Clermont (Oise)

Clermont (prononcé [klɛrmɔ̃]), dite Clermont-en-Beauvaisis ou encore Clermont-de-l'Oise afin d'éviter toute confusion, est une commune française située dans le département de l'Oise dont elle est une sous-préfecture, en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Clermontois et les Clermontoises.

Ne doit pas être confondu avec Clermont-Ferrand.

Clermont de l'Oise, Clermont-de-l'Oise, Clermont en Beauvaisis et Clermont en France redirigent ici. Pour les articles homonymes, voir Clermont .

Clermont
De haut en bas et de gauche à droite: panorama de la ville; la place de l'hôtel-de-ville; vue de l'ancien donjon; l'église Saint-Samson; la porte Nointel; l'hôtel de ville; la gare; la promenade du Châtellier.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
(sous-préfecture)
Arrondissement Clermont
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes du Clermontois
(siège)
Maire
Mandat
Lionel Ollivier (PS)
2020-2026
Code postal 60600
Code commune 60157
Démographie
Gentilé Clermontois, Clermontoises
Population
municipale
10 183 hab. (2018 )
Densité 1 753 hab./km2
Population
agglomération
21 447 hab. (2017)
Géographie
Coordonnées 49° 22′ 47″ nord, 2° 24′ 48″ est
Altitude Min. 48 m
Max. 162 m
Superficie 5,81 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Clermont
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Clermont
(bureau centralisateur)
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Clermont
Géolocalisation sur la carte : Oise
Clermont
Géolocalisation sur la carte : France
Clermont
Géolocalisation sur la carte : France
Clermont
Liens
Site web clermont-oise.fr

    Chef-lieu de son arrondissement et bureau centralisateur de son canton, elle est située au centre géographique du département, sur une colline dominant la vallée de la Brêche. La cité est au centre d'une agglomération dont l'aire urbaine et l'unité urbaine comptent plus de 20 000 habitants, soit la cinquième du département par sa population. Avantagée par sa situation de carrefour des axes routiers Paris-Dunkerque et Rouen-Reims, elle l'est également par sa desserte sur la ligne ferroviaire de Paris à Lille. Lieu anciennement convoité par les Bellovaques à l'époque romaine, le site originel de la ville, jadis simple colline, fut ensuite progressivement occupé par un château comtal avant de se transformer ensuite en petite place forte entourée de remparts vers le XIIIe siècle. Au siècle suivant l'un de ses comtes, Robert de Clermont, 6e fils de Saint-Louis, fut le fondateur de la Maison capétienne de Bourbon. Son importance est abaissée à partir du XVIIe siècle : ses remparts sont abattus et la Révolution française fait fuir les comtes de Clermont. Grâce à l'arrivée du chemin de fer au milieu du XIXe siècle, la ville a connu l'arrivée de quelques industries et la création d'un important hôpital psychiatrique, premier employeur de la cité. Depuis 1960, elle fait partie de la communauté de communes du Clermontois, successeur du district de Clermont. Après soixante ans de hausse continue, la population de la commune a atteint un pic en 2005 et connaît depuis un léger déclin. Clermont était la 870e commune de France par sa population en 2010.

    Géographie

    Localisation

    Clermont est située à égale distance de Paris et d'Amiens (58 km), à 25 km à l'est de Beauvais, 30 km à l'ouest de Compiègne[Note 1]. Elle se situe au centre géographique du département de l'Oise[1].

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Topographie et géologie

    Vue aérienne de Clermont.

    La commune s'étend entre 48 mètres et 162 mètres d'altitude. Le point le plus bas se trouve dans les marais de la Brêche, à 48 mètres[1], les rails du chemin de fer, à la gare, sont à 55 m au-dessus du niveau de la mer. Le donjon est à 130 mètres, le Châtellier à 118 m. Les hauteurs qui dominent la ville, à l'ouest, près de la rue Pierre-Viénot, atteignent 158 mètres. La place Décuignières est à 89 mètres, la Croix-Saint-Laurent à 64 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le point culminant se situe à la sortie de la cité, en direction de Mouy, au lieu-dit « le Télégraphe »[a 1]. La commune de Clermont occupe une colline allongée du sud-ouest au nord-est, plus élevée vers son extrémité nord que du côté opposé par laquelle elle est rattachée aux coteaux de la région méridionale. Les pentes de cette éminence complètent le territoire qui descend jusqu'aux bords de la vallée de la Brêche, et comprend quelques parties marécageuses de la vallée. La rivière forme toute la limite vers le nord-est. Le centre-ville occupe la crête de la colline dans le sens de sa plus longue dimension[2]. La ville de Clermont s'élève sur un coteau qui domine la Brêche, affluent de l'Oise. Sur l'esplanade du Châtellier, qui surplombe la ville, on découvre, vers l'ouest, la forêt de Hez-Froidmont et la « vallée dorée » de la Brêche. Vers le nord-ouest, s'ouvre la vallée de l'Arré. Au nord se développe un terrain de formation crayeuse, pays fertile et de grande culture qui s'étend vers l'est et va mourir dans les marais de Sacy-le-Grand. Au sud, Clermont domine toujours la vallée de la Brêche qui descend vers Liancourt et Creil[a 2].

    Le sable de Bracheux, qui marque le début du cycle tanéthien à l'ère tertiaire apparaît au lieu-dit les Sables et quartier du Pont-de-Pierre. De larges bandes de terrains argileux font apparaître des graviers et limons anciens, au confluent de la Brêche et de l'Arré, et également entre le Pont-de-Pierre et Breuil-le-Vert. Des alluvions modernes tapissent la vallée de la Brêche. Dans la région sud, à la base de la montagne de Clermont, nous sommes en présence de sables inférieurs (sables de Bracheux). Une argile jaune, de formation lacustre (argile plastique), contenant du lignite pyritieux et recouvert de sable jaune traverse la colline de Clermont, réapparaît au-dessus du Pont-de-Pierre, contourne le mamelon passe à Faÿ et s'étend vers Agnetz et Giencourt. Des fossiles (coquilles brisées), abondent tout autour de la ville. À Béthancourtel, un dépôt superficiel, dernier vestige d'un banc emporté par les érosions qui ont creusé la vallée jusqu'à Creil, est composé de calcaire lacustre mélangé à de l'argile, de silex blonds et de calcaires siliceux (calcaire de Saint-Ouen)[a 3]. La présence d'argile sur les coteaux de la colline du centre-ville est à l'origine de quelques mouvements de terrains. La commune se situe en zone de sismicité 1[3].

    Hydrographie et eau potable

    Le site de Clermont est le lieu de quelques confluences de rivières et de ruisseaux. La principale rivière traversant la commune est la Brêche, prenant sa source à sa source à Reuil-sur-Brêche et se jetant dans l'Oise à Villers-Saint-Paul. Lors de son entrée dans le territoire communal, la Brêche rencontre son plus important affluent, l'Arré, prenant sa source à Saint-Just-en-Chaussée. La Brêche se divise ensuite en deux bras[4] qui se rejoindront à Breuil-le-Sec. Marquant la limite communale entre Clermont et Fitz-James, elle traverse les marais communaux où elle conflue avec le Rû de la Garde[5] naissant dans la forêt de Hez-Froidmont. Le cours de la rivière passe ensuite par le faubourg du Pont-de-Pierre avant de quitter la commune. Le Rû des Ecoullaux[6] prend sa source près d'Agnetz puis traverse le quartier des Sables avant de rejoindre le ruisseau de la Garde près du confluent avec la Brêche. Un étang (appelé « étang de Faÿ » et une mare se situent près du quartier de Faÿ. Des bassins collecteurs se trouvent à l'ouest et au nord de la commune, une station d'épuration se trouve au nord-ouest et un château d'eau se trouve au sud-ouest du territoire[1]. L'eau courante arrive en provenance de la vallée de la Brêche en 1863 grâce à un entrepreneur Liancourtois, monsieur Latour. En 1868, Mme Massé fait un legs important à la ville. Ce dernier permet d'édifier, en 1876, une fontaine principale place de l'hôtel-de-ville qui sera baptisée fontaine Massé. Elle fut détruite vers 1960[b 1]. Le Moulin Vieux du Pont-de-Pierre sert depuis 1889 de machine élévatoire à la ville qu'il alimente en eau de source potable. Situé au hameau du Pont-de-Pierre, ce moulin situé sur le premier bras de la Brêche, rive gauche, était établi depuis plusieurs siècles comme moulin à huile. Jusqu'en 1750, date de la création de la route de Compiègne (actuelle avenue des Déportés), de moulin se trouvait au pied du raidillon pavé qui descend de la Porte Nointel[b 2]. On trouvait également le moulin neuf du Pont-de-Pierre, situé sur la rive droite, à la sortie du hameau dit aussi « Grand Moulin de Paris », qui fut construit en 1792. Vers 1900, il est propriété des grands moulin de Paris et en 1949 il met fin à ses activités. Une partie de ce bâtiment a été transformé en logements, le reste a été détruit[b 3]. Les zones les moins élevées du territoire sont plus exposées aux risques d'inondations du fait de leur présence au-dessus de nappes sous-affleurantes[7].

