Jean Giraud

Jean Giraud, connu sous son vrai nom et sous les pseudonymes Mœbius /mø.bjys/[1] et Gir, est un auteur français de bande dessinée, né le à Nogent-sur-Marne et mort le à Montrouge.

Pour les articles homonymes, voir Jean Giraud (mathématicien), Giraud, Moebius et Gir.

Pour l’article ayant un titre homophone, voir Jean Girault.

Il est le créateur, avec le scénariste Jean-Michel Charlier, de la célèbre bande dessinée de western Blueberry, qu'il signe sous le nom de Gir puis sous son vrai nom. Sous le pseudonyme de Mœbius, il est l'auteur et/ou le dessinateur de bandes dessinées de science-fiction, telles que Le Garage hermétique, L'Incal ou Arzach, qui lui valent une reconnaissance internationale jusqu'aux États-Unis et au Japon, habituellement peu réceptifs à la bande dessinée européenne. Mœbius est l'un des fondateurs de la maison d'édition Les Humanoïdes associés, éditrice du magazine Métal hurlant. Il participe également à la conception graphique de films comme Alien et Tron. Son impact sur la bande dessinée, sous le nom de Giraud comme sous celui de Mœbius, font de lui l'un des dessinateurs francophones majeurs du XXe siècle.

Biographie

Enfance

Issu d'un milieu modeste, il passe son enfance à Fontenay-sous-Bois, dans la banlieue parisienne. Il vit alors chez ses grands-parents paternels, ses parents s'étant séparés lorsqu'il avait trois ans.

Il commence à dessiner à l'âge de 12 ou 13 ans, essentiellement des cow-boys et des indiens. À 14 ans, son père lui montre un numéro de Fiction, revue que Jean Giraud continue à acheter régulièrement, avec Galaxie, pendant une quinzaine d'années.

Débuts

À l’âge de 15 ans, il vend sa première histoire au dessinateur Marijac[2]. À l'âge de 16 ans, il commence sa formation technique à l’École supérieure des arts appliqués Duperré de la rue Dupetit-Thouars, à Paris, où il reste deux ans.

À l'âge de 18 ans, il publie ses premières illustrations en travaillant pour la publicité, la mode ou la décoration[3]. Il crée la même année sa première bande dessinée, Frank et Jérémie, publiée entre février et , dans les numéros 10 à 17 du mensuel Far-West. À partir de cette même année, il décide de se consacrer entièrement à la bande dessinée et collabore comme dessinateur à des revues telles que Fripounet et Marisette, Cœurs vaillants et Sitting-Bull.

Après avoir effectué un séjour de neuf mois au Mexique, chez sa mère, il effectue son service militaire, tout d'abord chez les chasseurs en Allemagne, puis en Algérie[2].

En 1962, il devient l'apprenti de Jijé, qu'il a rencontré avant son service militaire. Jijé jouit à cette époque d'une solide réputation dans le monde de la bande dessinée européenne. À ce titre, Jean Giraud se charge de l'encrage d'un épisode de Jerry Spring, La Route de Coronado, une série western publiée dans le journal Spirou[4],[5]. « C'était une époque merveilleuse. Joseph a été pour moi un père parfait; je n'ai qu'à me féliciter des leçons qu'il m'a données »[6]. Il travaille aussi avec Jean-Claude Mézières sur la collection L'Histoire des civilisations chez Hachette en 1961 et 1962.

Pilote et Blueberry

En 1963, Jean-Michel Charlier cherche un dessinateur pour un western à paraître dans Pilote et en parle à Jijé, qui propose à Jean Giraud d'en devenir l’illustrateur. Ainsi commencent les aventures du fameux lieutenant Blueberry, qui a eu un très grand succès et est devenu un classique du genre. Jean Giraud signe les planches de cette série du diminutif de Gir, mais son nom complet apparaît sur la couverture des albums.

La saga de Blueberry compte vingt-huit albums ainsi que deux séries dérivées (quinze volumes) : Marshall Blueberry (Jean Giraud, William Vance et Michel Rouge) et La Jeunesse de Blueberry (Jean Giraud, Colin Wilson et Michel Blanc-Dumont).

