Transports de l'agglomération orléanaise

Les Transports de l'agglomération orléanaise (TAO) est le réseau de transport en commun desservant Orléans et les vingt-et-une autres communes formant Orléans Métropole. Cette dernière en est l'autorité organisatrice de la mobilité et a confié l'exploitation par délégation de service public pour la période 2019-2024 à Keolis Métropole Orléans, filiale du groupe Keolis, face au sortant historique, la Société d'exploitation des transports de l'agglomération orléanaise (SETAO), filiale de Veolia Transdev, qui exploitait le réseau depuis 1977.

Pour les articles homonymes, voir TAO.

Transports de l'agglomération orléanaise

Logo du réseau.


Station Bustière à Fleury-les-Aubrais en 2008

Situation Orléans et son agglomération
Type Tramways, autobus et autocar
Entrée en service
Lignes 2 lignes de tramway
42 lignes de bus
Stations 50 stations de tramway
Arrêts 1215 arrêts de bus
Véhicules 187 autobus
Rames 43 rames de tramway
Fréquentation 36,136 millions de voyages (2018)
Écartement des rails 1 435 mm
Propriétaire Orléans Métropole
Exploitant Keolis Métropole Orléans
Site internet www.reseau-tao.fr
Lignes du réseau Tramway d'Orléans, lignes de bus, VéloTAO
Réseaux connexes Rémi, Vélo'+, TER Centre-Val de Loire

Il est organisé autour des deux lignes du tramway d'Orléans et d'un réseau d'une quarantaine de lignes de bus. Il est aussi composé du service de location de vélo VéloTAO, qui complète Vélo'+.

Appelé Transports de l'agglomération orléanaise (TAO) de 1967 à 1977, le réseau devient Société d'économie mixte des transports de l'agglomération orléanaise (SEMTAO) en 1977  le nom originel de la SETAO  puis reprend l'appellation de 1967 en 2010[1].

Histoire

Des omnibus aux TREC

Un tramway rue Jeanne-d'Arc.

Le , l'autorisation pour l'exploitation d'une première ligne d'omnibus à cheval est accordée à Orléans. À cette époque, il n'existe pas de réseau structuré : les chauffeurs adaptent leurs trajets aux clients, et il n'existe pas d'horaires réguliers. À partir de 1862, L'Inspection des voitures dote ses bureaux de la place du Martroi d'une horloge, permettant d'instaurer un semblant d'horaires réguliers[2].

En 1869, une ligne d'omnibus hippomobiles voit le jour entre Olivet et Orléans[3]. En 1877, l'exploitation d'un tramway sur rail tiré par des chevaux débute ; la première ligne mise en place relie le quartier des Aydes (le Faubourg Bannier) au niveau du pont George-V, mais sans franchir la Loire. Elle est étendue jusqu'à Olivet et électrifiée en 1899, sous la houlette de la Compagnie générale française des tramways (CGFT)[4]. Ce réseau comptera jusqu'à quatre lignes et 22 km de lignes en 1909, avant de stagner puis décliner à partir de la décennie suivante en raison des problèmes financiers de la CGFT[4].

Les premiers autobus apparaissent en 1929 puis supplantent définitivement les tramways en 1938 quand la ville rachète le réseau[3],[4]. Elle en confie d'abord l'exploitation à la CGFT sortante, mais la seconde Guerre mondiale interrompt le réseau en 1939[4], le les 28 bus sont réquisitionnés et ne reviendront jamais du front, tandis que la Société des transports régionaux de l'est et du centre (TREC), fondée en 1929, cache une partie de ses véhicules en Dordogne et met en place un semblant de réseau urbain à Orléans[2]. Un service de transport est remis en service vers 1946-1947 les dimanches et fêtes aux heures de pointe, mais il faut attendre 1952 pour retrouver un réseau de transport régulier, toujours exploité par les TREC[4]. Ce réseau reste largement insuffisant, poussant la ville à mettre les TREC en concurrence avec la CFT en 1956 pour proposer une nouveau réseau[3]. Les TREC l'emportent et un nouveau réseau voit le jour le , exploité avec 17 autobus neufs[3]. Le réseau est équipé de Saviem SC 10 en 1966, année où le réseau compte 39 bus et est exploité à l'aide de 110 employés.

En 1967 le réseau prend le nom de Transports de l'agglomération orléanaise (TAO). En 1975, le SIVOM reprend la gestion des transports et dénonce le contrat signé avec les TREC en 1956, le SIVOM jugeant le réseau inefficace avec une tarification complexe et au parc mal entretenu et souvent en panne[3].

