Le Port-Marly

Le Port-Marly est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Marly.

Le Port-Marly

L'hôtel de ville (château des Lions).

Blason
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Saint-Germain-en-Laye
Intercommunalité CA Saint Germain Boucles de Seine
Maire
Mandat
Cédric Pemba-Marine
2020-2026
Code postal 78560
Code commune 78502
Démographie
Gentilé Marlyportains
Population
municipale
5 509 hab. (2018 )
Densité 3 826 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 52′ 43″ nord, 2° 06′ 32″ est
Altitude Min. 22 m
Max. 108 m
Superficie 1,44 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Chatou
Législatives 4e circonscription des Yvelines
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Le Port-Marly
Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Le Port-Marly
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Le Port-Marly
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Le Port-Marly
Liens
Site web http://www.le-port-marly.fr

    Ses habitants sont appelés les Marlyportains.

    Géographie

    Localisation

    La commune du Port-Marly est située au nord-est du département, à onze kilomètres au nord de Versailles, à trois kilomètres au sud - sud-est de Saint-Germain-en-Laye et à 20 kilomètres du centre de Paris.

    Les communes limitrophes sont Croissy-sur-Seine au nord-est (limite théorique puisque dans le bras de Seine au nord-est de l'île de la Loge), Louveciennes au sud-est, Marly-le-Roi à l'ouest et Le Pecq au nord.

    Ancienne partie de Marly-le-Roi, Le Port-Marly se trouve en contrebas de cette dernière, le long de la Seine, de part et d'autre de la route nationale 13 qui la traverse du sud-est au nord-ouest. L'extrémité nord de l'île de la Loge fait partie du territoire communal mais aucune communication directe n'existe entre le centre-ville et l'île : un pont routier unique, situé à Bougival la dessert. Depuis 2017, elle est également reliée à la ville par une passerelle piétonne.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Voies routières

    La commune abrite deux échangeurs routiers d'importance :

    Transports en commun

    La commune est desservie par des lignes de bus.

    Au plan ferroviaire, la station SNCF la plus proche est la gare de Marly-le-Roi sur la ligne L.

    Transport actif

    La commune est bien équipée en pistes cyclables, en particulier pour le secteur situé entre les berges de la Seine et la RN13. Ces pistes relient notamment les établissements scolaires, les équipements sportifs et les commerces.

    Elle s'est également dotée d'une piste cyclable qui chemine le long les berges de la Seine, nommé Piste des impressionnistes. Cette piste se poursuit en aval au Pecq, en revanche elle s'interrompt en amont à Louveciennes, dont les berges sont totalement inaccessibles, l'ancien chemin de halage étant privatisé par des commerces et péniches.

    Urbanisme

    Typologie

    Le Port-Marly est une commune urbaine ; elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[4] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[7],[8].

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné, dans un acte notarié, sous les formes « Port de la Loge » ou « Port de Marly » au XIIIe siècle[9]. En 1572, Jacques Nicolas, reçoit en legs un port et un passage appelé « Port de la Loge ». Il y installe un bac ; peut-être celui qu’empruntait le jeune Charles IX pour y rejoindre sa belle maîtresse, Marie Touchet, sur l’Île de la Loge[9].

    Le port, bien situé au creux d’une boucle de la Seine, était le seul débouché offert au bourg dans un temps où le fleuve était l’unique et plus sûr moyen de communication[9].

    Le Port Marly était Jusqu'en 1819, un hameau de Marly-le-Roi, le petit port de la paroisse de Marly[10] est maintenant une commune.

    Histoire

    Ve siècle Certains historiens ont suggéré que le port était un entrepôt romain. Merilus, propriétaire gallo-romain possédait une villa (fondus) à Marly[9].

    VIe XIIe siècle Les moines s’employant au défrichement de la forêt de Cruye (Marly) favorisent le développement du bourg et partant l’importance du port, bien situé au creux d’une boucle de la Seine, il était le seul débouché offert au bourg dans un temps où le fleuve était l’unique et plus sûr moyen de communication.

    XIIIe siècle Un acte notarié atteste le port indifféremment nommé « Port de la Loge » ou « Port de Marly ».

