante. Mgr Le Grelle avait l’habitude le matin de se doucher dans une des fontaines du Vatican au grand dam des gardes suisses. Ceux-ci n’osaient pas interpeller un monseigneur, proche du pape, mais leur colonel s’en est ouvert directement à Pie XII, qui très diplomate lui a simplement suggéré de couper l’eau de la fontaine. Depuis lors cette fontaine est toujours restée à sec. La bibliothèque de l'université catholique de Louvain ayant été incendiée lors du sac de Louvain par les troupes allemandes le , celle-ci avait été reconstruite après la guerre grâce à une grande action internationale, mais la formidable collection de livres avait disparu. À partir de 1920, la collection a pu être reconstituée en grande partie par un don important de livres provenant de la bibliothèque du Vatican. Mgr Stanislas Le Grelle, alors scriptor de la bibliothèque apostolique du Vatican, est intervenu pour l’organisation du transport des livres vers Louvain[88]. L’ambassadeur Freddy Cogels[89], conseiller à l’ambassade de Belgique à Rome (Quirinal), écrit dans ses mémoires, Souvenirs d’un diplomate[90], comment Mgr le Grelle avec ses dons de sourcier avait guéri plus de 4 000 malades, y compris de nombreux cancers[91]. Paris Match lui avait même consacré un reportage.

Mais Mgr Stanislas Le Grelle est aussi associé à une étrange affaire. Le ministère des Affaires étrangères organisait chaque année à Bruxelles un bal de charité animé par une actrice connue. Freddy Cogels fut chargé fin 1954 de négocier la présence de Sophia Loren. Mais elle aurait dû prendre l'avion, ce dont elle avait horreur. Comme l’ambassade insistait, elle suggéra d'inviter Marcella Mariani, une jeune actrice qu'elle recommandait. Celle-ci embarqua in extremis dans un avion de la Sabena et illumina la fête à Bruxelles. À son retour le dimanche , l'appareil de la Sabena (Sabena vol 503 Melsbroek-Leopoldville) s'écrasa dans les Apennins, non loin de Rome. L'armée italienne avait établi un plan de ratissage par secteurs successifs de tout le massif montagneux. Mgr Le Grelle téléphona le vendredi à l’ambassade pour dire que les débris et les victimes se trouvent à tel endroit et qu’il fallait se dépêcher, car il semblait y avoir encore un ou deux survivants. Le lundi, les soldats découvrirent enfin les débris de l’avion et les corps des victimes à 200 mètres de l'endroit indiqué. Le , cinquante-cinq ans après les faits, les enfants des victimes de l’époque sont revenus sur les lieux de la catastrophe du crash du DC-6 immatriculé OO-SDB pour inaugurer un monument et une exposition[92]. Le , pour le soixantième anniversaire, l’ambassade de Belgique à Rome a organisé une cérémonie pour commémorer les 29 victimes du crash du DC-6 de la Sabena. Le , l’ambassade de Belgique à Rome a organisé une cérémonie pour commémorer les 29 victimes du crash du DC-6 de la Sabena survenu en 1955. À cette occasion Mgr Le Grelle a été honoré. Président d'honneur de l'association familiale le Grelle, qu'il créa en 1955 avec ses cousins, neveux et nièces : la comtesse Elisabeth Le Grelle et les comtes Stanislas, André et Marc Le Grelle. Il légua à l'association un grand nombre de documents rassemblés depuis de nombreuses années par son grand-oncle Henri Le Grelle, généalogiste amateur réputé, et par lui-même. En 1940-1945, il était membre de l'Armée secrète. Chevalier dans l’ordre de Léopold avec palme, croix de guerre 1914-18 avec palme. Il est enterré au Vatican.

Comte Gaston Le Grelle (1880-1938)

Administrateur-délégué de la banque P. Kok & Co à La Haye (Pays-Bas), il a traduit le livre Il était cinq enfants en néerlandais. (Beauraing, Vijf Kinderen). Il connait une nombreuse descendance à ce jour.

Comte Albert Le Grelle (1888-1914).

Comte Albert Le Grelle (1888-1914)

Chevalier de l’ordre de Léopold II avec palme et croix de guerre à titre posthume, mort pour la Belgique à Kaaskerke. Albert avait fait ses études aux facultés N.-D. de la Paix à Namur. De à , il avait suivi une soixantaine de cours de peinture chez le peintre portraitiste Alidor Lamote (1880-1949). De cette époque date une nature morte de sa main. Le tableau porte la date de 1914 et a donc été peint par Albert quelques mois avant sa mort. Comme beaucoup de jeunes hommes, il était volontaire de guerre, brigadier au 13e régiment de lanciers, motocycliste à l'état-major de la 3e division. Durant la bataille de l'Yser lors d’une attaque par une centaine de soldats allemands à Kaeskerke, près de Dixmude, dans la nuit du 25 au , les Belges referment la ligne de défense, mais 25 Allemands parviennent à se retirer et prennent différents prisonniers. A l’aube, les Allemands fusillent nombre d’entre eux, avant d’être pris à leur tour par les Français. Albert Le Grelle a-t-il trouvé la mort pendant les combats ou était-il parmi les prisonniers fusillés, comme le veut la tradition familiale ? Dans les archives de l’armée, Albert est porté comme disparu. Le corps n’a été retrouvé qu’après deux ans. Dans son journal de campagne écrit durant la guerre 1914-1918, Jean de Ryckel, cousin d'Albert par leurs mères, écrit : « Le , nous recevons la visite de notre cousin germain Paul de Melotte qui nous annonce que l'on vient de retrouver le corps de notre cousin germain commun, le comte Albert Le Grelle, à Caeskerke. Son corps fut identifié d'une façon extraordinaire. De nouvelles tranchées étaient creusées à Caeskerke et de nombreux cadavres étaient mis à jour. Dans un manteau de cavalerie fut trouvé une montre, un revolver, un portefeuille et un livre de prière. Dans celui-ci, fut retrouvé un souvenir de la 1re communion de Marie-Thérèse Le Grelle, sa sœur, et la montre fut reconnue par un des amis d'Albert. Cette montre avait été achetée à Anvers au début des hostilités par les deux amis[93]. »

