Chatou

Chatou est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Chatou (homonymie).

Chatou

L'hôtel de ville.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Saint-Germain-en-Laye
Intercommunalité Communauté d'agglomération Saint Germain Boucles de Seine
Maire
Mandat
Éric Dumoulin
2020-2026
Code postal 78400
Code commune 78146
Démographie
Gentilé Catoviens
Population
municipale
30 330 hab. (2018 )
Densité 5 970 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 53′ 46″ nord, 2° 09′ 06″ est
Altitude Min. 22 m
Max. 58 m
Superficie 5,08 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Chatou
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Chatou
Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Chatou
Géolocalisation sur la carte : France
Chatou
Géolocalisation sur la carte : France
Chatou
Liens
Site web chatou.fr

    Ses habitants sont appelés les Catoviens. Il s'agit de la 230e ville la plus peuplée de France métropolitaine.

    Chatou est notamment connue pour son riche patrimoine architectural, mais aussi pour les nombreux événements ayant lieu sur ses îles et le mouvement des Impressionnistes.

    Géographie

    Localisation de Chatou dans les Yvelines.

    Localisation

    Chatou est situé au bord de la Seine[1] dans la region Île-de-France, à 10 km en aval et à l'ouest de Paris, km à l'est de Saint-Germain-en-Laye (sous-préfecture) et 10 km au nord de Versailles (préfecture).

    Le territoire communal, entièrement urbanisé, se trouve dans une boucle de la Seine. En regardant le plan de la ville, on peut constater qu'il ressemble à une girafe assise. L'île des Impressionnistes, rattachée à Chatou, héberge un parc des expositions où sont organisées plusieurs manifestations.

    Géologie et relief

    Le territoire de la commune, situé dans un méandre de la Seine est relativement plat. L'altitude maximale est de 58 m au-dessus du niveau de la mer. Néanmoins, le nord de la ville est conséquemment plus élevé que le sud, ce qui lui donne une hauteur et une vue au-dessus de la vallée de la Seine et des Hauts-de-Seine.

    Communes limitrophes

    Le territoire communal est limitrophe du Vésinet à l'ouest, de Croissy-sur-Seine au sud, de Carrières-sur-Seine et Montesson au nord. À l'est, la Seine le sépare de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine).

    Hydrographie

    Chatou est limité à l'est par la Seine.

    Climat

    Le climat y est tempéré. Il est notamment généralement plus frais que dans la capitale. En effet, Chatou bénéficie d'un environnement plus vert et d'une pollution moindre. Par ailleurs, comme la plupart des villes de l'ouest parisien, la ville est exposée en premier lieu aux vents venant de l'ouest.

    Voies de communication et transports

    Voies routières

    Le principal axe routier, d'orientation est-ouest, est l'avenue du Maréchal Foch, l'ex-RN 186, qui se prolonge vers le Vésinet d'une part et vers Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) par le pont de Chatou, d'autre part. La route départementale 321 qui relie Carrières-sur-Seine au nord à Croissy-sur-Seine au sud traverse également la commune.

    Transports en commun

    Chatou est desservie par la gare de Chatou - Croissy sur la ligne A du RER, sur l'axe Saint-Germain-en-Laye / Paris via la Défense. Plusieurs lignes de bus desservent la commune et les communes limitrophes.

    Transport actif

    Chatou a aménagé l'ensemble des berges de la Seine pour les circulations douces. La vélo-route internationale Avenue verte Paris-London traverse ainsi la commune sur l'ancien chemin de halage, assurant la continuité du tracé entre Rueil et Le Pecq. Ce même tracé est celui du Chemin des Impressionnistes, circuit pédestre touristique local.

    Chatou a peint quelques portions de ses trottoirs en pistes cyclables, notamment sur le pont de Chatou qui la relie à l'île de Chatou et au réseau cyclable de Rueil , sur une portion de la RD321 et en direction des Hauts-de-Chatou. Ces aménagements sécurisent la circulation cycliste locale pour de courts trajets, ils sont toutefois impropres à une utilisation intensive. Ils s'interrompent de plus à l'entrée de la commune du Vésinet, rompant ainsi la communication vers la commune de Saint-Germain-en-Laye.

    Urbanisme

    Typologie

    Chatou est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[5] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[8],[9].

    Morphologie urbaine

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    Chatou s'est réellement constituée dans la deuxième partie du XIXe siècle. En effet, la construction civile a pour origine le chemin de fer et pour apogée la Belle Époque, entamée au lendemain de la guerre franco-allemande de 1870 et de la Commune de Paris, achevée lors des différentes déclarations de guerre[Quoi ?] de 1914.

    Durant cette période de quarante ans naquit un urbanisme de villégiature transformé. Loin des maisonnettes et chalets des premiers temps du chemin de fer, l’urbanisation de la commune se traduit par l’émigration parisienne des nouvelles fortunes de la société industrielle réveillée par le Second Empire : banquiers, « négociants », ingénieurs, artistes lyriques, veuves joyeuses inoxydables, tous engagés dans la poursuite de constructions remarquables, villas en pierres de taille parfois agrémentées de parements de briques, façonnées dans les styles passés affectés par les architectes de la fin du XIXe siècle. Les maisons Mansart du Second Empire furent ainsi éclipsées par des architectures plus spectaculaires, néo-médiévale, néo-Gothique, néo-Renaissance.

    Par la suite, la ville a gagné en immeubles, en particulier près de la gare et dans le quartier des Hauts de Chatou. Ces immeubles furent essentiellement construits en vue de fournir une offre de logements sociaux[réf. nécessaire]. Néanmoins, leur nombre[Combien ?] est encore bien en dessous des 25 % exigés par l'article 55 de la loi SRU.

    Au début des années 1970[Quand ?], Chatou a fait l'objet d'un fort développement de constructions de style moderne, aussi bien dans le domaine public que privé. Contrairement au Vésinet, la commune a favorisé le développement de telles constructions, qu'il s'agisse de rénovations de bâtiments anciens ou de constructions ad hoc[réf. nécessaire].

