La Farlède

La Farlède est une commune française située dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Farlédois.

La Farlède
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Toulon
Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée du Gapeau
Maire
Mandat
Yves Palmieri
2021-2026
Code postal 83210
Code commune 83054
Démographie
Gentilé Farlèdois, Farlèdoise
Population
municipale
9 348 hab. (2018 )
Densité 1 125 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 10′ 07″ nord, 6° 02′ 37″ est
Altitude Min. 41 m
Max. 640 m
Superficie 8,31 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Toulon
(banlieue)
Aire d'attraction Toulon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Solliès-Pont
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
La Farlède
Géolocalisation sur la carte : Var
La Farlède
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : France
La Farlède
Liens
Site web http://www.lafarlede.fr/

    Géographie

    Communes limitrophes

    La commune de Solliès-Pont est séparée par un angle de la commune de Solliès-Ville.

    Urbanisme

    Typologie

    La Farlède est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulon, une agglomération inter-départementale regroupant 27 communes[4] et 575 347 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulon est la neuvième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice et Nantes[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (62,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (50,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (42,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (20 %), zones agricoles hétérogènes (14,4 %), cultures permanentes (10,9 %), forêts (7,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,1 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Histoire

    Autrefois, la Farlède s'appelait Solliès-Farlède et faisait partie des quatre bourgs dépendants de la seigneurie de Solier, avec Solliès-Pont, Solliès-Toucas ainsi que Solliès-Ville. Devenue commune à part entière sous l'action de l'abbé Rigouard, curé-député du clergé à l'assemblée constituante, c'est en 1789 que pour mieux marquer son indépendance, elle abandonne le nom de Solliès-Farlède et devient officiellement la Farlède.

    Sa devise Dou Souléu Tou Bén qui signifie « du soleil tout vient », rappelle son terroir où les cultures de toute nature représentaient et représentent encore pour une moindre part aujourd'hui, l'origine de sa prospérité.

    Blasonnement

    Les armoiries de La Farlède se blasonnent ainsi :

    D'azur aux sept épis de blé d'argent, liés de gueules, surmontés d'un soleil d'or.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[11]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1796 1797 Mauric    
    1797 1798 Bon    
    1798 1799 Sénès    
    1799 1800 Jean-Baptiste Gardanne    
    1800 1800 Jean-Baptiste Guiol   Propriétaire
    1800 1802 Jean-Louis Chichon dit Caillette   Agriculteur
    1802 1808 Antoine Gensollen   Propriétaire
    1808 1814 Louis-Pierre Aiguier   Ancien capitaine d'infanterie
    1813 1814 Jean-Baptiste Clinchard   Chirurgien
    1814 1821 François Félix   Commissionnaire en vin
    1821 1826 Jacques Guiol dit Magnan   Propriétaire
    1826 1830 Jean-Baptiste Roux   Propriétaire
    1830 1833 Joseph-Félix Sénès   Ex-employé des hôpitaux militaires
    1833 1840 Auguste-Jean-Baptiste-Marius Escudier   Propriétaire
    1840 1848 Pierre-Maurice Aurran   Propriétaire
    1848 1860 Pierre-Jean Godard   Capitaine en retraite
    1860 1862 Pierre-Maurice Aurran   Propriétaire
    1862 1865 Jacques Degueldre   Commis aux vivres en retraite
    1865 1869 Joseph-François-Simon Lieutaud   Propriétaire
    1869 1870 Charles Barthélémy   Maire par intérim
    1870 1874 Félix-Charles Escudier   Avocat, négociant
    1874 1878 Martin Démétrius   Ancien officier de marine
    1876 1878 Félix-Charles Escudier   Avocat, négociant
    1878 1881 Marie-Henri Guiol   Fabricant tuilier
    1881 1884 Firmin-François Lion   Tailleur d'habits
    1884 1892 Laurent-Eustache Barthélémy   Propriétaire
    Les données manquantes sont à compléter.
    avril 1938 novembre 1941 Roger Mistral SFIO Ouvrier à l'Arsenal de Toulon
    Conseiller d’arrondissement (1937 → 1939)
    Conseiller général du canton de Solliès-Pont (1939 → 1940)
    novembre 1944 mars 1977 Roger Mistral SFIO puis PS Vice-président de la Fédération Léo-Lagrange
    Élu en 1945, réélu en 1947, 1953, 1959, 1965 et 1971
    mars 1977 décembre 2003 François Pantalacci DVD Réélu en 1983, 1989, 1995 et 2001
    janvier 2004 mars 2008 Charles Rodolphe DVD Retraité
    mars 2008 février 2021[12]
    (démission)
    Raymond Abrines UMP-LR Médecin retraité
    3e vice-président de la CC de la Vallée du Gapeau (2018 → 2020)
    1er vice-président de la CC de la Vallée du Gapeau (2020 → 2021)
    Réélu en 2014 et 2020
    10 mars 2021[13] en cours Yves Palmieri DVD Enseignant agrégé en éducation physique, ancien adjoint
    1er vice-président de la CC de la Vallée du Gapeau (2021 → )
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].

    En 2018, la commune comptait 9 348 habitants[Note 3], en augmentation de 7,21 % par rapport à 2013 (Var : +3,8 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    9191 0181 0521 0351 0521 0041 0071 009965
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    9849841 4121 027967950923931942
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1 0111 0129401 0501 1211 2031 1941 5331 874
    1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014 2018
    2 5403 0274 4726 4916 8776 8988 1358 7559 348
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    • École maternelle Marius-Gensollen
    • École maternelle Marie-Curie
    • École élémentaire Jean-Aicard
    • École élémentaire Jean-Monnet
    • Collège André-Malraux

    Sports

    • Salle omnisports François-Pantalacci
    • Complexe Sportif Jacques-Astier
    • Maison Charles-Rodolphe

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Notre-Dame construite en 1751 et achevée 1755, de style roman avec une façade en pierre de taille et une porte à deux vantaux de chêne initialement prévue pour la basilique Sainte-Marie-Madeleine de Saint-Maximin. On y trouve un retable de 1755. L'église devient une paroisse indépendante 24 ans après sa construction en 1779. Son premier curé est Joseph Rigouard, prêtre célèbre de la Farlède.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Toulon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Toulon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Joseph Salvarelli, Les Administrateurs du département du Var (1790-1897). Notices biographiques (1897), pp.460-461 « 
    12. « "Fier d’avoir été maire pour défendre les intérêts de La Farlède" Raymond Abrines annonce sa démission », Var-Matin, (lire en ligne)
    13. « Yves Palmieri, nouveau maire de La Farlède : "J’ai un devoir de loyauté" », Var-Matin, (lire en ligne)
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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