La Garde (Var)

La Garde est une commune française située dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Pour les articles homonymes, voir La Garde.

Ne pas confondre avec La Garde-Freinet dans le même département du Var.

La Garde

La Garde, vue de nuit.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Toulon
Intercommunalité Métropole Toulon Provence Méditerranée
Maire
Mandat
Jean-Louis Masson
2020-2026
Code postal 83130
Code commune 83062
Démographie
Gentilé Gardéens
Population
municipale
25 380 hab. (2018 )
Densité 1 633 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 07′ 32″ nord, 6° 00′ 39″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 206 m
Superficie 15,54 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Toulon
(banlieue)
Aire d'attraction Toulon
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de La Garde
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
La Garde
Géolocalisation sur la carte : Var
La Garde
Géolocalisation sur la carte : France
La Garde
Géolocalisation sur la carte : France
La Garde
Liens
Site web ville-lagarde.fr

    Géographie

    Situation

    La Garde se situe dans le Var, à l'est de Toulon, dans l'aire urbaine de Toulon dont elle est une banlieue[1], entre Marseille et Nice, dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    La Garde est une commune du littoral varois, ayant une façade maritime sur la rade de Toulon. Elle s'étale depuis le lieu-dit Pierrascas au nord, où se situe son culmen (206 m), jusqu'à la mer au sud, sa façade maritime étant délimitée par les anses de Magaud et de San Peyre.

    Son territoire qui s'étend sur 1 554 hectares, comprend :

    • km de côte ;
    • 75 km de voirie ;
    • 642,5 hectares d'urbanisation ;
    • 21,4 hectares de forêts ;
    • 400 hectares d’espaces verts urbains.

    Hydrographie

    L'Eygoutier[2], est le principal cours d'eau. Long de 15,2 km, il prend sa source sur La Crau et traverse la commune puis celle du Pradet, avant de se jeter à la mer au Mourillon (Toulon), à l'est du fort La Croix. Il est canalisé en partie au sud de La Garde, sépare la commune avec Le Pradet. À l'est du territoire communal, il reçoit les eaux du ruisseau de Réganas[3] (ou Regana), et du ruisseau de Lambert[4].

    Climat

    Climat classé Csa dans la classification de Köppen et Geiger[5].

    Réseau routier

    L'autoroute A57 traverse la commune au nord où existe un échangeur (A5706) à la jonction de l'A57 avec la A570. Plusieurs routes départementales traversent également La Garde. Elles sont, du nord au sud : la D 97, D 67, D 98, D 29, D 559, D 86 et D 42.

    Réseau ferroviaire

    Des lignes de la SNCF traversent la commune, la desservant par deux gares :

    Transports en commun

    La commune est desservie par plusieurs lignes du réseau Mistral.

    Plusieurs lignes de bus du Réseau Mistral traversent la commune de La Garde, la reliant aux localités de La Valette-du-Var, La Farlède, La Crau, Le Pradet, Carqueiranne, Hyères et Toulon, par les lignes n° U, 19, 29, 91, 92, 98, 103, 129, 191 et AB191[6]. Le réseau Varlib propose également des liaisons vers Brignoles, Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Saint-Tropez, La Roquebrussanne, Collobrières, et La Croix-Valmer[7].

    Transports maritimes et aériens

    Le port de commerce le plus proche est celui de Toulon, l'aéroport le plus proche, celui de Toulon Hyères à 12,63 km[8].

    Toponymie

    La commune de La Garde tient son nom de son rocher qui, au Moyen Âge, a servi de poste de guet.

    Histoire

    Antiquité

    La Garde possède des vestiges de l'Antiquité et de la période romaine, notamment un pressoir à huile proche du campus de l'Université[9],[10]. Saint Maur, patron de la commune, est, selon la légende locale, un dénommé Maur qui passa par là en 542. Affamé lorsqu'il entra dans le village, une vieille femme lui donna pour du pain et des oignons. Maur les bénit et décida qu'à partir de ce jour, les oignons de La Garde auraient la douceur de la pomme.

    Moyen Âge

    La vieille ville.

    Cité en 1056 sous le nom de Guarda, le château fut fief des évêques de Toulon au XIIIe siècle, de la seigneurie de Castellane au XVe, puis de la seigneurie des Glandevès et enfin des Thomas. Aujourd'hui, il n'en reste que la chapelle et une tour d'angle.

