Tour d'Espagne 2010
La 65e édition du Tour d'Espagne se déroule du 28 août - . Il s'agit de la 23e épreuve du Calendrier mondial UCI 2010. À noter que le maillot de leader passe de la couleur or à la couleur rouge.
Cette édition est remportée par l'Italien Vincenzo Nibali de l'équipe Liquigas-Doimo. L'équipe italienne avait déjà remporté le Tour d'Italie avec Ivan Basso au mois de mai. Il s'agit de la première victoire dans un grand tour pour Vincenzo Nibali et la première victoire italienne depuis 1990. Il devance au classement général l'Espagnol Ezequiel Mosquera (Xacobeo Galicia), déclassé par la suite pour dopage, puis reclassé par la suite, et le Slovaque Peter Velits (HTC-Columbia). Le Britannique Mark Cavendish (HTC-Columbia), vainqueur de trois étapes, est le lauréat du classement par points et le Français David Moncoutié celui du maillot à pois du classement de la montagne pour la troisième année consécutive. Nibali remporte également le classement du combiné et le Katusha le classement par équipes.
Présentation
Parcours
Le parcours a été dévoilé le à 12h00. Pour ses 75 ans, la Vuelta débutera par un contre-la-montre par équipe en nocturne de 13 km dans les rues de Séville. Six arrivées au sommet, dont deux inédites, seront au rendez-vous de ce Tour d'Espagne : Xorret de Catí, où Alejandro Valverde s’emparait l'an dernier du maillot de oro, la station andorrane de Pal, Peña Cabarga, qui accueillera la Vuelta pour la deuxième fois et les Lacs de Covadonga seront le théâtre d'arrivées en altitude. Les nouvelles arrivées de Cotobello, aux Asturies, et de la Bola del Mundo, près de Madrid, s’ajouteront à ces ascensions. Trois autres étapes de montagnes et un contre-la-montre individuel lors de la 17e étape seront également au programme de ce Tour d'Espagne. L'arrivée aura lieu, comme à l'accoutumée, à Madrid[1],[2].
Équipes
Vingt-deux équipes participent à ce Tour d'Espagne[3].
En vertu d'un accord signé en 2008, 16 équipes sont assurées de participer à la Vuelta 2010 :
- Équipes ProTour : AG2R La Mondiale, Astana, Caisse d'Épargne, HTC-Columbia, Euskaltel-Euskadi, FDJ, Footon-Servetto, Lampre-Farnese Vini, Liquigas-Doimo, Milram, Quick Step, Rabobank, Saxo Bank et Omega Pharma-Lotto.
- Équipes continentales professionnelles : BBox Bouygues Telecom et Cofidis.
6 autres ont été sélectionnées mi- :
- Équipes ProTour : Garmin-Transitions, Sky, Katusha
- Équipes continentales professionnelles : Andalucía-Cajasur, Xacobeo Galicia, Cervélo TestTeam
L'équipe RadioShack malgré sa licence ProTour n'a pas été invitée.
Vainqueurs potentiels
Le tenant du titre Alejandro Valverde est suspendu jusqu'au mois de sur une décision du Tribunal arbitral du sport du . Il ne participe donc pas à ce Tour d'Espagne. Denis Menchov (Rabobank)[4], vainqueur en 2005 et 2007, est au départ de cette Vuelta et il en est le principal favori au vu de ces excellents résultats lors notamment du tour de France. Fränk Schleck (Saxo Bank), avec son frère Andy comme équipier, est présenté comme son principal adversaire[5].
Les autres favoris sont Carlos Sastre (Cervélo TestTeam)[6], déjà monté trois fois sur le podium de la Vuelta et qui effectuera son troisième grand tour de la saison, Ezequiel Mosquera (Xacobeo Galicia) et Igor Antón (Euskaltel-Euskadi), qui ont axé leur saison sur la Vuelta[7], Joaquim Rodríguez (Katusha), 8e du dernier Tour de France[8], David Arroyo (Caisse d'Épargne), deuxième du dernier Giro[9], Vincenzo Nibali, troisième du Tour d'Italie, et Roman Kreuziger, 9e des deux derniers Tours de France, qui devront cohabiter au sein de la même équipe (Liquigas-Doimo)[10],[11]. Luis León Sánchez (Caisse d'Épargne), vainqueur de Paris-Nice en 2009 et 11e du dernier Tour de France, est également présent, ainsi que l'Américain Christian Vande Velde (Garmin-Transitions), quatrième du Tour en 2008 et huitième en 2009, mais touché par les blessures au Giro et au Tour cette année.