    XIVe XVe siècle Alors que la branche cadette des Montmorency règne sur le haut Marly, les seigneurs de Prunay, leurs vassaux, possédaient le manoir et la ferme situés sur le territoire indivis du port et de Louveciennes. Couverts de vignes, les coteaux de Marly produisent un petit « clairet » jugé digne d’abreuver la table royale, les tonneaux sont évacués par le port en direction de Paris, de la Normandie et même de l’Angleterre.

    XVIe siècle En 1572, Jacques Nicolas, bourgeois de Paris, reçoit en legs un port et un passage appelé « Port de la Loge ». Il y installe un bac, peut-être celui qu’empruntait le jeune Charles IX pour y rejoindre sa belle maîtresse, Marie Touchet, sur l’île de la Loge.

    XVIIe siècle Louis XIV a quitté Saint-Germain pour les fastes de Versailles tout en goûtant quelque détente dans sa résidence de Marly. Pour les besoins de la cour il donne, par lettres patentes de 1693, la primauté au port de Marly sur celui d’Aupec (Le Pecq).

    XVIIIe siècle Le trafic de marchandises du port s’est tellement développé qu’il nécessite la présence d’un notaire royal. Le port compte alors une population laborieuse de 165 feux (700 hab.) toute occupée aux activités du fleuve ou aux exploitations des fours à chaux. C’est dans le dernier quart de ce siècle que le village va vivre sa mutation la plus profonde. En 1778, Louis XVI l’a doté d’une chapelle bientôt érigée en cure et paroisse Saint-Louis (1785). C’est sur cette église et paroisse que les habitants s’appuieront pour demander leur détachement de Marly et éliront leur propre municipalité.

    Le Port-Marly, commune indépendante Le Port-Marly devient une commune indépendante en . Après la période révolutionnaire, la population ne compte plus que 500 habitants, le commerce a périclité, l’église est ruinée, l’école de Louis XVI fermée.

    1806 Le château, ancien manoir des seigneurs de Prunay est reconstruit tel que nous le connaissons (actuellement hôtel de ville).

    1819 Le cadastre fixant le territoire du Port-Marly est enfin établi à 144 hectares.

    1846 Alexandre Dumas fait ériger sur le coteau des Montferrands, le château de Monte-Cristo, fastueuse demeure faussement Renaissance et le château d’If néo-gothique.

    1850 C’est la grande explosion démographique, commerciale et industrielle. Replié depuis des siècles sur une même population contractant le plus souvent des mariages consanguins, le village s’ouvre aux nombreux provinciaux victimes de l’exode rural vers la capitale. Pêcheurs, bateaux de bain, tireurs de sable, bateaux lavoirs si chers aux peintres, animent les bords de Seine, polluée par diverses industries de papier, de tissus imprimés, et d’eau de javel polluent.

    Des carriers venus de Meudon ouvrent les carrières des Montferrands pour la grande production de blanc d’Espagne. Plus haut, dans la rue de Versailles, s’étendent d’autres galeries d’exploitation de craie. La commune songe seulement à aménager son port, pourtant centre d’activités de celle-ci. Elle doit auparavant en acheter les terrains (ancienne propriété royale, demeurée d’État) qu’elle croyait siens.

    Le Tournant de la Seine à Port-Marly
    Camille Corot, 1872
    Musée d'art de Cincinnati

    1853 La famille Rodrigues-Henriques s’installe au château des Lions. Elle y recevra le peintre Camille Corot qui exécutera en 1872 plusieurs tableaux célèbres – « Le Tournant de la Seine », la « Montre », la « Promenade au Château des Lions ». La commune termine le siècle en beauté en se dotant d’un groupe mairie-écoles (garçons et filles) en discussion depuis 29 ans. À la même époque Sisley, Pissarro, Lebourg, Loiseau… s’inspireront des couleurs changeantes du fleuve.

    1854 Un décret impérial accorde à un habitant de Marly-le-Roi, le vicomte de Mazenod, la concession d'un tramway à chevaux de Rueil-Gare à Port-Marly, via Rueil-Ville et Bougival, soit 7,3 km. Ce sera la première ligne d'Europe du « tramway américain » (voitures sur rails tirées par des chevaux). Ouverte partiellement à l'exploitation en août 1855 puis le jusqu’à Port-Marly[11], la ligne fonctionna - avec quelques vicissitudes notamment pendant la guerre de 1870 - jusqu'en .

    Certaines « haltes » de l'époque sont encore aujourd'hui des arrêts d'autobus (Bas-Prunay, Saint-Fiacre).

