Rosières-en-Santerre

Rosières-en-Santerre est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Rosières et Santerre (homonymie).

Rosières-en-Santerre

La mairie.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité CC Terre de Picardie
Maire
Mandat
Françoise Maille-Barbare
2020-2026
Code postal 80170
Code commune 80680
Démographie
Gentilé Rosiérois
Population
municipale
3 001 hab. (2018 )
Densité 231 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 48′ 54″ nord, 2° 42′ 11″ est
Altitude Min. 70 m
Max. 106 m
Superficie 12,98 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Rosières-en-Santerre
(ville-centre)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Moreuil
Législatives 5e circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Rosières-en-Santerre
Géolocalisation sur la carte : Somme
Rosières-en-Santerre
Géolocalisation sur la carte : France
Rosières-en-Santerre
Géolocalisation sur la carte : France
Rosières-en-Santerre
Liens
Site web rosieres-santerre.fr

    Géographie

    Localisation

    Rosières-en-Santerre est un bourg picard du Santerre, situé à 30 km à l'est d'Amiens et à 40 km à l'ouest de Saint-Quentin[1], aisément accessible par l'ancienne route nationale 29 (actuelle RD 1029) et les autoroutes A1 et A29.

    La gare de Rosières est desservie par les trains TER Picardie.

    Nature du sol et du sous-sol

    Le sol et le sous-sol de la commune sont de formation secondaire et tertiaire. Les 5/6es du territoire sont recouverts par le limon des plateaux de la période éocène. Au-dessous, se trouve la craie qui affleure sur les pentes de la vallée que l'on rencontre au sud de la commune (en limite des territoires des villages de Vrély et Caix). Ce limon est recouvert de terre arable. Une couche de sable verdâtre sépare deux couches de craie. À l'ouest de la commune, l'argile et la craie sont remplacées par des dalles de grès. Au sud, on rencontre de la glaise verte et, au nord-est, des galets et du sable tandis qu'au sud-est, ce sont des cailloux[2].

    Relief, paysage, végétation

    Le relief de la commune est celui d'un plateau assez uniforme qui s'abaisse assez brusquement au sud sur une petite vallée sèche - sans doute l'ancien lit de la Luce[2].

    On ne rencontre aucun bois, aucun rideau d'arbres sur le territoire de la commune.

    Hydrographie

    Il n'y a pas de cours d'eau qui traverse la commune. La nappe phréatique est située à 10 m de profondeur environ. L'eau de cette nappe est chargée en carbonate de chaux[2].

    Climat

    Le climat est tempéré océanique avec vents de nord et de sud-ouest dominants.

    Urbanisme et aménagement du territoire

    Le bourg de Rosières a été complètement détruit au cours de la Première Guerre mondiale[3]. Reconstruit dans l'entre-deux-guerres, il a de nouveau subi d'importantes destructions en mai-, durant la bataille de France de la Seconde Guerre mondiale. Rosières-en-Santerre est donc une ville neuve.

    La commune a racheté en 2018 la friche Maréchal, ancienne usine textile qui abritait jusqu'en 2004 la production des tentes Maréchal. Ce site d'un hectare en centre-ville est destiné à être transformé en marché couvert (dans la partie la plus ancienne de l'usine, à la toiture en sheds qui seront conservés), et permettre la construction entre 2020 et 2025 d'une médiathèque, une salle multifonctions et d'un espace associatif. En complément seront construits une cinquantaine de logements, des maisons individuelles dont une partie sera à vocation sociale. Une résidence senior d'une dizaine de logements est également prévue assortie d'espaces verts et de jardins. Le sous-sol devrait accueillir une chaufferie biomasse qui alimenterait un service de chauffage urbain alimentant notamment le collège, l'école, le gymnase, l'église et les nouvelles constructions du secteur. Le projet, d'un coût de trois millions d'euros, devrait bénéficier de deux tiers de subventions apportées par l'Etat, la région et le département[4].

    Voies de communication et transports en commun

    La gare de Rosières dessert le bourg et assure une liaison vers Amiens et Tergnier ou de Laon. En 2009, la fréquentation de la gare était de 404 voyageurs par jour[5].

    En 2019, le bourg est également desservi par les autocars du réseau Trans'80, Hauts-de-France, tous les mardis sauf les jours fériés (ligne no 43, Harbonnières - Rosières-en-Santerre, ligne no 47)[6].