    L'Insee découpe la commune en 13 îlots regroupés pour l’information statistique[10].

    La Ville de Chatou divise son territoire en quatre quartiers, dans chacun desquels a été mis en place un Conseil de Quartier à rôle consultatif :

    • Quartier Est : c’est le cœur historique de Chatou. Il se situe au nord de l’avenue Maréchal Foch et le long de la Seine, et est traversé du nord au sud par l’axe structurant qu’est devenu la route de Carrières-sur-Seine. C’est là que se situait le vieux village de Chatou et où l’on trouve aujourd’hui la mairie, le centre administratif, l’église Notre-Dame, ainsi que plusieurs ensembles résidentiels historiques comme le parc de Chatou, lotissement créé en 1913, ou la villa Lambert, créée en 1873.
    • Quartier Sud : il englobe toute la partie de Chatou qui se situe au sud de l’avenue Maréchal-Foch. Urbanisé plus tardivement que le quartier Est, c’est devenu le cœur commercial de la ville, de par la présence de la gare RER de Chatou-Croissy et des nombreux commerces situés sur la place Maurice-Berteaux.
    • Quartier Nord : situé sur les hauteurs de la ville, c’est une zone résidentielle structurée autour du quartier de l’Europe, quartier d’immeubles créé dans les années 1970 et qui a développé son identité propre ainsi que plusieurs commerces. S’y trouve le plus haut immeuble de Chatou, la résidence Bel-Air (56 m) et les cités d'HLM Gambetta au nord et Les Marolles (construite dans les années 1950, réhabillitée en 2014 par 9 nouveaux bâtiments).
    • Quartier Ouest : il comprend les zones de logement sociaux les Landes et les Sabinettes et les zones résidentielles qui avoisinent Le Vésinet et Montesson. De par cette proximité, ses habitants peuvent utiliser aussi bien les commerces des cœurs historiques du Vésinet et de Montesson que ceux du centre de Chatou et du quartier Europe.

    Logement

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    La ville de Chatou est caractérisée par un tissu de logements relativement différent de celui de l'autre côté de la Seine (Rueil-Malmaison). En effet, les logements à Chatou consistent principalement en des maisons individuelles aussi bien en ce qui concerne le nombre d'habitants que la surface totale occupée.

    Les quartiers les plus denses en logements sont ceux de la gare et de l'avenue Maupassant.

    Les prix de l'immobilier sont traditionnellement onéreux, surtout pour les maisons et l'immobilier neuf. La tendance dans ce sens ne fait que s'accroitre avec les projets récents d'aménagement tels que le parc Auguste-Renoir ou l'arrivée de promoteurs haut de gamme comme Franco-Suisse.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Catonacp sur une pièce de monnaie mérovingienne[11], Captunacum ou Cattusvilla en 691 (La découverte de tombes mérovingiennes ferait plutôt opter pour la première proposition)[12], Castelliolum[11], Chato[11] au XIIIe siècle[13], Chatou en 1234[11].

    L'étymologie du nom de Chatou demeure imprécise.

    Le nom de Chatou dériverait d'un nom de personne gallo-romain, Cattus[14][réf. non conforme].

    Le Vésinet était un hameau de Chatou avant 1726[15].

    Histoire

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    Aucun monument préhistorique n'existe à Chatou.

    À l'époque gallo-romaine, Chatou est le siège d'une villa romaine.

    Les derniers rois Mérovingiens avaient un logis royal à l'abbaye d'Aupec (Le Pecq). Un acte de Bertefrid évêque d'Amiens concernant la fondation du monastère de Corbie est fait au « palais » de Chatou en 663 ; il est signé entre autres par saint Renobert évêque de Bayeux[16]. En 704 Childebert III donna aux moines de l'abbaye d'Aupec la terre d'Aupec et ses dépendances. Il est probable que Chatou en faisait partie[17].

    À partir du IXe siècle, les abbayes et les seigneuries de Chatou et de Croissy apparaissent sur la lisière des bois du Vésinet et sur les bords de la Seine. Ainsi se forment, à peu près en même temps les villages de Chato (Chatou), Crociaco (Croissy) et Mons Texonis (Montesson). Les habitants vivent de pêche et de la culture de la vigne essentiellement.

    En mars 845, une centaine de drakkars vikings conduits par Ragnar Lodbrok remontent la Seine pour piller Paris. Arrêtés à Charlevanne, ils passent sur le bras droit du fleuve où ils affrontent la population locale. Les habitants sont pendus dans l'île ou crucifiés sur les maisons, le village pillé et détruit… Le lieu de débarquement prend plus tard le nom de Malus Portus ou Mauport, « port maudit »[n 1],[17],[18].

    Après leur départ, Chato (Chatou) et Crociaco (Croissy) deviennent la propriété des abbayes de Saint-Denis et de Malnoue d'Émerainville, concurremment avec quelques seigneurs séculiers[17].

    Dans des titres de 1050 et 1114, Chatou et Montesson sont qualifiés de villes. En 1050, il existe un bac dont les religieuse de Malnoue étaient propriétaires. C'est à cette époque que commencent les différends entre Chatou et Montesson concernant la pâture située dans l'île, différend qui persiste jusque sous la Révolution[17].

    Les anciennes archives indiquent que l'église de Chatou qui date du XIIe siècle est une cure pourvu d'un vicaire et que la ville est fortifiée[17].

    En raison de leur emplacement, Chatou et les villes alentour étaient sur le chemin naturel du passage des Anglais durant la guerre de Cent Ans et Chatou est ainsi brûlée et pillée plusieurs fois. Lors de la chevauchée d'Édouard III en 1346 le Prince noir, fils du roi d’Angleterre, brûle Croissy et Chatou et s’empare de Saint-Germain-en-Laye. En 1470 il y a 2 habitants à Croissy, 4 à Montesson et 30 à Chatou[17].

