Composition de l'Assemblée nationale française par législature

Cet article présente la composition de l'Assemblée nationale française par législature.

Composition

États généraux de 1614

Parti Sièges
Tiers état 182
Clergé 150
Noblesse 132

Total : 464

États généraux de 1789

Parti Sièges
Tiers état 578 (dont 450 hommes de loi)
Clergé 291, dont 200 favorables aux réformes
Noblesse 270, dont 90 favorables aux réformes

Total : 1139

Assemblée nationale constituante de 1789

Les États Généraux deviennent Assemblée nationale constituante de 1789. Voici la composition de l'Assemblée nationale française par législature depuis 1789.

Parti Sièges
Tiers état 584
Clergé 291
Noblesse 270

Total : 1 145

Assemblée nationale législative de 1791

Parti Sièges
  Indépendants ou Constitutionnels 345
  Feuillants 264
  Jacobins, Brissotins ou Girondins 136

Chiffres issus du graphique ci-contre, pour les indépendants il était indiqué 245.

Convention nationale (1792-1795)

Parti Sièges
  Plaine ou Marais de 254 à 269
  Montagnards de 258 à 302
  Brissotins ou Girondins de 137 à 178

Le Conseil des Cinq-Cents (1795-1799)

Institution de deux assemblées : conseil des 500 (chambre basse) et conseil des anciens (chambre haute)

Consulat (1799–1804) puis Premier Empire (1804-1814)

Nom de l'assemblée : Corps législatif

Première Restauration (1814-1815)

Nom de l'assemblée : Chambre des députés des départements

Cent-Jours (1815)

Nom de l'assemblée : Chambre des représentants

Parti Sièges
Jacobins 40
Libéraux 510
Bonapartistes 80

Total : 629

Seconde Restauration (1815-1830)

Nom de l'assemblée : Chambre des députés des départements

Ire législature (1815-1816)

Parti Sièges
Ultra-royalistes 350
Constitutionnels 50

Total : 402[1]

IIe législature (1816-1823)

Parti Sièges
Républicains et Bonapartistes 20
Gauche libérale 10
Royalistes modérés 136
Ultra-royalistes 92

Total : 258

Parti Sièges
Gauche libérale 80
Royalistes modérés 194
Ultra-royalistes 160

Total : 434

IIIe législature (1824-1827)

Parti Sièges
Ministériels 413
Libéraux et doctrinaires 17

Total : 430

IVe législature (1828-1830)

Parti Sièges
Libéraux et doctrinaires 180
Ministériels 180
Pointus et défection 70

Total : 430

Monarchie de Juillet (1830-1848)

Nom de l'assemblée : Chambre des députés

Ire législature (1830-1831)

Ire législature

Parti Sièges
Libéraux et doctrinaires 270
Ministériels 145

Total : 415

IIe législature (1831-1834)

Parti Sièges
Libéraux 282
Légitimistes 104
Républicains 73

Total : 459

IIIe législature (1834-1837)

Parti Sièges
Conservateurs 320
Opposition de Gauche 75
Tiers Parti 50
Légitimistes 15

Total : 460

IVe législature (1837-1839)

Parti Sièges
Républicains 19
Parti du Mouvement 142
Tiers Parti 56
Parti de la Résistance 64
Orléaniste 168
Légitimistes 15

Total : 464

Ve législature (1839-1842)

Parti Sièges
Divers gauche 240
Conservateurs 199
Légitimistes 20

Total : 559

VIe législature (1842-1846)

Parti Sièges
Conservateurs 266
Gauche (opposition) 193

Total : 459

VIIe législature (1846-1848)

Parti Sièges
Conservateurs 290
Gauche (opposition) 168

Total : 458

Deuxième République

Nom de l'assemblée : Assemblée nationale législative (Deuxième République)

Assemblée nationale constituante (1848-1849)

Parti Sièges
Républicains modérés 600 (68,2 %)
Légitimistes (conservateurs) 200 (22,7 %)
Socialistes (républicains) 80 (9,1 %)

Total : 880

Sylvie Aprile donne la décomposition en sièges suivante[2] :

Assemblée nationale législative (1849-1852)