    Activités économiques et de services

    Outre l'exploitation des terres agricoles environnantes, l'activité économique de Rosières a longtemps été vouée à la bonneterie comme nombre de communes du Santerre, avec notamment la fabrication des tentes Maréchal, la confection Labrousse & Oriano, ou la fabrique de chaussettes Sonntag-Pion-Rosières. Cette activité a aujourd'hui complètement disparu51.

    Après la Seconde Guerre mondiale, l'industrie agro-alimentaire s'est implantée, diversifiant quelque peu les activités (conserverie, fabrication de flocon de purée, etc.). En 2020, sont en activité : l'usine Nestlé-SITPA et des entreprises de négoce de la pomme de terre. La conserverie Bonduelle n'a plus qu'une activité logistique52.

    Le commerce et l'artisanat constituent le complément de l'activité de la commune. Au commerce de détail assez diversifié, se sont ajoutées trois « grandes ou moyennes surfaces » auxquelles il convient d'ajouter les services bancaires et d'assurance de proximité.

    Les services offerts par la commune sont principalement scolaires (établissements publics et privé : écoles maternelle, élémentaire et collège), administratifs (mairie, poste, Trésor public, etc.), les services médicaux de proximité (médecins, infirmières, kinésithérapeutes etc.).

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Rosières-en-Santerre
    Harbonnières Vauvillers Lihons
    Caix
    Vrély Méharicourt

    Rosières-en-Santerre est entourée[7],[8] des communes (en commençant par le nord-est, puis dans le sens des aiguilles d'une montre) de Lihons, Méharicourt, Vrély, Caix, Harbonnières et Vauvillers.

    Urbanisme

    Typologie

    Rosières-en-Santerre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rosières-en-Santerre, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[12] et 3 445 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[13],[14]. La commune est en outre hors attraction des villes[15],[16].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,1 %), zones urbanisées (13,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].

    Toponymie

    On rencontre, dans les textes anciens, plusieurs formes pour désigner Rosières : Rosierias (en 877), Rosierie (1140), Rosieres (1159), Rousieres (1214), Rouziere (1507), Rouziers (1567), Rosier (1638), Rozières (1728), Rozière (1773), Rosières-en-Santerre (1838). Le nom Rosières serait de formation médiévale (période féodale) et désignerait un lieu planté de roseaux[19].

    Histoire

    Antiquité

    Des sarcophages, fers de lance, couteaux, scramasaxes, épées, tuiles, poteries, monnaies trouvés dans la commune attestent d'une occupation gallo-romaine et mérovingienne[2].

    L'archéologie aérienne a révélé la présence de vestiges d'une villa gallo-romaine sur le territoire de la commune.

    Moyen Âge

    La première mention du nom de Rosières (Rosieras) apparaît sur un document daté du , par lequel un certain Rodinus faisait donation à l'Abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer (Pas-de-Calais) de biens : un manoir avec ses dépendances, chemins et fossés ainsi que douze serfs qu'il possédait à Rosières qui n'était alors qu'un modeste village[20].

    En 1143, Rosières était une possession de l'abbaye de Prémontré. Il est fait mention d'un château fort à Rosières en 1177.

    En 1199, Rosières était un fief des comtes de Boves et de l'abbaye de Corbie. Thomas de Rozières fut l'un des premiers seigneurs du lieu connu.

    Des moines de l'abbaye d'Avesne dépendant de l'abbaye de Cluny habitaient Rosières.

    Vers 1300, des templiers auraient séjourné à Rosières.

    Au XIVe siècle, Rousseville, village situé entre Lihons et Rosières, fut complètement brûlé. Les habitants se seraient réfugiés à Rosières dans le secteur de la rue Grelespois[2]. Ce village a totalement disparu depuis.

    Époque moderne

    Au XVIe siècle, pendant les guerres de Religion et les invasions espagnoles, furent construites des muches (souterrains refuges) entre l'église et le château.

    La seigneurie de Rosières échut, en 1528, à Jacques de Pas, seigneur de Feuquières et maître d'hôtel du duc d'Orléans et resta jusqu'à la fin du siècle dans sa famille. En 1567, le procès-verbal de la coutume de Péronne mentionnait Louis de Pas comme seigneur de Rosières, dépendant de la prévôté de Montdidier[21].