    Climat

    Le climat est de type océanique doux et humide, c'est-à-dire des hivers froid ou doux selon les années et pluvieux. Les étés sont chauds et rarement humides mais avec un total annuel des précipitations assez fort et une amplitude thermique moyenne due à la situation géographique entre l'est de la France et la manche. La pluviométrie, est plus importante sur les reliefs que dans la vallée de la Brêche. Le vent est plus présent au sommet des collines et sur le plateau de Cambronne-lès-Clermont et rare sur les pentes.

    Tableau comparatif des données climatiques de Lamécourt (km au nord de Clermont)[8]

    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Médiane nationale 1 852835
    Clermont (Lamécourt) 1562674
    Paris 1 662637
    Nice 2 724733
    Strasbourg 1 693665
    Brest 1 5301 210
    Bordeaux 2 035944

    Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations mensuelles moyennes de l'année 2011 calculées à partir de l'écart à la normale :

    Relevé météorologique de Clermont (Lamécourt)
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,5 1,9 2 5,1 5 10 9,7 11,4 10,6 7,4 4,9 2,6 6
    Température moyenne (°C) 3,4 3,9 6,7 8,8 12,7 15,5 17,9 18 14,9 11 6,5 4,4 10,4
    Température maximale moyenne (°C) 6,6 9,2 13,4 19,9 21,4 22,7 22,3 23,2 22,2 16,8 11,2 9,2 16,5
    Précipitations (mm) 57 46 52 48 63 60 49 47 61 63 58 70 674
    Source : Météo Oise - Station météo de Lamécourt[9]

    Réseau routier

    La ville était traversée par la route nationale 16, ancienne route royale de Paris à Dunkerque (aujourd'hui déclassée en D 916 et D 1016). On passait dans Clermont par la rue de Paris (quartier de la Croix de Creil, de Béthancourtel), la place Descuignères (quartier Saint-André), la rue du Général-de-Gaulle, la place Camille-Sellier (quartier de l'Équipée) et la rue de Saint-Just. Une déviation en voie rapide a été inaugurée en 1993. Clermont est aujourd'hui situé à 50 minutes de la Porte de la Chapelle et à une heure d'Amiens.

    La commune est également traversée par la route nationale 31, reliant Rouen à Reims, et faisant partie de l'axe de la route européenne 46. C'est l'ancienne route royale de Rouen à Reims, sans passer par Paris. La ville se trouve au kilomètre 102 de cette route. On passait dans la ville de Clermont par l'avenue Léon-Gambetta (quartier des Sables, quartier Saint-Laurent), la place Camille-Sellier (quartier de l'Équipée), et la rue de Compiègne, qui deviendra avenue des Déportés (quartier de la Gare, et du Pont de Pierre). Une bretelle de déviation en voie rapide au nord de Clermont a été ouverte en 1987. Clermont est aujourd'hui à 30 minutes de Beauvais et de Compiègne. Plusieurs sorties sur les voies rapides de la route nationale 31 et de la D 1016 desservent la commune : à l'ouest de l'agglomération (Agnetz), à la limite nord de la commune et au sud, sur la commune de Breuil-le-Vert (les anciennes route nationale 31 et route nationale 16 ont été déclassées en D 931 et D 916). Elles se rencontraient par la place Camille-Sellier.

    La départementale 929 (D 929) (Beaumont-sur-Oise - Clermont) arrive sur le territoire par le sud-ouest puis traverse la rue Pierre-Viénot avant de rejoindre la D 916 sur la place Décuignières. Plusieurs rues relient la commune au hameau de Giencourt (commune de Breuil-le-Vert), inclus dans la même l'agglomération. La rue de Faÿ relie le quartier du même nom au bourg d'Agnetz[1]. Avant la déviation de la route nationale 31, la route départementale 151, reliant Clermont à Froissy se séparait de la D 931 par la rue Wenceslas-Coutellier. Elle débute aujourd'hui à Agnetz.

    La ville est également accessible par la sortie no 15 de l'A16 et par la sortie no 10 de l'A1 en passant ensuite par la route nationale 31, ces sorties étant situées toutes deux à 25 km de la ville.

    Réseau ferroviaire et transports en commun

    La gare de Clermont-de-l'Oise.

    La gare de Clermont-de-l'Oise, mise en service en 1846 sur la ligne de Paris-Nord à Lille, est desservie par la SNCF par le réseau TER Picardie (ligne 22 Paris - Amiens). Elle est également desservie par plusieurs services de taxi à la demande[10]. Les trains mettent 11 minutes pour atteindre la gare de Creil, 36 minutes pour la gare de Paris-Nord et 42 minutes pour rejoindre Amiens[11]. La gare était autrefois reliée à Beauvais et à Compiègne par la ligne Rochy-Condé - Soissons, fermée à partir de 1964[12] et quasi-intégralement déclassée en 1972[13].

    Le réseau des cars interurbains de l'Oise dessert Clermont par la ligne 12 Clermont - Creil exploitée par Keolis RDSO, ainsi que les lignes 33A et 33E vers Beauvais et Compiègne exploitées par Atriom. Ces lignes ne fonctionnent que du lundi au vendredi, un service limité étant en plus proposé le samedi en période scolaire. Les arrêts de ce réseau sont situés à la gare routière ainsi qu'au lycée Cassini. La ville est également desservie par une navette circulant autour des principaux établissements scolaires de la région ainsi que par cinq lignes de transport scolaires[14].

    Le réseau de transport en commun Lebus, créé en 2014, dessert initialement les communes d'Agnetz, Breuil-le-Sec, Breuil-le-Vert, Clermont, Fitz-James et Neuilly-sous-Clermont[15]. Il est repris le par la communauté de communes du Clermontois afin de lui permettre de desservir d'autres communes membres de l'intercommunalité[16].

    Liaisons douces

    Balisage de l'avenue verte Londres-Paris, rue des Finets.

    La ville est traversée par le second itinéraire de l'avenue verte Londres-Paris. Cette variante, partant de Neuville-sur-Oise, passe par Chantilly, Senlis, Clermont et Beauvais. Elle rejoint le tracé principal à Saint-Germer-de-Fly. En venant de Paris et de Pont-Sainte-Maxence[17], le tracé passe par les rues Marcel-Duchemin, du Chemin-Blanc, des Meuniers, des Meniers et de Paris et arrive sur la place Descuignères. En venant de Londres et de Bresles[18], l'itinéraire passe par les rues de Faÿ, Roger-Martin-du-Gard, de la Croix-Picard et du Général-de-Gaulle avant d'arriver rue de la République. Du centre-ville, on doit emprunter la rue des Fontaines puis la rue Roger-Martin-du-Gard pour rejoindre Beauvais, et également prendre les rues du Châtellier puis Marcel-Duchemin pour rejoindre Pont-Sainte-Maxence.

    Accès aux aéroports

    Clermont se situe à 23,7 km à l'est de l'aéroport de Beauvais-Tillé[19] et à 42,4 kilomètres au nord de l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle[20]. Il n'existe aucune liaison entre la ville et ces aéroports par des transports en commun.

    Milieux naturels

    Le bois de Faÿ.

    Malgré un tissu urbain conséquent occupant près de la moitié de la superficie du territoire communal (270 hectares), l'ensemble des espaces boisés composés par les parcs du Châtellier et François-Mitterrand ainsi que par les bois de Fay, de Béthencourtel, des marais de la Brêche et du Vignoble représente à lui seul 32,9 % de la commune, soit 195 hectares. Les cultures, à l'ouest, occupent 72,4 hectares (12,3 % du territoire), les vergers et prairies 42,9 hectares tandis que les jardins et espaces verts rassemblent plus de 8 hectares (1,4 %). Les mares, marais et zones humides de la Brêche ne réunissent que 1.1 hectare de la superficie totale de la commune (0,2 %)[21],[1]. Les bois de Faÿ et de Béthancourtel font partie d'un corridor écologique potentiel[22]. La promenade du Châtellier est un site naturel classé depuis 1933[23].

    Urbanisme

    Typologie

    Clermont est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[24],[25],[26]. Elle appartient à l'unité urbaine de Clermont, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[27] et 21 447 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[28],[29].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[30],[31].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (55,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (43,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (49,2 %), forêts (26,1 %), terres arables (13,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %), prairies (2 %)[32].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[33].