La SEMTAO

La livrée emblématique de la SEMTAO, la bande dégradée orange/rouge, a été arborée par les bus orléanais durant plus de 20 ans.
Essais de la ligne B du tramway, à Orléans, en mars 2012

Le , le syndicat intercommunal à vocations multiples (SIVOM) de l'agglomération orléanaise, avec ses partenaires publics et privés, met en place une nouvelle société de transports : la société d'économie mixte des transports de l'agglomération orléanaise (SEMTAO), après une année d'exploitation par un contrat d'assistance technique par la Société centrale pour l'équipement du territoire (SCET)[3]. L'objectif est de donner un nouveau souffle au réseau, la SEMTAO renouvelle la quasi-totalité du parc, simplifie la très complexe tarification autour de deux zones et sept titres de transports (au lieu de six zones et 45 titres différents) et un nouveau réseau est mis en place[3]. Les premiers bus articulés sont mis en service en 1979 sur la ligne desservant le nouveau quartier d'Orléans-la-Source[3]. Un nouveau dépôt est ouvert en 1981 à Saint-Jean-de-Braye, complété en 1985 par une remise dans le quartier de la Source[3].

En 1986 la tarification par zone est abandonnée et le [5], une gare centrale destinée aux bus est installé sous le centre commercial de Place d'Arc[3]. Elle permet à toutes les lignes du réseau de converger vers le centre-ville d'Orléans. Elle accueille 120 bus par jour et voit partir chaque heure 35 bus dans 31 directions différentes en heure de pointe.

En 1988, le réseau se modernise avec la mise en place d'un nouveau système de billetterie magnétique dont sont dotés les bus du réseau[3]. Au même moment, un système informatique de régulation du trafic des bus est installé : baptisé SAPHIR, il permet de coordonner les transports dans toute l'agglomération[3].

En 1989, devant le développement du centre-ville de Saint-Jean-de-Braye et de l'est orléanais en général, le point bus Léon Blum est créé[2]. Il s'agit d'un point de correspondance qui contribue à l'irrigation de cette zone de l'agglomération. Cinq années plus tard, le service Abraysie bus est mis en place pour permettre aux habitants des hameaux de la ville de se rendre rapidement en centre-ville, via le nouveau point-bus[3]. Vers 1995/1996 c'est le service TER-Bus qui est lancé, permettant d'emprunter les TER avec un ticket de bus au sein de l'agglomération[3].

Dès le début des années 1990, l'idée d'un retour du tramway à Orléans est évoquée et la SEMTAO est mandatée par le SIVOM pour étudier la faisabilité du projet[3],[6]. Ce dernier commence à mettre en œuvre les actes préparatoires en 1995[3]. L'année suivante, plusieurs études sont menées pour définir le tracé nord-sud de la ligne[6]. La déclaration d'utilité publique est délivrée en 1998[6]. Deux ans sont nécessaires pour réaliser les travaux lourds d'infrastructures (déviation de réseaux et pose des rails)[3]. Le tramway est inauguré le et mis en service commercialement le . À cette occasion, le centre bus est réaménagé, avec une réorganisation complète du réseau, qui s’avérera ratée en raison des temps de parcours largement sous-estimés[3].

Dès 2000, les élus de l'agglomération commence à se concerter pour la construction d'une seconde ligne de tramway, d'orientation est-ouest[7]. Le changement de majorité après les élections municipales en 2001 retarde le projet, la nouvelle majorité décidant d'abord d'un tramway sur pneus[8] avant de se raviser en 2005[6],[9]. Le tracé est adopté en 2007, modifié en 2008 où la déclaration d'utilité publique est délivrée[10],[11] et les premiers travaux ont lieu en 2009[12],[13]. La seconde ligne de tramway est inaugurée le et mise en service le lendemain[14]. Cette inauguration est accompagnée d'une restructuration du réseau.

Le réseau TAO

À partir du , et pour une durée de sept ans, le groupe Keolis, via sa filiale Keolis Orléans Val de Loire, exploite le réseau TAO pour le compte de la Métropole. Le changement d'exploitant du réseau se traduit par une baisse de la contribution de la Métropole alors que le nombre de voyageurs doit, selon les prévisions, progresser de 25 % d’ici à 2018[15],[16], grâce à une offre de déplacement accrue d'un million de kilomètres supplémentaires par an, par rapport à l'ancien réseau, contre 400 000 de plus pour l'offre évincée de Veolia Transdev[17].

À compter de 2012, la métropole met en place plusieurs nouveaux services, conjointement à l'arrivée de la ligne B du tramway. Ceux-ci comprennent notamment la mise en place d'un système de vélo en location longue durée, baptisé Vélo'Tao, en complément des Vélo'+, et d'un service d'autopartage, nommé Auto'Tao.