En mai 68, il est l'un des instigateurs du « tribunal du peuple » qui fait comparaître René Goscinny dans une brasserie de la rue des Pyramides pour le mettre en accusation comme « valet des patrons »[7]. « Goscinny (...) s'est trouvé seul face à une meute de loups qui, au lieu de lui parler des problèmes de la B.D., se sont mis à l'agresser. Moi j'ai fait partie des loups, je l'ai attaqué d'une façon épouvantable »[6].

Mœbius

À partir de la fin des années 1960, Jean Giraud illustre une série de magazines et de livres de science-fiction dans lesquels il aborde des thèmes plus personnels et moins conventionnels. Ces illustrations sont signées Mœbius, pseudonyme inspiré du ruban à une seule face décrit par le mathématicien allemand August Ferdinand Möbius.

Ce pseudonyme est utilisé pour la première fois dans une bande dessinée intitulée L’Homme du XXIe siècle, publiée en mai 1963 dans le numéro 28 d’Hara-Kiri. Mœbius apparaît une dizaine de fois dans Hara-Kiri jusqu’au numéro 40, sorti en 1964. Par la suite, Jean Giraud n'utilisera plus cette signature sur une planche de bande-dessinée jusqu'en 1971, mais il continuera à s'en servir pour ses illustrations de science-fiction. En 1970 il rencontre Alejandro Jodorowsky pour qui il réalise l'affiche du film El Topo[8].

Métal Hurlant

À partir de 1974, Giraud délaisse progressivement Pilote. Il participe à l'éphémère mensuel Lucky Luke de Dargaud et commence à illustrer des pages de L'Écho des savanes (publication de la BD Cauchemar blanc). En 1975, il fonde avec Jean-Pierre Dionnet, Philippe Druillet et Bernard Farkas, Les Humanoïdes associés, qui édite le magazine Métal Hurlant.

Il peut ainsi créer et publier des bandes dessinées de science-fiction dans le style underground, comme Arzach (prépublié en 1975 dans Métal hurlant, album en 1976) ou Le Garage hermétique (prépublié de 1976 à 1979 dans Métal hurlant, album en 1979 sous le titre Major fatal), qui influenceront une génération entière d'artistes. Il publie ces bandes dessinées sous le pseudonyme de Mœbius aux éditions Les Humanoïdes associés, ainsi que Le Bandard fou, Les Yeux du chat, etc.

Reconnaissance internationale et cinéma

Ses illustrations de science-fiction et Arzach, œuvre révolutionnaire pour l'époque[9], le font connaître à l'étranger et Jean Giraud/Mœbius est contacté par des cinéastes français et américains pour participer à la préproduction de films de science-fiction dans les années 1970.

Une première collaboration se noue avec Alejandro Jodorowsky et Dan O'Bannon, qui engagent Giraud pour les assister dans la création d'un film inspiré de Dune, le roman de Frank Herbert. Mais le projet est voué à l'échec, faute de moyens[8],[10]. La collaboration avec Jodorowsky se poursuit néanmoins, avec la parution de L'Incal, une saga de science-fiction en six volumes parus entre 1980 et 1988.

L'aventure hollywoodienne de Jean Giraud n'est pas finie car il est engagé en 1977 par Ridley Scott pour participer à la conception graphique des costumes[8] d’Alien, le huitième passager[3]. Par la suite, il acceptera d'autres collaborations pour le cinéma. Ainsi en 1982, il dessine les décors et les costumes du film Tron puis il réalise le story-board et crée les personnages du film d'animation Les maîtres du temps de René Laloux[8].

En 1986, Jean Giraud part vivre à Los Angeles et monte avec sa première épouse Claudine la maison d'édition Starwatcher Graphics. Il réussit en parallèle à convaincre Marvel Comics de publier la plupart de ses travaux produits jusqu’à présent sous sa signature Mœbius. Cette rencontre l’amènera à illustrer une histoire du Surfer d'argent en collaboration avec Stan Lee et selon la méthode Marvel. Circonstance rare pour un auteur européen, cette contribution a influencé plusieurs auteurs de comics, comme Jim Lee ou Mike Mignola. Il continue de travailler sur des films américains comme Les Maîtres de l'univers réalisé par Gary Goddard pour lequel il dessine les personnages, Willow et Abyss mais pour ces derniers ses créations ne sont pas reprises par les illustrateurs suivants[8]. Il est également cofondateur des Éditions Aedena avec Jean Annestay et Gérard Bouysse, et travaille notamment sur des œuvres en tandem avec Geof Darrow ou Tanino Liberatore. Il est aussi l'auteur d'une autobiographie : Giraud Mœbius : Histoire de mon Double, aux Éditions no 1[11].

