Montdidier (Somme)

Montdidier est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Montdidier.

Montdidier

L'hôtel de ville et son beffroi haut de 48 m.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
(sous-préfecture)
Arrondissement Montdidier
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes du Grand Roye
(siège)
Maire
Mandat
Catherine Quignon (PS)
2020-2026
Code postal 80500
Code commune 80561
Démographie
Gentilé Montdidériens
Population
municipale
6 174 hab. (2018 )
Densité 491 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 38′ 55″ nord, 2° 34′ 15″ est
Altitude Min. 55 m
Max. 113 m
Superficie 12,58 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Montdidier
(ville-centre)
Aire d'attraction Montdidier
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Roye
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Montdidier
Géolocalisation sur la carte : Somme
Montdidier
Géolocalisation sur la carte : France
Montdidier
Géolocalisation sur la carte : France
Montdidier
Liens
Site web ville-montdidier.fr

    Géographie

    Localisation

    Montdidier est située au sud du département de la Somme, dans la petite région du Santerre, à mi-chemin entre Amiens (au nord-ouest) et Compiègne (au sud-est), sur la route départementale 935, et à mi-chemin entre Rosières-en-Santerre et Saint-Just-en-Chaussée.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Nature du sol et du sous-sol

    Dans les parties élevées de la commune, le sol est composé de couches argileuses de limon des plateaux, souvent mélangé de silex sur les premières pentes des vallées. En bas des pentes, sur la vallée des Trois Doms, on trouve des dépôts argileux ou argilo-siliceux. En fond de vallée, le sol est formé d'alluvions modernes très souvent tourbeuses.

    Le sous-sol est partout crayeux. La craie, qui affleure partout sur les pentes, s'enfonce sur une épaisseur de plus de 70 mètres[1].

    Relief, paysage, végétation

    Le relief de la commune est très accidenté, coupé par la vallée des Trois Doms et par de profonds ravins. Les deux principaux prennent naissance aux environs de Fignières et de Faverolles pour se terminer au nord et au sud de Montdidier à la vallée des Trois Doms.

    La ville est construite à l'extrémité ouest du plateau, limité par les trois vallées. Au nord et à l'ouest de la ville, le plateau est très escarpé. En plusieurs endroits, il est complètement à pic.

    À l'est, s'étend une plaine fertile qui se prolonge jusqu'à la Somme, c'est le Santerre[1].

    Hydrographie

    La commune de Montdidier est arrosée par la rivière des Trois Doms, affluent de l'Avre. Cette petite rivière, qui prend sa source à l'ouest de la commune, serpente au pied de la colline où a été construite la ville. Elle a un débit très faible, en été[1].

    Climat

    Le climat de la commune est tempéré océanique, avec vents dominants d'ouest, sud-ouest et nord-ouest.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Montdidier
    Courtemanche Fignières Etelfay
    Fontaine-Sous-Montdidier Faverolles
    Mesnil-Saint-Georges Ayencourt le Monchel et Rubescourt Assainvillers

    Urbanisme et aménagement du territoire

    Montdidier est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montdidier, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[5] et 6 447 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montdidier, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8],[9].

    La ville de Montdidier est presque entièrement détruite en 1918. Elle est reconstruite dans l'entre-deux-guerres et son patrimoine religieux en partie restauré.

    Après la Seconde Guerre mondiale, la ville connaît une expansion par la construction de lotissements à la périphérie.

    Montdidier inaugure le premier parc éolien public en 2007[10].

    Voies de communication et transports

    Montdidier occupe une position carrefour entre Compiègne et Amiens et entre Saint-Just-en-Chaussée et Albert ou Péronne ou Roye.

    • Montdidier est située sur la voie ferrée reliant Amiens à Compiègne desservie par des T.E.R.
    • Montdidier est un carrefour routier où se croisent les routes suivantes :
    • RD 26 reliant Ailly-sur-Noye à Montdidier ;
    • RD 929 (ancienne RN 329) reliant Albert à Saint-Just-en-Chaussée ;
    • RD 930 (ancienne RN 30) reliant Crévecœur-le-Grand à Roye ;
    • RD 935 (ancienne RN 35) reliant Amiens à Compiègne.

    En 2019, la ville est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (lignes no 41, Montdidier - Ailly-sur-Noye - Amiens ; no 44, Montdidier - Chaulnes - Péronne - Roisel ; no 45, Moreuil - Montdidier)[11].

    Toponymie

    On trouve plusieurs formes dans les textes anciens pour désigner Montdidier : Montis Desiderii (1079), Mondisderium (1105), Mons Desiderium (1115), Mondisderiense (1147), Mons Desiderii, Mons Didier (1180), Mondidier (1188), Monsdidiers (1195), Le Mont Didier (1302), Montdidier (1314)[1].