    En 1579, Jacques de Pas obtint du Henri III l'autorisation d'organiser trois foires franches par an et un marché hebdomadaire à Rosières.

    En 1600, il existait, à Rosières, une école de filles. En 1601, la seigneurie de Rosières fut saisie et attribuée à Daniel d'Hardoncourt, elle échut ensuite à Charlotte d'Hardoncourt, marquise de La Châtre[21].

    Les archives de la fabrique mentionnent qu'en 1658, quatre vicaires étaient chargés de l'instruction des enfants sous l'autorité de l'abbé Leroux, curé-doyen de Rosières.

    En 1719, la comtesse de Parabère vendit la seigneurie de Rosières à la comtesse de Rothenburg, née Parabère qui la revendit pour une somme de 210 000 livres à J-B Bosquillon de Blangy, époux d'Adélaïde Cannet. En 1775, lors de l'incendie qui ravagea le bourg, Adélaïde Cannet vint au secours des sinistrés en ouvrant les portes du château : il leur servit de refuge[21]. Rosières fut ravagée par plusieurs incendies en 1733, 1775, 1785 et 1795.

    En 1746, l'église Saint-Omer fut reconstruite.

    Au XVIIIe siècle, la bonneterie était déjà prospère à Rosières. Les seigneurs percevaient des droits sur les laines (achat et vente)[2].

    Révolution française

    À la Révolution française, les terres du prieuré de Lihons-en-Santerre situées sur le territoire de la commune de Rosières furent déclarées biens nationaux et vendues.

    Le château délaissé fut déclaré bien national, vendu et partiellement démoli. Le vieux château servit un moment à loger la brigade de gendarmerie. A la veille de la Première Guerre mondiale, il en restait une aile en brique, vraisemblablement reconstruite au XIXe siècle, flanquée d'une tour ronde plus ancienne.

    En 1793, la maison du sieur Joly, clerc laïc, maître d'école considéré comme aristocrate fut saccagée par les sans-culottes d'Harbonnières, venus prêter main-forte à ceux de Rosières. M. Joly quitta alors la région[2].

    XIXe siècle

    En 1814-1815, à la suite des défaites napoléoniennes, les Cosaques dévastèrent Rosières.

    Le , furent exécutés à Rosières les membres d'une bande de voleurs et d'assassins surnommés les « Chauffeurs du Santerre » qui, depuis 1818, terrorisaient leurs victimes en leur brûlant la plante des pieds pour les contraindre à indiquer où elles cachaient leur argent. Eugène-François Vidocq, chef de la Sûreté vint spécialement de Paris pour mettre fin à leurs exactions. Il s'infiltra dans la bande et parvint à arrêter leur chef, Prudence Pezé dite la « Louve de Rainnecourt » et ses complices[22].

    En 1848, la Révolution de Février eut des partisans à Rosières.

    Sous le Second Empire, la « Bande Lemaire » commit de 1852 à 1856 plusieurs vols et meurtres. Arrêtés, ses membres furent jugés par la cour d'Assises de la Somme en 1857. Condamnés à mort, ils furent exécutés à Rosières-en-Santerre, le [22].

    En 1865, le chemin de fer arriva avec la mise en service de la ligne d'Amiens à Laon et de la gare de Rosières. A partir de 1889, la gare fut également desservie par la ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique d'Albert à Montdidier des chemins de fer départementaux de la Somme. Cette desserte de la ligne secondaire cessa avant 1950.

    Pendant la guerre franco-allemande de 1870, huit habitants de Rosières furent tués. Les Prussiens imposèrent des réquisitions d'un montant de 30 000 francs[2].

    Première Guerre mondiale

    La gare détruite pendant la Première Guerre mondiale.

    Le , au début de la Première Guerre mondiale, le bourg subit un intense bombardement au cours des combats de Proyart. Pendant les combats, Adrienne Dumeige, organisa à Rosières une ambulance pour soigner les blessés. Pour cela, elle fut citée à l'ordre de la Nation le [23]. Le bourg fut libéré par l'armée française le .

    Jusqu'en , Rosières était située à l'arrière immédiat du front[24]. La voie ferrée servait à l'implantation de pièces de l'artillerie lourde sur voie ferrée[25].

    Le , au cours de la bataille du Kaiser, l'armée allemande occupa à nouveau Rosières, qui fut reconquis définitivement par les armées alliées à la fin .