En 2019, Keolis, seul opérateur à déposer une offre, est reconduit jusqu'en 2026[18].

La République du Centre rapporte qu'en 2020, le réseau orléanais a connu une « inquiétante dégradation » avec notamment plus de 230 départs de bus annulées entre le 28 septembre et le 2 octobre[19]. Outre les usagers, pusieurs responsables syndicaux déplorent eux aussi une « dégradation des conditions de travail pour les chauffeurs depuis des années »[20] ainsi que le vieillissement du parc de bus et un manque de pièces et de mécaniciens pour l’entretien du parc. En réponse, le directeur de Keolis Métropole Orléans rappelle que le matériel roulant est en cours de renouvellement avec 29 nouveaux véhicules électriques prévus à la fin 2019. Il constate également un problème d’effectif accentué par la crise sanitaire[19].

Identité visuelle

Logos

Les couleurs de l'identité visuelle actuelle allient le gris et un beige rappelant la couleur du sable de la Loire, et les nouveaux bus de TAO sont blancs avec un dégradé de blanc et de couleur « sable de Loire », contrairement à l'ancienne livrée blanche avec des dégradés rouges et jaunes. Entre 2009 et 2012, tous les bus du réseau sont peu à peu habillés avec la nouvelle livrée à raison d'un tiers du parc bus chaque été.

Signification du logotype jusqu'en 2010 : Au-dessus des lettres SEMTAO écrites en rouge figure une vague bleue symbolisant la Loire. Celle-ci est encadrée par deux graphiques représentant les régions naturelles entourant Orléans : au-dessus, un graphique orange représente la Beauce, au-dessous, un graphique rouge représente la Sologne. Avant de devenir « TAO », la SEMTAO a compté trois logos différents d'octobre 1977 à juillet 2010, le dernier est resté en place après cette date et ce jusqu'à l'accession de l'agglomération au statut de Métropole en 2017.

Slogans

  • « SEMTAO Vivons le bus autrement » (1977-2008)
  • « SEMTAO le réseau de l'AgglO » (2008-2010)
  • « TAO le réseau de l'AgglO » (2018-2017)

Le réseau

Le réseau TAO dessert les vingt-deux communes d'Orléans Métropole. Cette dernière est l'autorité organisatrice de la mobilité dans le cadre de ses compétences obligatoires et a confié le l'exploitation du réseau à Keolis, qui était en concurrence avec le sortant Veolia Transdev (SETAO), à compter du , mettant ainsi fin à une relation de 30 ans entre la métropole orléanaise et Transdev, via sa filiale SETAO[21]. La délégation de service public est renouvelée pour six ans à Keolis, à compter du 1er janvier 2019[22].

Ce réseau de bus et tramway est complété par un service de location de vélos en libre-service, baptisée Vélo'+. Deux nouveaux services ont été mis en place en 2012 : Vélo'Tao en juin et Auto'Tao, en septembre. Ils permettent la location longue durée de vélos et de voitures.

Le tramway

Le réseau de tramway d'Orléans comprend près de 29,3 km de lignes. La ligne A relie sur un axe nord-sud la commune de Fleury-les-Aubrais au quartier orléanais d'Orléans-la-Source, tandis que la ligne B relie sur un axe est-ouest les communes de Saint-Jean-de-Braye et La Chapelle-Saint-Mesmin.

TER-Bus

Quatre gares de chemin de fer sont intégrées au réseau sous l'appellation TER-Bus[23] : Orléans, Les Aubrais, Saint-Cyr-en-Val - La Source et La Chapelle-Saint-Mesmin. Ainsi, les lignes TER Centre-Val de Loire sont accessibles avec un titre de transport TAO pour les déplacements entre ces quatre gares, ils sont assimilés à des billets de 2de classe[23].

Le réseau de bus

Le réseau de bus actuel est né, dans sa structure globale, de deux restructurations successives : la première le à la suite de l'ouverture de la ligne B du tramway[24], et la seconde le , ainsi que d'ajustements dans le quartier d'Orléans-la-Source le [25] et le [26].

Ce réseau est hiérarchisé en plusieurs familles de lignes :

  • Les lignes structurantes (1 à 9), qui circulent de 5 h à 23 h (1 h les vendredi et samedi) avec des fréquences de 10 à 20 minutes, complétant directement les tramways ;
  • Les lignes standards (11 à 19) qui complètent le maillage des lignes structurantes et desservant la plupart des communes de la métropole ;
  • Les lignes de proximité (20 à 28, L et O) qui regroupent l'ensemble des navettes communales ;
  • Les lignes périurbaines (33 à 37) fonctionnant essentiellement aux heures de pointes pour desservir les communes rurales de la métropole ;
  • Les lignes scolaires (60 à 65) ;
  • Les lignes express (70 à 73) regroupant essentiellement des lignes du réseau de mobilité interurbaine (Rémi) pouvant êtres empruntées avec un titre de transport TAO.