    Histoire

    Le site de Montdidier est occupé, au moins depuis, l'époque gauloise. Certains historiens ont pensé que la bourgade pourrait correspondre à celle nommée « Bratuspance »[12] mais cette hypothèse n'est plus retenue de nos jours.

    Haut Moyen Âge, Montdidier, lieu de détention du roi de Lombard

    L'histoire de Montdidier nous est connu à partir du Moyen Âge, aucun titre antérieur au IXe siècle ne mentionne Montdidier. Le nom de la ville viendrait de ce qu'en 774, Didier, le roi des Lombards vaincu par Charlemagne et son épouse « Desiderada » auraient été détenus dans un domaine dépendant de l'abbaye de Corbie situé sur une éminence à l'endroit où, plus tard, s'édifia la ville qui prit le nom de « Montdidier ».

    Moyen Âge central, Montdidier réunie à la couronne

    Au Xe siècle, Heldwide (épouse de Hilduin Ier, comte de Montdidier, vivant vers 948[13] fit construire, à proximité du donjon, l'église Notre-Dame, afin qu'y puissent être vénérées des reliques des saints Lugle et Luglien. Un chapitre de treize chanoines réguliers augustins fut établi mais le relâchement dans l'exercice du service divin imposa une réforme. Celle-ci débuta en 1080, le prieuré de Montdidier devait être rattaché à l'Ordre de Cluny avec l'assentiment du roi Louis VI le Gros mais des difficultés surgirent et ce ne fut qu'en 1130, que le prieuré de Montdidier devint bénédictin avec le consentement de Raoul de Vermandois, comte de Montdidier[14].

    En 1060, Raoul IV de Vexin (Raoul de Crépy), comte d'Amiens, de Valois et de Vexin, répudia sa seconde épouse, Aliénor, héritière de Montdidier et de Péronne pour épouser la veuve du roi de France Henri Ier, Anne de Kiev. Ce mariage fit scandale, car la veuve d'un roi de France, issue, elle-même, d'une famille régnante, ne pouvait, selon le code de l'honneur, épouser un vassal. Le couple fut excommunié en 1064[15]. À sa mort en 1074, Raoul de Vexin fut inhumé dans le tombeau visible dans l'actuelle église Saint-Pierre[16]. Son fils, Simon de Vexin, après trois ans à la tête d'un des plus grands territoires du royaume, lassé de guerroyer contre le roi Philippe Ier, renonça, après avoir rencontrer le pape, Grégoire VII à la vie laïque et entra dans les ordres[17]. Il transmit à sa sœur, Adélaïde de Valois, épouse d'Herbert IV de Vermandois, les comtés de Valois et d'Amiens, le roi de France obtenant le Vexin[18].

    En 1184, les faubourgs de la ville furent incendiés sur ordre du roi de France[19]. Une querelle opposait Philippe Auguste et Philippe d'Alsace, comte de Flandre, à propos de la possession de l'Amiénois et du Vermandois questions qui furent résolues par le Traité de Boves signé en 1185 et par le Traité de Péronne signé en 1200.

    En 1195, le roi Philippe Auguste octroya une charte communale aux habitants de Montdidier[20].

    Bas Moyen Âge, la jacquerie de Montdidier

    Après la défaite de Poitiers de 1356, pendant la Guerre de Cent Ans, Montdidier fut l'épicentre d'un épisode de la Grande Jacquerie qui secoua la Picardie, l'Artois, la Champagne, l'Île-de-France et la Normandie en 1358. Sous la direction d'un certain Jean-le-Boulenger, les habitants de Montdidier pillèrent et incendièrent châteaux et maisons appartenant à Raoul de Raineval, seigneur de Pierrepont-sur-Avre et grand panetier de France. Cependant vu les circonstances troublées dans lesquelles se trouvait le royaume, le roi octroya aux habitants des lettres de rémission[21].

    En 1418, Montdidier, Roye et Péronne fut donné en dot à Michelle de France épouse de Philippe le Bon, duc de Bourgogne. Par le Traité d'Arras de 1435, Montdidier et les autres Villes de la Somme furent données au duc de Bourgogne.

    En 1472, Montdidier fut incendiée par les Bourguignons. Le duc Charles le Téméraire, présent, n'aurait pas fait obstacle à cette exaction et aurait alors dit : « Tel fruit porte l'arbre de la guerre »[22].

    Le roi Louis XI passa dans la ville en 1471 ainsi qu'en 1477.

    XVIe siècle, Montdidier ville ligueuse

    • En 1516, le bailliage de Montdidier est institué[réf. nécessaire].