    En 1360, Montesson se sépare de Chatou.

    En 1374, Gilles Mallet (mort en 1410) « varlet de chambre » et écuyer du roi Charles V, devient seigneur de Chatou. Il fait un premier mariage avec Pernelle de Gaurrien, dont il a en 1374 un fils, Philippe, qui à terme devient seigneur de Chatou à son tour. Il épouse en secondes noces Nicole de Chambly et en a deux fils : Jean et Charles ; ce dernier sera aussi seigneur de Chatou[19].

    En 1423, le seigneur est Callard de Mailly.

    En 1577, Thomas Le Pileur achète les biens que l'abbaye de Malnoue d'Émerainville possédait à Chatou. Ses héritiers, les Portail, lui succèdent jusqu'au début du XVIIe siècle.

    En 1603, Claude de Luynes est seigneur de Chatou.

    En 1612, le seigneur de Chatou et le seigneur de La Borde vendent à Louis XIII 335 arpents de bois qui sont ajoutés à la forêt du Vésinet.

    C’est vers 1626 qu’est prise la décision de construire un pont de bois, remplaçant le bac. Ce pont, en bois, fut construit en 1650 par M Portail, premier président du parlement de Paris. Ce pont fut cédé en 1723 à Louis XV moyennant une rente annuelle et servit jusqu'en 1813. De 1770 à 1790, la commune payait 7 livres et 10 sous pour péage du pont[17].

    En 1775, Henri Bertin achète la seigneurie de Chatou à monsieur d'Allard, restaure le Château-Vieux et fait construire, sur les plans de Soufflot, le Nymphée et fait bâtir un deuxième château, qui sera détruit en 1910. Henri Bertin est le dernier seigneur de Chatou. Les autres grands propriétaires étaient alors les familles de Crussols, d'Aligre, d'Allard et Charles Philippe de France, comte d'Artois qui y possédait une faisanderie[17].

    Chatou dans une boucle de la Seine,
    vers 1780 (carte de Cassini).

    En 1789, une section de la garde nationale de Chatou prend part à la prise de la Bastille[17]. En 1790, le péage du pont est aboli et en 1791 le territoire est divisé en 4 sections. En mars 1791, la commune enregistre l’enrôlement d'une dizaine de volontaires.

    En 1793, après 5 années de pertes la famine augmente et une longue période de disette commence.

    Le 28 juin 1815, le général Beker se rend à Chatou accompagné d'un détachement de dragons et d'infanterie de la Garde Impériale avec ordre de brûler le pont de Chatou afin d'arrêter la marche des troupes alliées. L'embrasement dura 2 jours. Le 30 juin les pontonniers prussiens établissent un pont en planches. Mais ce pont n'ayant pas été prêt assez tôt, les colonnes prussiennes du maréchal Blucher traversèrent le territoire et se rendirent au pont du Pecq qui fut attaqué et pris. Un gros corps prussien resta dans la commune jusqu'au 7 juillet. Après la bataille de Rocquencourt où les Prussiens perdirent environ 1 200 cavaliers, les troupes anglaises leur succédèrent jusque fin octobre 1815.

    Au cours du XIXe siècle, c'est d'abord le développement des cultures maraîchères. En 1819, une gelée de mai détruisit les vignes et les légumes.

    En 1825, les habitants se plaignent du péage qu'ils payent pour le passage sur le pont de bois rétabli sur la Seine après la guerre.

    En 1832 la ville est touchée par l'épidémie de choléra. La même année des protestations vigoureuses s'élèvent contre le péage du pont. Ce pont a couté 60 000 Francs, et le péage donne de 30 000 à 36 000 Francs de revenus annuels au propriétaire[17]. Le péage ne fut aboli qu'en 1834.

    En 1836, un pont de pierre remplace l'ancien pont de bois.

    En 1837, la construction de la ligne de chemin de fer de Paris au Pecq marque le début de l'expansion du village. Chatou attire les Parisiens qui viennent y faire du canotage et fréquenter les guinguettes au bord de l'eau. De nombreuses villas se construisent.

    Le tramway pour Rueil,
    au début du XXe siècle.
    L'hôtel de ville,
    dans les années 1900.

    En 1848, des insurgés de Paris mirent le feu au pont du chemin de fer et dévastèrent la station de Chatou. Ils furent repoussés par la garde mobile et des cavaliers du 3e régiment de dragons. Chatou entre alors dans l'ère moderne avec l'installation d'un réseau de gaz, d'un éclairage public, et surtout d'un tramway. C'est aussi à cette période qu'est créé le marché.

    Après le désastre de Sedan, les uhlans paraissent en ville le 19 septembre 1870 et le 21 un bataillon de chasseurs badois s'établit dans la commune. Différents corps d'armée les remplacèrent à tour de rôle, devenant de plus en plus exigeants. Les réquisitions forcées se succédèrent et le maire provisoire François Laubeuf, est pris en otage par les Prussiens qui ont découvert un dépôt d'armes dans l'église abandonnée. Il doit la vie sauve à l'abbé Borreau, curé de Carrières-Saint-Denis et du docteur Lelièvre, qui s'interposent, ceux-ci ayant prodigué des soins aux blessés y compris à des soldats prussiens. Napoléon Ancelin fut fusillé pour avoir refusé l'entrée de sa maison aux Allemands. Le pillage des maisons abandonnées fut opéré par les soldats allemands en particulier par la Landwehr et les Poméraniens. Des dégâts furent aussi causés par les obus du Mont-Valérien.

    En 1878, la villa de Camille Perrier est racheté par la commune et devient l'hôtel de ville.

    Puis vers la fin du XIXe siècle, les peintres impressionnistes, puis les fauves s'y intéressent, notamment André Derain, natif de Chatou. Auguste Renoir devient un habitué du restaurant Maison Fournaise, il y peindra un des tableaux les plus célèbres au monde : le Déjeuner des Canotiers.