Parti Sièges
  Parti de l'Ordre (Conservateurs) 450 (63,8 %)
  Démocrates-sociaux (Républicains) 180 (25,5 %)
  Républicains modérés 75 (10,6 %)

Total : 705

Ire législature (1852-1857)

Parti Sièges
  Républicains 3
  Bonapartistes 253
  Royalistes 5

Total : 261

IIe législature (1857-1863)

Parti Sièges
  Républicains 7
  Bonapartistes 276

Total : 283

IIIe législature (1863-1869)

Parti Sièges
  Républicains 17
  Bonapartistes 251
  Royalistes 15

Total : 283

IVe législature (1869-1870)

Parti Sièges
  Républicains 30
  Bonapartistes libéraux 120
  Bonapartistes autoritaires 92
  Royalistes 41

Total : 283

Assemblée nationale (1871-1876)

Assemblée nationale 1871-1876 (France)

NB. L'Assemblée nationale de 1871-1876 et celle de 1940 sont des corps extraordinaires distincts de la Chambre des députés siégeant à compter de 1876. C'est par ignorance, par amalgame avec la Cinquième République ou à dessein que l'Assemblée nationale du 10 juillet 1940 est souvent confondue avec la Chambre des députés de 1936-1940, prorogée du fait de la guerre.

Parti Sièges
  Radicaux 38 (5,9 %)
  Modérés 112 (17,4 %)
  Libéraux 78 (12,1 %)
  Bonapartistes 20 (3,1 %)
  Orléanistes 214 (33,2 %)
  Légitimistes 182 (28,3 %)

Total : 644

1876-1877 (Chambre des députés)

AssembleeNationale1876
Parti Sièges
  Union Républicaine 98 (18,4 %)
  Gauche Républicaine 193 (36,2 %)
  Centre Gauche 48 (9 %)
  Modérés 17 (3,2 %)
  Divers 15 (2,8 %)
  Constitutionnels 22 (4,1 %)
  Bonapartistes 76 (14,3 %)
  Orléanistes 40 (7,5 %)
  Légitimistes 24 (4,5 %)

Total : 533

1877-1881 (Chambre des députés)

AssembleeNationale1877
Parti Sièges
  Républicains (groupe unique) 313 (60,1 %)
  Divers 49 (9,4 %)
  Bonapartistes 104 (20 %)
  Orléanistes 11 (2,1%)
  Légitimistes 44 (8,4%)

Total : 521

1881-1885 (Chambre des députés)

Chambre des députés 1881
Républicains
  • Socialistes et radicaux-socialistes : 46 (8,4 %)
  • Union républicaine : 204 (37,4 %)
  • Gauche républicaine : 168 (30,8 %)
  • Modérés : 39 (7,2 %)
Conservateurs
  • Bonapartistes : 46 (8,4 %)
  • Royalistes (orléanistes et légitimistes) :42 (7,7 %)

Total : 545

1885-1889 (Chambre des députés)

Gauche
  • Radicaux-socialistes : 60 (10,3 %)
  • Radicaux : 40 (6,8 %)
  • Républicains : 200 (34,2 %)
  • Républicains modérés : 83 (14,2 %)
Droite
  • Conservateurs : 63 (10,8 %)
  • Bonapartistes : 65 (11,1 %)
  • Royalistes : 73 (12,5 %)

Total : 584

1889-1893

Chambre des députés 1889
Gauche
  • Radicaux-socialistes : 12 (2,1 %)
  • Radicaux : 100 (17,4 %)
  • Républicains : 216 (37,5 %)
  • Républicains modérés : 38 (6,6 %)

Total gauche : 366 (63.6 %)

Droite
  • Boulangistes : 72 (12,5 %)
  • Bonapartistes : 52 (9 %)
  • Royalistes : 86 (14,9 %)

Total droite : 210 (36.4 %)

Total : 576

1893-1898 (Chambre des députés)

Gauche
  • Socialistes : 33 (5,7 %)
  • Radicaux-socialistes : 16 (2,8 %)
  • Radicaux : 122 (21 %)
  • Républicains modérés : 317 (54,6 %)
Droite
  • Divers : 35 (6 %)
  • Royalistes : 58 (10 %)