Comte André Le Grelle (1903-1983)

Président de la N.V. De Vlijt, éditeur de la Gazet van Antwerpen. Administrateur de nombreuses sociétés, président du Winterhulp 40/45 (l’organisation des volontaires de la Croix-Rouge qui venaient en aide aux plus démunis durant les hivers de la dernière guerre[94]. Propriétaire du château de Reet[95]. Président de l’association familiale Le Grelle (1955-1983). « Toujours en 1938, notre oncle André (un frère de papa) et tante Yvonne achètent la merveilleuse propriété de Reet. Bon-papa se rend en leur nom à la vente publique. […] La première visite à Reet est une merveille. C'est le printemps. L'étang est rempli de têtards que nous pêchons et mettons dans de précieuses bouteilles au décor fleuri, trouvées elles aussi sur place au bord du petit étang, nous ramassons d'autres trésors, comme de jolies faïences[96]. »

Comte Jacques Le Grelle (1904-1990)

En 1924, Jacques Le Grelle accomplit son service militaire en même temps que son frère André et son cousin Alain. « Ils se sont retrouvés à l'école de cavalerie à Brasschaat, sous le commandement du colonel de Selliers. Dès le premier jour, ils ont été nommés brigadiers. Les parents louaient une villa à Brasschaat, ce qui permit aux « garçons » de rentrer le soir, à cheval, et de ramener des amis. L'entraînement était très dur. Jacques appris à « charger », en cavalerie. Les candidats officiers n'avaient plus de lance mais montaient « sabre au clair » sur deux lignes. Les compagnons de service de Jacques s'appelaient : Lannoy, Guy de Briey, André Lebœuf, Cyrille Vantilloo. Jacques Le Grelle vivait intensément. Il recevait beaucoup : grandes soirées, smokings, robes longues, et avait énormément d'amis. Il voyageait souvent, par deux fois, il se rendit en Amérique sur des pétroliers Esso. Ces voyages déteindront sur sa façon de parler car il conservera toute sa vie un accent américain. Il chassait en Hongrie, alors gouvernée (depuis 1919) par le régent Miklós Horthy. En , il partit skier en Autriche dans la station d'Obergurgl non loin d'Innsbruck, où il remporta la « Pickard Kuppe ». Il y fit la connaissance d'un officier allemand. »[96] Le , l'armée belge a déposé les armes et Jacques Le Grelle était retenu prisonnier à Eeklo. Chance incroyable, l’officier allemand qui garda la colonne de prisonniers était l'homme qu'il avait connu aux sports d'hiver en Autriche ; celui-ci lui donna quelques Entlassungsscheinen (certificats de libération) qui lui ont permis de se libérer lui-même et de libérer plusieurs camarades, tandis que 171 000 autres soldats et officiers  prisonniers de guerre  sont déportés en Allemagne. « Le soir du , papa nous a dit qu'il doit donner un coup de fil. Les téléphones privés étant interdits, il s’est rendu chez l'oncle Jean Speth qui, en tant que bourgmestre de Kapellen, est autorisé à avoir un téléphone. Il prend ensuite le tram pour Anvers puis le train pour Bruxelles. La suite ?…[96] » Jacques Le Grelle quitta la Belgique, traversa la France et les Pyrénées et fut arrêté près de Figueras (Espagne). Il a été prisonnier dans des conditions assez pénibles à Figueras pendant six mois ensuite, après son passage dans les prisons de Barcelone, Reus, Saragosse, il a été détenu au camp de Miranda, relâché puis arrêté de nouveau à Madrid par la Seguridad il est mis au secret. Il rejoindra finalement Gibraltar et l'Angleterre le . À Londres il a retrouvé le colonel Piron, qu'il avait connu en 1939. Celui-ci lui proposa le poste de chef d'état-major mais Jacques Le Grelle refusa. La Sûreté militaire belge, dirigée par le colonel Bernard, lui demanda s'il était prêt à retourner sur le continent. Il n'attendait que cela. C'est alors qu'il a été confié au service MI9, le Military Intelligence, département numéro 9 qui était l’organisation chargée de récupérer et de ramener jusqu'en Angleterre des résistants, des militaires et les pilotes. Car dès 1940, le brigadier Crocket avait estimé nécessaire de récupérer les aviateurs dont l'avion serait abattu sur le continent. Étant donné que la durée de l'entraînement des aviateurs (pilotes, navigateurs, bombardiers, radios, mitrailleurs…) était de quatre ans, alors qu’il fallait quatre jours pour la construction d’un avion, il s'avérait important de les récupérer quand ils tombaient au-delà des lignes ennemies. Par ailleurs, c'était rassurer les pilotes que de leur dire qu'au cas où ils seraient abattus, ils auraient 50 % de chances d'être récupérés. Le MI9 se composait entre autres de Airey Neave (appelé « Saturday »), un officier qui avait réussi une évasion spectaculaire de la forteresse de Colditz. Jacques Le Grelle a été mis à l'entraînement immédiatement, effectua les sauts d'exercice, mais se fractura la colonne vertébrale. En , après huit mois de convalescence, Jacques Le Grelle était accompagné personnellement par Airey Neave à la base de Pembroke Dock où il embarqua à bord d'un hydravion. Airey Neave racontera plus tard combien cet accompagnement lui avait été douloureux, sachant que son « poulain » Jacques avait neuf chances sur dix de perdre la vie dans sa mission. Il était ainsi revenu sous le nom de Jérôme en tant que membre du réseau Comète, qui aidait les soldats et aviateurs alliés à retourner au Royaume-Uni. Chef du secteur de Paris d’ à , il a suivi les bonnes organisations de base de son prédécesseur Frédéric De Jongh, père d’Andrée, et continua les contacts jusqu’en Normandie. Il a été capturé, longuement torturé et condamné à mort. Il a été sauvé de justesse par les troupes américaines lors de la libération du camp de concentration d'Amberg le avec ses compagnons, Jean-François Nothomb et Raymond Itterbeek. Après la guerre, il a été observateur militaire pour les Nations unies au Cachemire, ensuite en 1952 il est observateur de l’ONU basé à Damas pour protéger la paix entre le nouvel État d’Israël et les pays arabes voisins. En 1970, il est reçu par la reine Élisabeth II au palais de Buckingham et en 1984 par le roi Baudouin au palais de Laeken[97].