    Quartiers et lieux-dits

    Les quartiers urbains de la ville de Clermont sont les suivants : le Centre-Ville, construit sur la butte du donjon, plus en contrebas, on trouve les quartiers de la Sous-Préfecture et des Fontaines ainsi que l'ancien hameau de Béthencourtel. Sur la partie sud de la commune, au pied de la rue de Paris, est élevé le quartier de la Croix-de-Creil. Au pied de la face nord de la colline ancienne, se localisent les quartiers de la Gare et du Pont-de-Pierre, entre ligne SNCF et la Brêche. Plus à l'est, se trouvent l'Équipée, le quartier Belle-Assise et à l'extrême ouest, le quartier des Sables-beaujeu. Enfin, Faÿ se stabilise au pied du bois du même nom, au centre-ouest de la commune. Les lieux-dits ne sont pas nombreux sur le territoire. Sur le plateau d'Auvillers, une partie du territoire d'Agnetz est donné au profit de la ville en 1960. Dans ces champs se trouvent les lieux-dits le Télégraphe, de la Justice et le Champ de Béthencourtel[1].

    Morphologie urbaine

    La place de l'hôtel-de-ville.

    La partie la plus ancienne se trouve au sommet de la colline : il s'agit du donjon au XIe siècle. La ville naît et progresse vers le sud-ouest en formant le centre-ville, entouré de remparts au XIVe siècle. À partir de la fin du XIIIe siècle, la maladrerie Saint-Laurent est construite en contrebas, dans le quartier Saint Laurent actuel. Le faubourg Saint-André ou Grand Faubourg se développe sous le bourg en formant la rue de la République. Aux siècles qui suivent, le faubourg s'agrandit et descend vers le nord pour former la rue des Fontaines. Le quartier Saint-Laurent est construit. Lorsque la rue de Paris est inaugurée en 1767, les habitations se construisent le long de cette rue et se complète de jardins. Au XIXe siècle, le développement du chemin de fer et des industries augmente la ville d'un tiers à la ville actuelle. Les quartiers de l'Équipée, de la Gare et du Pont de Pierre se développent. Au même siècle, le hameau de Béthencourtel et le bas de la rue de Paris est pris à la commune de Breuil-le-Vert. La rue de la Cavée et le quartier Saint-Laurent est pris à Agnetz. Lors de la Seconde Guerre mondiale, les quartiers de la Gare et Belle Assise sont dévastés. À partir de 1953, on assiste au démarrage de la construction de plusieurs bâtiments : 45 logements sont construits sur les terrains appartenant à la maison Gervais qui en avait fait don à la ville. Un autre immeuble de 32 logements est édifié en 1958 (avec école maternelle) sur le plateau de la Belle Assise. Un groupe scolaire (cours primaire et école maternelle mixte) est construit, rue Pierre-Viénot, en 1957[a 4]. Enfin, en 1960, le quartier de Faÿ et la croix de Creil sont repris au communes de Breuil-le-Vert et d'Agnetz qui forme la commune actuelle.

    Logements

    La ville de Clermont compte 37 % de logements sociaux. En 2004, la ville comptait 4 567 logements et 212 logements vacants. On compte 4 320 résidences principales (94,6 %) et 35 résidences secondaires. 28,9 % des résidences secondaires sont construites avant 1949. Entre 1949 et 1999 : 5,1 % de plus ont été construites. 38,6 des habitants sont propriétaires et 58 % sont locataires, mais 42 % vivent des maisons et 57,1 % vivent dans des appartements[34].

    Les emménagements de moins de cinq ans se comptent à 44,1 %, de 5 à 9 ans : 19,6 %, de 10 ans ou plus : 36,3 %. L'ancienneté moyenne d'emménagement est de onze ans[35].

    Toponymie

    Depuis le XIXe siècle, le nom officiel de la commune est Clermont[36], « le mont lumineux ».

    Ce toponyme étant courant dans le domaine linguistique roman, il a fréquemment été précisé géographiquement en Clermont-en-Beauvaisis, et ce depuis les plus anciennes mentions écrites de la ville. Depuis l'arrivée du chemin de fer au milieu du XIXe siècle et la dénomination de la gare sous le terme Clermont-de-l'Oise, cette commune est parfois appelée sous ce nom par abus de langage. Cette dénomination est donc récente, mais aussi ambiguë puisque l'Oise ne coule pas à Clermont ; le terme Oise désigne ici le département et non la rivière contrairement à l'usage habituel dans les toponymes français.

    L'ordre chronologique des différentes mentions du nom de Clermont est le suivant : elle est mentionnée pour la première fois en 1023 sous le nom de Baldinus de Clarimonte, puis Clarus Mons (« montagne dégagée » en latin) en 1120, Claro Monte in Belvacio en 1269, Clarus Mons in Belvacino en 1306 ou Clarus Mons in Belle Vicino en 1358, Clarimontis en 1363, Apud Clarum Montem in Belvacino en 1390. La première forme de Clermont se retrouve au début du XVe siècle avec la dénomination Clermont en Beauvoisiz, puis « Clermont en Beauvoisin ». En 1790, la cité prend le nom de Clermont en Beauvaisis avant d'obtenir le nom officiel de Clermont au XIXe siècle avec l'arrivée du chemin de fer mais aussi sous les formes de Clermont de l'Oise ou Clermont-en-France[a 1].

    Histoire

    La préhistoire, les origines

    De nombreux témoignages (silex taillés, haches taillées et polies, puits à silex) prouvent une occupation très ancienne de la région de Clermont par les hommes préhistoriques, dès le Paléolithique (nomades chasseurs et cueilleurs) et au Néolithique (apparition de l'agriculture et de l'élevage, premières habitations et villages). Cependant la colline de Clermont, par elle-même, n'a pas livré de vestiges de la Préhistoire. Un éminent savant clermontois, L'Abbé Breuil (Henri), surnommé par plaisanterie « le pape de la Préhistoire », s'est beaucoup intéressé au sous-sol de la région. La nature particulière du sol, en cet endroit, formé de limons argileux très calcaires, le fit exploiter au XIXe siècle pour la fabrication de briques. Plusieurs carrières se sont ouvertes, ce qui a permis à l'Abbé Breuil de faire des recherches intéressantes sur le séjour en ces lieux de l'homme du Quaternaire. Des éclats de silex taillés, des rognons de silex très irrégulièrement façonnés, des lames et des couteaux, etc., lui ont permis d'authentifier un important atelier de taille de type "Levallois". De 1980 à 1986, des fouilles scientifiques dirigées par Jean-Claude Blanchet ont mis en évidence, sur le site de hauteur de Catenoy (au lieu-dit Camp-de-César), sur la pointe du plateau entre Villers-sous-Catenoy et Sacy-le-Grand, un grand camp fortifié néolithique, qui a été occupé principalement à la période chasséenne (-4000 ans av. J.-C. environ) et à l'âge du bronze final (- 1000 ans, - 900 ans av. J.-C. environ). Il s'agit de l'un des premiers camps fortifiés organisés et occupés d'une manière continue autour de Clermont[a 5].

    L'invasion romaine dans le Clermontois

    Croquis du camp de César, à l'est de Clermont. Remarquez les ponts de fascines en direction de l'ouest.

    Avant la conquête des Gaules par les Romains, le territoire du département était habité par différentes peuplades : les Ambiani occupaient le nord, vers la Somme ; les Bellovaci possédaient la plus grande partie des arrondissements actuels de Beauvais et de Clermont ; les Calètes, la vallée de la Bresles et les environs de Formerie ; les Veliovassi, le sud-ouest vers Gisors et Gournay-en-Bray ; les Silvanectes, les environs de Senlis ; les Suessiones, le territoire compris entre l'Aisne, l'Oise et l'Automne, et les Viromandui, la bordure nord-ouest vers Lassigny, Noyon et Guiscard. De ces peuplades appartenant à la Gaule Belgique, les Bellovaci, ou Bellovaques, étaient la plus puissante. En l'an 51 avant notre ère, Clermont aurait été, d'après G. Materat, le théâtre d'opérations militaires, au cours de la deuxième campagne de César contre les Bellovaques et leurs alliés. Arrivant du Soissonnais, les quatre légions romaines, après une rapide avance, se heurtèrent au gros de l'ennemi, protégé par la vallée marécageuse de la Brêche. Les adversaires ne purent se résoudre à l'attaque et s'installèrent défensivement, au moins pendant 5 mois ; d'une part, les Romains, sur la colline de Catenoy-Nointel ; d'autre part, les Bellovaques et leurs alliés sur le revers est du plateau d'Agnetz-Auvillers-Cambronne, avec la colline de Clermont comme bastion avancé. Cette période de stabilisation fut suivie de l'offensive de Jules César qui débuta vers 51 av. J.-C. par le lancement de ponts de fascines dans le marais de la Brêche, près de Breuil-le-Sec, et l'établissement sur la rive droite de cette rivière d'une tête de pont au mont de Crème. Les Gaulois n'ont laissé aucune trace de leur long séjour à Clermont, ni aux environs. Si les archéologues nous ont permis de mettre au jour les vestiges de la position des troupes de César, aucune découverte n'est venue restituer la contrepartie bellovaque sur le promontoire de Clermont[a 6].