Total : 581

1898-1902 (Chambre des députés)

Gauche
  • Socialistes : 57 (9,7 %)
  • Radicaux-socialistes : 74 (12,6 %)
  • Radicaux : 104 (17,8 %)
  • Républicains : 254 (43.4 %)
Droite
  • Divers : 46 (7,9 %)
  • Nationalistes : 6 (1 %)
  • Royalistes : 44 (7,5 %)

Total : 585

1902-1906 : Chambre du Bloc des gauches

Bloc des gauches
Droite
  • Libéraux : 35 (5,9 %)
  • Conservateurs : 89 (15,1 %)

Total : 589

1906-1910 (Chambre des députés)

Gauche
Droite
  • Libéraux : 66 (11,3 %)
  • Conservateurs : 78 (13,3 %)
  • Nationalistes : 30 (5,1 %)

Total : 585

1910-1914 (Chambre des députés)

Gauche
Droite
  • Libéraux : 20 (3,4 %)
  • Conservateurs : 129 (21,9 %)

Total : 590

1914-1919 : Chambre de l'Union sacrée

Gauche
Droite

Total : 595

1919-1924 : Chambre du Bloc national

Gauche
Centre
Droites

Total des députés : 613

1924-1928 : Chambre du Cartel des gauches

Gauche
Centre
Droite

1928-1932 (Chambre des députés)

Gauche
Centre
Droite

Les pourcentages indiqués sont calculés en fonction des sièges et non des voix obtenues

1932-1936 : Chambre du Cartel des gauches

Gauche


Centre


Droite

Les pourcentages indiqués sont calculés en fonction des sièges et non des voix obtenues

Première Assemblée Constituante (1945-1946)

Assemblée nationale en 1945

Président : Félix Gouin

Gauche
Droite
  • MRP : 150 (25,6 %)
  • RI : 14 (2,4 %)
  • UR : 39 (6,7 %)
Non Inscrits
  • 7 (1,2 %)

Total : 586

Note
  • Il y a 5,6 % de femmes députées[3].

Deuxième Assemblée Constituante (1946)

Assemblée nationale en 1946

Président : Vincent Auriol

Gauche
Droite
  • MRP : 166 (28,3 %)
  • RI : 32 (5,5 %)
  • PRL : 35 (6 %)
Nationalistes algériens
Non Inscrits
  • 9 (1,5 %)

Total : 586

Première législature (1946-1951)

Assemblée nationale en 1946
Président de l'Assemblée nationale
Vincent Auriol (1946-1947) puis Édouard Herriot
Gauche
  • PCF : 182 (29 %) (167 en mars 1947)
  • SFIO : 102 (16,3 %)
  • Radicaux : 43 (6,9 %)
  • UDSR : 26 (4,1 %)
Droite
  • MRP : 173 (27,6 %)
  • RI : 29 (4,6 %)
  • PRL : 38 (6,1 %)
Nationalistes algériens
Non Inscrits
  • 29 (4,6 %)

Total : 627

Note
  • Il y a 6,8 % de femmes députées[3].

Deuxième législature (1951-1956)

Assemblée nationale en 1951
Président de l'Assemblée nationale
Édouard Herriot (1951-1954) puis André Le Troquer (1954-1955) puis Pierre Schneiter (1955) puis André Le Troquer
Gauche
  • PCF : 99 (16,5 %)
  • UP : 4 (0,8 %)
  • SFIO : 107 (17,1 %)
  • Radicaux : 74 (11,8 %)
  • UDSR : 16 (2,6 %)
  • RDA : 3 (0,5 %) Rassemblement Démocratique Africain, apparenté à l'UDSR
Droite
  • MRP : 95 (15,2 %)
  • RPF : 121 (19,4 %)
  • CRAPS : 43 (6,9 %) Centre Républicain d'Action Paysanne et Sociale, devenu CNI
  • RI : 53 (8,5 %)
Non Inscrits
  • 10 (1,6 %)

Total : 625

Troisième législature (1956-1958)

Assemblée nationale en 1956
Président de l'Assemblée nationale
André Le Troquer
Gauche
Droite
  • MRP : 83 (14 %)
  • URAS : 21 (3,5 %)
  • RGR : 14 (2,4 %)
  • IPAS : 95 (16 %)
  • UFF : 52 (8,8 %)
Non Inscrits
  • 7 (1,2 %)

Total : 593

Note
  • Il y a 3,0 % de femmes députées[3].