    Entre-deux-guerres

    À la fin de la guerre, le bourg a subi la destruction d'une quarantaine de maisons[26],[27], et la commune fut décorée de la croix de guerre 1914-1918 le [28].

    Pendant quelques années après la fin de la guerre, la commune était desservie par un chemin de fer du système Péchot initialement construit par l'armée française dans le cadre de la bataille de la Somme, afin de desservir le front. La destruction des infrastructures conduisit à utiliser ce réseau pour les besoins civils de la reconstruction jusqu'en 1922-1923.

    Plan du réseau départemental à voie étroite de 60 cm de la Somme en 1923, exploité par le ministère des Régions libérées.

    Seconde Guerre mondiale

    • Rosières dans la Bataille de France de 1940.

    Au début de la Seconde Guerre mondiale, le , au cours de la Bataille de France, Rosières-en-Santerre fut le théâtre de violents combats entre des « cavaliers » (de l'arme blindée et cavalerie) du 2e groupe de reconnaissance de corps d'armée (de la 7e armée française) et un détachement allemand[29].

    À la suite de bombardements aériens début , un incendie se déclara le soir du  ; il ne put être circonscrit et finit par détruire entièrement 250 maisons sur 850, dont la mairie, la gendarmerie et le presbytère ; au total, 60 % des bâtiments de la commune furent atteints[30].

    En 1942, la colonie du Niger devint marraine de guerre de Rosières et lui octroya une subvention de 50 000 francs pour aider à sa reconstruction[31].

    • Rosières base aérienne allemande 1942-1944.

    De 1942 à 1943, l'aviation militaire allemande utilisa un aérodrome sous le nom de « Flugplatz Rosières En Santerre », bien que situé sur le territoire des communes de Lihons, Maucourt et Méharicourt. Cet aérodrome, créé pendant la Première Guerre mondiale par les Français puis utilisé par l'armée britannique, fut transformé pendant la Seconde Guerre mondiale et doté de :

      • Trois pistes de 1620 m, bétonnées, balisées et équipées de rampes d’approche Lorenz et de moyens de percée ;
      • Deux zones de dispersions totalisant 59 abris pour avions ;
      • Un bataillon de Flak comprenant une batterie de 6 canons de 88 mm et 8 sections de 4 à 6 canons de 20 et 37 mm, qui assure la défense antiaérienne du terrain. À la Libération, cet aéroport fut utilisé en 1945 par la Royal Air Force sous la dénomination alliée B-87[32]
    • Rosières dans la Shoah.

    Le , trois Juifs de Rosières, le médecin Benjamin Wajnberg, son épouse Assias et leur fils Jean-Louis, âgé de 9 ans, furent arrêtés puis incarcérés à la citadelle d'Amiens. Internés ensuite au camp de Drancy, ils furent déportés, avec d'autres Juifs de la Somme, le à Auschwitz-Birkenau par le convoi no 66. Assias et son fils Jean-Louis furent exterminés à leur arrivée le 23 janvier 1944[33]. Benjamin Wanjberg fut sélectionné pour le travail, sa présence est attestée au dispensaire de Birkenau (section B II a) puis le à l'infirmerie du camp (secteur B II f) où il est mort[34].

    La commune fut décorée de la Croix de guerre 1939-1945, avec étoile d'argent le [35].

    Trente Glorieuses

    Après la Seconde Guerre mondiale, la reconstruction du bourg fut dirigée par l'architecte Émile Brunet[30], et est construite l'usine agro-alimentaire SITPA, qui employa près de 300 ouvriers à ses débuts[36]. La commune connut une période de prospérité durant la période dite des Trente Glorieuses.

    En 1952, la rue de l'Hôtel-de-Ville, reconstruite sur les plans des architectes Julien Heulot et Henri Boddecher[30], prit le nom de rue du Niger, en hommage au don de 1942.

    En 1955, la reconstruction de la mairie était achevée selon les plans dressés par les architectes Heulot, Rabant et Parlos[30], approuvés en 1952.

    En 1957 fut créée l'usine de Rosières de l'entreprise Maréchal, fondée en 1904 qui y fabriquait des toiles imperméables, des sacs de couchage et des lits de camp jusqu'au dépôt de bilan de 1978 et la mise au chômage de ses 150 salariés. L'usine fut reprise par André Trigano pendant 25 ans, jusqu'à son abandon en 2004[37].