    L'année 1898 marque un tournant dans l'histoire industrielle de la ville avec l'arrivée des usines Pathé qui emploieront jusqu'à 1700 personnes jusqu'en 1955. Cette usine, d'architecture Art-déco cessera son activité en 1990 et, n'étant pas classée, sera détruite en novembre 2004 dans le cadre d'un projet de ZAC, malgré les protestations de milliers de personnes, une pétition d'une centaine d'artistes et de l'association Chatou Notre Ville[n 2] qui voulaient la conserver en tant que patrimoine culturel du XXe siècle et pour ses qualités architecturales. Entre 1945 et 1985, on y produisait les disques Pathé, La Voix de son Maître, Columbia, Capitol, Métro-Goldwyn-Mayer, Témoignages, Pathé-Vox, Cetra-Soria, Odéon. À l'époque de sa splendeur, certains artistes de la firme Pathé-Marconi, Line Renaud, Dick Rivers et Les Chats sauvages entre autres ont été amenés à la visiter sur proposition des dirigeants de l'époque.

    À la fin de la Seconde Guerre mondiale a lieu, le l'affaire des 27 Martyrs[20], moment tragique de la Libération qui verra le massacre de 27 civils et résistants par les troupes allemandes. C'est en leur mémoire que la rue des Vingt-Sept-Martyrs fut nommée.

    En 1922, du sculpteur Charles Maillard, est inauguré le premier monument en hommage de Maurice Berteaux[21].

    En 1966, le pont de pierre est détruit et un nouveau pont est construit une centaine de mètres plus loin. La ville s'étoffe avec la création de centres sportif et culturel. Sur l'île de Chatou, la municipalité accueillera la Foire nationale à la brocante et aux jambons à partir de 1971. Un parc des impressionnistes sera créé de l'autre côté du pont de chemin de fer sur l'Ile à la fin des années soixante-dix.

    À la fin des années 1990, la maison Fournaise et la maison Levanneur sont restaurées et une gare d'eau est aménagée par derrière.

    Réalisé par VNF, un nouveau barrage, dessiné par l’architecte Luc Weizmann remplace en 2014 le barrage de 1933 entre Chatou et l’île dite des Impressionnistes, avec un projet d'éclairage esthétique. Il est équipé d'une échelle à poissons qui permet de rétablir la continuité piscicole.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[22], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines et à son arrondissement de Saint-Germain-en-Laye, après un transfert administratif effectif au .

    Elle faisait partie de 1793 à 1964 du canton de Saint-Germain-en-Laye, année où elle devient le chef-lieu du canton de Chatou[23]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de deux à cinq communes.

    Intercommunalité

    Chatou était le siège de la communauté d'agglomération de la Boucle de la Seine, créée fin 2004.

    Celle-ci fusionne avec la communauté d'agglomération Saint-Germain Seine et Forêts, et la communauté de communes Maisons-Mesnil pour former, le , la communauté d'agglomération Saint Germain Boucles de Seine, dont est désormais membre la commune.

    Tendances politiques et résultats

    Lors du second tour des élections municipales de 2008, où le maire sortant Christian Murez ne se représentait pas, la liste menée par (Ghislain Fournier - Majorité présidentielle) a obtenu la majorité des suffrages exprimés 44,32 % lors d'une quadrangulaire, devançant les listes menées par Jacqueline Penez (PS, 25,12 %), par Pierre Arrivetz (DVD, 15,89 %) et celle de Jean-Jacques Rassial(MoDem,13,14 %)[24]

    Il est réélu au premier tour des élections municipales de 2014 où sa liste LUD obtient 56,92 % des suffrages exprimés, devançant celles de Emmanuel Loevenbruck (SE, 15,36 %), de Pierre Grison (Union de la Gauche, 14,85 %) et de Pierre Arrivetz (Divers Droite,12,86 %)[25]

    Il démissionne en janvier 2018 au bénéfice de son ancien deuxième maire-adjoint, Éric Dumoulin (DVD)[26],

    Celui-mène une liste lors des élections municipales de 2020 soutenue par LREM[27] qui obtient la majorité absolue des suffrages exprilés dès le premier tour, avec 75,22 % des suffrages exprimés, face à celle de José Tomas (DVG, 24,78 %), lors d'un scrutin marqué par 66,71 % d'abstention[28]

    Liste des maires

    Liste des maires successifs depuis la Libération de la France[29]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1944 1947 Jacques Bouvier Comité de Libération de Chatou Ingénieur
    1947 1953 Henry Vercken RPF Avocat - Conseil, Croix de Guerre 14-18
    1953 1954 André Combe Liste CNIP, ARS, RPF, MRP Entrepreneur
    1954 1959 Albert Laubeuf Liste Rad, RGR, SFIO Architecte
    1959 1971 Jean-François Henry CNIP Conseiller général de Chatou (1964 → 1967)
    1971 1979 Jacques Catinat RPR Imprimeur, éditeur,
    Conseiller régional
    Conseiller général de Chatou (1967 → 1979)
    1979 1981 Charles Finaltéri   Journaliste
    1981 1995 Jean Bonnet RPR Pharmacien de Chatou
    Conseiller général de Chatou (1988 → 1994)
    1995 2008 Christian Murez[30],[n 3] RPR - UMP Médecin généraliste de Chatou
    Président de la CCBS (? → 2014[31])
    2008 janvier 2018[32],[33] Ghislain Fournier UMP puis LR Consultant, chef d'entreprise.
    Conseiller départemental de Chatou (2015 →)
    Vice-président du conseil départemental des Yvelines (2015 →)
    Démissionnaire
    janvier 2018[26] En cours
    (au 9 juillet 2020)
    Éric Dumoulin DVD-LR Dirigeant de société
    Vice-président de la CA Saint Germain Boucles de Seine (2020 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026
    Conseiller départemental depuis 2021

    Labellisations

    |La ville participe au Concours des villes et villages fleuris et possède une fleur depuis 2007[34].