Diversification et expositions

En 1978, à Tahiti, il se rapproche de Jean-Paul Appel-Guery, gourou de la secte Iso Zen aussi appelée Siderella. Il affirme en être parti sept ans après, disant qu'« il y a une frontière que l'on ne peux pas franchir [qui est] celle de la dignité humaine » [12],[13],[14],[15].

En 1988 la poste française émet un carnet de douze timbres à 2,20 F sur le thème de la Communication dessinés par douze auteurs de BD français, parmi lesquels Mœbius, Reiser, Fred, Brétécher, Tardi, Bilal, etc., tous Grands Prix du Festival d'Angoulème.

En 1996, sa seconde épouse Isabelle, reprend la maison d’édition et galerie Stardom, devenue aujourd'hui Mœbius Production. Ils éditent ensemble livres, sérigraphies et affiches en édition limitée, consacrés à son œuvre. En 1997, Luc Besson l'engage pour travailler sur Le Cinquième Élément[8]. En 1999, il est président du jury de la première édition du Festival international des Très Courts.

En 2002, il crée la série Arzach Rhapsodie en quatorze épisodes pour la télévision[8]. Du au se déroule à l'hôtel de la Monnaie à Paris l'exposition Miyazaki-Mœbius. Elle met en parallèle les travaux de Jean Giraud et de Hayao Miyazaki, célèbre réalisateur de films d'animation japonais du studio Ghibli. Plus de trois cents dessins y ont été exposés.

En est émis en France un timbre (en carnet de dix timbres adhésifs) sur le thème des vacances du futur, dont le dessin est réalisé par Jean Giraud[16].

Avec le magicien Gérard Majax en , il participe à la réalisation d'une nouvelle attraction du Parc du Futuroscope, La Citadelle du Vertige, inspirée des univers du Garage hermétique. En , la Fondation Cartier pour l'art contemporain organise la première rétrospective majeure consacrée à l’œuvre de Giraud-Mœbius[13]. La même année il réalise le court métrage La Planète encore avec Geoffrey Niquet. En 2011, il participe à l'exposition Tron L'héritage à la galerie Chappe[17].

Détail de la tombe de Mœbius au cimetière du Montparnasse.

Mort

Jean Giraud meurt le d'une embolie pulmonaire consécutive à un lymphome.

Il est inhumé à Paris le , au cimetière du Montparnasse (9e division[18]), après une cérémonie religieuse à la basilique Sainte-Clotilde[19].

Style

Connu pour la rapidité d'exécution de ses dessins, Jean Giraud a un style graphique très varié, pouvant aller du réalisme fouillé de ses débuts dans les Aventures du lieutenant Blueberry, commencées en 1963, à l'onirisme et aux épures lyriques d'ouvrages plus récents. Son dessin va de la gravure, au trait classique en noir et blanc, au travail de la couleur environnementale typique de la ligne claire.

Ses univers sont pour la plus grande partie axés sur une science-fiction fantasmagorique et délirante ainsi qu'une poésie teintée de métaphysique.

Influencé par les étendues désertiques du Mexique, il aime dessiner des personnages sur une surface plane et uniforme, qui peut aller du Sonora à l'absence totale de décor. Que ce soit dans les séries Blueberry ou Arzach, le désert est une figure récurrente dans son œuvre. En effet, parce qu'aucune construction humaine ne vient imposer un sens déterminé, il autorise tous les possibles métamorphiques, d'où ses nombreux dessins où les personnages traversant le désert connaissent des métamorphoses surprenantes[20].

Bien que la bande dessinée européenne soit peu diffusée au Japon, Mœbius y est respecté, notamment des auteurs locaux : « il est très populaire parmi les dessinateurs de ma génération » selon Jirō Taniguchi, né en 1947[21]. D'après Gō Nagai, « Mœbius a inventé un nouveau monde fantastique, ouvert de nouveaux horizons »[21]. Son influence peut aussi se voir dans le style graphique du jeu Gravity Rush (Gravity Daze au Japon).