Évolution de l'orientation politique

Première législature (1958-1962)

Assemblée nationale Ire législature
Président de l'Assemblée nationale
Jacques Chaban-Delmas
Président du groupe d’Union pour la nouvelle République
Maurice Bayrou (1958-1959) puis Louis Terrenoire (1959-1960) puis Raymond Schmittlein
Président du groupe des Indépendants et Paysans d'action Sociale
Henry Bergasse (1958-1961) puis Bertrand Motte
Président du groupe des Républicains populaires et du Centre démocratique
Charles Bosson (1958-1960) puis Henri Dorey
Président du groupe socialiste
Francis Leenhardt
Notes

Deuxième législature (1962-1967)

Assemblée nationale IIe législature
Président de l'Assemblée nationale
Jacques Chaban-Delmas
Président du groupe d’Union pour la nouvelle République-Union démocratique du travail
Roger Dusseaulx (1962-1963) puis Henri Rey
Président du groupe des Républicains Indépendants
Raymond Mondon
Président du groupe socialiste
Gaston Defferre
Président du groupe du Centre Démocratique
Pierre Pflimlin (1962-1963) puis Pierre Abelin
Président du groupe Rassemblement démocratique
Maurice Faure
Président du groupe communiste
Robert Ballanger
Note
  • Il y a 1,7 % de femmes députées[3].

Troisième législature (1967-1968)

Assemblée nationale IIIe législature
Président de l'Assemblée nationale
Jacques Chaban-Delmas
Président du groupe de l'Union des démocrates pour la République
Henri Rey
Président du groupe des Républicains Indépendants
Raymond Mondon
Président du groupe Progrès et démocratie moderne
Jacques Duhamel
Président du groupe de la Fédération de la gauche démocrate et socialiste
Gaston Defferre
Président du groupe communiste
Robert Ballanger

Quatrième législature (1968-1973)

Assemblée nationale IVe législature
Président de l'Assemblée nationale
Jacques Chaban-Delmas (1968-1969) puis Achille Peretti
Président du groupe de l'Union des démocrates pour la République
Henri Rey (1968-1969) puis Marc Jacquet
Président du groupe des Républicains indépendants
Raymond Mondon (1968-1969) puis Aimé Paquet
Président du groupe Progrès et démocratie moderne
Jacques Duhamel (1968-1969) puis Eugène Claudius-Petit
Président du groupe de la Fédération de la gauche démocrate et socialiste
Gaston Defferre
Président du groupe communiste
Robert Ballanger
Notes
  • En octobre 1969, le groupe de la Fédération de la Gauche démocrate et socialiste devient le groupe socialiste dont Gaston Defferre garde la présidence.
  • Il y a 1,6 % de femmes députées[3].

Cinquième législature (1973-1978)

Assemblée nationale Ve législature
Président de l'Assemblée nationale
Edgar Faure
Président du groupe de l'Union des démocrates pour la République
Roger Frey (1973) puis Claude Labbé
Président du groupe des Républicains indépendants
Michel d'Ornano (1973-1974) puis Jean Brocard (1974-1975) puis Roger Chinaud
Président du groupe des Réformateurs démocrates sociaux
Michel Durafour
Président du groupe Union centriste
Eugène Claudius-Petit (1973) puis Jacques Duhamel
Président du groupe du Parti socialiste et des Radicaux de gauche
Gaston Defferre
Président du groupe communiste
Robert Ballanger
Notes
  • En juillet 1974, après l'élection de Valéry Giscard d'Estaing, le groupe des Républicains Démocrates et Sociaux et le groupe Union Centriste fusionnent pour former le groupe des Réformateurs, des Centristes et des Démocrates Sociaux, dont Max Lejeune prend la présidence.