Père Maxime Le Grelle (1906-1984)

Prêtre jésuite et écrivain belge. Son ouvrage Brouage-Québec : foi de pionniers (1976), relatant la vie des aventuriers français du XVIIe siècle, en particulier Samuel Champlain et Pierre Dugua de Mons (originaires de Brouage), dans la fondation de la Nouvelle France est couronné par le prix Montcalm en 1977 et le prix Georges-Goyau (1978) de l'Académie française. « Rendre à Dugua de Mons l’hommage auquel il a droit ne porte aucunement ombrage à Champlain. Tout au contraire il est encourageant de voir la parfaite entente de ces deux hommes, l’un catholique et l’autre protestant, en vue de la création de Québec, cause qui leur tient à cœur autant à l’un qu’à l’autre », écrit Maxime Le Grelle. Un autre livre, Champlain nous voilà, a connu un vif succès[98]. Nommé en 1970 curé de Brouage, il s’installe à Hiers-Brouage, où est né en 1570 Samuel Champlain, fondateur de Québec. Il a restauré lui-même l’église de Brouage, où huit vitraux illustrent l'histoire civile et religieuse de la Nouvelle-France. Il a beaucoup œuvré au rapprochement entre la Charente-Maritime et le Québec. Il a animé l'association France-Québec pendant plusieurs années. Il est à l’origine du jumelage entre les paroisses de Champlain (Canada) et de Hiers-Brouage (France) et de l'exposition France-Canada de 1973 consacrée aux origines de la Nouvelle-France. Par cette exposition, le père Le Grelle a souhaité montrer « les liens historiques et religieux qui unissaient la France et le Canada ». Pour l’anecdote, il a dit souvent la messe à Colombey-les-Deux-Eglises à laquelle assistait le général de Gaulle.

Comtesse Marie-Antoinette Le Grelle (MacLellan) (1923-2002)

Dans le palais royal d’Amman en 1984, l’ambassadeur Keith MacLellan (en), la reine Élisabeth II, les ambassadeurs d’Inde et de Grande-Bretagne, l’ambassadeur d’Australie et le prince Philip.

Fille du comte Adelin Le Grelle et de Rosalie de Swert est la cousine de Cécilia Attias (Sarkozy). En 1944 à la libération d’Anvers elle rencontra Keith MacLellan Keith MacLellan (en). MacLellan avait dû comme beaucoup de jeunes de sa génération interrompre ses études, pendant la guerre et il avait rejoint le Royal Montreal Regiment, avec qui il s’entraîna, fut nommé officier et envoyé au Royaume-Uni où il est transféré au 1er Special Air Service (1er SAS), devenant l’un des deux seuls Canadiens à servir dans le 1er SAS pendant la guerre. À cette époque, il faisait partie de petites unités montées en jeep qui opéraient derrière les lignes ennemies en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne et en Norvège. Après la guerre, le , Marie-Antoinette épousa Keith MacLellan (en) quand il était étudiant à Oxford. Ambassadeur dans plusieurs pays, MacLellan fut un diplomate canadien qui a contribué à façonner la politique étrangère multilatérale du Canada après la guerre et qui a défendu la cause d’un Canada fédéral uni. Quatre enfants sont issus du mariage de Marie-Antoinette et Keith MacLellan : Dr Keith MacLellan, Dr Anne-Marie MacLellan, Janet MacLellan et Andrew MacLellan. Anne-Marie connaissait bien Cécilia, quand elle était enfant, elle allait voir avec elle la famille Ciganer à Paris. Elle l’a ensuite rencontré à plusieurs reprises à Paris avec son premier mari Jacques Martin.

Comte Guy Le Grelle (1926-2016)

Prêtre de la Compagnie de Jésus. Professeur au collège Saint-Xavier. Inventeur de jeux électroniques. Secrétaire-archiviste des bollandistes.

Comte Hervé Le Grelle (1927-1953).