    1878

    Le dépôt des tramways, avant la Première Guerre mondiale.

    La société anonyme du Tramway à Vapeur de Rueil à Marly-le-Roi (TVRMR) créée en 1877, met en service le la ligne entre Rueil et Port-Marly (durée du trajet 36 min)[12]. Un train sur deux empruntait l’embranchement vers l’abreuvoir de Marly-le-Roi (durée 48 min). Des locomotives sans foyer et « à eau surchauffée » conçues par l’ingénieur Léon Francq furent d’abord mises en service ; puis divers matériels de traction furent employés au fur et à mesure des progrès techniques des machines à vapeur, jusqu’à l’électrification le .

    La rampe de Port-Marly (route de Versailles (ex-N 186), puis avenue de l'Abreuvoir à Marly) avec sa pente de 70 mm par mètre était redoutée des ingénieurs de l'époque car elle servait à tester la puissance des locomotives à vapeur et donc à valider l'obtention des concessions dans la région. Un accident spectaculaire entre deux locomotives s'y produisit d'ailleurs en 1888 au cours d'un essai.

    Le – comme toutes les compagnies de tramways - la ligne est regroupées dans la STCRP « Société des transports en commun de la région parisienne » ancêtre de la RATP. La ligne porte alors le no 59.

    XXe siècle La pollution croissante de la Seine (pollution par les nitrates et pesticides, pollution liée aux eaux de pluie entraînant des polluants des zones urbaines) a des répercussions sur ses berges. Au Port-Marly, seule subsiste de la grande activité précédente la fabrication de « Javel la Neige » de la famille Verrier.

    C’est sur l’île de la Loge que se réfugieront les énergies créatrices du docteur Château et de sa ferme expérimentale Jersey-Farm qui utilise déjà la traite électrique des vaches. À côté, l’aventurier chimiste Magondeaux utilise un brevet inédit, gagné au jeu, de fabrication d’acétylène.

    On trouve de l’embauche dans le « Tram à vapeur », le dépôt de Port-Marly étant un nœud ferroviaire important sur les lignes reliant Paris – place de l’Étoile à Saint-Germain-en-Laye et à Marly-Abreuvoir. Il se situait entre la Seine et la rue de Paris à la hauteur de l'actuelle mairie.

    1914 La Grande Guerre vide la commune de ses enfants. Une famille sur dix est touchée. Le couturier Doucet, passionné de golf crée un green de 18 trous de renommée internationale, qui perdurera pendant plus d’un demi-siècle jusqu’en 1969 (centre culturel Saint-Exupéry et Pyramides).

    1940 Le Port cesse ses activités commerciales.

    1950 Les mutations galopantes de l’après-guerre : explosion démographique, urbanisation en marche, circulation intense modifient l’aspect encore villageois de la commune. C’est la percée de la nationale 13. Les grands ensembles immobiliers remplacent les espaces verts (le parc du château des Lions devient le quartier des Lions, celui du château de la Corbellerie devient le quartier des Corbelleries, deux quartiers qui accueillent les nouveaux ouvriers et les nouvelles vagues immigrantes. Puis le domaine du chalet Keratry et La Source deviennent des zones d'habitations), les jardins, les vergers du haut du village, Marly-Soleil, les Plains Champs, etc. Les restaurants remplacent les petits commerces qui faisaient la convivialité du village[9].

    2017 Le , une passerelle piétonne reliant la ville à l'Île de la Loge est inaugurée[13].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[14]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1862 1865 Mardochée Sourdis   banquier
    1874 1875 Émile de Kératry    
    Les données manquantes sont à compléter.
    mai 1945 mars 1971 Louis Bourgeois    
    mars 1971 1985 Pierre Lallemant    
    1985 juin 1995 Louis Didier    
    juin 1995 mars 2001 Philippe Godet DVD  
    mars 2001 juillet 2003 Philippe Genin DL puis UMP Démissionnaire
    septembre 2003[15] mai 2020 Marcelle Gorgues[16] UMPLR Retraitée de l'enseignement
    Conseillère départementale de Chatou (2015 →)
    Vice-présidente de la CA Saint Germain Boucles de Seine (2016 → 2020)
    mai 2020[17] En cours
    (au 9 juillet 2020)
    Cédric Pemba-Marine MoDem Cadre supérieur de la fonction publique
    Vice-président de la CA Saint Germain Boucles de Seine (2020 →)

    Distinctions et labels

    En 2003, la commune a reçu le label « Mention Ville Internet »[18].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].