Œuvre

Périodiques

Albums

Illustration

Mœbius a une longue carrière d'illustrateur pour la littérature (couvertures ou intérieurs de roman) ainsi que pour divers autres médias (pochettes de disque, affiches). De nombreux recueils d'illustrations reprennent ces dessins.

Texte

  • Histoire de mon double, Éditions n°1, 1999[11].

Cinéma

Contributions de Mœbius

Il participe à la conception graphique de plusieurs films :

Adaptations de ses œuvres

Son œuvre a aussi inspiré l'esthétique de plusieurs films :

Jeu vidéo

En 1995, il a influencé le design du jeu Panzer Dragoon sur Saturn. Il en a aussi signé l'illustration de couverture pour l'édition originale japonaise.

En 1997 Sortie de Pilgrim un jeu sur PC d'après un scénario de Paulo Coelho. Il a créé les personnages, avec les planches disponibles sur un CD bonus.

Décorations

Récompenses

À titre posthume
  • 2017 : Prix Eisner de la meilleure édition américaine d'une œuvre internationale pour Le Monde d'Edena

Principales expositions

  • Été 1991 : maison de la Culture Frontenac à Montréal
  • Octobre- : grande exposition à Palerme
  • - : grande exposition à Milan
  • Février- : grande exposition à Venise
  • - : Musée d'art contemporain de Lyon
  • 1999 : exposition à la Fondation Cartier, Paris
  •  : grande exposition au musée de la bande dessinée d’Angoulême
  •  : grande exposition à Montrouge
  • Mai- : grande exposition à Erlangen, Allemagne
  •  : exposition collective à la BnF, sur la bande dessinée contemporaines
  •  : grande exposition à Kemi, Finlande
  • - : grande exposition à Liège, Belgique
  • Janvier- : grande exposition au musée d’Art contemporain de Karlsruhe, Allemagne
  • - : grande exposition Giraud/Mœbius et Miyazaki au musée de la Monnaie à Paris
  •  : exposition de dessins : « Mythes Grecs » à la galerie Stardom / Mœbius Production
  •  : exposition de dessins : « Jardins d’Eros » à la galerie Stardom / Mœbius Production
  •  : exposition sur le thème du rêve au musée d’art contemporain de Bordeaux
  •  : exposition de dessins : « Boudha line » à la galerie Stardom / Mœbius Production
  •  : exposition à Séoul
  •  : exposition de dessins : « Hommage au Major » à la galerie Stardom / Mœbius Production
  •  : La citadelle du vertige, une attraction du Futuroscope de Poitiers ouvre, inspirée de l’univers du Garage hermétique
  •  : exposition « Fou et Cavalier » à l'Espace Cortambert / Mœbius Production
  •  : exposition au musée du manga de Kyoto
  •  : exposition « Arzak, destination Tassili », dans l'immeuble SFL du 103 rue de Grenelle Paris 7e, coproduction Espace Cortambert / SFL / Mœbius Production
  • - : exposition « Mœbius transe forme » à la Fondation Cartier
  • - : exposition « Mœbius multiple(s) » au Musée Thomas-Henry à Cherbourg
  • - : exposition « Inside Mœbius » à l'Hôtel Départemental des Arts du Var à Toulon.
  • -: exposition « 40 jours dans le désert B » au MuSaMa à Marseille.