    Temps modernes

    Vigie de Toulon au Moyen Âge, La Garde a subi de nombreuses invasions mais aussi les guerres de Religion. Elle fut saccagée en 1707 par les troupes de Savoie alors qu'elle était connue sous le nom de La Garde lès Toulon.

    Pour « punir » la ville de Toulon de s'être livrée aux Anglais, Napoléon Bonaparte transféra le quartier de Sainte-Marguerite au village de La Garde. C'est pourquoi il y a une mairie annexe dans ce quartier, un peu éloigné du centre-ville administratif de la commune. En revanche, au XIXe le quartier du Pradet se détacha de La Garde et devint une commune indépendante. Jean Aicard, poète et lettré provençal, vécut à La Garde.

    Du rocher d'andésite (un ancien dyke excavé par l'érosion) on a extrait les pavés de Toulon à la fin du XIXe. Au début du XXe, en 1927, Abel Gance tourna une partie de son film « Napoléon » à La Garde.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, La Garde a reçu en une petite garnison italienne à la gendarmerie : elle s'en retira en et la commune fut occupée par les forces allemandes. Des combats eurent lieu les 23 et , pendant l'offensive alliée entre les forces allemandes (Kriegsmarine et Wehrmacht) et alliées (9e DIC et commandos d'Afrique), notamment autour du rocher et au Thouar.

    Ancien centre agricole prospère, La Garde est devenue banlieue ouvrière de Toulon à partir du milieu du premier tiers du XXe. Dans les années qui ont précédé et suivi la Seconde Guerre mondiale, la municipalité est restée longuement de gauche (mandats de Michel Zunino et Maurice Delplace), puis, devenant de plus en plus résidentielle grâce à la multiplication des lotissements, a basculé en 2001, d'autant que de graves dissensions internes avaient affaibli la gauche quatre années auparavant. C'est aujourd'hui une commune universitaire grâce à la présence de l'USTV et de SeaTech, prospère grâce à la zone d'activités de Toulon-Est.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[11]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1791 Joseph Agarrat    
    1791 1793 Michel Vitton    
    1793 1800 Charles Ginouvès    
    1800 1808 Joseph Portal   Propriétaire
    1808 1815 Joseph-Barthélémy Lavoute   Négociant à Toulon, propriétaire à La Garde
    1815 1816 Laurent-Augustin Agarrat   Notaire
    1816 1829 François-Toussaint Augier   Propriétaire
    1829 1830 Joseph-Barthélémy Lavoute   Négociant
    1830 1843 Laurent-Augustin Agarrat   Notaire
    1843 1846 Jean Hugues   Propriétaire
    1846 1848 Joseph-Étienne Brun   Propriétaire
    1848 1854 Pierre Gaillard   Propriétaire
    1854 1857 Laurent-Augustin Agarrat   Ancien notaire
    1857 1859 Marius Olive   Négociant, propriétaire
    1859 1860 Joseph Franc   Propriétaire
    1860 1868 Marius Olive   Négociant
    1868 1870 Eugène-Fortuné Blanc   Médecin
    1870 1870 Alexandre Vitton   Dessinateur, propriétaire
    1870 1871 Louis Requier   Propriétaire
    1871 mai 1900 Eugène-Fortuné Blanc   Médecin
    mai 1900 août 1931[12]
    (démission)
    André Charlois[13] SFIO Menuisier
    Conseiller général du canton de Toulon-4 (1901 → 1934)
    août 1931 1941 Michel Zunino[14] SFIO Commerçant et viticulteur
    Député du Var (1936 → 1942)
    Conseiller général du canton de Toulon-4 (1934 → 1940)
    1941 1944 George Elluin    
    1944 avril 1958
    (décès)
    Michel Zunino[14] PCF Négociant en vins
    Député de la 1re et de la 2e Assemblée constituante (1945 → 1946)
    Député du Var (1946 → 1955)
    Conseiller général du canton de Toulon-4 (1949 → 1955)
    avril 1958 mars 1959 Maurice Delplace PCF Instituteur
    mars 1959 1962 Louis Masson    
    1962 septembre 1997
    (démission)
    Maurice Delplace PCF Instituteur puis professeur et directeur de collège
    Conseiller général du canton de la Valette-du-Var (1973 → 1985)
    septembre 1997 mars 2001 Yvon Robert PCF Dessinateur à l'arsenal de Toulon
    Conseiller général du canton de La Garde (1998 → 2004)
    mars 2001 juillet 2017[15]
    (démission)
    Jean-Louis Masson UMP-LR Retraité de la Gendarmerie
    Député de la 3e circonscription du Var (2017 → )
    Conseiller général (2004 → 2015) puis départemental de La Garde (2015 → )
    1er vice-président du conseil départemental du Var (2015 → 2017)
    Vice-président de la CA Toulon Provence Méditerranée (2002 → 2017)
    juillet 2017[16] mars 2020[17]
    (démission)
    Jean-Claude Charlois DVD Médecin retraité
    mars 2020[18]
    (par intérim)
    juillet 2020 Jean-Pierre Haslin DVD Kinésithérapeute
    juillet 2020[19] en cours Jean-Louis Masson UMP-LR Retraité de la Gendarmerie
    Député de la 3e circonscription du Var (2017 → 2020)
    Conseiller général (2004 → 2015) puis départemental de La Garde (2015 → 2017)
    1er vice-président du conseil départemental du Var (2015 → 2017)
    Vice-président de la CA Toulon Provence Méditerranée (2002 → 2017)