Sixième législature (1978-1981)

Assemblée nationale VIe législature
Président de l'Assemblée nationale
Jacques Chaban-Delmas
Président du groupe Rassemblement pour la République
Claude Labbé
Président du groupe Union pour la démocratie française
Roger Chinaud
Président du groupe socialiste
Gaston Defferre
Président du groupe communiste
Robert Ballanger
Note
  • Il y a 4,0 % de femmes députées[3].

Septième législature (1981-1986)

Assemblée nationale VIIe législature
Président de l'Assemblée nationale
Louis Mermaz
Président du groupe socialiste
Pierre Joxe, puis en 1984, André Billardon
Président du groupe communiste
André Lajoinie
Président du groupe Rassemblement pour la République
Claude Labbé
Président du groupe Union pour la démocratie française
Jean-Claude Gaudin

Huitième législature (1986-1988)

Assemblée nationale VIIIe législature
Président de l'Assemblée nationale
Jacques Chaban-Delmas
Président du groupe Rassemblement pour la République
Pierre Messmer
Président du groupe Union pour la démocratie française
Jean-Claude Gaudin
Président du groupe socialiste
Pierre Joxe
Président du groupe communiste
André Lajoinie
Président du groupe Front national
Jean-Marie Le Pen
Note
  • Il y a 5,9 % de femmes députées[3].

Neuvième législature (1988-1993)

Assemblée nationale IXe législature
Président de l'Assemblée nationale
Laurent Fabius (1988-1992) puis Henri Emmanuelli (1992-1993)
Président du groupe socialiste
Louis Mermaz (1988-1990) puis Jean Auroux (1990-1993)
Président du groupe communiste
André Lajoinie
Président du groupe de l'Union du centre
Pierre Méhaignerie (1988-1991) puis Jacques Barrot (1991-1993)
Président du groupe Rassemblement pour la République
Bernard Pons
Président du groupe Union pour la démocratie française
Jean-Claude Gaudin (1988-1989) puis Charles Millon (1989-1993)

Dixième législature (1993-1997)

Assemblée nationale Xe législature
Président de l'Assemblée nationale
Philippe Séguin
Président du groupe du Rassemblement pour la République
Bernard Pons (1993-1995) puis Michel Péricard (1995-1997)
Président du groupe Union pour la démocratie française
Charles Millon (1993-1995) puis Gilles de Robien (1995-1997)
Président du groupe socialiste
Martin Malvy (1993-1995) puis Laurent Fabius (1995-1997)
Président du groupe communiste
Alain Bocquet
Président du groupe République et liberté
Jean Royer
Note
  • Il y a 6,1 % de femmes députées[3].

Onzième législature (1997-2002)

Assemblée nationale XIe législature
Président de l'Assemblée nationale
Laurent Fabius (1997-2000) puis Raymond Forni (2000-2002)
Président du groupe socialiste
Jean-Marc Ayrault
Président du groupe communiste
Alain Bocquet
Président du groupe Radicaux, Citoyens et Verts
Michel Crépeau ; 1999, Roger-Gérard Schwartzenberg et 2000, Bernard Charles
Président du groupe Rassemblement pour la République
Jean-Louis Debré
Président du groupe Union pour la démocratie française
François Bayrou, puis en 1998, Philippe Douste-Blazy
Notes
  • La majorité composée des socialistes, communistes, radicaux, citoyens et verts était appelée la Gauche plurielle.
  • À partir du 25 juin 1998, constitution du groupe Démocratie libérale et Indépendants qui se sépare de l'UDF auquel il était intégré.

Président du groupe Démocratie libérale et Indépendants : José Rossi, puis en 2000, Jean-François Mattei

Douzième législature (2002-2007)

Assemblée nationale XIIe législature
Président de l'Assemblée nationale
Jean-Louis Debré (2002-2007) puis Patrick Ollier (2007)
Président du groupe Union pour un mouvement populaire
Jacques Barrot (2002-2004) puis Bernard Accoyer
Président du groupe Union pour la démocratie française
Hervé Morin
Président du groupe socialiste
Jean-Marc Ayrault
Président du groupe communiste et républicain
Alain Bocquet
Note
  • Il y a 12,3 % de femmes députées[3].