Comte Hervé Le Grelle (1927-1953)

Sous-officier aviateur. Face à la menace communiste, l'Alliance atlantique voit le jour le . C'est dans ce contexte troublé que la Force aérienne belge se reconstitue. La demande en personnel et en matériel est importante car les tensions Est-Ouest nécessitent une vigilance renforcée dans l'espace aérien de l'OTAN. La crainte d'un nouveau conflit mondial, suscitée par la crise de Berlin et surtout par la guerre de Corée qui éclate en 1950, vient encore renforcer les besoins en pilotes. En 1948, la Belgique  comme d'autres pays membres de l'Alliance atlantique  signe avec les États-Unis un accord de coopération militaire[99]. Le Mutual Defense Assistance Program porte non seulement sur la livraison de matériel militaire, notamment des avions, mais également sur la formation du personnel. C'est ainsi que dès 1951, les premiers élèves-pilotes belges s'envolent pour les États-Unis afin d'y suivre leur écolage[100]. Hervé s’est engagé très jeune comme candidats-pilote. Enthousiaste et drôle il avait même essayé de recruter ses amis à rejoindre la Force aérienne belge dans une petite revue de l’époque en portant tous les styles d’uniformes. La légende de la photo dit : « Hervé valiantly, but vainly, tried to recruit us into the Belgian Air Force by wearing all the latest styles of uniforms simultaneously. » Il était parti en pour la Stallings Air Base (en) à Kinston en Caroline du Nord pour suivre sa formation de pilote de chasse dans le cadre de l’OTAN. Il avait comme commandant James Evans. Le hasard a fait que des années, plus tard son cousin Henry Le Grelle était en relation d’affaires avec la Lancaster Colony[101], présidé par James Evans qui a pu lui raconter beaucoup d’anecdotes sur Hervé, un jeune pilote qui avait donné les preuves de qualité exceptionnel qui le destinait à une brillante carrière. Hervé a été transféré ensuite à la base de Connally à Waco (Texas). II est tombé en service commandé au cours d’un exercice de vol en formation le . Ses funérailles ont eu lieu à Anvers au cours d’une cérémonie émouvante à laquelle participaient plusieurs de ses camarades de promotion, un détachement de la force aérienne rendit les honneurs et la sonnerie aux champs[102] retentit au moment de la consécration, cette impressionnante cérémonie se termina par une Brabançonne jouée en sourdine à l’orgue, comme le relate La Métropole du . Son corps a été rapatrié à Anvers en sur le Lubilash avec ceux de vingt pilotes belges abattus lors de la guerre de Corée ou en service commandé aux États-Unis. À cette occasion l’Agence maritime organisa une cérémonie sur le quai 242 du port d’Anvers à laquelle assistaient de nombreuses personnalités militaires et politiques parmi lesquelles le ministre d’État Frans Van Cauwelaert dans la chapelle ardente les 21 cercueils étaient alignés couverts des couleurs nationales et sur chacun d’eux l’Agence maritime avait tenu de déposer des fleurs. Après le service religieux sur les quais les cercueils furent transportés à la caserne du Luchtbal (nl) d’où ils furent respectivement conduits aux différents cimetières. Le vendredi Hervé fut enterré dans le caveau familial. Chevalier dans l’ordre de Leopold II à titre posthume.

Comte Didier Le Grelle (1930-2009)

Administrateur du fonds, actionnaire majoritaire de la N.V. De Vlijt, éditrice de la Gazet van Antwerpen. Président de l’association familiale Le Grelle (1993-2009)[103].

Hugues Le Grelle porte-drapeau lors du défilé à Bruxelles le .

Comte Hughes Le Grelle (1931-2019)

Fils de Jacques, officier para-commando qui sauta le premier sur Stanleyville[104] lors de l'opération Dragon rouge[105],[106],[107],[108],[109],[110]. Dragon rouge était le nom de code de l'opération du , dans l'ex-Congo belge, durant laquelle les para-commandos ont délivré des centaines d'otages belges et étrangers retenus à Stanleyville par des rebelles congolais menés par Christian Gbenye au cours de la rébellion Simba. Les soldats reprirent en premier Stanleyville. Hughes Le Grelle participa ensuite à la libération de Paulis (opération Dragon noir) mais, bien que de jeunes officiers aient été motivés pour continuer à sauver leurs concitoyens, leur commandant dut stopper leur ardeur, car la mission, sous la pression internationale, ne pouvait que libérer Stanleyville. Les para-commandos rentrèrent donc au bout de six jours en Belgique, où ils furent reçus en grande pompe, participant notamment à un défilé « historique » remontant sous les confettis la rue Royale jusqu'au Palais de justice de Bruxelles le . Hugues Le Grelle participa également à l'opération Red Bean (bataille de Kolwezi en 1978). Une fois retraité, il prit la direction de l’entreprise familiale Het Beste Brood, dont il organisa la vente et la sortie complète du capital pour l’ensemble de la famille Le Grelle.

Comte Arnold Le Grelle (1934-1961).