    Politique et administration

    Rattachement administratifs et électoraux

    La commune se trouvait de 1793 à 2016 dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Par arrêté préfectoral du , la commune en est détachée le pour intégrer l'arrondissement de Péronne[38]. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.

    Elle était le chef-lieu depuis 1793 du canton de Rosières-en-Santerre[39]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Moreuil.

    Intercommunalité

    La commune était le siège de la communauté de communes du Santerre créée le .

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, le préfet de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de vingt-huit à seize du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département[40].

    Le projet préfectoral prévoit la « fusion des communautés de communes de Haute-Picardie et du Santerre », le nouvel ensemble de 17 954 habitants regroupant quarante-six communes[41],[42],[43]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en [44], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le [45].

    Cette procédure aboutit à la création au de la communauté de communes Terre de Picardie, dont la commune est désormais membre[46].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1945[36]   André Masson    
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1977 1981 Jean Millet PS Médecin
    Conseiller général de Rosières-en-Santerre (1958 → 1982)
    1981 1995 Christian Caron PS Employé des PTT
    juin 1995 juin 2019[47] José Sueur[48] UDF puis
    NC-UDI
    Médecin[49]
    Conseiller général de Rosières-en-Santerre (2001 → 2015)
    Conseiller départemental de Moreuil (2019 → )
    Conseiller régional des Hauts-de-France (2015[50] → 2021)
    Président de la CC du Santerre (2001 → 2016)
    Vice-président de la CC Terres de Picardie (2017 → 2020)
    Démissionnaire à la suite de son accession au conseil départemental comme remplaçant de Pierre Boulanger, décédé
    septembre 2019[51] mai 2020[52] Daniel Prouille DVD  
    mai 2020[53] En cours
    (au 29 mai 2020)
    Françoise Maille-Barbare DVC Professeure retraitée
    Conseillère départementale de Moreuil (2015 → )
    Vice-présidente du conseil départemental de l'Oise

    Jumelages

    •  Drochtersen (Allemagne) depuis 1972, à l'origine : Assel.
      Drochtersen se trouve en Basse-Saxe à 45 km au nord-ouest de Hambourg, sur l'Elbe et à environ 798 km de Rosières[alpha 1]. En fait, Rosières était à l'origine jumelée avec la petite ville allemande de Assel[alpha 2], laquelle a été intégrée en à la commune de Drochtersen.

    Population et société

    Démographie

    Les habitants de la commune sont appelés les Rosiérois[54]. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[56].

    En 2018, la commune comptait 3 001 habitants[Note 2], en augmentation de 0,67 % par rapport à 2013 (Somme : −0,18 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 3212 7602 7582 2412 3492 4012 4602 4962 502
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 3902 3912 3082 4922 4372 5512 6352 6482 611
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 4972 3992 3342 1592 4562 2752 1182 0142 205
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    2 3812 6052 8152 9853 1072 9562 8862 8772 985
    2017 2018 - - - - - - -
    3 0083 001-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[57].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    L'école primaire publique Jacques-Debary compte 187 élèves à la rentrée 2017[58].

    Le collège Jules-Verne assure localement la suite de la scolarité obligatoire[59].

    Habitat

    Logements[60]Nombre en 2016 % en 2016nombre en 2011 % en 2011
    Total1.423100 %1.363100 %
    Résidences principales1.30191,4 %1.25592,1 %
    → Dont HLM20615,8 %20015,9 %
    Résidences secondaires et
    logements occasionnels
    261,8 %261,9 %
    Logements vacants[Note 3]966,7 %826,0 %
    Dont :
    → maisons1.20985,0 %1.16485,4 %
    → appartements21214,9 %19414,2 %

    Économie

    Après la Seconde Guerre mondiale, l'industrie agro-alimentaire s'est implantée, diversifiant quelque peu les activités et les emplois (conserverie, fabrication de flocon de purée, etc.). En 2019, on note l'usine Nestlé-SITPA et des entreprises de négoce de la pomme de terre. La conserverie Bonduelle n'a plus qu'une activité logistique[61].

    Le commerce et l'artisanat constituent le complément de l'activité de la commune. Au commerce de détail assez diversifié, se sont ajoutées trois « grandes ou moyennes surfaces ».