    En 1527, François Ier vint à Montdidier[23].

    En 1555, Michel de La Grange, envoyé de Jean Calvin pour diffuser le protestantisme en France, fut arrêté et brûlé vif sur la place du marché de Montdidier, pour avoir distribué à Montdidier des livres afin de propager la Réforme[24],[25].

    Par un édit de 1575, Henri III créa l'élection de Montdidier[réf. nécessaire].

    Le , lors des guerres de Religion, la ville de Montdidier se rallia à la Ligue.

    En 1590, les troupes du roi Henri IV menacèrent la ville. Le roi entra en 1594, à Montdidier, pour y repasser en 1597.

    XVIIe siècle, Montdidier sous la menace espagnole

    En 1625, Marie de Médicis, Anne d'Autriche et Henriette-Marie de France, sœur de Louis XIII passèrent par Montdidier, Henriette de France se rendant en Angleterre rejoindre son époux le roi Charles Ier.

    En 1636, lors de la Guerre de Trente Ans, la ville de Montdidier fut assiégée par les troupes espagnoles. Le siège fut levé après la reprise de Corbie par le roi de France.

    En 1652, pendant la Fronde, la ville se rendit au Grand Condé, passé au service du roi d'Espagne.

    À cinq reprises (en 1646, 1647, 1654, 1657 et 1676), Louis XIV passa dans la cité.

    Administrativement, sous l'Ancien Régime, Montdidier était, dans le Santerre (un des huit pays de Picardie), le siège d'un bailliage et d'une élection[26]. Le lieutenant-général (il y en avait, alors, deux autres : un pour la Basse-Picardie et un pour la Haute-Picardie, dépendant tous trois du « lieutenant-général commandant en chef », lui-même relevant du gouverneur de Picardie) responsable du bailliage de Montdidier officiait, à la fois, aussi, dans ceux de Péronne et de Roye. Militairement, la place de Montdidier était tenue par un gouverneur (La Picardie est alors défendue par 19 gouverneurs en comptant celui, particulier, du Boulonnais)[27].

    XVIIIe siècle, les crises frumentaires à Montdidier

    L'année 1740 fut une année difficile pour la population, les caprices de la météo pénalisèrent durement la production agricole. Le prix du blé monta en flèche, la livre de beurre passa de 5 à 16 sols, la livre de haricots de 4 à 10 sols, la livre de cerises d'un sol à 8 sols. Des émeutes frumentaires eurent lieu, les femmes s'emparèrent d'un convoi chargé de blé, à Grivesnes, le 7 juillet, et le ramenèrent à Montdidier. Une échauffourée s'ensuivit. Il gela le 4 août.

    Le 1er mai 1750, une procession avec les reliques de saint Lugle et saint Luglien se déroula afin que les tremblements de terre qui sévissaient dans la région cessent.

    Le 6 mai 1775, la cherté du blé provoqua une sédition. La rumeur propagea le fait que des étrangers se faisaient livrer, sur les marchés de la région, du blé à vil prix. Pour calmer la population, le blé fut taxé à 18 livres le sac au lieu de 32 livres auparavant. Le contenu des greniers du prieuré fut jeté par les fenêtres par des séditieux. On assembla la compagnie de l'arquebuse, la compagnie de l'arbalète et la compagnie de la Bande noire devant l'hôtel de ville. Le 12 mai, le régiment de Condé-cavalerie arriva à Amiens ; un détachement fut envoyé à Montdidier jusqu'au 1er septembre.

    Le 13 juillet 1788, un orage de grêle violent occasionna de graves dégâts : toits défoncés, arbres déracinés ou éventrés. L'hiver 1789 fut précoce et particulièrement rigoureux : la neige fit son apparition en décembre entravant la circulation des voitures et de la poste ; la température descendit jusqu'à - 21 ] Réaumur. L'activité des fabriques de bonneterie dut cesser, le chômage monta en flèche. On employa les chômeurs à la remise en état de la promenade du Prieuré : abattage d'arbres, exhaussement du terrain, plantation de tilleuls. En janvier et février, la municipalité procéda à la distribution 3 000 pains par semaine.

    En mai 1789, le prix du blé grimpa jusqu'à 60 livres le sac de 280 livres, le setier d'orge atteignit 11 livres[28].

    Révolution française, Montdidier dans la Grande Peur

    La ville de Montdidier vécut en juillet un épisode de la Révolution française appelé la Grande Peur. Le 23 juillet, une milice bourgeoise avait été constituée afin de maintenir l'ordre les jours de marché. Le 24, des paysans venus de Gannes, Méry et d'autres communes arrivèrent à Montdidier annonçant qu'une multitude de brigands allait arriver. La population s'arma et pendant deux heures, on s'attendit au pire. On réclama du secours à Amiens, Roye, Breteuil, Compiègne... Des éclaireurs envoyés dans les campagnes environnantes ne rencontrèrent aucun des supposés brigands[29].