Comte Arnold Le Grelle (1934-1961)

Lieutenant au 1er régiment des guides, est mort en service commandé à Elisabethville au Katanga. Après avoir été affecté au groupement Katanga du colonel BEM Champion, qui participa à des missions dans le sud de la province pour rassurer les colons et les missionnaires isolés en 1960, il est renvoyé au Katanga comme volontaire par le ministère belge des Affaires africaines[111] en . Le , l'ONU déclenchait au Katanga l'opération Morthor visant à mettre fin à la sécession de l'État du Katanga par la force. C’est dans ces circonstances que le lieutenant Arnold Le Grelle se trouva dans un engagement violent et inopiné. Debout dans un scout-car il fut atteint d’une balle dans le cœur tirée par un casque bleu. La tradition à l’École royale militaire consiste à attribuer à chaque promotion un parrain. Durant la cérémonie annuelle de l’ouverture de l’année académique, les parrains sont présentés aux nouvelles promotions. Ces personnes sont choisies en fonction de l’exemple donné par leur carrière et même souvent de leur vie entière. Le lieutenant comte Arnold Le Grelle est le parrain de la 126e promotion de la faculté des sciences sociales et militaires[112]. Il est chevalier dans l’ordre du mérite du Katanga[113] et a obtenu la croix militaire katangaise.

Les Le Grelle actuels

Comtesse Martine Le Grelle (Holvoet) (1932)

Fille de Jacques, auteur du livre paru aux Editions Clepsydre : Pour les grands oiseaux, il n’y a pas de Pyrénées. Grâce à ce message diffusé par la BBC au printemps 1943, Jacques Le Grelle pu faire reconnaître le réseau Comète en Normandie, qui permit à de nombreux aviateurs alliés tombés en France ou en Belgique de regagner l’Angleterre via les Pyrénées et Gibraltar.

Comte François Xavier Le Grelle dit Frank (1935)

Il a émigré par bateau en Australie en 1960, où il a travaillé dans la construction, principalement à Canberra. Frank s’est ensuite rendu en Nouvelle-Zélande en 1964 et s’est rapidement installé à Christchurch où il a construit une maison à Burwood et a épousé Pauline O’Malley. Avant la naissance du troisième enfant, la famille s’est déplacée vers une propriété rurale à West Melton, à l’ouest de Christchurch, où Frank a commencé la construction d’une nouvelle maison en 1975. Frank a également effectué des travaux de construction en Nouvelle-Calédonie et à Samoa. Frank est né dans le domaine de Sint-Annaland et a habité au château de Presseux quand il était jeune.

Comte Henry le Grelle (1937)

Conseiller communal de Brasschaat, durant plus de vingt ans, lié par alliance avec les familles Friling et Bracht (descendants du peintre Eugen Bracht), administrateur de plusieurs sociétés familiales. Il est président de la société immobilière Fond Roy, il était administrateur de la chambre de commerce belgo-arabe à Anvers, ambassadeur du WWF (Belgique) et administrateur de la jeune chambre internationale (JCI) (la fédération mondiale de 200 000 jeunes citoyens actifs, âgés de 18 à 40 ans) et ex-président fondateur du Bosgroep Noorder Kempen[114]. Henry Le Grelle, son fils le comte Vincent Le Grelle (1963) et sa fille la comtesse Stéphanie (1964) sont propriétaires du château La Tuilerie des Combes[115] situé sur les communes de Lussac et de Montagne, un terroir viticole célèbre dans le monde entier. Les vins château la Tuilerie des Combes Montagne Saint-Émilion, Cuvée Rubens Montagne Saint-Émilion et Lussac Saint-Emilion ont reçu de nombreuses récompenses [116] internationales. Ils ont également acquis le vignoble du château de Ségur, là où la célèbre comtesse de Ségur a rédigé Les Malheurs de Sophie[117]. Henry Le Grelle est l’auteur du livre Gentleman Globetrotter, dans lequel il raconte ses nombreux voyages et sa rencontre avec des personnalités politiques internationales. Grand maître d’honneur de l’ordre du Papegay[118]. Il descend de Pierre-Paul Rubens par sa mère et de Balthazar Plantin par son arrière-grand-mère, Euphrasie du Bois.

Comte Bernard J. Le Grelle (1947)

Généalogiste de la famille. Membre de Probus (en) Belgique et secrétaire de son club. Créateur et concepteur du carnet d’adresses des descendants du comte Gérard Le Grelle[119]. Administrateur de l'association familiale Le Grelle[103].

Comte Bernard Le Grelle (1948)

Écrivain, journaliste d’investigation, fondateur et directeur du Tobago News (en)[31],[32], directeur-adjoint du Nouvel Économiste, fondateur de la première agence européenne de lobbying[37], auteur de Profession Lobbyman[120],[40], expert auprès de plusieurs agences de l'Organisation des Nations unies, conseiller politique et professeur d’universités à (La Sorbonne, Saint-Gall et HEC). Lieutenant de vaisseau à titre honorifique pour services rendus à la Marine nationale. Administrateur de l’association familiale Le Grelle.

Comte Roland Le Grelle (1949)

Dernier représentant de la famille Le Grelle, comme membre du Fonds KIM, ancien actionnaire de la N.V. De Vlijt, maintenant actionnaire des journaux catholiques flamands, regroupés dans Mediahuis. Comme représentant de la presse catholique il a été reçu par le pape François en 2018. Président de l’association familiale Le Grelle (2009-2016)[103].

Comtesse Diane Le Grelle, dite Pinky (1952)

Athlète olympique.

Comte Reynald Le Grelle (1957)

Sous-lieutenant au 1er régiment des guides, diplômé (MBA) de l’université de Dallas à Irving, fondateur-directeur à Séoul de l’agence Leo Burnett pour la Corée et l’Asie du Sud-Est. Il a épousé Florence Didisheim, la fille du comte Michel Didisheim.