Le tramway et les lignes structurantes représentent 95 % des trajets.

En 2021, une ligne de bus de nuit fonctionnera les jeudis, vendredis et samedis soirs de 0 h 30 à 5 h du matin entre le centre-ville (station de tramway Libération) et Orléans-la-Source à destination des étudiants[27].

Résa'tao

Résa'tao est un service de transport à la demande zonal lancé en septembre 2015 pour remplacer les différents services à la demande qui existaient jusqu'à présent : Flexo, FilObus et Abraysie Bus. Depuis le , le service se compose de 9 zones, assurées pour la plupart par Abraysie Développement à l'aide de minibus[28], desservies du lundi au samedi, sauf la zone Rose qui n'est pas desservie le samedi[29].

Le 3 avril 2018, le service évolue à titre expérimental et ce jusqu'au 31 décembre 2018 avec la fusion des zones de l'est de la métropole (communes de Chécy, Mardié, Saint-Jean-de-Braye et Semoy) et la possibilité de réserver un trajet sans délai via une application smartphone, au contraire des zones existantes où un délai entre la réservation et l'heure de passage du minibus existe[30]. Le service Resa'Est est pérennisé en 2019 et son mode de fonctionnement est étendu en septembre 2019 aux autres secteurs Resa'tao[27].

Le 2 septembre 2019, une nouvelle zone desservant Orléans-la-Source et sur Saint-Cyr-en-Val est mise en place[31].

Access'tao

Le service Acces'tao est un service qui fonctionne tous les jours sur réservation téléphonique, et réservé aux personnes en situation de handicap moteur et/ou visuel répondant aux critères suivants[32] :

  • Être titulaire d’une carte d’invalidité d’au moins 80 % ou justifiant d’une difficulté à se déplacer, sur présentation d’un certificat médical à renouveler chaque année ;
  • Être domicilié sur la Métropole ;
  • N'être pas en mesure de voyager seul sur le réseau Tao.

Le service est étendu, sous le nom de « service de substitution PMR », à l'ensemble des personnes handicapées dont l'arrêt le plus proche de chez eux ne peut être mis aux normes d'accessibilité[33].

Entre 2005 et 2015, ce service était renforcé par celui de l'association pour les aveugles et déficients visuels d'Orléans (APADVOR), qui estimait que celui du réseau TAO était saturé ; le service fut supprimé en raison de la fin du financement du service par le conseil départemental du Loiret, bien qu'avec ses quatre minibus il assurait 1500 trajets par mois[34].

Le 9 décembre 2019, le service TPMR devient Access'tao avec un nombre de véhicules accru (12 au lieu de 5), possibilité de réserver jusqu'à quelques minutes avant l'horaire défini, horaires étendus jusqu'à minuit le weekend et 21 h les autres jours, etc.[35].

BatOLoire

De mi-juin à début septembre, un bateau bus relie les mercredis, samedis, dimanches et jours fériés le quai du Châtelet à la base de loisirs de l'Île Charlemagne avec une halte au restaurant du Cabinet Vert sur le quai du Roi ; la liaison est effectuée avec trois allers-retours, au tarif spécifique de par traversée[36].

Ce service a vu le jour à l'été 2016, mais n'est intégré au réseau TAO qu'en 2019 afin qu'Orléans Métropole teste la pérennité du service ; si le test est concluant le service sera reconduit en 2020 et accessible avec la tarification habituelle[37].

VéloTAO

VéloTAO est un service de location de vélo de longue durée, avec des offres de 3, 5 ou 12 mois, au contraire de Vélo'+ qui est un service de vélo en libre service sur une courte durée[38]. Deux types de vélos, de couleur orange, sont proposés, pour un total de près de 800 exemplaires proposés à la location[38] : classique et à assistance électrique.

Les abonnés TAO bénéficient de réductions sur le prix de la location[38]. Le service, lancé en , est un succès avec près de 340 abonnements en 2014[38].

AutoTAO

AutoTAO était un service d'autopartage lancé en permettant d'emprunter un des huit véhicules mis à disposition (Citroën C3 II et DS3) à une des quatre stations réparties sur Orléans pour une durée d'une heure ou par tranche de douze heures[39],[40].

Ce service expérimental, peu utilisé avec seulement 222 abonnés en 2018, et surtout contraignant de par son système en boucle où l'usager doit reposer la voiture à la station d'emprunt, est définitivement arrêté le [41].