    Cependant, l'Assemblée nationale supprima les circonscriptions administratives et judiciaires de l'Ancien Régime. La ville de Montdidier perdait de ce fait, le bailliage, l'élection, le grenier à sel etc. Le 17 décembre 1789, des représentants de la ville partir pour Paris plaider la cause de la commune. Était en jeu le siège de district que lui disputait la ville de Roye, ce fut Montdidier qui l'emporta.

    En janvier 1790, on procéda, conformément à la loi, à l'élection du maire, des huit officiers municipaux, des 18 notables et du procureur de la commune, des notables. La garde nationale fut réorganisée en huit compagnies de 80 hommes. Lors d'un banquet civique, le 24 mai, furent arborées pour la première fois à Montdidier, les couleurs bleu, blanc, rouge. Le 14 juillet 1790 se déroula à Montdidier comme à Paris, la Fête de la Fédération. Le 21 août 1790, l'Assemblée nationale fixait à Montdidier le siège du Tribunal de district.

    Le 12 juillet 1790, l'Assemblée nationale adopta le décret sur la constitution civile du clergé qui réorganisait en profondeur l'Eglise catholique en France. Le clergé régulier fut supprimé et le clergé séculier devait prêter serment de fidélité à la constitution. Le 23 janvier 1791, les prêtres de Montdidier prêtèrent serment excepté le curé de la paroisse Saint-Sépulcre et un vicaire de la paroisse Saint-Pierre. Le pape Pie VI ayant enjoint aux membres du clergé de ne pas prêter serment en mars-avril 1791, la plupart des prêtres de Montdidier se rétractèrent.

    XIXe siècle, l'arrivée du chemin de fer à Montdidier

    En 1814-1815, les Cosaques et les Prussiens stationnent à Montdidier à la fin de l'épopée napoléonienne[30].

    Le , Victor Hugo, parti de Compiègne à midi, arrive à 13 heures à Montdidier, qu'il visite rapidement puisqu'il fait une halte à Moreuil, à 18 heures. Il nota alors dans son journal : « Vus les églises, le jacquemart. Statue de Parmentier, en habit de l'Institut, une pomme de terre à la main, le tout en bronze y compris la pomme de terre. Décidément pour n'être pas ridicule en bronze, il faut avoir pensé ou combattu »[31].

    À la fin de la guerre franco-allemande de 1870, en 1870 et 1871 , les Prussiens cantonnent dans la ville et soumettent les habitants à de lourdes contributions de guerre. Trois Montdidiérains sont tués et cinq sont blessés au cours de cette guerre[1]

    Le chemin de fer arrive à Montdidier avec la mise en service le 1er septembre 1873 de la gare qui devient le lieu de croisement de la Ligne de Saint-Just-en-Chaussée à Douai avec la ligne d'Ormoy-Villers à Boves permettant de relier Amiens à Compiègne. En outre, Montdidier était le terminus de deux lignes de chemin de fer secondaire à voie métrique : la ligne des Chemins de fer départementaux de l'Oise Noyon-Montdidier et la ligne des Chemins de fer départementaux de la Somme Albert-Montdidier, mise en service en 1889.

    À la fin du XIXe siècle, la ville disposait du téléphone et de l'éclairage public au gaz[1].

    Première Guerre mondiale, la bataille de Montdidier

    Les lignes de front durant l'Offensive des Cent-Jours.

    Après les combats indécis de 1914, le front se stabilise en 1915 sur une ligne située entre Montdidier et Roye[32]. La ville se situe donc à l'arrière immédiat de front de 1915 à 1918.

    En mars 1918, l'armée allemande lance sa dernière offensive, la Bataille du Kaiser. Le , la ville est à nouveau bombardée et reprise par les Allemands, évacuée par la plupart de ses habitants. L'occupation est très dure pour ceux qui étaient restés, la ville est livrée au pillage, les habitants vivent dans les caves[33].

    Montdidier se trouve au cœur des combats lors de la Bataille de Picardie qui se déroule du 8 août au . Du 8 au 11 août 1918, la Bataille d'Amiens ou Bataille de Montdidier marque la reprise de l'offensive alliée entre Albert et Montdidier qui dégage la ville d'Amiens, nœud de communications de première importance, de la pression allemande. Montdidier est reconquise le par la Ire armée française commandée par le général Debeney. Jusqu'à la retraite allemande du , Montdidier subit des bombardements allemands.