Comtesse Anita Le Grelle (1959)

Sculptrice, diplômée du Royal College of Art de Londres. Ses créations[121] ont été exposées en Belgique et à Londres.

Comte Dominique Le Grelle (1961)

Informaticien, admis à l'École royale militaire section Polytechnique, capitaine-commandant d’Infanterie (R), officier de l'ordre de la Couronne, chevalier de l'ordre de Léopold, Croix militaire de première classe. Président de l'association familiale Le Grelle.

Comtesse Stéphanie Le Grelle (1964)

Fille du comte Henry Le Grelle. Dès son plus âge Stéphanie le Grelle s’est passionnée pour l’art grâce à la découverte du fameux peintre Caspar Freidrich (1774–1840) dont la solitude contemplative est le grand thème et où la vaste nature renvoie l’homme à sa précarité. Elle compte plusieurs artistes dans sa famille dont le plus célèbre est certainement le peintre paysagiste Eugen Bracht. Après des études à l’université internationale dell’arte à Florence, elle se consacre très tôt au dessin et commence à exposer régulièrement en Belgique[122]. La comtesse Stéphanie (1964) est aussi copropriétaire du château La Tuilerie des Combes[115] situé sur les communes de Lussac et de Montagne et du château de Ségur.

Comte Geoffroy Le Grelle (1965)

Directeur de banque, vice-président de l’association Maatschappij der Kristelijke Liefdadigheid, qui opère encore actuellement comme hôpital et gère des maisons de repos (Hospital Revarte and WZC Hof ten Dorpe and Hof ter Schelde), celle-ci avait été fondée en 1824, par son ancêtre Gérard Le Grelle. Membre du conseil d’administration, du comité de direction et président du comité d’Anvers de l’association de la noblesse du royaume de Belgique (ANRB).

Comte Emmanuel Le Grelle (1965)

Protecteur de la nature. En tant que directeur fondateur, a donné un grand essor à la Vallée des singes (France) à Romagne[123],[124],[125]. La Vallée des singes est un parc zoologique français situé dans la Vienne, qui présente une grande diversité de primates. Au total, l'on peut rencontrer environ 30 espèces, du petit ouistiti pygmée au grand gorille, en passant par le mandrill, les lémuriens, le chimpanzé, le colobe, le saïmiri, le titi ou callicèbe, le singe laineux ou l'atèle à face rouge. En 2011, le parc est devenu le premier zoo français à présenter des bonobos. Deux bébés bonobos sont nés en 2012 et depuis 2013, c'est le plus grand groupe de bonobos du monde qui est montré en captivité, avec 17 individus.

Frère Eric Le Grelle (1966)

Prêtre appartenant à la communauté des Frères de Saint-Jean (les Petits Gris) et au service de l’association Saint Jean espérance, fondée par cette communauté religieuse catholique, accueille des jeunes de 18 à 35 ans ayant des dépendances à l’héroïne mais aussi à tous les types de drogue[126],[127]. Il est le détenteur du calice de Mgr Stanislas le Grelle, qui est toujours confié à un prêtre de la famille.

Comte Arnaud Le Grelle (1968)

Lieutenant-colonel dans la Défense belge, master en affaires publiques et relations internationales de l’université catholique de Louvain (UCL) et master en management de l’ICHEC, lobbyiste, directeur (Wallonie-Bruxelles) de la fédération des prestataires de services RH (Federgon) qui représente les entreprises actives dans le domaine des services RH et du placement dans son sens le plus large. Franco-belge, il appartient par sa mère, née Anne-Marie, vicomtesse Audren de Kerdel, à une des plus anciennes familles de la noblesse française originaire du Finistère (Bretagne). Secrétaire, trésorier de l’association familiale Le Grelle.

Comte Edmund Le Grelle (1972)

Membre de la « branche néo-zélandaise » de la famille Le Grelle, il est le fils de François Xavier Le Grelle. Edmund vit avec sa femme, née Joanna Consedine, et sa fille Grace à Christchurch (Nouvelle-Zélande). Il a une société de badges et fabrique des badges et des pins aux armes Le Grelle. Passionné par son homonyme Edmond Le Grelle (1805-1876), il lui a consacré un site basé sur Google Earth, qui est une visite historique virtuelle des lieux anversois de la famille Le Grelle[128].

Comte Sébastien Le Grelle (1974)

Pilote de moto.

Comte Amaury Le Grelle (1976)

Administrateur de l’association familiale Le Grelle. Propriétaire de la ferme de Bilande, qui sert souvent de lieu pour les réunions de la famille.

Comte Grégory Le Grelle (1980)

Fils du comte Bernard J. Le Grelle né en 1947, diplômé en horticulture de l’école de Gembloux et diplômé en architecture de jardin et du paysage de Bruxelles. Il découvrit que pour créer un jardin il fallait une connaissance très approfondie des exigences et caractéristiques des plantes et décidait de faire de la botanique sa spécificité. Il s’inscrit dans la lignée de son ancêtre botaniste très connu[réf. nécessaire] Louis Le Grelle (1817-1852) dont il donna le nom de Legrelliana à plusieurs plantes[réf. nécessaire][129].

Comte Matthieu Le Grelle (1982)

Co-fondateur de Duo for a Job[130], association qui coordonne le parrainage de jeunes immigrés en vue d’un emploi. Des centaines de jeunes ont pu trouver un emploi grâce à cette association, qui a des bureaux à Bruxelles, Anvers, Liège, Gand et Paris.