    Jumelages

    Politique environnementale

    Le ville dispose de la station d'épuration de Toulon-Est / Pont de la Clue[20], d'une capacité de 107 000 Équivalent Habitants[21].

    Services publics

    La municipalité a mis en place trois services de liens entre les employeurs et les demandeurs d'emploi : « Bureau municipal de l'économie et de l'emploi »[22], tournée vers l'emploi local, « Maison de l'emploi »[23], pour l'aide à l'emploi sur la communauté de communes, « Mission locale »[24], qui intervient auprès des jeunes.

    Plusieurs autres services sont disponibles à La Garde : un centre de loisir, un centre aéré, un CCAS, deux crèches, une ludothèque, une maison de la jeunesse, plusieurs complexes sportifs, et qu'une déchèterie[25].

    Les services de l'État sont également présents : un commissariat de police, Centre d'études techniques de l'équipement Méditerranée, l'Inspection générale de l'Éducation nationale de La Garde, Direction interdépartementale des routes Méditerranée (DIR), ainsi que certains services municipaux de communes voisines, comme les serres municipales de la Ville de Toulon[26].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[27],[Note 1]

    En 2018, la commune comptait 25 380 habitants[Note 2], en augmentation de 0,32 % par rapport à 2013 (Var : +3,8 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0502 2632 2882 3292 3532 5722 3212 4292 875
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 5682 5722 6952 8522 9862 8643 1043 4182 398
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 7912 9613 0372 8273 0483 0953 7924 0665 021
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    6 2739 62915 50619 80522 41225 32925 62125 61325 236
    2018 - - - - - - - -
    25 380--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Ses habitants sont appelés les Gardéens.

    En 2010, la commune de La Garde a été récompensée par le label « Ville Internet @@@@ » et par le label « Ville Fleurie » avec ses 3 fleurs. Elle est aussi récompensée par les labels « Bien vieillir, vivre ensemble » et « Ville amie des enfants ».

    Enseignement

    Le campus.

    Sont situés dans la commune de La Garde :

    Santé

    Professionnels et établissements de santé :

    • Médecins à La Garde[31],
    • Pharmacies[32].
    • Hôpital Clémenceau La Garde[33].

    Catholicisme

    L'église paroissiale de la Nativité-de-la-Vierge relève du diocèse de Fréjus-Toulon. Lieu de prières avenue Jean-Jaurès.

    Sports

    L’Office des Sports, association loi 1901, géré par des bénévoles, est un espace de concertation et de proposition sur la commune, au service de la population, afin de contribuer au développement de l’E.P.S. et du sport : multisports, piscine municipale, patinoire, pétanque (boulodrome), tennis, tir à l’arc, golf[34].

    Urbanisme

    Typologie

    La Garde est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[35],[36],[37]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulon, une agglomération inter-départementale regroupant 27 communes[38] et 575 347 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulon est la neuvième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice et Nantes[39],[40].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulon, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[41],[42].

    La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[43]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[44],[45].