    En 2018, la commune comptait 5 509 habitants[Note 3], en augmentation de 3,26 % par rapport à 2013 (Yvelines : +1,62 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    646547524431590473558529497
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    531621610748738900914946974
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    9891 0581 1121 1811 2011 2371 1241 0981 422
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    3 6504 3313 9213 5184 1814 4124 6084 6235 089
    2017 2018 - - - - - - -
    5 5325 509-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (11,4 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,4 % contre 48,4 % au niveau national et 48,8 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 50,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,8 %, 15 à 29 ans = 21 %, 30 à 44 ans = 27,5 %, 45 à 59 ans = 19,4 %, plus de 60 ans = 11,3 %) ;
    • 49,6 % de femmes (0 à 14 ans = 20,4 %, 15 à 29 ans = 20,6 %, 30 à 44 ans = 26,5 %, 45 à 59 ans = 21 %, plus de 60 ans = 11,5 %).
    Pyramide des âges à Le Port-Marly en 2007 en pourcentage[23]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,3 
    2,6 
    75 à 89 ans
    3,7 
    8,5 
    60 à 74 ans
    7,5 
    19,4 
    45 à 59 ans
    21,0 
    27,5 
    30 à 44 ans
    26,5 
    21,0 
    15 à 29 ans
    20,6 
    20,8 
    0 à 14 ans
    20,4 
    Pyramide des âges du département des Yvelines en 2007 en pourcentage[24]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    0,9 
    4,3 
    75 à 89 ans
    6,6 
    11,2 
    60 à 74 ans
    11,6 
    20,3 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,1 
    30 à 44 ans
    21,5 
    19,9 
    15 à 29 ans
    18,9 
    21,9 
    0 à 14 ans
    19,8 

    Sports

    La ville possède un club d'aviron : le Rowing Club de Port-Marly (RCPM) fondé en 1948 sur les bords de Seine, rue de Paris. Ce club est classé 72e club national en IVe division (au classement FFSA). Il compte plus de 300 licenciés loisirs et compétitions confondus. Les rameurs du club viennent majoritairement de Marly-le-Roi et de Port-Marly, mais aussi de Saint-Germain-en-Laye et du Pecq.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 38 366 , ce qui plaçait Le Port-Marly au 3 477e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[25]. Cette moyenne est inférieure à celle de certaines communes voisines telle que Marly-le-Roi (44 022 ), Louveciennes (56 787 ) ou encore Croissy-sur-Seine (57 747 )[25], bien que restant élevée par rapport à celle de la région et du pays.

    Santé

    Port-Marly accueille un important centre hospitalier privé, la Clinique de l'Europe

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine architectural

    La ville abrite le château de Monte-Cristo, demeure et parc d'Alexandre Dumas. Ce château, d'inspiration Renaissance s'élève dans un parc à l'anglaise avec grottes et cascades. Au fond du parc se trouve le château d'If, cabinet de travail de l'écrivain.

    Édifiée de 1778 à 1780, l'église Saint-Louis est un chef-d'œuvre néoclassique d'Étienne-François Legrand offert par Louis XVI aux Marlyportains. Les offices y sont menés[26], depuis 1988, par les prêtres de l'Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre selon la forme tridentine du rite romain. Ces derniers sont rattachés à la Maison Saint François de Sales de Marly-le-Roi. De plus, l'église bénéficie de la présence des scouts de la "Troupe 1re Port-Marly", affiliée au Scouts d'Europe[27] mais aussi des autres branches : trois meutes et deux clairières pour la branche jaune ; deux compagnies et deux troupes pour la branche verte ; un clan et un feu pour la branche rouge[28]. Cependant, des travaux de réfection de la toiture de l'église, nécessaires depuis longtemps, risqueraient d'imposer la fermeture de l'église en 2016 et 2017[29] !

    Ancienne demeure des seigneurs de Prunay, rebâtie en 1806, le château des Lions abrite l'hôtel de ville depuis 1971. La salle des mariages appelée salle Jacques-II, classée à l'inventaire des monuments historiques, présente un remarquable décor, chef-d'œuvre de la peinture française du XVIIe siècle, peint par l'école de Simon Vouet.