Comtesse Stéphanie Le Grelle (1983)

Fille du comte Bernard J. Le Grelle né en 1947, diplômée en stylisme et en modélisme de la Haute École Francisco Ferrer, et formée durant ses études par la styliste Kaat Tilley (en). En 2005, elle participa à la réalisation du défilé du styliste belge Pierre Gauthier[131], et travaille avec lui pendant quatre ans, se formant ainsi au métier de la haute couture. Après cet apprentissage, elle se lance dans la réalisation de créations personnelles. En 2007 Stéphanie le Grelle consacre dix mois à faire de l’humanitaire au Mexique, à Saltillo, où elle initie à la couture et au stylisme les femmes de quartiers défavorisés mexicains. En 2011, elle ouvre son propre atelier de couture et de créations sur mesure[132].

Comtesse Sophie Le Grelle (1987)

Multidisciplinaire, Sophie Le Grelle, crée des illustrations, des GIF, des motifs et plus encore, de la presse écrite aux médias sociaux, en passant par des plans pour des projections de spectacles d’art et de spectacles musicaux. Alors qu’elle étudiait l’illustration à Bruxelles, Sophie s’est concentrée sur les arts visuels et l’illustration. Depuis cinq ans, elle dessine des projets inspirés des sensibilités du graphisme. Sophie Le Grelle manipule le motif et les couleurs contrastées pour créer des images audacieuses et ludiques[133].

Comtesse Joséphine Le Grelle (2000)

Chanteuse arrivée en finale de l’émission de télévision The Voice en 2017. « Joséphine, qui est revenue de trois années passées en Jordanie, a fait un carton plein auprès des coaches grâce à son timbre voilé et une interprétation très émouvante de la chanson Let it Go de James Bay. La jeune femme chante depuis qu’elle a reçu sa première guitare à l’âge de 8 ans. » (RTBF). « Lors de son premier Live, Joséphine avait offert un moment magique en reprenant un titre d'Adèle, When We Were Young. Pour ce huitième de finale, la jeune fille a choisi d'interpréter le tout premier titre de l'artiste Tove Lo, un titre qui avait été un véritable carton radiophonique. » (RTBF)[134],[135].

Toponyme

  • À Anvers : Legrellelei et Gérard Le Grellelaan
  • À Gestel : Legrellestraat
  • À Etterbeek : rue Charles-Le-Grelle
  • À Jette : rue Stanislas-Le-grelle
  • À Pulle : Legrellelei
  • À Deurne : Tweegezusterslaan (Avenue « Des Deux Sœurs » à la mémoire de Lydia et Alice Le Grelle qui sont mortes tragiquement)

Botanique

Plusieurs plantes portent le nom de Le Grelle :

Alliances

Et aussi les familles : Bracht, Bréart de Boisanger, de Broëta, de Cannart d’Hamale, de Cock de Rameyen, de la Croix d'Ogimont, van Delft, D'hanis, Donnet, Friling, Gelhé de Beaulieu, Goethals, Hug de Larauze, le Jeune d’Allegeershecque, Jolly, du Lac, Le Gros d’Incourt, Le Pilleur de Brevannes, Massange de Collombs, de Massol de Rebetz, de Melotte de Lavaux, Michel de Pierredon, Pety de Thozée, Pichelin de Villalonga, de Pierpont, van Pottelsberghe de la Potterie, de Potter de Ten Broeck, van de Put, Rotsart de Hertaing, de San, le Sergeant d’Hendecourt, Solvyns, de Villers du Fourneau, Wahis, Waucquez et Werbrouck.

Galerie

Châteaux et demeures

Livres, articles, références et liens connexes

Livres et articles des Le Grelle

  • Freddy Cogels (cousin Le Grelle), Souvenirs d'un diplomate : du gâteau avec les duchesses ?, Hervé Douxchamps, 1983.
  • Bernard Le Grelle, Jean-Claude Chermann, Olivier Galzi avec Bernard Le Grelle, Tout le monde doit connaître cette histoire, Editions Stock, 2009.
  • Bernard Le Grelle, Profession Lobbyman, Le Pouvoir des coulisses, Hachette, 1988.
  • Geoffroy Le Grelle et Olivier de Trazegnies, « Belgique, les vielles familles d'Anvers » dans l’Eventail, janvier 2015.
  • Geoffroy Le Grelle, Archives Banque Joseph Guillaume Le Grelle, 2015, 34 pp.
  • Geoffroy Le Grelle, « Het mysterie van de drie As », dans Heraldicum disputationes, 1997.
  • Geoffroy Le Grelle, « La Chronique des « Le Grelle » », dans Legrelliana, n°1, juillet 1996, p. 47-55 et n°2, août 1997, p. 77.
  • Geoffroy Le Grelle, « La Rente romaine et le denier de Saint-Pierre », Pro Petri Sede, 1-2010, p.30-32.
  • Geoffroy Le Grelle, « L'Histoire de nos lettres patentes au cours des siècles », dans Legrelliana, 1999.
  • Henry Le Grelle, Gentleman Globetrotter.
  • Martine Le Grelle, Pour les grands oiseaux, il n’y a pas de Pyrénées, Editions Clepsydre.
  • Maxime Le Grelle s.j., Brouage Quebec, Foi de Pionniers, Imprimerie A. Bordessoules, 1976.
  • Maxime Le Grelle s.j., Champlain nous voilà.
  • Roland Le Grelle, « Demeures familiales aux XVIIIe et XIXe siècles », dans Legrelliana n° 2, août 1997, p. 61-67 et Legrelliana n°3, septembre 1998, p. 41-51.
  • Roland Le Grelle, Guide pratique de la famille Le Grelle, 1988, 42 pp.
  • Roland Le Grelle, Lex Molenaar (avec Roland Le Grelle), Een groot Antwerps verhaal. Graaf Daniel Le Grelle. De kroniek van een man en zijn stad in een tijd van grote veranderingen, Anvers, 2012.