    Du Moyen Âge à la Renaissance, une période mouvementée

    Hommage du comté de Clermont-en-Beauvaisis, copie d'un manuscrit.

    La ville fut probablement à l'origine de la famille Chiaromonte (forme italianisée de « Clermont »), appartenant au baronnage italo-normand du royaume de Sicile, cette famille fit souche en Italie méridionale.

    Gravure de la ville au Moyen Âge.

    Un premier château a probablement dû s'élever sur la montagne de Clermont au moment des incursions normandes au IXe siècle. Le château fut sans doute bâti sur le territoire de Breuil-le-Vert, qui s'étendait alors jusqu'au confins de la paroisse d'Agnetz. Des maisons ne tardèrent pas à s'élever au pied de la forteresse et à former une nouvelle paroisse constituée au détriment des territoires de Breuil-le-Vert et d'Agnetz[37]. L'invasion normande de 842 dut provoquer des réflexes défensifs à Clermont, mais l'archéologie n'a fait que découvrir des souterrains-refuges éparpillés dans toute la région. Toutefois, il n'est pas interdit de penser que le « Clarusmons » de l'époque vit son sommet couronné d'un château fort en bois, entouré d'un talus, et dont il ne saurait exister aucun vestige sur une éminence utilisée et remaniée les dix siècles suivants[b 4]. La première mention historique date de 1023 : Beaudoin « de Claromonte » est cité comme témoin parmi les grands du royaume, réunis à Compiègne, dans un acte portant association de prières et reconnaissance de biens passés entre Garin, évêque de Beauvais, et Leudin, abbé de Saint-Vaast d'Arras[38]. Guibert, abbé de Nogent-sous-Coucy, dans sa curieuse autobiographie, « De Vita Sua », raconte que toute l'université de Clermont résidait dans la chambre de son pédagogue : il cite son jeune frère, comme « eques et municeps Clarimontis castri », (chevalier et citoyen du château de Clermont), et nous apprend qu'il fut lui-même doté d'une prébende de la collégiale, qu'il ne paraît pas avoir occupée d'ailleurs[39].

    La Charte de Clermont, écrite en vieux français et datant de 1197, accorde des franchises à la ville et énumère les obligations des habitants, et précise que les affaires de la ville étaient gérées par un conseil de 8 bourgeois élus par leurs pairs[40],[41].

    Jusqu'au milieu du XVIIe siècle, l'histoire de la ville ne fut qu'une suite ininterrompue de guerres et de pillages[c 1]. Clermont joua un rôle important pendant la Jacquerie (1358) ; la dernière rencontre entre les jacques et les seigneurs eut lieu entre Nointel et Catenoy, au lieu-dit le Champ de Bataille - d'après Froissart - Guillaume Cale aurait eu la tête tranchée sur la grand-place de Clermont ; trois bourgeois, Pierre le Cirier, Jean Alliaume et Henri du Breuil reçurent des lettres de rémission pour avoir pillé pendant cette période le château d'Ermenonville. En 1359, le captal de Buch s'empara de Clermont, qui, d'après Froissart, était « une grosse ville nient fermée » avec un bon château; il la garda trois ans[42]. Les Anglais, en 1420, « boutèrent le feu et ardèrent le faubourg Saint-André, où il y avait moult maisons et de notables édifices »[43]. Le maréchal de Boussac tenta vainement en 1430 de prendre le château, défendu par Jean de Crèvecœur ; Thomas Kyriel s'y installa l'année suivante ; le château fut ensuite pris et repris par d'Offémont et la Hire.

    Époque moderne

    Clermont et ses environs, carte de Cassini.

    Pendant les guerres de religion, Clermont se déclara pour la Ligue. En août 1589, Henri IV s'empare du château, qui est ensuite repris par Charles de Mayenne; après un nouveau siège, le capitaine la Grace, signe le 26 septembre 1590, devant Henri IV, une capitulation dont le texte a été conservé. La ville est pillée ensuite pendant dix-sept jours[c 2]. L'humaniste Théodore de Bèze y fait l'acquisition du Codex Claromontanus.

    En juillet 1615, le prince de Condé se retire à Clermont, où il fait « gitter 600 hommes de pied » et amène avec lui une grosse cavalerie[44]. C'est pendant cette période qu'a lieu à Creil une fête, où figurent cinquante arbalétriers de Clermont, « tous ayant le pourpoint blanc de toile de Hollande et les chausses d'écarlate rouge, avec l'écharpe par-dessus le pourpoint des couleurs ventre de biche, comme celles de M. le Prince de Condé, seigneur et comte de la ville de Clermont en son comté » ; trois tambours, six trompettes, deux hautbois formaient la musique[45]. Après un siège dirigé par le maréchal d'Ancre, la ville et le château se rendent le 29 octobre 1615. Le maréchal de Senectère s'empare de la ville en 1654[c 3]. Une assemblée d'élection est tenue à Clermont le 24 septembre 1787, sous la présence du duc de la Rochefoucauld-Liancourt, et le 9 mars 1789 ont lieu, à l'auditoire royal, les élections des députés aux États-généraux.

    La Révolution française et le Ier Empire

    La Révolution se passe à Clermont d'une façon fort tranquille ; cité bourgeoise, la ville ne compte pas de véritable noblesse parmi ses habitants ; l'établissement de la liste des suspects se fait difficilement ; quelques chanoines, une religieuse, des nobles et bourgeois sont arrêtés puis transférés à Chantilly, où meurt Havart de Popincourt, seigneur de Béthancourtel ; à l'exception de ce dernier, tous reviennent ensuite. Les fêtes de la Révolution ne présentent pas de particularités, il convient de signaler seulement celle donnée en l'honneur de la femme Barbier, de Méry, le 10 brumaire an II (31 octobre 1793[46], et sous l'Empire, la célébration de la naissance du roi de Rome[47],[c 4].

    Après les invasions des Cents jours, sous la Restauration, fut célébrée le 2 juillet 1816, la bénédiction des étendards de la Garde Nationale.

    La Seconde République et le Second Empire

    La gare de Clermont au XIXe siècle.

    La Révolution de février 1848 est très calme, mais le 15 mai les gardes nationaux de Clermont vont à Paris défendre l'assemblée menacée ; ils y retournent en juin pour aider les sections de la ville de Batignolles-Monceau, qui viennent, le 6 août 1848, les remercier de leur concours et leur offrent un drapeau d'honneur[c 5]. En 1846, la ville est l'une des premières villes françaises à être reliée à Paris grâce à l'ouverture de la ligne de Paris-Nord à Lille, dans un premier temps entre Clermont et la capitale, puis d'Amiens à Paris. L'arrondissement de Clermont manifeste à cette époque beaucoup d'enthousiasme pour le prince Louis-Napoléon, si l'on en juge par un rapport du préfet de l'Oise au ministère de l'Intérieur en date d'octobre 1848.

    Clermont subit l'invasion allemande : du 26 septembre 1870 au 5 octobre 1871, des Saxons occupèrent la ville. À la suite de la répression de la Commune, un grand nombre de femmes sont enfermées à la Maison centrale (donjon actuel), dont l'effectif dépasse alors le chiffre de 1 300[c 6].

    La Première Guerre mondiale, de l'invasion à la conférence militaire

    Le monument aux morts.
    La villa Tisserand, rue du Général-Pershing.