    Peinture

    La ville a servi de modèles à plusieurs peintres dont Camille Pissarro, Alfred Sisley et Maurice de Vlaminck (La Vallée de Port-Marly, 1904[30]).

    En 2002, pour entretenir l'héritage culturel laissé par les Impressionnistes dans les Yvelines, Le Port-Marly, avec huit autres communes riveraines de la Seine, Carrières-sur-Seine, Chatou, Croissy-sur-Seine, Bougival, Louveciennes, Marly-le-Roi, Le Pecq et Noisy-le-Roi, crèe le label et la structure « Pays des Impressionnistes »[31].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de Port-Marly se blasonnent ainsi :

    parti, au premier d’or à la demi-croix de gueules mouvant de la partition cantonnée de deux alérions d’azur, au deuxième d’azur à la nef équipée d’or voguant sur des ondes du même mouvant de la pointe.

    Scoutisme

    Le Port-Marly s’enorgueillit de la présence des scouts des Troupes Ire et IIIe Port-Marly, dont la première fut la première Troupe marine de scouts d'Europe en France. Ces Troupes sont rattachées à la paroisse traditionnelle de Saint Louis du Port-Marly, desservie par les chanoines de l'Institut du Christ Roi.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • « Le château de Monte-Cristo, Le Port-Marly » in Caroline Holmes, Folies et fantaisies architecturales d'Europe (photographies de Nic Barlow, introduction de Tim Knox, traduit de l'anglais par Odile Menegaux), Citadelles & Mazenod, Paris, 2008, p. 158-161 (ISBN 978-2-85088-261-6)
    • Les Petits Trains et les tramways des Yvelines et de l'Ouest parisien du XIXe siècle aux années 2000 par Claude Wagner - Éditions du Valhermeil, 1997 (ISBN 2-905684-85-2).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction duParis », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. Association Port Marly Mémoire Vivante, Les Richesses de la Terre - Carnet d'Histoire numéro 5.
    10. Marie-Amynthe Denis, De Renoir à Vuillard, page 58.
    11. AMTUIR - le chemin de fer américain de Rueil à Port-Marly
    12. AMTUIR - le tramway de Rueil à Marly-le-Roi
    13. « Le Port-Marly : un déjeuner champêtre pour inaugurer la passerelle de la Loge », sur leparisien.fr, 2017-05-19cest12:10:23+02:00 (consulté le ).
    14. Les maires de Port-Marly
    15. « La crise municipale débouche sur l'élection d'un nouveau maire », Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne) « Marcelle Gorgues a été élue lundi soir à une large majorité par les membres du conseil municipal. Seul Raphaël Zumbhiel, de la liste de gauche, s'était porté candidat face à elle. Cette femme de 55 ans, professeur au collège Louis-Lumière, succède à Philippe Génin, démissionnaire de son mandat en juillet dernier ».
    16. « Marcelle Gorgues, Conseillère départementale du Canton de Chatou », sur http://www.ensemblepourlesyvelines.fr/ (consulté le ).
    17. Maxime Fieschi, « L’enfant de la ville devient maire du Port-Marly : Elu dès le 1er tour, Cédric Pemba-Marine a succédé à l’emblématique Marcelle Gorguès à la tête de la ville des Yvelines. Une filiation revendiquée et un style pas si éloigné que ça de sa prédécesseure », Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne, consulté le ) « Dans l'équipe et sous la houlette de la passionnée et si humaine Marcelle Gorguès, il obtient la délégation aux sports durant le premier mandat, puis celle de l'Education et de la Jeunesse pour le deuxième (...) Marcelle Gorguès a annoncé qu'elle voulait passer la main. Après des discussions en interne, l'équipe municipale a tranché en sa faveur face à un autre candidat, François Roussel-Devaux ».
    18. Palmarès des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 01/10/2009.
    19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    23. « Évolution et structure de la population à Le Port-Marly en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    24. « Résultats du recensement de la population des Yvelines en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
    25. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le ).
    26. Site de la Chapellenie Notre-Dame-de-France
    27. Site de la Troupe 1re Port-Marly
    28. Site officiel des Scouts d'Europe
    29. Le carillon de Port-Marly
    30. Galerie Cazeau-Bézaudière.
    31. Clarisse Josselin, Le Pays des impressionnistes est né, Le Parisien, 27.02.2002.
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