Solliès-Ville

Solliès-Ville [sɔljɛs vil] est une commune française située dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Solliès-Ville

Le château de La Castille.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Toulon
Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée du Gapeau
Maire
Mandat
Nicolas Gérardin
2020-2026
Code postal 83210
Code commune 83132
Démographie
Gentilé Solliès-Villain(e)s
Population
municipale
2 488 hab. (2018 )
Densité 176 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 10′ 59″ nord, 6° 02′ 20″ est
Altitude Min. 40 m
Max. 680 m
Superficie 14,10 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Toulon
(banlieue)
Aire d'attraction Toulon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Solliès-Pont
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Solliès-Ville
Géolocalisation sur la carte : Var
Solliès-Ville
Géolocalisation sur la carte : France
Solliès-Ville
Géolocalisation sur la carte : France
Solliès-Ville
Liens
Site web solliesville.fr

    Ses habitants sont appelés les Solliès-Villains.

    Géographie

    Voies de communications et transports

    Solliès-Ville est accessible par la route départementale RD 458, entre Cuers et La Farlède.

    Le village est desservi par plusieurs lignes de bus départementales :

    La gare la plus proche est celle de Solliès-Pont. Elle est desservie par le TER Provence-Alpes-Côte d'Azur.

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    Le village de Solliès-Ville est accroché à une colline qui domine la riche plaine du Gapeau. Le point culminant (500 m) de la commune est à l'est, sur les contreforts du « Bau Rouge ».

    Hydrographie

    La commune est traversée par le fleuve Gapeau.

    Urbanisme

    Typologie

    Solliès-Ville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulon, une agglomération inter-départementale regroupant 27 communes[8] et 575 347 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulon est la neuvième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice et Nantes[9],[10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (72,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,3 %), zones urbanisées (15,2 %), cultures permanentes (8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %), terres arables (0,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,2 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].

    Toponymie

    Le nom de Solliès-ville provient de sa forme moyenâgeuse en ancien provençal Soliers, Solliers (qui évolua en Souliés dans la graphie mistralienne du provençal), lui-même du bas-latin Solaria, Soleria, Solarium "lieu où l'on prend le soleil, terrasse"[15]. Le nom d'origine serait aussi "de Solario" en 1020[16]. Ce qui donne l'évolution suivante: Solarium > de Solario > Soliers > Souliés > Solliès.

    En provençal, le nom moderne est écrit "Soliès-Vila" en écriture classique (écriture traditionnelle basée sur l'écriture moyenâgeuse en ancien provençal de Soliers et modernisée en tenant compte de certains apports de l'écriture mistralienne) et "Souliés-Vilo" en écriture mistralienne (écriture phonétique développée par les rhodaniens et basé sur leur système graphique local). Qu'importe l'écriture, la prononciation reste la même.

    Il y a également plusieurs hameaux :

    • les Sauvans
    • Lls Daix
    • la Tour
    • les Aiguiers
    • les Combes
    • les Collés
    • le Pont-Neuf
    • le logis Neuf.

    Histoire

    Le territoire était habité dans l'Antiquité par les Celto-Ligures qui avaient déjà commencé à défricher les forêts, cultiver la terre et assécher les marais. Selon Étienne Garcin[17], la vallée du Gapeau était peuplée par le peuple celto-ligure des Bormani et avaient le village de Solliès-ville comme emplacement de leur chef-lieu. Sous l'occupation romaine, la ville de Solliès était nommée Sollinensis civitas. L'utilisation du terme civitas montre qu'elle fut autrefois la ville dominante de son territoire. Son importance se poursuivra jusqu'au Moyen Age où elle était l'une des principales communes de la Basse-Provence et elle finit par décroître à la suite de la séparation de la commune en quatre : Solliès-ville, Solliès-Pont, Solliès-Toucas et Solliès-Farlède (devenue La Farlède).