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église.
    • Mairie et rue du Niger, reconstruits de 1952 à 1955.
    • L'église Saint-Omer
    L'église Saint-Omer est reconstruite en style néo-roman en 1903. Le transept et les chapelles latérales ainsi que le clocher sont restaurés de 1921 à 1928 pour effacer les destructions de la Première Guerre mondiale[62].
    L'église est de nouveau restaurée de 1945 au début des années 1950, en raison de sa destruction partielle[30] à la suite de l'incendie du .
    • Statue de la Vierge
    Elle est située à la sortie du bourg, sur la route de Caix. Cette statue de la Vierge à l'Enfant, en pierre blanche repose sur un long socle parallélépipédique[63].
    Cette chapelle construite en briques est dédiée à saint Joseph dont la statue de bois orne l'autel. Le mur extérieur du chevet est décoré d'une scène représentant le calvaire[63].
    Le Monument aux morts.
    • Monument aux morts, construit en 1922[64],[65].
      Il est l’œuvre d'Auguste Carvin, élève d'Albert Roze, construit en pierre blanche et composé de trois parties. Au milieu sont inscrits le nom des morts de 1914-1918. De chaque côté, sont représentées la mère et l'épouse agenouillées, en pleurs[66]. Au revers du monument sont représentés un semeur[67] et une tombe surmontée d'une croix et d'un casque[68]. Au-dessus du monument, se dresse la statue d'un poilu portant une main sur sa poitrine[69].
    Sur ce monument sont également gravés les noms de trois Juifs d'une même famille  la famille Wajnberg  déportés le et assassinés à leur arrivée à Auschwitz.
    • Ancienne cidrerie, construite vers 1897 et située 18 rue de Pied-Selle[70].
    • Anciennes usines de bonneterie Fribourg, construite vers 1929 au 2 place de la République[71] et Sonntag Pion[72].
    • Chemin et calvaire de la guillotine
    Le chemin de la Guillotine a été emprunté par trois membres de la bande des Chauffeurs du Santerre dont leur chef, Prudence Pezé, dite « La Louve de Rainecourt », pour se rendre sur les lieux de leur exécution. Une croix a été dressée à l'emplacement de la guillotine.
    • Cimetières militaires britanniques :
      • British cemetery[73] ;
      • Rosières Communal Cemetery Extension.

    Activités culturelles

    • La fanfare, « Les Amis réunis » a été fondée en 1882.
    • L'école de musique permet aux élèves de suivre des cours de solfège et d'instruments : trompette, cornet, trombone à coulisse, tuba, saxophone, clarinette et percussions.
    • La médiathèque intercommunale Raoul Follereau de la communauté de communes « Terre de Picardie »

    Personnalités liées à la commune

    • François Vidocq (1775-1857), ancien bagnard devenu chef de la police de sûreté à Paris. Il vient dans la Somme pour démasquer et arrêter les Chauffeurs du Santerre. Il loge un temps, en 1819, à l'hôtel du Cygne de Rosières avant de s'infiltrer dans la bande de « La Louve de Rainecourt »[74].
    • Norbert Truquin (1883- après 1887), né à Rosières en Santerre le , mort au Paraguay après 1887, fut l'un des premiers prolétaires français à laisser des mémoires. Ce témoignage de premier intérêt a été publié chez Maspéro en 1977 : Norbert Truquin (préf. Paule Lejeune), Mémoires et aventures d'un prolétaire à travers la révolution : L'Algérie, la République Argentine et le Paraguay, Paris, Éditions Maspero, coll. « Actes et mémoires du Peuple », , 280 p. (ISBN 978-2-7071-0944-6).
    • Louis-Lucien Klotz (1868-1930), maire d'Ayencourt-le-Monchel, conseiller général du canton de Rosières-en-Santerre de 1896 à 1928, député de la Somme (circonscription de Montdidier) de 1898 à 1925, puis sénateur de 1925 à 1928, plusieurs fois ministre des Finances et ministre de l'Intérieur du au dans le gouvernement Louis Barthou.
    • André Debry (1898-2005), né à Villers-Bocage, s'est marié à Rosières avec Marguerite Céline Pingand le  ; a été enseignant, est mort plus que centenaire et a ainsi été un des derniers poilus vivants.
    • Jacques Debary (1914-2011), acteur de théâtre, cinéma et télévision, surtout connu pour son rôle du commissaire Cabrol de la série télévisée Les Cinq Dernières Minutes, a été instituteur à Rosières avant d'exercer son métier de comédien. L’école primaire de la commune porte désormais son nom[75].
    • Benjamin, Assias et Jean-Louis Wajnberg, déportés à Auschwitz-Birkenau, leurs noms sont inscrits sur le monument aux morts de Rosières-en-Santerre.
    • Jean-Jacques Perrey, pionnier et compositeur français de musique électronique,

    Héraldique

    • Les armoiries de Rosières-en-Santerre sont utilisées par la commune depuis le milieu du XIXe siècle, leur origine est inconnue[76].