    En 2002, pour entretenir l'héritage culturel laissé par les Impressionnistes dans les Yvelines, Chatou, avec huit autres communes riveraines de la Seine, Carrières-sur-Seine, Croissy-sur-Seine, Bougival, Louveciennes, Marly-le-Roi, Le Port-Marly, Le Pecq et Noisy-le-Roi, crèe le label et la structure « Pays des Impressionnistes »[35]. Rueil, qui y est entré en 2010, en est sorti en 2016. Croissy-sur-Seine et Carrières-sur-Seine ont demandé à en sortir en 2017[réf. nécessaire].

    Jumelages

    En janvier 2018, Chatou n'est jumelée avec aucune commune[36].

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[37],[Note 3]

    En 2018, la commune comptait 30 330 habitants[Note 4], en diminution de 1,55 % par rapport à 2013 (Yvelines : +1,62 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1249269849939551 0271 1001 2001 292
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4221 8042 6623 1942 9563 3823 9213 5804 171
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 5145 4836 5328 0369 75712 02311 86112 81115 338
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    21 65522 61926 55028 43727 97728 58829 47230 28131 134
    2018 - - - - - - - -
    30 330--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (19,3 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois supérieur au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,8 %) est supérieur au taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 47,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 22 %, 15 à 29 ans = 16,4 %, 30 à 44 ans = 24,9 %, 45 à 59 ans = 20 %, plus de 60 ans = 16,6 %) ;
    • 52,8 % de femmes (0 à 14 ans = 18,4 %, 15 à 29 ans = 15,8 %, 30 à 44 ans = 23,3 %, 45 à 59 ans = 20,8 %, plus de 60 ans = 21,7 %).
    Pyramide des âges à Chatou en 2007 en pourcentage[39]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90  ans ou +
    1,1 
    5,6 
    75 à 89 ans
    8,9 
    10,6 
    60 à 74 ans
    11,7 
    20,0 
    45 à 59 ans
    20,8 
    24,9 
    30 à 44 ans
    23,3 
    16,4 
    15 à 29 ans
    15,8 
    22,0 
    0 à 14 ans
    18,4 
    Pyramide des âges du département des Yvelines en 2007 en pourcentage[40]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    0,9 
    4,3 
    75 à 89 ans
    6,6 
    11,2 
    60 à 74 ans
    11,6 
    20,3 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,1 
    30 à 44 ans
    21,5 
    19,9 
    15 à 29 ans
    18,9 
    21,9 
    0 à 14 ans
    19,8 

    Enseignement

    Chatou est située dans l'académie de Versailles.

    Établissements scolaires

    La ville dispose[Quand ?] de huit écoles maternelles, écoles élémentaires communales et trois collèges dont deux publics et un privé[réf. nécessaire] :

    Établissements publics :

    • École maternelle Les Champagnes - 26 rue des Vignobles
    • École maternelle Les Chardrottes - 6 chemin de Traverse
    • École maternelle Les Cormiers - 146 rue du Général Leclerc
    • École maternelle Ernest Bousson - 22 avenue Ernest Bousson
    • École maternelle Les Larris - 226 rue du Général Leclerc
    • École maternelle Les Marolles - 57 avenue de Verdun
    • École maternelle Les Sabinettes - 5 rue des Sabinettes
    • École maternelle et élémentaire Les Champs- Moutons - 46 rue des Vignobles
    • École élémentaire Jules Ferry - 49 rue Léon Barbier
    • École élémentaire Victor Hugo - 5 chemin de traverse
    • École élémentaire Jean Rostand - 11 rue des Sabinettes
    • École élémentaire Val Fleuri - 3 rue Lami
    • Collège Paul Bert - 12 rue des Écoles
    • Collège Auguste Renoir - 71 rue Auguste Renoir

    Établissements privés :

    • École Jeanne d'Arc / Notre-Dame (maternelle - primaire) - 6 rue du Général Colin
    • École Perceval (maternelle - primaire - collège - lycée) - 5 avenue d'Epremesnil

    Culture

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    Chatou est une ville culturelle de par son patrimoine.

    Trois associations s'activent pour la sauvegarde du patrimoine : « Les Amis de La Maison Fournaise », « Chatou Notre Ville » et « Sequana ».

    Chatou héberge aussi un centre d'histoire de l'art dont les diplômes sont reconnus par l’État, ainsi qu'une médiathèque et un conservatoire.

    L'unique cinéma de la ville, le cinéma Louis-Jouvet, offre une salle de 400 fauteuils et un écran de 11 mètres de base[41]. Il accueille également des représentations théâtrales et offre une salle pour diverses manifestations et expositions.

    Sports

    Chatou est la première ville de France où le football a été pratiqué, selon le Monde illustré du 14 décembre 1867[42].

    Football

    La ville de Chatou est le siège de l'Association Sportive Chatou. Le club de football évolue en Régional 1[Quand ?] et est la section la plus reconnue de l'association sportive. Les matchs de l'équipe première ont lieu au Stade Charles-Finaltéri, ou bien au Complexe des Impressionnistes[réf. nécessaire].

    Manifestations culturelles et festivités

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    Le parc des expositions de l'île des Impressionnistes rattachée à Chatou, héberge annuellement plusieurs manifestations :

    Cultes

    L'église Notre-Dame à Chatou.

    Lieux du culte catholique à Chatou :

    • Église Notre-Dame (4, place Sainte-Marie) ;
    • Église Sainte-Thérèse (36, route de Maisons) ;
    • Chapelle Saint-Jean (208, rue des Landes) ;
    • Relais Paroissial Saint-Louis (30bis, rue Auguste-Renoir).

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 44 828 , ce qui plaçait Chatou au 895e rang parmi les 31 525 de plus de 39 ménages en métropole[45].

    Emploi

    Chatou fait partie de la zone d'emploi de Paris[46].