Treizième législature (2007-2012)

Assemblée nationale XIIIe législature
Président de l'Assemblée nationale
Bernard Accoyer
Président du groupe Union pour un mouvement populaire
Jean-François Copé (2007-2010) puis Christian Jacob
Président du groupe Nouveau Centre
François Sauvadet (2007-2011) puis Yvan Lachaud
Président du groupe Socialiste, radical, citoyen et divers gauche
Jean-Marc Ayrault
Président du groupe de la Gauche démocrate et républicaine
Jean-Claude Sandrier (2007-2010) puis Yves Cochet (2010-2011) puis Roland Muzeau

Quatorzième législature (2012-2017)

Assemblée nationale en 2012
Président de l'Assemblée nationale
Claude Bartolone
Président du groupe Socialiste, républicain et citoyen (SRC) puis Socialiste, écologiste et républicain (SER)
Bruno Le Roux (2012-2016) puis Olivier Faure
Président du groupe Union pour un mouvement populaire (UMP) puis Les Républicains (LR)
Christian Jacob
Président du groupe Union des démocrates et indépendants (UDI)
Philippe Vigier
Président du groupe écologiste (ÉCOLO) [2012-2016]
François de Rugy et Barbara Pompili (2012-2015) puis Cécile Duflot et Barbara Pompili (2015-2016) puis Cécile Duflot et François de Rugy (2016)
Président du groupe de la Gauche démocrate et républicaine (GDR)
André Chassaigne
Président du groupe Radical, républicain, démocrate et progressiste (RRDP)
Roger-Gérard Schwartzenberg

Voir aussi Liste des députés de la quatorzième législature par circonscription

Quinzième législature (2017-2022)

Assemblée nationale XVe législature

Président de l'Assemblée nationale

Président du groupe La République en marche (LREM)

Président du groupe Les Républicains (LR)

Président du groupe du Mouvement démocrate et apparentés (MoDem)

Président du groupe Les Constructifs : républicains, UDI, indépendants (LC) puis du groupe UDI, Agir et indépendants

Président du groupe Nouvelle Gauche (NG)

Président du groupe La France insoumise (LFI)

Président du groupe de la Gauche démocrate et républicaine (GDR)

Président du groupe Libertés et territoires (LT)

Nombre d'élus par législature

AnnéeNombre d'élus[4]Dont outre-mer[4]Dont hors de France
17891 20017
17917461
Convention nationale (1792)74534
Conseil des Cinq-Cents (1795, 1797, 1798, 1799)50011-15[5]
18003000
18142370
1815 (mai)6290
1815 (oct.)3950
18162620
1820[6], 1824, 19274300
1830, 1831, 1834, 1837, 1839, 1842, 18464590
184890016
184975011
18522610
18572670
18632830
18692920
187176815
18755337[7]
18775359[7]
188155716
188558516
188957616
189358116
189758616
1902, 190659116
191059616
191460216
1919, 192462616
192861219
193261519
193661820
1945, 194658664
194661975
195162682
195659652
1958579114
1959[8]55388
1961[8], 196248217
1967, 196848717
197349017
1978, 198149117
1986, 1988, 1993, 1997, 2002, 200757722
2012, 20175772711

Notes et références

  1. « Ordonnance du Roi, portant dissolution de la Chambre des députés, convocation des collèges électoraux, et règlement provisoire pour les élections (13 juillet 1815) », dans Collection complète des lois, décrets, ordonnances, réglemens, avis du Conseil-d'Etat, vol. 20, (lire en ligne), p. 4-6
  2. Sylvie Aprile, p. 80.
  3. Magazine Le Monde 2 des 18-19 avril 2004, page 89.
  4. Assemblée nationale, Connaissance de l'Assemblée no 8 : L'Élection des députés, octobre 1997.
  5. D'après la base Sycomore de l'Assemblée nationale.
  6. En 1820, des élections élargissent la seconde législature de la Seconde Restauration. Les représentants élus en 1816 sont maintenus.
  7. Binoche Jacques, « Les élus d'outre-mer au Parlement de 1871 à 1914 », Revue française d'histoire d'outre-mer, tome 58, no 210, 1er trimestre 1971, p. 87.
  8. À la suite de la décolonisation, le nombre de députés d'outre-mer évolue au cours de la Ire législature de la Cinquième République française.

Voir aussi

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