    La ville de Clermont est attaquée une seconde fois par les Allemands, heureusement la plus grosse partie se jouait en Belgique où les formations françaises avaient des avancées. Le 25 août 1914, le général Joffre, commandant en chef des forces françaises, prend la décision de battre en retraite. Il fait une chaleur écrasante. Les soldats sont épuisés et déçus. L'armée de la ville, sous les ordres de Maunoury, concentrée au sud de la Somme, est attaquée le 28 août, par l'armée de Von Kluck. Elle se replie sur Paris en passant par Clermont et Creil. Le 29 août, un communiqué officiel paraît dans la presse. Il est affiché à l'ancienne poste, rue Pierre-Viénot : « La situation de notre front de Somme et des Vosges est restée aujourd'hui ce qu'elle était hier, les forces allemandes paraissent avoir ralenti leur marche ». Cependant, le canon tonne sans arrêt depuis deux jours, la plupart des Clermontois, inquiets par la situation, quittent la ville vers l'ouest et le sud. Dans la nuit du 1er au 2 septembre, l'infanterie et l'artillerie déployées en arrière-garde autour de Clermont reçoivent l'ordre de retraite. Au petit matin, les premières colonnes ennemies arrivent par la RN 16 (D 916 actuelle) au Grand-Fitz-James (commune de Fitz-James) et entrent dans Clermont, par l'ancien passage à niveau au bout de l'impasse Henri-Barbusse. Une délégation municipale se rend à leur rencontre précédée du drapeau blanc. En tête le maire, M. Saindenis, suivi de ses conseillers municipaux : M. Noël, le docteur Joly, et quelques autres dont l'archiprêtre, l'abbé Toulet. Le maire s'adresse au colonel allemand commandant la tête de colonne. Il déclare que la ville est ouverte et qu'il se met à sa disposition. Les Allemands se répandent dans les rues de la ville et établissent leur cantonnement à « la Belle-Assise » dans l'usine. Le fier-commandant remet au maire la liste des réquisitions (vivres, vins, champagne, tabac, etc.) Il s'était aperçu que beaucoup d'habitations étaient fermées. Aussitôt il avise le maire de lui ouvrir les maisons désertées par les habitants. Celui-ci refuse énergiquement. Les quelques Clermontois restés sur place réunissent ce qu'ils peuvent pour contenter les envahisseurs, et l'incident n'a pas de suite fâcheuse. Le 10 septembre, subitement, les Allemands quittent la place, avec leurs blessés. Un dernier poste assurant les arrières prendra la direction de Montdidier, le lendemain. La ville était libérée en ce 11 septembre 1914. Sans trop de problèmes, l'occupation n'a duré qu'une dizaine de jours. Les voies ferrées sont rétablies par le Génie. Militaires et civils peuvent circuler librement, mais la guerre n'est pas terminée pour autant. Après la bataille de la Marne, ce fut « la course vers la mer », la bataille de l'Artois (1915) et la Bataille de la Somme (1916) et le reste de sinistre mémoire. La dernière phase du conflit, menée par le général allemand Ludendorff, se solde par une percée du front anglais en Picardie, dans la région de Montdidier. Mais les alliés se reconnaissent sous le commandement du général Foch qui avait reçu, le 20 mars 1918, l'autorité suprême de toutes les forces de l'entente. Ce fut l'occasion pour Clermont d'être le siège de conférences militaires importantes, notamment celle qui eut lieu en présence de Clemenceau, Foch, du général Pétain et du général Pershing, commandant de l'armée américaine. Ce dernier eut l'hommage des Clermontois qui donnèrent son nom à une rue de la ville où s'étaient déroulés les entretiens (villa Tisserand, no 29). Cent-trente-six jeunes Clermontois sont tombés au champ d'honneur. En témoignage de reconnaissance, le conseil municipal décide de les inscrire sur le monument qui leur était destiné, par arrêté du 23 juin 1919[a 7].

    La Seconde Guerre mondiale, entre résistance et bombardements

    Lors de la Seconde Guerre mondiale, le 26 mai 1940, un bombardement allemand détruit complètement le tribunal, situé rue du Châtellier, et une portion de l'hôpital psychiatrique. Les premiers bombardements aériens de la ville et des environs avaient commencé dès le 19 mai. Le 21, la municipalité donne un ordre d'évacuation. Le 9 juin, des combats éclatent dans la région à proximité immédiate. Le maire donne l'ordre de l'évacuation générale de la population. Les colonnes de blindés allemands commencent leur entrée dans Clermont. Le 10 juin, les troupes ennemies arrivent. Le lendemain, les Allemands prennent en main l'administration et installent une Kommandantur locale. Ils envahissent également l'hôpital psychiatrique qu'ils dévalisent. La résistance locale s'organise. Les voies ferrées sont sabotées, les lignes électriques et téléphoniques sont coupées. Une famille clermontoise va être profondément éprouvée, victime de son patriotisme convaincu : Guy, Léonie et Jean Corroyer, tous trois membres actifs du groupe de résistants clermontois : Jean, ancien officier de la marine marchande installé comme radio-électricien, au numéro 78, de la rue de la République, est abattu, le 6 août 1944, au petit matin, alors qu'il tentait de s'échapper par les toits d'immeubles voisins. Une plaque commémorative a été posée à l'angle de la rue de la République et de la ruelle des Gloriettes, à l'endroit où il fut tué. Sa femme Léonie et son fils Guy sont aussitôt arrêtés. Ils mourront en déportation comme bien d'autres citoyens de la ville. Les bombardements alliés commencent le 15 mai 1944 et, à sept reprises, Clermont est bombardée. Le quartier de la gare est visé ainsi que le quartier de la Belle-Assise où l'usine Gervais est transformée en centre important de ravitaillement allemand. Le plus désastreux de ces bombardements a lieu quelques jours avant la libération. Tout le quartier de l'Équipée, de la Belle-Assise et la Croix Saint-Laurent est cruellement touché. Quarante-six victimes civiles et autant de blessés sont retirés des décombres. Le nord de la ville est également très touché, aux alentours de la voie ferrée. Pour cette seule journée, 378 impacts de bombes sont répertoriés. Clermont est libérée le vendredi 1er septembre 1944. Les cloches de l'église annoncent la bonne nouvelle. La ville reçoit la croix de guerre pour la deuxième fois, le 11 novembre 1948. La première lui avait été décernée le 30 septembre 1923, à la suite de la Première Guerre mondiale[a 8].

    De la libération à aujourd'hui

    En 1959, pour des raisons d'économies budgétaires et à la suite de la réforme de la magistrature, le tribunal de première instance et le tribunal de commerce sont supprimés. Désormais, Clermont n'est plus que le siège d'un tribunal d'instance[a 9]. En 2007, le tribunal d'instance est supprimé, à la suite de la réforme de la carte judiciaire.

    En 1967, le monument aux morts est transféré sur l'emplacement du square Féret et la statue de Cassini qui s'y trouvait est transportée dans le hall puis dans la salle Cassini de l'hôtel de ville[a 10]. Un décret du 19 février 1959 réunit les derniers écarts dépendant des communes voisines, à savoir : une partie du quartier de l'Équipée, la Croix-Saint-Laurent et le hameau de Faÿ (dépendances d'Agnetz), le bas de la rue de Paris, la rue des Meuniers, la rue du Chemin-Blanc et le quartier Entre-Deux-Eaux (agglomération du Pont-de-Pierre), dépendances de la commune de Breuil-le-Vert ainsi que l'emplacement de l'usine des Eaux et celui de l'abattoir, dépendances de la commune de Fitz-James[a 11]. Dès 1960, Clermont s'investit dans l'intercommunalité avec les villages environnants pour former un district. D'autre part, depuis 1996, avec 24 autres communes, elle crée un « Groupe d'études et de programmations » permettant de mieux gérer l'avenir du centre de l'Oise, baptisé la « Cité Verte »[48]. Une forte tempête en 1984 fait s'écrouler une bonne partie du donjon, ancienne prison de femmes. La ville est désengorgée par la déviation à deux fois deux voies de la route nationale 31 en 1987, puis par celle de la route nationale 16 (actuelle D 1016), en 1994. La salle des fêtes communale André-Pommery est inaugurée en 1992. L'ancien hôtel-Dieu est détruit et remplacé par une maison de retraite en 1995.

    Créé en 1939 rue Eugène Fortin, le lycée Cassini, qui accueille les élèves de la 6e à la Terminale, est séparé en 1973 en deux entités, le collège Jean Fernel et le lycée Cassini. Le lycée est installé dans de nouveaux locaux rue Henri Breuil. En 2003, le collège Jean-Fernel ferme ses portes pour être déplacé avenue Gambetta.

    Politique et administration

    La mairie.

    Rattachements administratifs et électoraux

    Rattachements administratifs

    La commune est le chef-lieu de l'arrondissement de Clermont  sauf pour la période de 1926 à 1942, où elle était rattachée à l'arrondissement de Compiègne  du département de la Somme.

    Elle était depuis 1793 le chet-lieu du canton de Clermont de Seine-et-Oise[49]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Clermont

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription de l'Oise.

    Intercommunalité

    La ville est le siège de la communauté de communes du Clermontois, créée en 1960 sous le statut de district urbain et transformée en communauté de communes en 2000.

    Tendances politiques et résultats

    À l'élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy (UMP) est en tête avec 27,27 %, suivi par Ségolène Royal (PS) avec 24,96 %, François Bayrou (UDF) avec 17,26 %, Jean-Marie Le Pen (FN) avec 13,82 %, Olivier Besancenot (LCR) avec 6,30 %. Aucun autre candidat n'a dépassé 5 %. Au second tour, Nicolas Sarkozy domine Ségolène Royal avec 51 %[50].

    Aux élections européennes de 2009, Dominique Riquet (Majorité) est le premier élu avec 20,21 %, suivi par Gilles Pargneaux (PS) avec 18,35 %, Hélène Flautre (Europe écologie) avec 13,93 %, Corinne Lepage (Modem) avec 11,04 %, Marine Le Pen avec 10,34 %, Jacky Henin (PCF) avec 7,50 %, Christine Poupin (Extrême gauche) avec 5,73 %[51].