Parc relais

La Métropole gère les parcs relais, lieux où l'on peut déposer son véhicule pour se rendre en centre-ville par le tramway. Cette gestion est déléguée au même gestionnaire que le réseau, à savoir Keolis Métropole Orléans. Six parc relais sont répartis le long de la ligne A du tramway : Libération, Zénith-Parc des expositions, Victor Hugo, Les Aulnaies, Bustière, Jules Verne[42].

Six autres parc relais ont été installés le long de la ligne B du tram. Ces nouveaux parcs relais apportent environ 1 150 places supplémentaires de stationnement pour Orléans et sa périphérie. Il s'agit des parcs relais Georges Pompidou à La Chapelle-Saint-Mesmin, au terminus ouest, avec 173 places, situé à la sortie des autoroutes A71 et A10 et accessible par la route nationale 152 ; Rol Tanguy à Saint-Jean-de-la-Ruelle avec 118 places sur deux niveaux, à proximité de la route nationale 60, accessible par le chemin de Chaingy ; Pont de l'Europe à Orléans avec 120 places, situé dans le quartier du faubourg Madeleine, accessible par la voie située dans le clos des Mistigris ; Droits de l'Homme à Orléans avec 300 places, situé à proximité du croisement du boulevard Marie Stuart, l'avenue des droits de l'Homme et l'avenue Jean Zay ; Gaudier Brzeska à Saint-Jean-de-Braye avec 240 places, situé à proximité du boulevard Marie Stuart et de l'avenue Denis Papin ; Clos du Hameau à Saint-Jean-de-Braye, au terminus est, avec 200 places, situé à proximité de la rue de la Gare, le long de la ligne ferroviaire[43].

Fréquentation

La fréquentation du réseau TAO a augmenté de 41 % entre 2006 et 2017. Cette croissance ne s'est toutefois pas opérée de manière homogène, avec en particulier une baisse de 2009 à 2011 pendant les travaux de la ligne B du tramway :

Année 2006 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
Nombre de
voyages annuel
(en millions)
24,8[44] 26,2[45] 26,1[45] 24,636[46] 24,218[46] 26,113[46] 30,011[46] 30,624[46] 31,315[47] 32,792[48] 34,991[45] 36,136[49]

En 2006, la SEMTAO, l'ancien exploitant, a transporté 24,8 millions de voyageurs (dont environ 50 % rien que sur la ligne A du tramway), soit une fréquentation en hausse de 6,3 % par rapport à l'année précédente[44].

En 2009, la société annonce avoir transporté 26,1 millions de voyageurs avec 11 millions de kilomètres parcourus (soit environ 40 200 kilomètres et 95 000 voyageurs chaque jour)[50].

En 2012, le nouveau réseau Bus et Tram exploité par Keolis a transporté 26,1 millions de voyageurs, avec 11,8 millions de kilomètres parcourus[51]. À elles seules, les deux lignes de tramway concentrent les 2/3 des voyages.

En 2016, 32,8 millions de voyages sont enregistrés sur l'année, soit une augmentation de 1,4 million de voyages (+4,7 %) par rapport à l'année 2015. La distance totale des trajets effectués est de 11 698 000 kilomètres et le réseau de tramway représente en 2016, 65 % des voyages, les 35 % restants étant effectués en bus[52].

Exploitation

Matériel roulant

En 2020, le parc fait état de 228 véhicules dont 19 minibus, 9 midibus, 98 standards, 57 articulés et 43 tramways[53]. Sauf mention contraire, précisée dans les tableaux ci-dessous, les véhicules sont utilisés par le délégataire Keolis Métropole Orléans, dont la propriété du parc est partagée entre Orléans Métropole pour les tramways, les bus électriques et une partie des bus Diesel et le délégataire pour le reste.

Depuis le 9 mai 2017, le réseau teste deux autobus électriques loués pour une durée de cinq ans sur les lignes 1, 2 et 4[54]. Ces tests ont pour but de vérifier leur autonomie par rapport aux caractéristiques du réseau orléanais, Orléans Métropole souhaitant acheter progressivement à partir de 2020 des autobus dit « propres », n'émettant pas de polluants, avec pour objectif d'attendre en 2026 un parc constitué à 100 % de ces autobus[54]. La recharge est effectuée la nuit, une station de recharge a été construite dans le remisage couvert du dépôt de Saint-Jean-de-Braye[54].

Le renouvellement complet du parc coûtera 150 millions d'euros à Orléans Métropole, qui deviendra propriétaire de la flotte au lieu de Keolis Métropole Orléans[27]. On peut noter que les bus électriques reçus à partir de septembre 2018 reçoivent des numéros de parc à quatre chiffres au lieu du système à trois chiffres qui reste utilisé pour les autres véhicules[53].