    La population active de la commune s'élève[Quand ?] à 15 139 personnes, dont 14 012 ayant un emploi (taux de chômage : 7,5 %)[45]. 14,6 % d'entre eux travaillent à Chatou, 17,7 % dans le département des Yvelines hors Chatou, et 66,7 % dans un autre département de l'Île-de-France[45], notamment à la Défense et à Paris, qui sont aisément accessibles par le RER A depuis la gare de Chatou - Croissy (11 min pour la Défense, 15 min pour l'Étoile).

    Entreprises et commerces

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    À l'origine, l'économie locale fonctionnait surtout grâce au commerce, développée grâce à la position privilégiée de la ville sur la Seine.

    À la fin du XIXe siècle, la ville prit son essor industriel avec l'arrivée des usines Pathé qui draina un grand nombre d'entreprises.

    Aujourd'hui[Quand ?], la commune de Chatou accueille 136 entreprises, principalement à vocation tertiaire, dans quatre zones d'activités sur plus de 64 000 m2.

    Dans le nord de l'île des Impressionnistes, se trouve l'un des trois sites de la division « études et recherches » d’EDF (Laboratoire national d'hydraulique et département environnement) qui emploie 850 personnes avec 9 000 m2 réservé aux halls d'essai.

    Culture locale et patrimoine

    Église Notre-Dame

    Lieux et monuments

    La Maison Fournaise.
    • L'église Notre-Dame est une église romane en pierre calcaire du XIIIe siècle, bâtie sur l'emplacement de la première église de Chatou construite en bois au XIe siècle.
    De cet édifice, ne subsistent aujourd’hui que le clocher et le chevet. L'église fut agrandie et restaurée au cours des siècles. La nef fut reconstruite en 1622 puis, après les bombardements de 1871, par l'architecte Paul Abadie. La façade a été ajoutée en 1880 (œuvre d'Eugène Bardon).
    À l'intérieur, l'orgue (construit par John Abbey en 1878, puis considérablement agrandi par Jean-Daniel Ayer en 2002) compte 4 claviers et pédalier pour 27 jeux réels. Un tableau d'Eugène Thirion, Jeanne d'Arc écoutant ses voix (1876). Un bas-relief de Laurent Séverin Grandfils, sculpteur catovien. Une copie de La Cène de Philippe de Champaigne par Isidore Dumont (1878). Un chemin de croix de Pascal Beauvais, sculpteur contemporain.
    Restaurant datant du milieu du XIXe siècle, haut lieu des impressionnistes et du canotage.
    Auguste Renoir y peignit le célèbre Déjeuner des canotiers. Beaucoup d'artistes fréquentèrent ce lieu, dont Claude Monet, Alfred Sisley, Berthe Morisot, Édouard Manet, Guy de Maupassant… Elle est aujourd’hui transformée en restaurant-musée.
    • L'usine Pathé-Marconi : berceau du microsillon en Europe en 1951, grand bâtiment de style art déco construit de 1929 à 1931 dans le boulevard de la République, sur les plans du cabinet Wallis, Gilbert et Partners qui compte parmi les plus célèbres cabinets d'architectes de l'art déco au Royaume-Uni.
    Abandonnée depuis 1992, dernière usine Pathé, elle a été détruite au début du mois de novembre 2004.
    • Le nymphée de Soufflot :
    C'est une fabrique de jardin ou « folie », construite pour abriter une source, située dans un parc et visible depuis l'île de Chatou. En forme de coquille inversée, en verre et pierre meulière, elle date de 1777. Œuvre de Jacques-Germain Soufflot (l'architecte du Panthéon), elle a été construite pour Henri Bertin, seigneur de Chatou et ministre de Louis XV et de Louis XVI, en même temps que le château détruit en 1912.
    Monument classé en 1952, son état a été jugé inquiétant par l'architecte des bâtiments de France en 1999 (dans un article du Monde d'Emmanuel de Roux provoqué par l'association Chatou Notre Ville) sans qu'aucun projet de restauration n'ait vu le jour.
    • La maison Levanneur :
    À l'origine, elle abritait le restaurant Levanneur fréquenté notamment par Maurice de Vlaminck et André Derain. Rachetée par la ville de Chatou en 1991, et rénovée en 1995, la maison accueille depuis 1997 le Cneai[44], Centre national édition art image.
    • La gare d'eau :
    C'est une construction en bois abritant au son rez-de-chaussée l'association Sequana qui entretient et rénove des bateaux ayant navigué sur la Seine au temps des impressionnistes ; et à l'étage un restaurant donnant sur les bords de Seine.


    Film tourné à Chatou

    Chatou a servi de lieu de tournage en 2011 pour le film Adieu Berthe, l'enterrement de Mémé de Bruno Podalydès.