    Aux élections régionales de 2010, Claude Gewerc (PS) arrive en tête avec 39 % des voies. La 2e place revient à Caroline Cayeux (UMP) avec 21,1 % et Michel Guiniot (FN) arrive en 3e position avec 11,9 %. Le 4e canditat, Christophe Porquier (EELV) obtient 10 % des suffrages. Il est suivi par Maxime Gremetz (DG) avec 5,60 %. Aucun autre candidat n'a dépassé les 5 %. Au second tour, Claude Gewerc l'emporte avec 57,8 % des voies contre 27 % pour Caroline Cayeux et 15,3 % pour Michel Guiniot[52].

    À l'élection présidentielle de 2012, François Hollande (PS), avec 29,80 %, devance Nicolas Sarkozy (UMP, 27,18 %) et Marine Le Pen (FN, 22,91 %). Jean-Luc Mélenchon (Front de Gauche) arrive en 4e position avec 12,41 %, suivi par François Bayrou (Modem, 6,87 %). Aucun autre candidat n'a dépassé 5 %. Au second tour, François Hollande obtient la majorité avec 55,96 % ; Nicolas Sarkozy obtient 45,04 % des suffrages[53].

    Aux élections législatives de 2012, Claude Gewerc (PS) arrive en tête avec 37,63 % des voix, contre 37,46 % pour Édouard Courtial (UMP), député sortant. André Fouchard (FN) obtient la troisième place avec 12,96 % des suffrages. Il est suivi par Loïc Pen (FDG) avec 7,03 %. Au second tour, Édouard Courtial l'emporte avec 51,46 % contre 48,54 % pour Claude Gewerc. Les autres candidats n'ont pas dépassé 2 % des suffrages[54].

    À l'élection présidentielle de 2017, Marine le Pen ( FN) arrive en tête avec 29,11 % suivi d'Emmanuel Macron (EM) avec 22,58 % avec en troisième position Jean Luc Mélénchon (FI) avec 20,83% et en quatrième François Fillon (LR) avec 11,80%. Au second tour, Emmanuel Macron l'emporte avec 55,82% contre 44,18% pour Marine Le Pen[55].

    Lors du second tour des élections municipales de 2020, la liste DVG menée par le maire sortant Lionel Ollivier obtient la majorité absolue des suffrages exprimés avec 57,36 % contre 42,64 % à la liste DVD menée par Maïté Biason, le scrutin étant caractérisé par plus de 65 % d'abstention[56]

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 10 000 et 19 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 33[57].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs depuis la Libération de la France[58]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1947 Eugène Delahoutre[59] MRP Notaire, résistant
    Nommé président de la délégation municipale de Clermont à la Libération
    Conseiller général de Clermont(1945 → 1958)
    Député de l'Oise (1945 → 1951)
    1947 1953 Pierre Michaux    
    1953 1971 Jean Bouet    
    1971 1983 Robert Rouzier    
    1983 octobre 2001[60] André Vantomme PS Inspecteur des domaines
    Sénateur de l'Oise (2001 → 2011)
    Conseiller général de Clermont(1982 → 2015)
    Vice-président du conseil général de l'Oise
    Démissionnaire à la suite de son élection comme sénateur
    octobre 2001[61] avril 2004 Claude Gewerc PS Courtier en tissus, VRP[62]
    Président du conseil régional de Picardie (2004 → 2015)
    Démissionnaire à la suite de son élection comme président du conseil général de l'Oise
    avril 2004[63] En cours
    (au 8 juillet 2020)
         

    Démocratie participative

    Depuis 1992, la commune dispose d'un conseil municipal enfant ouvert aux CM1-CM2 des écoles primaires dont les élections ont lieu une année sur deux[M 1].

    Jumelages et pactes d'amitiés

    Au , Clermont est jumelée avec[M 2],[64] :

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[65],[Note 4]

    En 2018, la commune comptait 10 183 habitants[Note 5], en diminution de 4,96 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 0421 9952 1352 5432 7153 2354 1914 8055 144
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    5 4535 6665 7435 7746 1015 6285 5295 6175 731
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    5 7235 4886 0045 4885 5405 8705 9435 3316 345
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2011
    7 5098 4378 5768 6288 9349 69910 79710 74810 758
    2016 2018 - - - - - - -
    10 19310 183-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[66].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,4 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,4 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 47,6 % d’hommes (0 à 14 ans = 19,9 %, 15 à 29 ans = 23,8 %, 30 à 44 ans = 22,1 %, 45 à 59 ans = 18,3 %, plus de 60 ans = 15,8 %) ;
    • 52,4 % de femmes (0 à 14 ans = 17,3 %, 15 à 29 ans = 22,6 %, 30 à 44 ans = 20,2 %, 45 à 59 ans = 19,1 %, plus de 60 ans = 20,7 %).
    Pyramide des âges à Clermont en 2007 en pourcentage[67]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    1,3 
    5,6 
    75 à 89 ans
    9,2 
    9,9 
    60 à 74 ans
    10,2 
    18,3 
    45 à 59 ans
    19,1 
    22,1 
    30 à 44 ans
    20,2 
    23,8 
    15 à 29 ans
    22,6 
    19,9 
    0 à 14 ans
    17,3 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[68]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,8 
    4,5 
    75 à 89 ans
    7,1 
    11,0 
    60 à 74 ans
    11,5 
    21,1 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,0 
    30 à 44 ans
    21,6 
    20,0 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    19,9 

    Enseignement

    Clermont dépend de l'académie d'Amiens. On compte quatre groupes scolaires publics : la Gare (construit en 1907), Pierre Viénot (construit en 1952), Belle-Assise (construit en 1967), les Sables (construit en 1972)[M 3] :

    • quatre écoles maternelles : Pierre-Viénot, Belle-Assise, Les Sables, La Gare ;
    • quatre écoles primaires : Pierre-Viénot, Belle-Assise, Les Sables, La Gare ;
    • Un collège : collège Jean-Fernel (2002) Accueillant 800 élèves, il s'agit du collège ayant le plus grand nombre d'élèves du département répartis sur 54 enseignants. On y trouve également un internat, le seul en collège public de l'Oise. Il remplace un lycée datant de 1936, qui aujourd'hui est non occupé[69] ;
    • Un lycée d'enseignement général : lycée Cassini (près de 2 000 élèves, dont les bâtiments ont été construits en 1970)[70];

    Le seul groupe scolaire privé de la commune est l'école Notre-dame-de-la-Providence[71].

    Équipements culturels

    L'espace culturel Séraphine-Louis.
    • Un cinéma[72]
    • Deux bibliothèques-ludothèques (Hôtel de Ville et annexe centre socioculturel)[73]
    • Le CAL (centre d'animations et de loisirs)[74]
    • Une salle des fêtes (salle André-Pommery)
    • Un centre socioculturel[M 4]
    • Espace Culturel Séraphine-Louis[M 5]
    • École de Musique[75]
    • Musée Henri-Theillou (dans l'hôpital psychiatrique)[76]

    Clermont possédait aussi un théâtre détruit en 1960.

    Manifestations culturelles et festivités

    Trois festivals sont organisés chaque année : le festival « Divers et d'Été »[77] (tous les deux ans), le festival des Zicophonies et le festival de cinéma « Films à lire, Livres à voir ».

    Santé

    La chapelle de l'hôpital général.
    L'Hôpital psychiatrique.

    Plusieurs établissements de santé sont situés à Clermont :

    • le Centre hospitalier général, situé sur l'emplacement de l'Hôtel-Dieu de la commune fondé en 1493, qui était lui-même sur l'emplacement d'un autre hôpital tenu par le couvent des trinitaires de Saint-André. Depuis 1995, les bâtiments ont été démolis pour faire place à une nouvelle maison de retraite moderne et à l'hôpital Actuel, en contrebas. Il accueille un service des urgences, un Centre Périnatal de Proximité, un bloc opératoire, un service de chirurgie, de médecine polyvalente, d'un hôpital pluridisciplinaire et d'un service de radiologie[78] ;
    • le Centre hospitalier isarien (CHI) : hôpital psychiatrique construit sur l'emplacement des vignes du couvent des Trinitaires, il fut construit au début du XIXe siècle. Dans les années 1960, il était le plus grand centre hospitalier psychiatrique d'Europe. Il possède aujourd'hui[Quand ?] un personnel de 2 824 personnes et de 133 médecins pour 1 601 lits[79].

    La commune accueille également un centre médico-psychologique, un centre d'accueil thérapeutique à temps partiel[80] et une résidence pour personnes âgées. La ville compte une vingtaine de médecins généralistes ou spécialisés, un centre de sapeurs-pompiers[81] ainsi qu'une maison départementale de la solitarité[82],[83].

    Sports

    Le logo du Racing club Clermont, équipe de football de la ville.

    La ville de Clermont possède une équipe de football (le Racing club Clermont)[84] et de rugby à XV, le CCR (Clermont club rugby)[85].