Liens connexes

Références

  1. Notice sur la Famille de Schepper dite Scheppers, Octave le Maire, Malines, H. Dierickx-Beke Fils, 1922, 15 pp.
  2. Par lettres patentes de l'empereur François II, en date du 29 janvier 1794 décernées à Henri-Jacques Le Grelle (1753-1826).
  3. Nederland's Adelsboek 83 (1993), p. 469-474.
  4. Jo Roelandts, Adel in de Achttiende eeuw, De familie Legrelle, 1973, 31 pp.
  5. Jean-François Houtart, L'origine des Le Grelle, dans: Legrelliana, 1998.
  6. De Grooten Gulden Schilt (Hoogstraat 15): Ivan Derycke (Textielbaronnen in de Hoogstraat, in Cornelis Floris Jaarboek, Antwerpen, 1995, p. 51).
  7. De Grooten Gulden Schilt, Hoogstraat 15 (update 4/1/2020) http://users.skynet.be/antwerpiensia/Hoogstraat15(1)GrooteGuldenSchilt.htm
  8. JAugustin Thys, Antwerpse Kooplieden en Nijveraars uit de verleden eeuw, 1906/1930, 40 pp.
  9. Kasteel Selsaeten https://www.wommelgem.be/kasteel-selsaeten
  10. Marleen van Orshaegen, Het fortuin van jonker Theodore Moretus de Bouchout (1838-1909), 1986, 205 pp.
  11. Miguel de Bounam de Ryckholt, Cartes Postales, Châteaux, Tome1-6, 1998, Retro Edition.
  12. Morckhoven in 1939 : Th. De Vrij (Deurne, Geschiedkundige flitsen, De Sikkel, Antwerpen, 1954, p. 81)
  13. P. Arren, Van kasteel naar kasteel, 1-11, 1985-2005.
  14. Fremault, Bankier tussen oud en nieuw. Joseph J. Le Grelle bedrijfshistorische analyse van een Antwerpse privébank (1792-1830), thèse de licence KU Leuven (non publié), 1985.
  15. J. Laureyssens, Joseph Le Grelle, négociant, dans: Nouvelle biographie nationale de Belgique, T. I., Brussel, 1988.
  16. Inventaire des archives de la banque Joseph-J. Le Grelle à Anvers https://www.bnpparibasfortis.com/docs/default-source/pdf-(fr)/patrimoine-historique-et-artistique/fr-inventaire-banque-le-grelle.pdf?sfvrsn=2
  17. Article de La Métropole du sur la Banque Joseph J. Le Grelle http://commons.wikimedia.org/wiki/File:La_Banque_Joseph_J._Le_Grelle.jpg
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  32. Il lance un journal sous les Tropiques https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Il_lance_un_journal_sous_les_tropiques_Le_Nouvel_Economiste_1976.jpg
  33. Bernard Le Grelle Consul de France et le Batral Francis Garnier https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Bernard_Le_Grelle_Consul_de_France_et_le_BATRAL_Francis_Garnier.jpg
  34. La délégation française conduite par François Giscard d'Estaing reçue par le vice-Premier ministre Kang Shi'en https://commons.wikimedia.org/wiki/File:La_d%C3%A9l%C3%A9gation_fran%C3%A7aise_conduite_par_Fran%C3%A7ois_Giscard_d%27Estaing_re%C3%A7ue_par_le_vice-Premier_Ministre_Kang_Shi%27en.jpg
  35. Bernard Le Grelle entre Wang Yao-Ting Président du Chinese Council for International Trade et Francis Bouygues https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Bernard_Le_Grelle_entre_Wang_Yao-Ting_Pr%C3%A9sident_du_Chinese_Council_for_International_Trade_et_Francis_Bouygues.jpg
  36. Missions économiques organisées par Bernard Le Grelle en Corée et aux Philippines https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Missions_%C3%A9conomiques_organis%C3%A9es_par_Bernard_Le_Grelle_en_Cor%C3%A9e_et_aux_Philippines.jpg
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  42. Pierre Mauroy annonce le Bicentenaire de l’Air et de l’Espace (sur la photo Charles Fiterman, ministre des Transports, Jean-Loup Chrétien, premier astronaute européen et Patrick Baudry, deuxième astronaute français) https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Pierre_Mauroy_annonce_le_Bicentenaire_de_l%27Air_et_de_l%27Espace.jpg
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  44. Letter from Senator Mathias inviting for the Caucus room ceremony https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Letter_from_Senator_Mathias_inviting_for_the_Caucus_room_ceremony.jpg
  45. Vice-President Bush at the Caucus Room ceremony https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Vice-President_Bush_at_the_Caucus_Room_ceremony.jpg
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  49. President Reagan on February 7th 1983 https://commons.wikimedia.org/wiki/File:President_Reagan_on_February_7th_1983.jpg
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  51. Photo dédicacée de la navette Enterprise par Jim Beggs en remerciements à Bernard Le Grelle https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Photo_d%C3%A9dicac%C3%A9e_par_Jim_Beggs.jpg
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