Bus standards

Détail des autobus standards en service au
Constructeur Modèle Nombre Numéros de parc Période de mise en service Observation
Heuliez BusGX 31727nos 514, 515, 517, 518, 520 à 522, 524, 526, 527, 529 à 534, 536, 538, 540, 542, 544 à 548 et 571 à 5731998 et 2001 à 2003
  • les nos 571 à 573 ont été achetés d'occasion en 2019 ;
  • les nos 517, 521, 524, 538, 540 et 544 sont confiés à Dunois ;
  • les nos 514, 515, 518, 520, 522, 526, 527, 529, 533, 534, 536, 542, 545 et 571 à 573 sont confiés à Keolis Eure-et-Loir.
Heuliez BusGX 32712nos 835 à 8462009 et 2010
Heuliez BusGX 3379nos 848 à 8562015 Le no 849 est confié à Dunois.
Heuliez BusGX 337 Elec1no 80012018 Bus électrique en test.
IrisbusCitelis 1231nos 801, 803 à 824, 826, 827 et 829 à 8342005, 2006, 2008 et 2009
  • Les nos 803, 805, 808, 816 et 822 sont confiés à Dunois
  • Les nos 801, 807 et 815 sont confiés à Keolis Eure-et-Loir
Mercedes-BenzCitaro C1 Facelift1no 8472013
Mercedes-BenzCitaro C211nos 857 à 8672016 à 2017
Reanault V.I.Agora S4nos 563, 564, 574 et 5751999-2000
  • Le no 564 est confié à Dunois
  • Les nos 574 et 575 sont confiés à Keolis Eure-et-Loir.
  • Les nos 574 et 575 ont été achetés d'occasion en 2019, ils ont par le passé roulés à Rennes puis à Caen.
YutongE122nos 903 et 80022017 et 2018 Bus électriques en test pour une durée de cinq ans[54].
BYDK91no 80032018 Bus électrique en test pour une durée de cinq ans[54].

Bus articulés

Un bus articulé du réseau TAO.
Détail des autobus articulés en service au
Constructeur Modèle Nombre Numéros de parc Période de mise en service Observation
Heuliez BusGX 4279nos 749 à 7572010
IrisbusCitelis 189nos 740 à 7482006, 2008 et 2009
IrisbusAgora L26no 711, 713 à 736 et 7382003 à 2005 Les 737 et 339 ont été détruits par des incendies d'origine accidentelle fin 2018.
Mercedes-BenzCitaro G C1 Facelift2nos 758 et 7592013
Mercedes-BenzCitaro G C29nos 760 à 7682015 à 2017 Les 767 et 768 ont été loués au réseau Twisto de Caen durant les travaux du nouveau tramway entre 2017 et 2019.
VDLVDL Citea SLFA-180 E1no 70012018 Autobus électrique en attente de mise en service.
BYDK111no 70022019 Bus électrique en test pour une durée de cinq ans[54].

Midibus

Détail des midibus en service au
Constructeur Modèle Nombre Numéros de parc Période de mise en service Observation
Heuliez BusGX 1173nos 204 à 2062000
Heuliez BusGX 1272nos 208 à 2092008
Heuliez BusGX 1374nos 210 à 2132015

Minibus

Détail des minibus en service au
Constructeur Modèle Nombre Numéros de parc Période de mise en service Observation
BolloréBluebus m7nos 133 et 3001 à 30062019 et 2020 Véhicules électriques. Pas de livrée pour le 133.
DietrichNoventis 4201no 1282011
DietrichCity 212nos 129 et 1302013
DietrichCity 231no 1312017
PVIGépébus Oréos 2X8nos 101 à 1082012 et 2013 Véhicules électriques.

Tramway

Les informations détaillées sont présentes sur les articles propres à chaque ligne.

Détail des tramway en service au
Constructeur Modèles Nombre Numéros de parc Période de mise en service Observation
AlstomCitadis 30122nos 39 à 602000 et 2001 Voir en détail : ligne A
AlstomCitadis 30221nos 61 à 812010 à 2012 Voir en détail : ligne B

Dépôts

Les bus sont remisés dans un dépôt construit en 1981 à Saint-Jean-de-Braye (47° 54′ 33″ N, 1° 56′ 40″ E ), et calibré pour recevoir 220 bus[3]. Ce dépôt est complété depuis 1985 par un remisage annexe à Orléans-la-Source (47° 50′ 28″ N, 1° 55′ 31″ E ), ouvert afin de limiter les kilomètres haut le pied, c'est-à-dire sans voyageurs ; ce dépôt annexe n'est pas équipé pour assurer la maintenance[3].