    A l'issue de la Première Guerre mondiale, Montdidier, comme toutes les localités de l'Est du département, déplore une destruction presque totale[34],[35],[36],[37],[38],[39], n'épargnant nullement ses édifices les plus anciens et les plus remarquables.

    Entre-deux-guerres, reconstruction de la ville

    La ville de Montdidier est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 dès le [40], et fait partie des 22 communes décorées de la Légion d'honneur au titre de la Première Guerre mondiale, avec la citation suivante à l'ordre de l'armée : « Vaillante cité dont la guerre a fait une martyre. Après avoir subi plus de deux années le feu des canons ennemis, a connu tour à tour les joies de la délivrance et l'horreur d'une occupation brutale. Position importante et âprement disputée a subi une destruction totale payant de sa ruine la victoire de la Patrie[41] ».

    La reconstruction de la ville a lieu principalement entre 1918 et 1931[42],[43].

    Seconde Guerre mondiale

    Le sont retrouvés dans le jardin d'un particulier à Montdidier les restes d'un soldat français de la Seconde Guerre mondiale. Il s'agissait de Jean Hervagault, caporal du 610e régiment de pionniers, fait prisonnier le 9 ou le 10 juin 1940 à Angevillers dans l’Oise. Les soldats prisonniers français sont conduits à pied vers le Nord en traversant Montdidier. Un prisonnier français, épuisé, s’effondre au bord de la route d’Amiens, Jean Hervagault se porte à son secours, les soldats allemands le somment de rentrer dans le rang, Jean Hervagault continuant à secourir son camarade est abattu à coups de crosse et achevé de deux balles dans la tête à bout portant. Son corps est enseveli dans le lopin de terre devenu le jardin d'un particulier[44].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La ville est le chef-lieu de l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.

    Elle étaît depuis 1793 le chef-lieu du canton de Montdidier[45]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Roye.

    Intercommunalité

    La ville était le siège de la communauté de communes du canton de Montdidier, crée fin 2000, qui succédait au SIVOM du Canton de Montdidier créé en 1967.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du Département.

    Après des hypothèses de regroupement des communautés de communes du Grand Roye (CCGR), du canton de Montdidier (CCCM), du Santerre et d’Avre, Luce et Moreuil[46], la préfète dévoile en son projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Grand Roye et du canton de Montdidier », le nouvel ensemble de 24 805 habitants regroupant 62 communes[47],[48]. Les intercommunalités concernées donnent un avis favorable à la fusion[49], ainsi que la commission départementale de coopération intercommunale en [50].

    C'est ainsi qu'est créée la communauté de communes du Grand Roye le [51], dont est désormais membre la commune.

    Tendances politiques et résultats

    Au second tour des élections municipales de 2020, la liste menée par Catherine Quignon  maire de Montdidier de 2001-2014 sous le nom de Catherine Quignon-Le Tyrant  obtient la majorité absolue, avec 57,06 % des suffrages exprimés (1228 voix) dans une triangulaire où elle devance largement les listes menées respectivement par Tony Lheureux (maire-adjoint sortant, 27,51 %, 592 voix[52]) et par Jean-Michel Serres (DVD, 15,43 %, 332 voix), lors d'un scrutin marqué par 50,6% d'abstention[53].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs depuis la Libération de la France
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1945 Jean Évrard    
    1945 1947 Georges Marcel SFIO Médecin
    Conseiller général de Montdidier (1945 → 1947 puis 1953 → 1965)
    octobre 1947 mai 1953 Maurice Leconte PCF Ouvrier du livre
    mai 1953 mars 1965 Georges Marcel SFIO Médecin
    mars 1965 mars 1971 François Hertout SE  
    mars 1971 mars 1983 François Étienne PSU Géomètre
    mars 1983 1992 Guy Floury DVG  
    1992 juin 1995 Jean-Marie Lapouge DVD  
    juin 1995 mars 2001 Michel Warnet DVD  
    mars 2001 mars 2014 Catherine Quignon-Le Tyrant[55] PS Infirmière
    Conseillère générale de Montdidier (1998 → 2015)
    mars 2014[56] juillet 2020[57] Isabelle Carpentier SE Co-gérante d’un garage à Montdidier,
    Vice-présidente de la CC du canton de Montdidier (2014 → 2016)
    Vice-présidente de la CC du Grand Roye (2017 → 2020)
    juillet 2020[58] En cours
    (au mars 2021)
    Catherine Quignon-Le Tyrant PS Cadre de santé à l'APHP
    Conseillère régionale des Hauts-de-France (2021 → )
    Conseillère départementale de Roye (2015 → 2021)

    Politique de développement durable

    En 1925 est créée la régie communale de Montdidier, établissement public de proximité qui assure la fourniture et l’acheminement de l’électricité sur le territoire de la ville[59], sans doute dans le cadre de la reconstruction de la ville.