    Vue des quartiers Ouest.

    Le territoire communal, proche de la métropole toulonnaise, est divisé en deux dans un axe orienté NE-SO et représenté géographiquement par une ligne de la SNCF. La moitié nord-ouest est fortement urbanisée alors que la zone au sud de la voie des chemins de fer nationaux, à partir du lieu-dit le Petit Pont, ne l'est pas car elle est en zone inondable.

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (61,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (53,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (37,5 %), zones agricoles hétérogènes (33,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (19,9 %), forêts (4,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,8 %), cultures permanentes (0,7 %), eaux maritimes (0,2 %)[46].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[47].

    Économie

    Budget et fiscalité 2016

    En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[48] :

    • total des produits de fonctionnement : 45 734 000 , soit 1 779  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 40 969 000 , soit 1 594  par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 6 197 000 , soit 241  par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 11 194 000 , soit 435  par habitant ;
    • endettement : 3 828 000 , soit 149  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 16,96 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 31,00 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 74,48 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 794 [49].

    Entreprises et commerces

    • Commerces de proximité[50].
    • Restaurants[51].

    Agriculture

    La Garde fait partie de l'aire d'appellation de l'Huile d'olive de Provence AOC.

    Une fresque réalisée par les artistes gardéens en 2000 perpétue le souvenir des vignes individuelles[52].

    Tourisme

    • Maison du tourisme[53].
    • Le sentier sous-marin : Randonnée aquatique à l’Anse Magaud[54].
    • Hôtel
    • Domaine de Massacan

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Domaine de Massacan

    Ce site exceptionnel bénéficie d’un accès privatif direct à la plage de Magaud, qui fait partie du parc national de Port-Cros. Situé au milieu d’un parc de trois hectares aux arbres centenaires, ce domaine est la propriété de la ville de Grenoble et est géré depuis plus de dix ans par l’association “Poil de carotte”.

    La cité médiévale

    Le vieux village de La Garde est en partie construit sur un éperon rocheux de 63 m d'altitude, de nature volcanique (neck d'andésite, ou peut-être de basalte andésitique). Au Moyen Âge, ce rocher servait de promontoire au château de l'époque. Il était ceint, et comportait plusieurs portes :

    • au nord, la porte de Sainte-Anne ;
    • à l'est, la porte de la Vieille Calade et la porte du Puys de Hyères ;
    • au sud les portes du Bon Puits, de Sainte-Agathe et du Pigeonnier Carré ;
    • à l'ouest la porte de Saint-Maur.

    À l'intérieur se trouvait une autre enceinte, celle du castrum, avec deux portes :

    • à l'ouest, la porte Ouest des premiers remparts ;
    • à l'est, la porte Est des premiers remparts dite « porte du Soleil Levant ».

    Puis la Révolution est passée par là, le château a été détruit, et le rocher a servi de carrière. Aujourd'hui, il ne subsiste du château que l'église romane et une tour.

    Un circuit touristique a été mis en place. Il démarre place Voltaire, passe par la porte Saint-Maur, donne l'accès à l'ancienne carrière de roche andésique, la tour sud-ouest du château, l'ancienne église Notre-Dame au sommet du promontoire. Il redescend vers la ville par le chemin de la Chapelle.

    Bourg castral de Sainte-Marguerite

    Ce petit castrum moyenâgeux, situé au lieu-dit Fort Sainte-Marguerite, n'est pas mentionné dans les listes de localités de 1232-1244 et de 1252. « Il existait pourtant dès 1212, lorsque l'évêque de Toulon fit l'acquisition du "Castrum Novum alias Sancte Margarete" auparavant tenu par un seigneur nommé Raimond Datil »[55].

    Le bourg castral de Sainte-Marguerite est repris à l'Inventaire général du patrimoine culturel[55].

    Coopérative vinicole Le Rocher

    La coopérative, construite dès 1908 et agrandie à plusieurs reprises, est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[56].

    Station balnéaire

    La station balnéaire de Sainte-Marguerite occupe la partie sud de la commune. Dès la fin du XIXe siècle, début du XXe siècle, de grosses villas ont été construites sur le littoral, le long de la RD 42. Mais c'est surtout après la Deuxième Guerre mondiale que s'est développée Sainte-Marguerite.

    La station balnéaire est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[57].