    Les équipements sportifs sont les suivants :

    • quatre salles de sports[86] ;
    • une piste d'athlétisme ;
    • trois terrains de football ;
    • un stade de rugby ;
    • trois city stades[87] ;
    • une piscine (située sur la commune de Fitz-James)[88].

    Médias

    La rédaction de presse du journal local Le Bonhomme picard est basée à Clermont, au 1, rue du Châtellier[89]. Par son héritage historique et géographique picard sous l'influence de l'Ile-de-France, Le Courrier picard et Le Parisien tendent à s'affirmer comme les deux quotidiens régionaux majeurs.

    Culte catholique

    Le territoire de la commune est situé au sein de la paroisse catholique du « Cœur du Christ » dans le diocèse de Beauvais[90]. Au sein de cette paroisse, on compte plusieurs lieux de culte dont l'église Saint-Samson et le centre Saint-Laurent.

    Culte musulman

    La communauté musulmane dispose de deux salles de prière réservées aux hommes[91],[92].

    Économie

    La rue de la République, rue commerçante.

    Revenus par population et fiscalité

    Le nombre de ménages est passé de 3 861 à 4 320 de 1999 à 2004, soit 459 de plus. Les ménages d'une seule personne sont passés de 31,8 % à 35,5 %. Le nombre moyen de personnes par ménage a cependant baissé entre ces années, de 2,4 à 2,3. La proportion de ménages ayant au moins une voiture a augmenté, de 80,0 % à 81,4 %[93].

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 26 064 [94].

    Emploi

    Clermont comptait 4 589 actifs en 1999 pour 5 124 en 2004, soit une hausse de 535 personnes et de 11,7 %. En 1999, 41,2 % des actifs étaient occupés mais 41,6 % le sont en 2004 ; soit 0,4 % de plus. Les chômeurs étaient 6,1 % en 1999 et 5,8 % en 2004 soit une baisse de - 0,3 %[95].

    Les retraités et préretraités sont de 15,9 % en 1999 et 17 % en 2004 (+ 1,1 %). La population active des 15-64 ans était de 4 580 personnes (1999) et de 5 101 personnes en 2004 (+ 521).

    Entreprises

    La Société Laitière de Clermont : La SAFR, Société des Fermiers Réunis, est créée en 1885. En 1992, elle devient la Société laitière de Clermont. L'usine actuelle est filiale de Lactel.

    Commerces, foires et marchés

    Les commerces de Clermont se réunissent principalement dans la rue de la République et ses alentours, en centre-ville. Puis, d'autres commerces se situent aux points économiques de la commune (hypermarché, gare). L'UCCA, l'Union Clermontoise des Commerçants et des Artisans regroupe un grand nombre de ceux-ci.

    La ville accueille une foire, la foire Saint-André, organisée le rue de la République et place Descuignères. Le marché annuel est organisé le samedi matin, place de l'Hôtel-de-ville, depuis quelques années, un marché fermier est également organisé une fois par an.

    Elle comporte plusieurs grandes surfaces : Intermarché, Aldi et un Carrefour Market dans le centre-ville.

    Culture locale et patrimoine

    Monuments historiques

    La commune de Clermont possède sept monuments historiques, dont trois classés et quatre inscrits[96].

    • L'église Saint-Samson : l'église paroissiale - a été bâtie au début du XIIIe siècle, même la fin du XIIe siècle disent certains historiens[Lesquels ?], puis remodelée au XVIe siècle principalement. La façade occidentale et les bas-côtés de la nef sont les parties les plus anciennes, tandis que le croisillon sud du transept, l'élévation sud de la nef et la sacristie sont du XVIe siècle. De ces deux campagnes de construction résulte le déséquilibre de la nef dont l'originalité est de six travées au nord et de deux au sud. Le chœur à la particularité d'avoir conservé ses ogives primitives retombant sur des chapiteaux à crochets du XIIIe siècle, alors qu'une reprise en sous-œuvre a remplacé les plus originelles par des plies ondulées, plus tardives. À l'emplacement de l'ancienne chaire, une huile sur toile le martyre de saint Pierre de Véronne d'après Le Titien (1490-1576), est une copie française du XVIIe siècle, d'après l'original détruit[97]. L'église est classée monument historique en 1921[98].
    • L'hôtel de ville : cet hôtel de ville, édifié au XIVe siècle, fut le siège de l'assemblée communale, du bailliage et des autres juridictions du comté de Clermont. Il servit aussi de halle aux draps (on remarque encore les colonnes de l'ancienne halle). En outre, ce style d'édifice est rare au nord de l'Île-de-France. Cette construction de quinze mètres de large sur 52 mètres de long possède encore une partie de muraille d'une épaisseur de 2,7 m qui destinée à constituer la suite de l'enceinte fortifiée du bourg. La façade occidentale, appelée aussi castillet, faisait partie de l'enceinte fortifiée de la ville qui est terminée par des mâchicoulis avec des parapets et des meurtrières, le tout s'appuyant sur des corbeaux à étages décroissants. Sa façade est terminée en un grand pignon divisé du bas vers le haut par un contrefort sur lequel s'appuie un beffroi polygonal qui possède une cloche classée Monument historique et qui dépasse seulement de quelques mètres l'angle supérieur du toit. Au rez-de-chaussée, de chaque côté de ce beffroi existe une large arcade en anse de panier, sous laquelle sont ouvertes des portes carrées. Dans ce bâtiment on trouve aujourd'hui l'office de tourisme au rez-de-chaussée, la bibliothèque qui comprend plus de 35 000 documents anciens et 18 000 documents récents et la salle des mariages[97]. L'hôtel de ville est classé Monument historique depuis 1875[99].
    • La porte Nointel : C'est une porte datant du milieu du XIVe siècle. Elle faisait partie des fortifications du bourg de Clermont. Il n'en subsiste que le bas d'un arc au tiers point et une archère de part et d'autre[97]. La porte est classée depuis 1937[100].
    • Le donjon ou château des comtes de Clermont : probablement érigé au XIIe siècle sur les bases d'un château déjà existant au XIe siècle pour résister aux invasions normandes. De forme quadrangulaire et comprenant trois étages de six fenêtres, le donjon était protégé par deux enceintes. Il fut utilisé comme forteresse jusqu'au milieu du XVIIe siècle puis comme logement des seigneurs du lieu. Il fut vendu en 1805 pour devenir maison de correction. Par ordonnance royale du , il fut transformé en maison centrale pour la détention des femmes qui fût supprimée par décret présidentiel le . De nombreux graffitis témoignent de cette époque[97]. En 1908 les lieux appartenant encore au ministère de la Justice sont transformés en maison de préservation réservée à la rééducation des jeunes filles mineures-délinquantes. En 1940 il redevient une prison jusqu'à ce qu'en 1951 ils servent de lieu d'hébergement pour des particuliers en attente de logement. En 1968 à la suite de l'effondrement du bâtiment la ville le rachète au ministère de la Justice, le délabrement sera aggravé par l'absence d'entretien et par la tempête de . Le donjon est inscrit monument historique depuis 1950[101].
    • La sous-préfecture : Elle était autrefois le couvent des trinitaires de Saint-André au XIIIe siècle qui se développe en une église, un cloître et des bâtiments conventuels. Il en reste aujourd'hui l'aile droite du couvent (sous-préfecture) et des caves du XIIIe siècle qui ne se visitent pas ainsi qu'une tourelle inscrite monument historique depuis 1927[102].
    • Hôtels particuliers et immeubles :
      • Hôtel particulier, 4, place de l'hôtel-de-ville : élévation, lucarne (inscription en 1998)[103]
      • Immeuble, 28, place de l'hôtel-de-ville : élévation, toiture (inscription en 1946)[104]
    • La chapelle des Lardières : Située en surplomb de la rue de Béthancourtel, au croisement avec la rue Pierre-Viénot ; elle est abritée par un tilleul que les habitants du quartier appellent « Eul' grot' arbe eud Tincorti! » en picard. Elle fut construite sous l'ordre de l'abbé Hucher, prieur de Breuil-le-Vert et seigneur de Béthancourtel. La chapelle porte plusieurs noms : chapelle des (Notre-Dame des) Lardières, de Béthancourtel, du tilleul ou encore du nom de son fondateur l'abbé Hucher. Sur la façade d'entrée, on remarque la statue de sainte Thérèse et de l'enfant Jésus, un minuscule « clocher » contenait la cloche de la famille Morgan (famille du seigneur de Béthancourtel); mais aujourd'hui on retrouve l'ancienne cloche de l'usine Gervais, détruite pendant la Seconde Guerre mondiale.
      À l'intérieur, on remarque un autel moderne, mais sur le sol, on trouve une pierre tumulaire; celle de Louis-Havart de Popincourt, inhumé dans l'église Saint-Léger d'Agnetz, dont les restes furent rapportées en 1749 auprès de son épouse Catherine Lefèvre. Une épitaphe en marbre noir et seillé dans le mur qui rappelle le souvenir de Louis Havart de Popincourt, il est à noter également que la chapelle ne possède qu'une petite fenêtre, où il y a un simple vitrail[M 6].