    La ville se lance, en 2003, dans une politique de maîtrise de l'énergie, à travers le programme « Montdidier ville pilote en maîtrise de l’énergie ». Les grandes lignes de ce programme sont les suivantes[60] :

    En 2008, la régie crée un réseau de chaleur alimentée par une chaufferie biomasse alimentée par des plaquettes de bois produites localement et située entre le collège et le lycée. Ce réseau qui concernant les grands établissements est étendu en 2019 à la zone industrielle de La Roseraie ainsi qu'à à la zone d’activités commerciales, et concerne désormais les particuliers, afin de supprimer à terme 3 500 chaudières et de limiter ainsi la consommation d'énergies fossiles, ttout en permettant des économies substentielles aux abonnés du réseau[61].

    Distinctions et labels

    En , Montdidier est classée 57e au classement « solaire » et 154e au classement « biomasse » de la ligue française EnR.

    Jumelages

    À ce jour, il n'existe aucun jumelage.

    Population et société

    Les habitants de Montdidier s'appellent des Montdidériens et Montdidériennes[62].

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[64].

    En 2018, la commune comptait 6 174 habitants[Note 3], en diminution de 0,24 % par rapport à 2013 (Somme : −0,18 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    4 0974 0494 1303 6633 7693 7903 8683 9044 063
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 1444 2924 3264 2384 3624 5514 6794 6174 644
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 4374 4434 5173 5654 7064 3054 2784 3994 557
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    5 4305 8286 2046 1946 2626 3286 0296 1196 201
    2018 - - - - - - - -
    6 174--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[65].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Montdidier depuis 1793. Le maximum de la population est atteint en 1999 avec 6 333 habitants.

    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune était relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (23,9 %) était en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (21 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune était supérieure à la population masculine. Le taux (51,8 %) était du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge était, en 2007, la suivante :

    • 48,2 % d'hommes (0 à 14 ans = 20,2 %, 15 à 29 ans = 20,6 %, 30 à 44 ans = 20,1 %, 45 à 59 ans = 19,9 %, plus de 60 ans = 19,3 %) ;
    • 51,8 % de femmes (0 à 14 ans = 16,9 %, 15 à 29 ans = 16,8 %, 30 à 44 ans = 19 %, 45 à 59 ans = 19 %, plus de 60 ans = 28,2 %).
    Pyramide des âges à Montdidier en 2007 en pourcentage[66]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90  ans ou +
    1,9 
    7,3 
    75 à 89 ans
    11,4 
    11,5 
    60 à 74 ans
    14,9 
    19,9 
    45 à 59 ans
    19,0 
    20,1 
    30 à 44 ans
    19,0 
    20,6 
    15 à 29 ans
    16,8 
    20,2 
    0 à 14 ans
    16,9 
    Pyramide des âges du département de la Somme en 2007 en pourcentage[67]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    1,0 
    5,9 
    75 à 89 ans
    9,1 
    12,1 
    60 à 74 ans
    13,3 
    20,6 
    45 à 59 ans
    20,0 
    21,0 
    30 à 44 ans
    19,8 
    20,6 
    15 à 29 ans
    19,3 
    19,5 
    0 à 14 ans
    17,5 

    Enseignement

    La commune abrite[Quand ?] quatre écoles primaires :

    • Yvonne Giroud ;
    • Le Prieuré ;
    • Victor Hugo ;
    • Cardenier ;
    • Cité du Nord.

    Deux collèges et le lycée Jean-Racine complètent[Quand ?] le dispositif éducatif local[68].

    Pour l'enseignement professionnel, il faut signaler l'institut de formation des aides-soignantes (IFAS) de Montdidier, situé au centre hospitalier de Montdidier[69]

    Culture, fêtes, sport et loisirs

    Sociétés savantes

    • La Société d'études et de recherches historiques et archéologiques de Montdidier et sa région, fondée le , est une société savante qui a pour objet de faire connaître le passé et le patrimoine local au grand public. Pour cela, des recherches sont engagées dans les archives communales, en bibliothèques, et autour de témoignages d'habitants. La société se consacre aussi à diverses publications et à un bulletin interne bisannuel. Elle organise également tout au long de l'année des sorties, des conférences, des expositions et des visites guidées[réf. nécessaire].
    • Cercle Maurice-Blanchard, créé en 1999, pour mettre en valeur le patrimoine et conserver la mémoire des événements qui ont marqué le XXe siècle et celle de l'écrivain et aviateur Maurice Blanchard. Le cercle Maurice-Blanchard publie un bulletin trimestriel et divers ouvrages[réf. nécessaire].