Les lignes de tramways sont exploitées chacune via un dépôt qui lui est propre :

  • la ligne A est remisée dans le quartier de La-Source (47° 50′ 06″ N, 1° 55′ 03″ E ), non loin du dépôt annexe de bus.
  • la ligne B à Saint-Jean-de-Braye (47° 54′ 34″ N, 1° 56′ 27″ E ), à côté du dépôt de bus.

A l'exception du point de remisage annexe de La Source, les dépôts assurent, en plus du remisage, l'entretien complet des véhicules, allant du simple contrôle de la pression des pneus jusqu'à la réparation des diverses pannes possibles, voire de travaux de carrosserie.

Personnel d'exploitation

Le délégataire, Keolis Métropole Orléans, emploie 750 salariés dont 500 conducteurs[55]. Il faut ajouter à cela le personnel propre aux sous-traitants.

Tarification et financement

Intérieur du Citadis 302 no 77 avec, à gauche le valideur M'Ticket et à droite le valideur type V6000 pour les titres de transport classiques.

Tarification

Les mêmes titres de transport sont valables dans tous les bus et tramways. Le « Ticket 1 voyage » coûte 1,50  à l'unité, et 14  pour dix voyages et 3,90  pour le ticket journalier[56]. Des abonnements mensuels et annuels sont possibles, avec des tarifs réduits pour les scolaires, les étudiants, les personnes handicapées à 80 % minimum et personnes âgées[56]. Des abonnements multimodaux sont possibles pour les résidents hors métropole, sur certains trajets par train, TER. Dans une logique d'intermodalité, cette carte permet également de payer les voyages réalisés avec les lignes du Réseau de mobilité interurbaine (Rémi) et les quatre gares TER Centre-Val de Loire du service TER-Bus au sein de la métropole[57].

La tarification solidaire, instaurée le , est un système de « gratuité sociale » dont peuvent bénéficier les personnes âgées non imposables ou en situation de handicap et les bénéficiaires de la CMU-C[56].

Depuis 1989, l'ensemble des titres étaient sur support magnétique. En a été introduite la carte à puce Moda Pass', remplacée par la carte à puce du système régional JVMalin en [58]. Les tickets peuvent y être chargés et les Moda Pass' sont progressivement remplacées au fur et à mesure du renouvellement des cartes. La carte JVmalin permet également de chargé des titres de transports des réseaux de transport urbain de Blois (Azalys), Tours (Fil Bleu) et Chartres (Filibus) ainsi que les abonnements Rémi Zen (Ter Centre-Val de Loire).

Depuis le , le réseau TAO est le premier réseau français à avoir déployé le M'Ticket, système digital novateur porté par Keolis permettant d'acheter, via l'application officielle du réseau, et de recevoir sur son smartphone un titre de transport dématérialisé, dont la validation se fait soit, dans le bus par présentation au conducteur, soit dans les tramways sur l'un des deux valideurs spécifiques qui lisent le code-barre affiché sur l'écran du téléphone[59].

Financement

Le financement du fonctionnement du réseau (entretien, matériel et charges de personnel) est assuré par l'exploitant Keolis Métropole Orléans. Cependant, les tarifs des billets et abonnements dont le montant est limité par décision politique ne couvrent pas les frais réels de transport. Le manque à gagner est compensé par l'autorité organisatrice, Orléans Métropole. Elle définit les conditions générales d'exploitation ainsi que la durée et la fréquence des services. L'équilibre financier du fonctionnement est assuré par une dotation globale annuelle à Keolis Métropole Orléans de 50,08 millions d'euros net (redevance de 1,06 million payée à la métropole déduite), notamment grâce au versement transport payé par les entreprises de plus de neuf salariés et aux contributions des collectivités publiques (dont le taux est fixé à 1,80 % et dont le montant s'élève en 2015 à 56,27 millions d'euros)[60]. En 2017, Orléans Métropole investi près de 72 millions d'euros dans le financement des transports publics orléanais[60].

Fraude

Le taux de fraude s'élève à 8,5 % en 2017 contre 9,7 % en 2016, en baisse régulière depuis 2013 où elle était à 13,1 %[61]. Cette baisse s'explique par le renfort des équipes de contrôle, leur augmentation en périphérie et la présence de la police si nécessaire[61]. Elle est majoritairement pratiquée dans le tramway (67 %) et en heures creuses sur de courts trajets[61]. De plus, un système de signalement par les conducteurs de bus des fraudeurs via un système embarqué est déployée depuis début 2018 et constitue une première française[62].