    Ancienne église Notre-Dame

    Ancienne église Notre-Dame.

    C'est une ancienne église romane de transition datant du XIIe siècle, remaniée en 1480 par l'ajout au nord, de la chapelle Saint-Jean-Baptiste, et au sud de la chapelle Notre-Dame-d- l'Annonciade où une chapellenie fut fondée par Élisabeth de Forbin en 1567. Ancienne église paroissiale de La Garde jusqu'en 1782, elle a été restaurée en 1866. Au cours de celle-ci, son clocher qui menaçait ruine a été abattu. En 1793, lors du siège de Toulon, elle a été entièrement dévastée[58].

    La chapelle romane est classée Monument historique par arrêté du [59] sous le vocable « Chapelle de style roman (vieille) ».

    Église de la Nativité-de-la-Vierge

    L'église sous le vocable de la Nativité-de-la-Vierge est l'actuelle paroisse. Construit de 1784 à 1789, l'édifice religieux se situe place Eugène-Blanc, proche de la porte de Saint-Maur, en limite de la vieille cité. Elle recèle une sculpture remarquable, le buste de saint Maur en bois peint, doré, avec sur le socle, l'inscription : « Ex-voto domine de Montherun 1714 ». Cette œuvre, propriété de la commune, est classée Monument historique[60].

    Petit oratoire

    Oratoire Saint-Maur.

    L'oratoire Saint-Maur se situe au bas du château. Il est classé monument historique par arrêté du [61], dans la base Mérimée où il est repris sous le vocable « petit oratoire ».

    Chapelle Saint-Charles-Borromée de la Pauline

    Cette chapelle funéraire de style néo-gothique, construite de 1850 à 1852, a été consacrée par l'évêque de Fréjus. était devenue église paroissiale[62]. Elle est inscrite Monument historique par arrêté du [63].

    Autre patrimoine religieux

    Chapelle Sainte-Agathe.
    Chapelle Sainte-Agathe

    La petite chapelle Sainte-Agathe se situe au sud de la vieille cité, peu au nord de la porte éponyme. Devant la façade principale, une minuscule place.

    Chapelle Saint-Maur

    La chapelle se situe à l'ouest de la vieille cité.

    Chapelle Sainte-Marguerite

    La chapelle a été édifiée au XVIIe siècle[64].

    Autres patrimoines

    Lavoirs
    • Lavoir public[65],
    • Le lavoir de l'avenue R.-Salengro[66].
    Le trompe-l'œil du Rocher

    De ce rocher d'andésite[67],[68] ont été extraits les pavés servant à assainir les rues de Toulon[69].

    Borne temporelle n°1 de Georges Perpes, horloge publique double-face, commémorative de la Révolution française, installée devant la mairie et inaugurée le . Un de ses cadrans numéroté de 1 à 5 donne un temps décimal, républicain.Hauteur: 4 mètres; poids 900 kilos; alimentation par pile au lithium radio-synchronisée depuis l'Observatoire de Prangins ( Suisse). Réalisation de l'horlogerie : Ets Brillié, Montbrison; socle en fer rouillé et traité: Goulven Pelleteur, Toulon.

    ZNIEFF

    La commune est concernée par deux ZNIEFF de 2e génération :

    Plans de la Garde et du Pradet

    Le plan de La Garde constitue en fait une vaste cuvette ceinturée par un ensemble de petits massifs. Ce site validé en 2010 couvre 277 ha. La zone qui concerne les communes de Garde et du Pradet, fait l'objet de la fiche ZNIEFF 930012494 - Plans de la Garde et du Pradet[70] à l'Inventaire national du patrimoine naturel.

    Pointe Sainte-Marguerite

    La zone qui bénéficie d’un microclimat particulier, est un lieu privilégié ayant permis l’installation et le maintien d’une végétation à affinités thermophiles tant spontanée qu’exotique. Le site validé en 2010 couvre 3 ha de la commune de Garde. Elle fait l'objet de la fiche ZNIEFF 930020237 - Pointe Sainte-Marguerite[71] à l'Inventaire national du patrimoine naturel.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blasonnement : Coupé : au premier de gueules à une rose de cinq feuilles d'argent accostée de deux étoiles d'or, au second aussi d'or à un D et un T de sable en chef et une étoile de gueules en pointe; le tout sous un chef d'argent chargé du mot GARDE en lettres capitales de sable.