    Equipement culturels

    • Cinéma Hollyvood Avenue, 2 bis avenue Paul-Doumer - 80 500 Montdidier.

    Manifestations diverses

    • La foire agricole de Montdidier, dont la 27e édition a eu lieu le lundi de Pâques 2019, le [70].
    • La bourse aux disques, vinyles, DVD et BD, organisée par le Lions club de Montdidier – Cité de Parmentier, dont la 4e édition a eu lieu le [71]

    Économie

    L'activité économique de Montdidier est essentiellement représentée par le commerce, l'artisanat, les services scolaires (écoles maternelles et primaires, collège et lycée) et de santé (hôpital, maison de retraite, médecins, pharmaciens, kinésithérapeute, infirmiers...)[réf. nécessaire].

    La commune de Montdidier a mis en place le premier parc public éolien. La ville souhaite devenir « ville pilote » en maîtrise de l'énergie[72].

    L'abattoir de Montdidier, le dernier de la Somme, a fermé en . Il avait été sanctionné d’amendes en pour des manquements aux normes sanitaires[73],[74].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Profils du clocher de l'église Saint-Sulpice et du beffroi de l'hôtel-de-Ville.
    L'église Saint-Pierre (façade sud) et le monument à Parmentier.
    Le prieuré.

    Malgré la quasi-destruction de la ville à la fin de la Première Guerre mondiale, on peut noter les éléments suivants de son patrimoine, ainsi que de nombreux édifices datant de la Reconstruction[75],[76]

    • L'église du Saint-Sépulcre[82], de style gothique flamboyant,  Classé MH (1920). Édifiée de

    1510 à 1519, gravement endommagée en 1918, pendant la Première Guerre mondiale[83],[84],[85] et restaurée en 1960[86], elle renferme une mise au tombeau du XVIe siècle, en pierre polychrome[87], ainsi que des fonts baptismaux[88], eux aussi du XVIe. Un ensemble de six tapisseries de Bruxelles, du milieu du XVIIe siècle, est exposé dans la nef. Ces œuvres du tapissier H. Reydams et classées Monuments historiques, représentent l'histoire de Moïse et des Hébreux[89],[90]. Vitraux de Jacques Gruber.

    • Le Prieuré (autrefois Salle du Roy), rue Saint-Pierre, construit à l'emplacement du donjon médiéval : l'édifice d'origine, qui est détruit lors de la Première Guerre mondiale, est reconstruit vers 1930. Le bâtiment actuel, qui avait fonction de palais de justice, est devenu le Centre des impôts en 1965[100],[101] ;
    • Sites industriels :
      • Site industriel Delahaye Seynhaeve (Delsey) 15 grande rue de l'Abreuvoir, qui comptait en 1962 plus de 100 salariés, du milieu du XXe siècle[102].
      • Site industriel Amson Gaston, puis Amson et Fils, 6 rue du Général Leclerc, datant initialement de 1843, totalement reconstruite en 1921 sur des plans de l'architecte Th. Morel. En 1939, l'entreprise comptait 95 salariés et plus de 200 en 1962[103].
    • La statue d'Antoine Augustin Parmentier est érigée sur la place Parmentier (entre l'hôtel de ville et l'église Saint-Pierre) et non dans la rue Parmentier (qui prolonge dans l'autre sens la rue Gambetta). Elle remplace une première statue[104],[105] érigée en , œuvre de Dominique Molknecht qui fut détruite lors du bombardement du [106]. La statue actuelle[107], en bronze, due à Albert Roze, a été inaugurée en 1931. Elle mesure 2,50 mètre de haut et pèse 800 kg ;
    • Lieux de mémoire de la Première Guerre mondiale
      • Le monument aux morts, édifié en 1923, situé place de la République, de forme pyramidale, est l’œuvre des architectes parisiens André Japy et Albert Tord[108]. Les deux statues, « Les deux générations », qui encadrent le monument, sont l’œuvre d'Albert Roze[109].
      • Le monument aux 212 aviateurs français tombés dans le ciel de Picardie lors de la Bataille de France en mai-juin 1940, au début de la Seconde Guerre mondiale.
      • Cimetière militaire allemand , qui abrite les corps de 8051 soldats de la Première Guerre mondiale
      • Nécropoles nationales[110]
    • La Caisse d'Épargne, élégant petit édifice (XIXe siècle) reconstruit après les destructions de la Première Guerre mondiale[111] et rénové en 2008.
    • Promenade du Prieuré, aménagée à l'emplacement du jardin des moines. Elle existait déjà au XVIIIe siècle. Flanquée de six rangée de marronniers, elle domine la vallée des Trois Doms. À son extrémité, fut placée, en 1931, une table d'orientation, don du Touring club de France.