Notes et références

  1. Prononciation en français de France standardisé retranscrite phonémiquement selon la norme API.
  2. L'Agence Tous Geeks - Mission #08 : Les origines du Mœbius
  3. « Jean Giraud, alias Mœbius, l’homme qui révolutionna la BD. Émission Café découverte », sur Europe 1, .
  4. Frédéric Pottet, « La dernière aventure du lieutenant Moebius », Le Monde, , p. 24.
  5. (en) Lambiek comic shop and studio in Amsterdam, The Netherlands, « Comic creator: Jean Giraud (Moebius) », sur lambiek.net, (consulté le ).
  6. Numa Sadoul, Mister Moebius et Docteur Gir, Paris, Albin Michel, , 94 p. (ISBN 2-226-00266-9), p. 15 - 16.
  7. Christian Kastelnik, René Goscinny et la brasserie des copains, Caudebec-en-Caux, Éditions SCUP - La Déviation, , 99 p. (ISBN 979-10-96373-24-6).
  8. Auréliano Tonet, « Belmondo comme fantasme, Alien comme tremplin… », Le Monde, , p. 25.
  9. Jessie Bi, « La bande dessinée muette : explications de l’impact d’Arzach », sur du9.org, .
  10. Alejandro Jodorowsky, Mœbius et Christopher Foss, « Dune le film que vous ne verrez jamais », Métal hurlant, no 107, , p. 116.
  11. Nicolas Pothier, « Mes doubles m'affament, émois ! », BoDoï, no 17, , p. 6.
  12. (en) « Moebius’ Grand Conversation », sur Fischer On Comix, (consulté le )
  13. Jean Giraud (int.) et Stéphane Jarno, « Mœbius : “J'ai très tôt été attiré par l'envers du décor” », Télérama, (lire en ligne).
  14. (en) Esperide Ananas et Stambecco Pesco, The Traveler's Guide to Damanhur: The Amazing Northern Italian Eco-Society, North Atlantic Books, (ISBN 978-1-55643-761-8, lire en ligne), p. 180
  15. Bernard Fillaire, Un bonheur mortel: Racisme, infiltration, propagande, terrorisme, corruption, eugénisme, négationnisme, manipulation mentale, droite nationale, paranormal, Stock (réédition numérique FeniXX), (ISBN 978-2-234-10656-7, lire en ligne)
  16. « http://www.wnsstamps.ch/fr/stamps/FR042.06 »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) « Bonnes vacances », timbre émis le 29 mai 2006], sur le site de l'Union postale universelle
  17. « http://www.eurogamer.fr/articles/exposition-tron-galerie-chappe-news234 »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
  18. Philippe Landru, « MOEBIUS (Jean Giraud : 1938-2012). Montparnasse - 9ème division », sur landrucimetieres.fr, .
  19. « http://news.celemondo.com/2012/03/jean-giraud-alias-moebius-%C2%AB-dieu-vivant-de-la-bd-%C2%BB-enterre-au-cimetiere-du-montparnasse/ »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) Jean Giraud, alias Moebius, « dieu vivant de la BD », enterré au cimetière du Montparnasse], Celemondo.com, 15 mars 2012/
  20. Augustin Fontanier, « Dossier SF : Demain, l'humain. Les sept vies de Moebius », sur lintermede.com, .
  21. Patrice Novotny, « Accueil royal pour l'auteur de BD français Mœbius au Japon, pays du manga »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur Aujourd'hui le Japon, AFP, (consulté le ).
  22. Thierry Groensteen, Primé à Angoulême : 30 ans de bande dessinée à travers le palmarès du festival, Angoulême, Éditions de l'An 2, , 103 p. (ISBN 2-84856-003-7).
  23. « Festival d'Angoulême », sur Encyclopédie Larousse (consulté le ).

Voir aussi

Monographies

  • Numa Sadoul (dir.) et Mœbius (interviewé), Mister Mœbius et Docteur Gir, Paris, Albin Michel, coll. « Graffiti », , 94 p. (ISBN 2-226-00266-9).
  • Thierry Smolderen, Les Carnets volés du major, Bruxelles, Schlirf book, (notice BnF no FRBNF43429832).
  • L'Univers de Gir, Paris, Dargaud, coll. « L'univers de… », , 94 p. (ISBN 2-205-02945-2).
  • Jean Annestay, Les Mystères de l'incal, Paris, Les Humanoïdes Associés, .
  • Numa Sadoul (dir.) et Mœbius (interviewé), Entretiens avec Mœbius, Tournai, Casterman, , 198 p. (ISBN 2-203-38015-2).
  • Nathalie Coucke, Un singulier pluriel : Jean Giraud-Mœbius, Paris, Vertige Graphic, coll. « Tracés » (no 3), , 62 p. (ISBN 2-908981-01-7).
  • Jean Giraud, Mœbius/Giraud : Histoire de mon Double, Paris, Numéro Un, , 214 p. (ISBN 2-86391-835-4).
  • Thierry Groensteen, Trait de génie : Giraud=Mœbius, Angoulême, Musée de la bande dessinée, , 48 p. (ISBN 2-907848-24-0).

Articles

Vidéographie

Liens externes

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