    Personnalités liées à la commune

    • Paul Abadie (1812-1884) : conseiller municipal de Chatou de 1870 à 1874, architecte de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre en 1874, vécut au no 8, route des Princes. Il est mort à Chatou en 1884 et est enterré dans l'ancien cimetière (cimetière des Landes).
    • François Bernheim : né à Chatou en 1947, producteur, compositeur et interprète[47].
    • Maurice Berteaux (1852-1911) : ministre de la Guerre en 1904-1905 et 1911, maire de Chatou de 1891 à 1911, député de Chatou (1re circonscription de Versailles) de 1893 à 1911, vice-président de la chambre des députés de 1906 à 1911. Mort le 21 mai 1911 décapité par un avion à Issy-les-Moulineaux lors de la course Paris-Madrid, il a eu des funérailles nationales. Il a vécu au no 17, rue Labélonye.
    • Henri Léonard Jean Baptiste Bertin : dernier seigneur de Chatou (1762-1789), ministre de Louis XV et de Louis XVI, contrôleur général des finances de 1759 à 1763, ministre de l'Agriculture, des Postes, des Mines de 1763 à 1781, fondateur du cabinet des Chartes (ancêtre des Archives nationales), fondateur des Écoles vétérinaires de Lyon et de Maisons-Alfort, ami de Turgot qu'il a nommé comme intendant de Limoges, partisan de la réforme des Parlements instaurée par Louis XV et Maupeou (1770-1774).
    • Claude Bessy : ancienne danseuse étoile et directrice de l'opéra de Paris. Réside à Chatou.
    • Marcel Body (Limoges, 1894 - Chatou, 1984) : a été typographe, membre du Groupe communiste français de Moscou dès 1918, militant du Parti communiste et diplomate de l'URSS en Norvège.
    • Raymond Boisserie : accordéoniste.
    • Lucien Dalsace : acteur français né à Chatou en 1893 au no 54, avenue du Chemin-de-Fer.
    • André Derain : né à Chatou en 1880, peintre, illustrateur et sculpteur français, un des fondateurs du fauvisme.
    • Pierre Desproges : « humaniste misanthrope », humoriste, homme de lettres, a donné en 1986 une interview mémorable dans son bureau, à Chatou, qu'il concluait en reconnaissant devant l'objectif que « sa seule certitude dans la vie est de vivre dans le doute. »
    • Lucie Dreyfus : née Hadamard, épouse d'Alfred Dreyfus[réf. nécessaire].
    • Maurice Donnay : dramaturge, de l'académie française (1907), Grand Officier de la Légion d'Honneur (1935) repose dans le caveau de famille de son épouse, dans l’ancien cimetière de Chatou (dit des Landes).
    • Lucien Fabre, René Maget, Pierre Bourgeois : successivement présidents de Pathé-Marconi entre 1937 et 1959. Ils participèrent au développement économique de la ville de Chatou, dont l'usine Pathé-Marconi du boulevard de la République employa jusqu'à 2 000 personnes à la fin des années 1950.
    • Joachim Garraud : habitait à Chatou jusqu'en 2010[réf. nécessaire].
    • Charles Lamoureux : chef d'orchestre, fondateur des concerts qui portent son nom, a possédé de 1876 à sa mort en 1899 une maison à Chatou au no 2, avenue du Parc : la villa Haëndel.
    • Jean Levavasseur (1924-1999), escrimeur, médaillé olympique.
    • Gilles Mallet : seigneur de Chatou, conseiller de Charles V le Sage, créateur de la Librairie du Roi.
    • Charles Maillard (1876-1973) : sculpteur, réalise en 1920 le monument et la statue du ministre de la guerre Maurice Berteaux, inauguré en 1922.
    • Gustave Maincent (1848-1897), peintre, a peint à Chatou et est domicilié à la Maison Fournaise peu avant sa mort subite dans le train près de Rueil. Plusieurs de ses tableaux sont conservés au musée Fournaise[48].
    • Georges Mandel (1885-1944) : né à Chatou au no 10, avenue du Chemin-de-Fer (aujourd’hui avenue du Général-Sarrail) en 1885. Il est chef de cabinet de Clemenceau de 1917 à 1920, ministre des PTT de 1934 à 1936, ministre des Colonies de 1938 à 1940, ministre de l'Intérieur en juin 1940, député de Lesparre de 1919 à 1924 et 1928 à 1940. Assassiné par la Milice en 1944.
    • Jean Marais (1911-1998) a habité avec sa mère, son frère, sa grand-mère et sa tante au 11 rue de Saint-Germain (avenue Foch depuis 1931) durant 6 ans. Il a travaillé quelque temps aux usines Pathé, boulevard de la République, usines détruites depuis.
    • Camille Joseph Perier : député puis pair de France, frère du président du Conseil de Louis-Philippe Casimir Perier : maire de Chatou de 1832 à 1844, auteur de l'abolition du péage de Chatou en 1835, mort à Chatou en 1844.
    • Marcel Proust : a évoqué la ville de Chatou dans son roman Du côté de chez Swann paru en 1913.
    • Georges Remon (1889-1963) : a vécu à Chatou au no 61, avenue Foch, des années trente à sa mort en 1963 ; décorateur, directeur de l'École des arts appliqués de la ville de Paris, il a participé avec son père Pierre Henri et son frère Willy à la décoration des grands paquebots tels que le « France » (1912), l'Aquitania (1913), le Vaterland (1913), le Paris (1921), l'Île-de-France (1927), l'Atlantique (1930), le Normandie (1935), …
    • Pascal Roland : évêque de Moulins (2003-2012) et de Belley-Ars (2012), né à Chatou en 1951.
    • Marcelle Romée (Marcelle Arbant) : actrice française née à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) le 7 février 1903 ; elle est décédée à Chatou le 3 décembre 1932.
    • Christian Roux : romancier né à Chatou en 1963.
    • Louis Silvy : polémiste janséniste, propriétaire du domaine de Chatou de 1804 à 1812.
    • Hal Singer (né en 1919 ; décédé à Chatou le à l'âge de 100 ans) : saxophoniste de jazz, a résidé à Chatou jusqu'à son décès. Enterré au cimetière des Landes.
    • Martial Solal : pianiste de jazz, compositeur, arrangeur et chef d'orchestre français, réside à Chatou.
    • Victor Suin : sénateur et conseiller municipal de Chatou sous le Second Empire, vécut au no 19, rue Camille Perier, mort à Chatou en 1877.
    • Jean-Alexandre Talazac : ténor français, créateur d' « Hoffmann » dans Les Contes d'Hoffmann de Jacques Offenbach. Il possédait une propriété à Chatou, avenue de Saint-Germain, décédé en son domicile le .
    • Philippe Tesson : journaliste politique, ancien directeur de journal, directeur de théâtre, critique de théâtre. Réside à Chatou. Son fils, Sylvain Tesson, y a grandi, dans la maison familiale qu'il décrit comme ressemblant « à une datcha russe, mais d'une Russie sage. L'oisiveté n'y existait pas »[49].
    • Jean-Marie Viollet (abbé) : a reçu le titre de Juste parmi les nations (comité pour Yad Vashem) dont les noms figurent sur le mur d'honneur du Jardin des Justes à Jérusalem, mais également à Paris dans l'Allée des Justes, près du Mémorial de la Shoah rue Geoffroy-L'Asnier[n 4].
    • Maurice de Vlaminck : a vécu à Chatou où il avait un atelier, en compagnie de André Derain. Vlaminck s'est servi de la ville comme modèle dans plusieurs tableaux : La Châtaigneraie à Chatou (1905)[50], Le Pont de Chatou (1906-07)[51], La Seine à Chatou (1905)[52].