    Personnalités liées à la commune

    Antoine Parmentier,
    par François Dumont, 1812.
    Il vit à Amiens et à Assainvillers de 1845 à 1858, puis s'installe au Vésinet. Son œuvre n'est pas passée à la postérité[réf. nécessaire] ;
    Stèle à Maurcie Blanchard.

    Héraldique

    Armoiries, passage du Prieuré.

    Les Armoiries de Montdidier sont attestées par un sceau de la commune datant de 1308 et conservé aux Archives nationales, à Paris[114].

    Blasonnement :

    • D'azur à la tour crénelée surmontée d'une tourelle aussi crénelée d'argent, maçonnée de sable, accompagnée de sept fleurs de lys d'or, trois de chaque côté et une coupée mi-partie en pointe et en tête[115].

    Devise  : « Urbs cultissima » (ville très cultivée).

    Ornements extérieurs[116] :

    • Croix de chevalier de la Légion d'honneur (1924) ;
    • Croix de guerre 1914-1918 avec palme. Citation à l'ordre de l'armée du 24 août 1919 et décret du 25 août 1924 : Vaillante cité dont la guerre a fait une martyre. Après avoir subi plus de deux années le feu des canons ennemis, a connu tour à tour les joies de la délivrance et l'horreur d'une occupation brutale. Position importante et âprement disputée a subi une destruction totale payant de sa ruine la victoire de la Patrie.
    • Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de vermeil. Citation à l'ordre du Corps d'armée du 12 février 1949 : « Déjà citée et décorée de la croix de chevalier de la Légion d'honneur pour son magnifique comportement en 1914-1918, s'est montrée digne de son glorieux passé au cours des événements de 1939-1945. En dépit des destructions et des représailles, a fait preuve du plus grand courage et du meilleur esprit de résistance, prenant une part essentielle à l'heure de la Libération au succès des forces alliées opérant sur son territoire. »

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Victor Cauvel de Beauvillé, Histoire de Montdidier (trois volumes), 1857 réédition 1875 - Lire en ligne
    • L. Meusnier, Montdidier et ses environs, 1911, réédition, Paris, Le Livre d'histoire Lorisse, 1988 (ISBN 2-87760-793-3)
    • Jules Mollet, Montdidier, Géographie historique et statistique de l'arrondissement - Dictionnaire historique des communes, 1889, réédition, Paris, Le Livre d'histoire Lorisse, 1992 (ISBN 2 - 87 760 - 909 - X)
    • Paul Roger, pages 259 à 266 in Tome II de Histoire des Cathédrales, Abbayes, Châteaux-forts et Villes de la Picardie et de l'Artois, éd. Duval et Herment, Amiens, 1842 (Réimpression Éditions La Découvrance, 2003), 352 p. - (ISBN 2-84265-206-1)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Notice géographique et historique sur la commune de Montdidier, rédigée par M. Loeuillot, instituteur, 189?, Archives départementales de la Somme.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    13. Paul Roger, Histoire des Cathédrales, Abbayes, Châteaux-forts et Villes de la Picardie et de l'Artois, Tome I de , page 337,, éd. Duval et Herment, Amiens, 1842 (Réimpression Editions La Découvrance, 2003) - (ISBN 2-84265-206-1).
    14. http://santerre.baillet.org/communes/montdidier/v2b/v2b3c01a.php
    15. Françoise Guérard, Dictionnaire des Rois et Reines de France, Vuibert (ISBN 2-7117-4436-1).
    16. Pages 69 et 157 : La Somme, éd. du Bastion
      Église Saint-Pierre, Montdidier, Document (feuille de format A4 pliée en 3) réalisé et diffusé gracieusement par l'Office de Tourisme de Montdider
    17. P. Lami, (Résumé de) l'histoire de la Picardie, Les Éditions du Bastion, (1re éd. 1825), 326 p., p.78.
    18. Histoire de l'abbaye de St-Claude
    19. Victor de Beauvillé, Histoire de Montdidier, 1857
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    21. Robert Watel, A Travers le passé de la Picardie, Amiens, Poiré-Choquet, 1914 p. 76
    22. Lami 1998, p. 199.
    23. Victor de Beauvillé, Histoire de la ville de Montdidier, , 586 p. (lire en ligne)
    24. Victor de Beauvillé, « Histoire de Montdidier : Livre I - Chapitre VIII - Section I », Bibliographie, sur http://santerre.baillet.org, (consulté le ).
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    28. Victor de Beauvillé, Histoire de la ville de Montdidier, , 586 p. (lire en ligne).
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