Les TAO dans la culture

Patrimoine

Une association loi de 1901 nommée « Arrêt demandé », en référence à la fois au panneau lumineux qui s'allume à l'intérieur d'un bus lorsqu'un voyageur appuie sur le bouton pour demander l'arrêt au conducteur et à un ancien magazine interne de la SEMTAO, a pour objectif principal de préserver d'anciens autobus des transports en commun d'Orléans[63]. L'association, basée à Olivet  les collections sont conservées au dépôt Keolis Métropole Orléans à Saint-Jean-de-Braye  a été créée en , enregistrée en 2007 mais n'est réellement active que depuis 2012 et compte une quinzaine de membres[63],[64],[65].

L'association failli disparaître en 2011 lors du changement de délégataire (de Transdev à Keolis), l'exploitant sortant était en effet parti d'Orléans en emmenant une partie des véhicules dont l'autocar Chausson, récupéré en 2017, le Saviem SC 10 no 10, récupéré en 2016 et un Routemaster anglais, démoli depuis par manque d'entretien[64],[65][source insuffisante].

L'association conserve, en 2017, les véhicules suivants et pour la plupart en état de rouler[65][source insuffisante] ; sauf mention contraire il s'agit de véhicules ayant roulé sur le réseau SEMTAO et les numéros de parc indiqués sont ceux de leurs anciens exploitants :

Notes et références

  1. Sondage indirect concernant le choix du nom
  2. « L'histoire du réseau » (version du 1 juillet 2009 sur l'Internet Archive), SEMTAO, sur https://web.archive.org, .
  3. « Le réseau d'Orléans », sur http://passionbustram.pagesperso-orange.fr, (consulté le ).
  4. « Histoire de l'ancien tramway d'Orléans », sur http://www.amtuir.org, AMTUIR (consulté le ).
  5. « De la gare des années 1980 jusqu'à la nouvelle gare des années 2000 », sur archives.orleans-metropole.fr (consulté le )
  6. « Les tramways d'Orléans », sur http://transporturbain.canalblog.com (consulté le )
  7. Jean-Jacques Talpin, « ORLEANS Premières esquisses pour la seconde ligne de tramway », sur https://www.lemoniteur.fr, (consulté le )
  8. Jean-Jacques Talpin, « Pourquoi Orléans a choisi le "tram-bus" ? », Rail & Transports, , p. 16 et 17
  9. « L’agglomération d’Orléans devrait revenir au tram-fer », sur https://www.lemoniteur.fr, (consulté le )
  10. « Accordée La DUP de la seconde ligne de tramway d’Orléans », sur https://www.lemoniteur.fr, (consulté le )
  11. Jean-Jacques Talpin, « Orléans La seconde ligne du tramway en chantier », sur https://www.lemoniteur.fr, (consulté le )
  12. Jean-Jacques Talpin, « Orléans La 2e ligne du tramway en chantier », sur https://www.lemoniteur.fr, (consulté le )
  13. Jean-Jacques Talpin, « L’horizon s’est dégagé pour le tramway », sur https://www.lemoniteur.fr, (consulté le )
  14. « Actualité : Juillet 2012 », sur https://www.transbus.org (consulté le )
  15. Interview de Charles Eric Lemaignen par Robert Viennet, « A Orléans, Keolis en fait plus pour moins cher », sur http://www.mobilicites.com, (consulté le )
  16. J.-J. T., « Orléans : Keolis succède à Transdev », sur http://www.ville-rail-transports.com, (consulté le )
  17. Nathalie Arensonas (avec Afp), « Keolis "rafle" à Veolia les transports d'Orléans et d'Aix », sur http://www.mobilicites.com, (consulté le )
  18. Keolis seul candidat pour gérer les transports publics d'Orléans Métropole en 2019, France Bleu, 5 février 2018
  19. Nicolas Da Cunha, « Transport - Rien ne va plus sur le réseau TAO : plus de 230 départs de bus annulés la semaine dernière Orléans », sur www.larep.fr, (consulté le )
  20. « Retards, pannes, incidents d'exploitation: que se passe-t-il sur le réseau de transports TAO de la métropole d'Orléans ? », sur France 3 Centre-Val de Loire (consulté le )
  21. Carole Tribout, « Deux milliards de voyageurs mondiaux », [[La République du Centre|La Rep.fr]], (lire en ligne)
  22. Nicolas Da Cunha, « Exclusif : Keolis conserve la gestion du réseau des bus et tramways à Orléans », sur https://www.larep.fr, (consulté le )
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  28. « Le transport à la demande pour… », sur http://www.aabraysie.fr (consulté le )
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  63. Blandine Lamorisse, « L’association « Arrêt demandé » restaure les bus du passé de l’agglo orléanaise », sur http://www.larep.fr, (consulté le ).
  64. « « Arrêt demandé » veut passer la vitesse supérieure », sur https://edith-magazine.com, date inconnue (consulté le ).
  65. « Présentation de l'association Arrêt Demandé », sur http://fr.calameo.com, (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

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