    Héraldique

    Les armes de Chatou se blasonnent ainsi :
    écartelé, au premier d'azur à l'épée d'argent en pal, au deuxième et au troisième d'or au rosier terrassé de sinople et fleuri de trois pièces de gueules et au chef d'azur chargé de trois étoiles d'or, au quatrième d'azur au lion d'or.

    Ce blason est celui d'Henri Bertin, ancien seigneur de Chatou au XVIIIe siècle[53].

    Notes et références

    Notes

    1. Mauport : rapporté par le moine Aimoin de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés
    2. Le seul opposant local à la destruction de l'usine Pathé-Marconi, entre 1999 et 2004, a été Pierre Arrivetz, président de l'association Chatou Notre Ville, historien de Chatou et conseiller municipal depuis 2004. Le patrimoine industriel de Chatou a été présenté et promu grâce à son livre Chatou, mémoire en images et à son association. À la suite de la campagne de Chatou Notre Ville, des articles contre la destruction de l'usine Pathé-Marconi ont paru dans Le Monde, Le Figaro, Le Moniteur, Le Parisien, Le Courrier des Yvelines, sans compter le journal de 20 heures de TF1 en 2002.
    3. « Après avoir choisi de ne pas être candidat à sa propre succession à la tête de la ville en 2008, il [Christian Murez] avait présidé, en mars 2014, son dernier conseil de la communauté de communes de la Boucle de Seine (CCBS) avant de passer la main pour prendre sa retraite[30]. »
    4. Fils de l'historien catholique dreyfusard Paul Viollet (1840-1914), le rédacteur des statuts de la Ligue des Droits de l'Homme, Jean Viollet (1875-1956) prit à la suite de son père des opinions tranchées lors de l'affaire Dreyfus en faveur de l'accusé. Il cachait des fugitifs pourchassés par les Allemands parce qu'ils étaient juifs ou pour leurs activités politiques. L'abbé Jean Viollet accepta d'héberger monsieur et madame Freilich qui vécurent à Chatou de l'été 1942 à la Libération en août 1944 et eurent ainsi la vie sauve.

    Notes sur la démographie

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Chatou, carte interactive » sur Géoportail..
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « Découpage infracommunalTable d'appartenance géographique des IRIS », sur insee.fr (consulté le ).
    11. [Cocheris 1874] Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, , 56 p., sur books.google.fr (présentation en ligne, lire en ligne), p. 33.
    12. Victor R. Belot (préf. Paul-Louis Tenaillon), Coutumes et folklores en Yvelines, librairie Guénégaud, , p. 242.
    13. Archives du XIIIe siècle[Où ?].
    14. Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 1 - Page 616.
    15. Cercle Généalogique de Versailles et des Yvelines, Paysages d'Yvelines à la fin du XVIIIe siècle : Le cadastre de Bertier de Sauvigny, Archives départementales des Yvelines, .
    16. [Lebeuf 1738] Jean Lebeuf, Recueil de divers écrits pour servir d'éclaircissemens à l'histoire de France, et de supplément à la Notice des Gaules, t. 1, Paris, Jacques Barois Fils, , 416 p., sur books.google.fr (lire en ligne), p. 209.
    17. Monographie communale
    18. « Histoire de Croissy », sur archives.croissy.com (consulté le ).
    19. Jacques Catinat, « Gilles Malet, seigneur de Chatou, fondateur de la Bibliothèque Nationale », Revue de l'Histoire de Versailles, t. 60, , p. 3-18 (lire en ligne).
    20. « Histoire des quartiers : De l'Hôtel de Ville à la Villa Lambert »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur mairie-chatou.fr (consulté le ).
    21. « Archives Nationales "Léonore" », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
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    Voir aussi

    Bibliographie

    • Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, Préface de Paul-Louis Tenaillon, président du Conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des sciences morales, des lettres et des arts de Versailles, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328).
    • Pierre Arrivetz, Mémoire en Images - Chatou (2003) - éditions Alan Sutton
    • Pierre Arrivetz, Chatou, de Louis-Napoléon à Mac-Mahon 1848-1878 (2005) - éditions Alan Sutton
    • Pierre Arrivetz, Chatou 1814-1830 (2008) - éditions Chatou Notre Ville
    • Pierre Arrivetz, Chatou 1830-1848 (2009) - éditions Chatou Notre Ville
    • Pierre Arrivetz, Chatou dans l'industrie maritime (2010) - éditions Chatou Notre Ville
    • Pierre Arrivetz, Chatou, une page de gloire dans l'industrie (2012) - éditions Chatou Notre Ville
    • Pierre Arrivetz, Chatou dans l'industrie maritime - complément d'enquête (2013) - éditions Chatou Notre Ville
    • Laurent Robert, Chatou, Croissy-sur-Seine : villégiatures en bordure de Seine, Lieux Dits,
    • José Sourillan et Arnaud Muller, Les Voix de la Guerre 1939-1945, coffret audio de deux CD avec témoignages des associations d'anciens combattants et habitants de Chatou et des environs et 43 voix officielles de la guerre - éditions Chatou Notre Ville (2011)
    • Dick Rivers, Hamburger, Pan Bagnat, et Rock and'Roll (1986) - éditions Carrère, (visite de l'usine Pathé)
    • Hervé Guénot, Le Moniteur des Travaux Publics (avril 2002), l'Usine Pathé-Marconi - conservation ou démolition.
    • Paul Bisson de Barthélémy, histoire de chatou et des environs, éditions de l'académie palatine, 1950

    Articles connexes

    Liens externes

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