    Autres monuments

    • Les restes des fortifications : Les premières fortifications de Clermont datent du XIIe siècle, elles entouraient le bourg de Clermont et étaient divisé en trois parties : le bourg, le château des comtes (donjon actuel) et une autre partie du bourg. Les remparts étaient à cette époque épais de 2 ou 3 mètres d'épaisseur. On comptait trois portes : La porte du Bourg (vers la basse ville, Mouy et Beauvais), la porte Nointel (voir ci-dessus) (vers Compiègne), la porte de la Hart ou porte des Prisons (vers Liancourt). Les remparts étaient entourés de fossés et défendues par plusieurs tours, on remarque aujourd'hui la tour de Buha toujours intacte et entourée d'habitations ; et la tour des gloriettes (juste à côté de la ruelle du même nom) dont il reste la salle inférieure.
    • Borne au lieu-dit du Télégraphe, indiquant le point le plus élevé de la commune, à 162 mètres d'altitude. Elle marque l'emplacement de l'ancienne tour du télégraphe Chappe sur la ligne Paris-Lille entre les tours de Bury et de Fouilleuse[105].
    • Le monument aux morts, square Féret, au pied de l'hôtel de ville
    • Buste de Cassini, place Henri-Dunant
    • Rues et maisons anciennes
    • La villa Boudier, lieu de conférences avec Georges Clemenceau
    • Niche Renaissance, rue Pierre-Viénot, datée de 1544
    • Bas-relief de la façade de l'école Pierre-Viénot
    • Croix et Calvaires :
      • Croix derrière l'église Saint-Samson
      • Calvaire de Belvue, rue Belvue
      • La Croix-Picard, à l'angle des rues de la Croix-Picard et Frédéric-Raboisson
      • Croix, à l'angle de la rue de Faÿ et du Chemin-de-l'étang
      • Calvaire Saint-Laurent, à l'angle de l'avenue Gambetta et de la rue Wenseslas-Coutellier.

    Parcs et espaces verts

    • Le parc du Châtellier : c'est le premier parc de la cité, considéré comme un lieu de loisirs au Moyen Âge (on y jouait la joute) ; il était considéré au XIXe siècle comme le jeu de paume de la ville, autrefois se dressait le rocher du Châtellier aujourd'hui disparu. Il est situé sous le donjon (château des comtes de Clermont). De ce parc on observe un panorama sur le nord et la ville et les communes alentour. Il s'agit d'un site classé depuis 1937[106]. C'est le lieu où se déroule les fêtes foraines et la kermesse de l'école Notre-Dame de la Providence.
    • Le parc François-Mitterrand : situé sous le parc du Châtellier, sur le flanc nord de la colline du centre-ville, il est traversé par de nombreux chemins. Un circuit des arbres et un parcours sportif y a été installé.
    • Le bois de Faÿ : il domine l'ouest de la ville en culminant à 110 mètres d'altitude. Ses coteaux étaient autrefois propices à la viticulture, renommée dans la région pendant toute la période du XIXe siècle comme en témoigne le lieu-dit des vignes de Faÿ. En contrebas du bois, au nord, se trouve le quartier du même nom, qui était une seigneurie appartenant à Louis Armand François du Guey, consistant en un château, une ferme, un étang, des garennes, des vignes et des terres cultivables qui permettaient la chasse en forêt de Hez-Froidmont toute proche. Le domaine a été racheté en 1860 par le vicomte de Plancy. Au XXe siècle, le château devient une maison de retraite privée. Les communs et la ferme existent toujours, le hameau et le bois furent pris à la commune d'Agnetz en 1960. Depuis, l'étang a été réaménagé pour la promenade. Le jardin d'agrément du château de Faÿ est au inscrit au préinventaire des jardins remarquables[107]. Depuis la rue Belvue, au sommet du bois, une vue se dégage sur le centre-ville.

    Personnalités nées à Clermont

    Personnalités ayant vécu à Clermont

    Personnalités s'étant mariées à Clermont

    Personnalités mortes à Clermont

    Personnalités s'étant rendues à Clermont

    • Clermont aurait été le théâtre d'opérations militaires, au cours de la deuxième campagne de César contre les Bellovaques.
    • En , le prince Henri II de Bourbon-Condé se retira à Clermont, où il fit « gitter 600 hommes de pied[C'est-à-dire ?] »[118].

    Personnalités autrement liées à Clermont

    • Napoléon, à qui fut proposée l'acquisition du Donjon de Clermont en 1798, refusa.
    • Gérard de Nerval place dans son écrit y étant consacré la légende de Saint Nicolas à Clermont, qu'il désigne sous le nom de Clermont-sur-Oise[119]
      • Il était une fois, trois petits enfants que leurs parents envoyèrent glaner dans les champs du côté de Clermont-sur-Oise. Les enfants glanèrent tant, à droite, à gauche, qu'à la fin ils se perdirent. La nuit venue, fatigués, ils aperçurent enfin une lumière à l'horizon. C'était celle du boucher du village. Ils frappèrent à sa porte et demandèrent l'hospitalité...

    Héraldique

    Les armes de Clermont se blasonnent ainsi :De gueules à une tour d'or, ouverte, ajourée et maçonnée de sable ; au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or[a 12].

    Logotype

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Histoire de Clermont-en-Beauvaisis, des origines à nos jours, 1995
    • Mémoires en images de Clermont-de-l'Oise, 1996

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. « orthodromie : distance à vol d'oiseau », sur le site lion1906.com, site personnel de Lionel Delvarre (consulté le ).
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Ouvrages

    • Claude Teillet, Histoire de Clermont-en-Beauvaisis, des origines à nos jours,
    1. p. 20
    2. p. 13
    3. p. 14-15
    4. p. 147.
    5. p. 23-24.
    6. p. 24 à 26.
    7. p. 141-142.
    8. p. 143-144.
    9. p. 146.
    10. p. 144.
    11. p. 148.
    12. p. 21/22
    • Jean Godefroy, Mémoires en images, Clermont-de-l'Oise,
    1. p. 25
    2. p. 61
    3. p. 58
    4. p. 7
    • Docteur René Parmentier, Clermont-en-Beauvaisis : Monuments, rues, maisons, Étude historique et archéologique, Le livre d'histoire, , 190 p.
    1. p. 2-3.
    2. p. 3.
    3. p. 4.
    4. p. 4-5.
    5. p. 5.
    6. p. 5-6.

    Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes

      Site de la mairie

      Autres sources

      1. « Carte au 1/15000e » sur Géoportail (consulté le 18 mars 2011)..
      2. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 211 pages, page 74
      3. « Les risques près de chez moi : Clermont », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
      4. « Bras de la Brêche entre Clermont et Fitz-James », sur servies.sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
      5. « Le ruisseau de la Garde », sur servies.sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
      6. « Le ruisseau des Ecoulleaux », sur servies.sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
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      8. « Le climat de Clermont (Lamécourt) », sur Météo Oise (consulté le ).
      9. « Températures et précipitations mensuelles moyennes à Clermont (Lamécourt) », sur Météo Oise, (consulté le ).
      10. « Gare de Clermont-de-l'Oise », sur www.ter.sncf.com (consulté le ).
      11. « Horaires de la ligne TER Paris - Amiens (ligne 22) », sur www.telechargement.ter.sncf.com (consulté le ).
      12. Journal Officiel de la République Française du 22 février 1964, p. 1828.
      13. Journal Officiel de la République Française du 2 février 1972, p. 1278.
      14. « Le réseau du CG60 », sur Oise mobilité (consulté le ).
      15. C. S., « Le transport collectif arrive lundi 15 décembre ! : C’est fait ! Lebus, réseau de transport du pays clermontois, sera mis en service lundi prochain. Jusqu’au 4 janvier, vous pourrez tester les bus gratuitement ! », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no 3319, , p. 4.
      16. Marjorie Michaud, « Le Bus s’étend - Une étude pour faire évoluer le réseau de transport : Avec le transfert de la compétence Transport vers la Communauté de communes du pays du Clermontois au 1er janvier 2019, le réseau Le Bus pourrait voir des changements d’ici fin 2019. Pour le moment, l’heure est à l’étude », Le Bonhomme picard, no 3528, , p. 8.
      17. « L'étape Pont-Sainte-Maxence - Clermont de l'avenue verte », sur www.avenuevertelondonparis.com (consulté le ).
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      19. « orthodromie : distance à vol d'oiseau de Clermont à Tillé (Oise) », sur le site lion1906.com, site personnel de Lionel Delvarre (consulté le ).
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      45. Bibliothèque de Clermont, L. réserve no 142.
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      50. « Résultat des élections présidentielles (2007) », sur annuaire-mairie.fr (consulté le ).
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