    Politique et administration

    Budget et fiscalité 2015

    En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[18] :

    • total des produits de fonctionnement : 2 102 000 , soit 843  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 1 829 000 , soit 733  par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 340 000 , soit 136  par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 518 000 , soit 208  par habitant ;
    • endettement : 359 000 , soit 144  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 11,72 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 20,04 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 92,89 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Hilarion-Polycarpe Aiguier [19]   Propriétaire
    Joseph-Antoine Réquier   Propriétaire
    Pierre Fillon   Propriétaire

    (décès)
    Jean Aicard   Poète romancier, académicien
    Les données manquantes sont à compléter.
    Paul Maurel[20] (1883-1975) SFIO Instituteur, président de la délégation municipale
    Élu en 1945, réélu en 1947 et 1953
    Gabriel Grisolle (1913-1989)   Réélu en 1965, 1971 et 1977
    André Geoffroy UDF-PR puis DL
    puis UMP
    Chirurgien gynécologue obstétricien
    Sénateur du Var (2002 → 2004)
    Président de la CC de la Vallée du Gapeau (1995 → 2014)
    Réélu en 1989, 1995, 2001 et 2008[21]
    Roger Castel (1949- ) UMP-LR Chef de service de la DGA retraité
    4e vice-président de la CC de la Vallée du Gapeau (2014 → 2020)
    En cours
    (au 25 mai 2020)
    Nicolas Gérardin[22] (1949- ) DVC Chargé de mission retraité
    4e vice-président de la CC de la Vallée du Gapeau (2020 → )
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].

    En 2018, la commune comptait 2 488 habitants[Note 3], en augmentation de 2,73 % par rapport à 2013 (Var : +3,8 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    833890981884844841814804802
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    759763739712653610536575486
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    492488376479523557585650710
    1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014 2018
    8018501 1931 8952 2472 2222 4612 3912 488
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Agriculture

    La commune fait partie de la zone de production de l'huile d'olive de Provence AOC.

    Tourisme

    L'hébergement touristique est composé d'un hôtel, de six chambres[27]. Six restaurants proposent leurs services sur la commune[28]. Solliès-Ville compte deux musées : le Musée du vêtement provençal[29] et le musée Jean-Aicard[30].

    Vie locale

    Enseignement

    Solliès Ville fait partie de l'académie de Nice. Les élèves débutent leurs études sur la commune, qui dispose d'une école maternelle (67 enfants[31]) et d'une école primaire (117 élèves[32])[33].

    Cultes

    La paroisse Saint-Michel de Solliès-Ville dépend du diocèse de Fréjus-Toulon, doyenné de Cuers[34].

    Festivités

    Chaque année depuis 1989, aux derniers jours du mois d'août, Solliès-Ville accueille le Festival international de la bande dessinée qui invite des dessinateurs prestigieux comme Enki Bilal, Cosey, Jean Giraud, Frank Margerin... et reçoit de nombreux visiteurs.

    Sans oublier la fête annuelle de la Saint-Loup durant laquelle se succèdent aïoli géant, bal, concours de boules etc. durant cinq jours.

    Cérémonie des Apôtres, le , où le maire distribue aux familles les plus nombreuses ou défavorisées un panier garni. Une grande distribution de pain est organisée à la fin de cette cérémonie.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église : Intéressant édifice roman[35]. À l'intérieur, on voit, à gauche, un beau retable du XVIIe siècle et, entre ce retable et la chaire, un autre retable du XIVe siècle. Au maître-autel, remarquer le ciborium (monument où l'on déposait les hosties) datant du XVe siècle, monolithe de six mètres de haut.
    La façade des orgues, de 1499, en noyer sculpté, est l'œuvre du frère Antoine Millani du couvent des Augustins de Nice et compte parmi les plus anciennes de France[36],[37],[38],[39],
    Cloche de 1531[40],
    Dans la crypte, sépulture des seigneurs de Solliès.
    Cloche d'appel de 1776 du château de la Castille[41].
    • Le château de Forbin (ruines)[42].