    Le blason daterait de l'an 1200[75].

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    3. Le lycée du Coudon tient son nom du Mont Coudon, l'un des trois principaux Monts toulonnais, culminant à 702 mètres d'altitude
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

    Références

    1. « Composition communale de l'aire urbaine de Toulon », INSEE (consulté le ).
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - L'Eygoutier (Y4530500) » (consulté le ).
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Réganas (Y4530520) » (consulté le ).
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Réganas (Y4531000) » (consulté le ).
    5. Table climatique
    6. réseau Mistral à La Garde
    7. bus du Réseau Varlib
    8. PagesJaunes.fr
    9. l'histoire du site gallo-romain sous l’actuel campus universitaire de La Garde
    10. La villa gallo-romaine de Saint-Michel à La Garde (Var). Un domaine oléicole au Haut-Empire, par Jean-Pierre Brun, B. Rogers, Ph. Columeau, Michel Thinon. Directeur de la publication : Marc Gérard, Gallia Année 1989 46, p. 103-162.
    11. Joseph Salvarelli, Les Administrateurs du département du Var (1790-1897). Notices biographiques (1897, pp.461-462) « 
    12. Démissionnaire pour raisons de santé.
    13. La fiche biographique de CHARLOIS André, Jean-Baptiste sur le Maitron en ligne
    14. La fiche biographique de ZUNINO Michel, Jean, Marius sur le Maitron en ligne
    15. Conformément à la loi sur le non-cumul des mandats, Jean-Louis Masson est contraint d'abandonner ses fonctions de maire de La Garde et de 1er vice-président du conseil départemental après son élection dans la 3e circonscription
    16. « Jean-Claude Charlois a été élu maire de La Garde », Var-Matin, (lire en ligne).
    17. « Le préfet du Var accepte la démission du maire de La Garde », Var-Matin, (lire en ligne).
    18. « LA GARDE : CORONAVIRUS, Les mesures prises par Jean-Pierre HASLIN », Presse Agence, (lire en ligne).
    19. « La Garde : Jean-Louis Masson revient aux affaires municipales », Var-Matin, (lire en ligne).
    20. Situation au 31/12/2016 des stations de traitement des eaux usées
    21. Description de la station
    22. Bureau municipal de l'économie et de l'emploi
    23. Maison de l'emploi
    24. Mission locale
    25. services publics municipaux
    26. servies publics sur les pages jaunes
    27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    30. ESEM France
    31. Médecins à La Garde
    32. Pharmacies
    33. Hôpital Clémenceau La Garde
    34. Activités sportives
    35. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    47. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    48. Les comptes de la commune
    49. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    50. Commerces de proximité
    51. Restaurants
    52. Le vignoble de La Garde
    53. Maison du tourisme
    54. Le sentier sous-marin
    55. Notice no IA83001249, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    56. Notice no IA83001340, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    57. Notice no IA83000440, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    58. Panneau d'information apposé sur la façade principale de l'édifice
    59. Notice no PA00081627, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    60. Notice no PM83000320, base Palissy, ministère français de la Culture.
    61. Notice no PA00081629, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    62. La chapelle Saint-Charles Borromée de La Pauline
    63. Notice no PA00081628, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    64. La chapelle Sainte-Marguerite
    65. Lavoir public
    66. Le lavoir de l'avenue R. Salengro
    67. Le rocher de La Garde, par Roger de Lorenzi, Secrétaire Général de la SSNATV
    68. Société des Sciences Naturelles et d'Archéologie de Toulon et du Var (SSNATV)
    69. e trompe-l'œil du Rocher
    70. ZNIEFF 930012494 Plans de la Garde et du Pradet sur le site de l'INPN
    71. ZNIEFF 930020237 - Pointe Sainte-Marguerite sur le site de l'INPN
    72. Marc Décimo, Marcel Duchamp mis à nu, Dijon, Les presses du réel, 2004
    73. Dieudonné Jacobs, ce peintre méconnu
    74. « Tous les Justes de France - Var », sur yadvashem-france.org (consulté le ).
    75. Toulon Provence Méditerranée Est : La Garde, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
    76. Diocèses et paroisses : Diocèse de Toulon
    77. Commune de La Garde - Archives et documentation
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