    Blasonnement :

    • D'azur au pampre (ou cep) d'argent fruité de gueules, surmonté d'une couronne comtale d'or avec ses perles et ses gemmes au naturel accosté de deux fleurs de lys d'or et soutenu d'une autre du même.[77]

    Ornements extérieurs :

    • Croix de guerre 1914-1918 avec palme. Citation à l'ordre de l'armée du  : « Située dans la zone de feu pendant la guerre et envahie en 1918, a été en grande partie détruite à la suite de violents combats dont elle a été le témoin. A bien mérité du pays par la belle attitude de ses habitants, sous les obus et pendant l'occupation ennemie. »[78]
    Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze
    • Croix de guerre 1939-1945 avec étoile d'argent[79]. Citation à l'ordre de la division du  : « Bourg vaillant et courageux, au patriotisme exemplaire. Dans la zone d'opération, début , de la 7e DINA, violemment bombardé, à demi détruit, cruellement éprouvé dans ses enfants, huit tués et dix-sept touchés a supporté dignement ses épreuves et ses souffrances, se remettant courageusement et avec ardeur au travail[79]. »

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, 1865 - réédition partielle, Chaulnes et ses environs, Paris, Rassorts Lorisse, 1992 (ISBN 2 - 87 760 - 916 - 2)
    • Olivier Garcin, Le Santerre à l'amont de la Luce, histoire des origines à 1900, tome second : Rosières-en-Santerre et ses alentours, Mortagne-au-Perche, La Vague verte, 2016 (ISBN 978 - 2 - 35 637 - 081 - 5).
    • Alcius Ledieu, Nouvelles et légendes recueillies à Démuin, Paris, A. Picard, 1895. Réédition sous le titre : Récits historiques et légendes du Santerre, deuxième partie, Woignarue, La Vague verte, 1999 (ISBN 978 - 2 - 908 227 - 84 - 0).
    • Jean-Paul Léfèbvre-Filleau, Vidocq contre les Chauffeurs de la Somme, Luneray (Seine-Maritime), 1999, Éditions Bertout (ISBN 2 - 86 743 - 308 - 8).
    • Marcel Queyrat, Journal des moissons sanglantes, août-, la Bataille de Proyart-Framerville-Rosières, Inval-Boiron (Somme), 2012, La Vague verte, collection "souvenance" (ISBN 978 - 2 - 35 637 - 029 - 7).
    • Maurice Thiéry, La Guerre en Picardie 1914-1918, Paris, Le Livre d'histoire-Lorisse, 2014, reprise de l'édition de 1920 (ISBN 978 - 2 - 7 586 - 0 778 - 6)
    • Adrien Varloy, Les Chauffeurs du Santerre, Chaulnes, Res Universis, coll. « Le Livre d'histoire-Lorisse », (1re éd. 1907), 218 p. (ISBN 2-87760-476-4).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. D'après le panneau de sortie de Rosières en direction du nord-est, sur la route de Lihons.
    2. Toujours d'après le panneau de sortie de Rosières en direction du nord-est, sur la route de Lihons.

    Insee (dont les Notes du § Démographie)

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    3. Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations

    Autres sources

    1. « Localisation de la commune de Rosières-en-Santerre entre Amiens et Saint-Quentin (échelle 1:545760), consulté le 18 octobre 2018) » sur Géoportail..
    2. Notice géographique et historique sur la commune de Rosières, rédigée par M. Dhérissart, instituteur, en 189?, archives départementales de la Somme
    3. lieutenant Raynaud, Section photographique de l'armée, « Photo : Rosières-en-Santerre. Un coin du village et tranchée dans les ruines », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 15, sur argonnaute.u-paris10.fr, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
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    21. « Rosières-en-Santerre », sur remus80.eklablog.com.
    22. Varloy, p. à préciser.
    23. Marcel Queyrat, Le Journal des moissons sanglantes, Inval-Boiron, Éditions de la Vague verte, 2010 (ISBN 978 - 2 - 35 637 - 029 - 7).
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    31. Vincent Bonnecase, « Quand le Niger aidait la France : Le parrainage de Rosieres-en-Santerre par la colonie du Niger(1942-1952) », Afrique et histoire, Lagrasse, Verdier, (lire en ligne [PDF], consulté le ), HAL Id: halshs-01618829.
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    49. « Elus et médecins, ils jonglent : Ces élus ont un point commun : en marge de leur(s) mandat(s), ils sont ou ont été médecins. Ils nous expliquent comment concilier deux activités très prenantes », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    50. « Rosieres-en-Santerre (80) José Sueur veut abandonner un mandat en 2017 », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Fraîchement élu conseiller régional sur la liste de Xavier Bertrand, José Sueur annonce vouloir «  laisser un mandat local ». Le maire UDI de Rosières-en-Santerre et président de la CCS (Communauté de communes du Santerre) dit ne pas encore avoir « choisi lequel de ces deux mandats » il va abandonner ».
    51. « Le premier adjoint de Rosières devient maire », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    52. Aude Collina, « Les premiers, et derniers, vœux de Daniel Prouille à Rosières-en-Santerre », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Vendredi 24 janvier en soirée, à la salle multifonctions rue du Colonel-Sorlin, il animait sa première cérémonie de vœux à la population. Ce sera aussi sa dernière puisqu’il annonçait, en aparté, qu’il ne se représenterait pas, à 69 ans ».
    53. « Françoise Maille-Barbare est la première femme maire de Rosières-en-Santerre : Sans surprise, Françoise Maille-Barbare, vice-présidente du conseil départemental et adjointe depuis près de vingt ans, a été élue maire pour la première fois ce mercredi 27 mai », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Pour l’élection du maire, deux candidats s’étaient présentés : Françoise Maille-Barbare (en binôme avec José Sueur, maire de 1995 à 2019) et Éric Proot. Après le vote à bulletin secret, Françoise Maille-Barbare, vainqueure le 15 mars avec 55,88% des voix, a été élue maire mercredi avec 17 voix et 1 blanc. Éric Proot a obtenu 5 voix. ».
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    61. « Le mot du maire : « Je dois me séigner à partir » : Je reste optimiste pour l'avenir de Rosières », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3558, , p. 20.
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    65. Dominique Guerrini, Jean-Etienne Guerrini, Judith Förstel et Isabelle Barbedor, « Monument aux morts de Rosières-en-Santerre », Rosières-en-Santerre, Inventaire général des Hauts-de-France, (consulté le ).
    66. « 2 reliefs : la Mère et l'épouse du soldat mort », notice no IM80000057, base Palissy, ministère français de la Culture.
    67. « relief : le semeur », notice no IM80000058, base Palissy, ministère français de la Culture.
    68. « relief : Tombe de soldat », notice no IM80000071, base Palissy, ministère français de la Culture.
    69. « statue : poilu debout dit le Sacrifice », notice no IM80000056, base Palissy, ministère français de la Culture.
    70. « Cidrerie S.A. de la distillerie de Nesle, puis fonderie S.A. des usines du Pied Selle, puis usine de la Bordelaise et Picarde d'engrais, puis entrepôt Ferinox », notice no IA00076647, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    71. « Usine de bonneterie Ets Fribourg, puis l'Amiénoise textile, puis Maréchal L. et J., puis D.S.A.T. Maréchal », notice no IA00076648, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    72. « Usine de bonneterie Sonntag Pion », notice no IA00076652, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    73. Alain Pouteau, « British cemetery, Rosières-en-Santerre », http://www.picardie1418.com, (consulté le ).
    74. « Vidocq et les chauffeurs du Santerre », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3558, , p. 20.
    75. « Jacques Debary au tableau », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3558, , p. 20.
    76. Jacques Estienne et Mireille Louis (préf. Pierre-Marcel Wiltzer, préfet de la région Picardie, préfet de la Somme), Armorial du Département et des Communes de la Somme, Abbeville, imprimerie F. Paillart, .
    77. https://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=2404
    78. Jacques Estienne et Mireille Louis 1972, p. 65.
    79. Jacques Estienne et Mireille Louis 1972, p. 65-66.
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