    Personnalités liées à la commune

    • Antonius Arena : né à Solliès-Ville dans 1500, juriste et poète.
    • Jean Aicard : la maison du poète et écrivain Jean Aicard, aménagée en petit musée, constitue un lieu de rencontre pour les fervents de l'auteur de Maurin des Maures. Le poète fut maire de la ville en 1920-1921.
    • Léon Vérane : écrivain du mouvement des Fantaisistes. Chaque année, l'association des amis de Léon Vérane célèbre sa mémoire le , lors de la Saint-Léon, et également date de sa disparition, le .
    • André Filippi : peintre, imagier santonnier. Le village de Sollies-Ville, où il vécut quelques années, fut une source importante de son inspiration et il apparait dans bon nombre de ses tableaux, il y créa ses premiers santons. Un hommage lui est rendu au musée Jean-Aicard dans lequel est exposé une de ses crèches miniatures.

    Héraldique

    Blason
    D'azur à la bande d'or chargée du mot «SOLLIES-VILLE» en lettres capitales de gueules et accompagnée de deux soleils d'or (site de la mairie).
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.
    Alias
    Alias du blason de Solliès-Ville
    D'azur à la bande d'argent accompagnée de deux soleils d'or (d'Hozier).

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Ligne de bus 2801
    2. Ligne de bus 4801
    3. Ligne de bus 4802
    4. ligne de bus 8810
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Unité urbaine 2020 de Toulon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    9. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    10. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Toulon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    14. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    15. Frédéric Mistral, Tresor dòu Felibrige dictionnaire provençal-français, 1878
    16. Fabien Régnier, Jean-Pierre Drouin, Les peuples fondateurs à l'origine de la Gaule, p.273
    17. Dictionnaire historique et topographique de la Provence ancienne et moderne. Deux tomes - Draguignan 1835. http://www.cieldoc.com/libre/integral/libr0396.pdf
    18. Les comptes de la commune
    19. La fiche biographique de MAUREL Paul, Eugène, Jean, Marie sur le Maitron en ligne
    20. « Solliès-Ville : André Geoffroy réélu maire pour un cinquième mandat », Nice-Matin, (lire en ligne).
    21. M.M., « Nicolas Gérardin installé dans le fauteuil de maire à Solliès-Ville », Var-Matin, (lire en ligne)
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    26. hotel à Solliès Ville
    27. restaurants à Solliès Ville
    28. musée du vêtement provençl
    29. musée Jean Aicard
    30. école maternelle
    31. école primire)
    32. écoles à Solliès Ville
    33. Paroisse Saint Michel
    34. « Eglise Saint-Michel l'Archange », notice no PA00081745, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    35. Collectif. Sous la direction de Michel Foussard avec la collaboration de Jean-Loup Fontana, L’orgue italien, Guide pratique pour le Comté de Nice, Nice, Art et Culture des Alpes-Maritimes (ACAM), , 100 p. (ISBN 2-906700-08-8)
      Cahier des Alpes-Maritimes n°7 réalisé par le Conseil Général des Alpes-Maritimes (ACAM). Presses d’Imprimix Nice. pp. 152-153 L’orgue du Frère Millani des Augustins de Nice, dans l’église de Sollies-Ville, avec une reconstitution de l’orgue de 1499 par Pierre Rochas
      .
    36. La Provence avait été abondamment pourvue d’orgues depuis la fin du XVe siècle jusqu'au XVIIIe siècle, mais peu d’éléments sont parvenus jusqu’à nous : L’orgue du Frère Millani des Augustins de Nice, dans l’église de Solliès-Ville, Le grand orgue de Basilique Sainte-Marie-Madeleine de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Les grandes orgues de la Cathédrale Notre-Dame d'Embrun
    37. Notice no PM83001468, base Palissy, ministère français de la Culture Orgue de tribune de l'église Saint-Michel
    38. Notice no PM83000592, base Palissy, ministère français de la Culture orgue de tribune : buffet d'orgue
    39. Notice no PM83000596, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de l'église Saint-Michel
    40. Notice no PA00107323, base Palissy, ministère français de la Culture Cloche d'appel de 1776 du château de la Castille
    41. « Château de Forbin (ruines) », notice no PM83000595, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    • Portail des communes de France
    • Portail du Var
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.