Andreï Kashechkin, 3e de la Vuelta 2006, effectue son premier grand tour depuis son retour de suspension pour dopage.
Sprinteurs
Mark Cavendish (HTC-Columbia), Theo Bos, Thor Hushovd (Cervélo TestTeam), Alan Davis (Astana), William Bonnet (BBox Bouygues Telecom), Koldo Fernández (Euskaltel-Euskadi), Yauheni Hutarovich (FDJ), Tyler Farrar (Garmin-Transitions), Alessandro Petacchi (Lampre-Farnese Vini), Daniele Bennati, Jacopo Guarnieri (Liquigas-Doimo), Jürgen Roelandts (Omega Pharma-Lotto), Wouter Weylandt (Quick Step), Óscar Freire (Rabobank), Ben Swift (Sky), Robert Förster (Milram) et Juan José Haedo (Saxo Bank) sont les principaux sprinteurs engagés.
Classement de la montagne
David Moncoutié (Cofidis), vainqueur de ce classement ces deux dernières années, a fait de nouveau de ce classement l'un de ses principaux objectifs sur cette Vuelta[12]. Il égalerait en cas de succès les Espagnols Antonio Suárez, Antonio Karmany, Julio Jiménez et José María Jiménez qui ont remporté trois fois consécutivement ce classement.
Récit de la course
28 - 31 août : premiers écarts en Andalousie
La Vuelta débute par un contre-la-montre par équipes disputé dans les rues de Séville. Le sprinteur Mark Cavendish profite de la victoire de son équipe HTC-Columbia pour devenir le premier leader de ce Tour d'Espagne[13], mais se fait surprendre le lendemain au sprint par Yauheni Hutarovich (FDJ)[14].
Lors de la 3e étape arrivant sur les hauteurs de Malaga, Philippe Gilbert (Omega Pharma-Lotto) s'impose devant Joaquim Rodríguez et s'empare du maillot rouge[15]. Les favoris se tiennent dans les mêmes temps, seul Andy Schleck (Saxo Bank) craque. Le meilleur jeune des 3 derniers Tour de France termine en effet à plus de 14 minutes du vainqueur du jour. Le lendemain offre également une étape pour puncheur. Igor Antón (Euskaltel-Euskadi) profite du mur final (800 m avec des passages à 25 %) pour s'imposer à Valdepeñas de Jaén et revenir à 10 secondes de Philippe Gilbert, toujours leader, au général.
1 - 3 septembre : sprints massifs
Tyler Farrar (Garmin-Transitions) remporte au sprint la 5e étape, devant Koldo Fernández (Euskaltel-Euskadi) et Mark Cavendish. Nouveau sprint le lendemain, mais cette fois-ci la victoire, qui revient à Thor Hushovd (Cervélo TestTeam), se joue au sein d'un groupe d'une quarantaine de coureurs. Daniele Bennati (Liquigas-Doimo) est deuxième et Grega Bole (Lampre-Farnese Vini) troisième. Alessandro Petacchi (Lampre-Farnese Vini) remporte la 7e étape, devançant au sprint Mark Cavendish (HTC-Columbia) et Juan José Haedo (Saxo Bank). L'équipe Sky se retire de la Vuelta, à la suite du décès de son masseur, Txema Gonzalez[16],[17].
4 - 8 septembre : la Vuelta s'anime
La 8e étape est marquée par une échappée de 5 coureurs. Parmi eux, on retrouve Serafín Martínez (Xacobeo Galicia), le leader du classement de la montagne, et David Moncoutié (Cofidis), également intéressé par ce classement. À chaque montée, Martinez devance le Français, qui refait cependant une partie de son retard lors du dernier col. Il a toujours 10 points de retard, mais remporte l'étape. Du côté des favoris, Igor Antón (Euskaltel-Euskadi) s'empare du maillot rouge, dans le même temps que son dauphin Joaquim Rodríguez (Katusha) (ils sont départagés par les centièmes de secondes du contre-la-montre par équipe). Vincenzo Nibali (Liquigas-Doimo) est troisième à 2 secondes. Fränk Schleck (Saxo Bank) et surtout Denis Menchov (Rabobank) sont les grands perdants du jour. David López García (Caisse d'Épargne) remporte la 9e étape, tandis que Jean-Christophe Péraud (Omega Pharma-Lotto), longtemps leader virtuel, rate la première place pour 52 secondes et que David Moncoutié s'empare du maillot bleu à pois blanc.
Andy Schleck et Stuart O'Grady (Saxo Bank) ont été écartés de la Vuelta par leur manager, Bjarne Riis. Celui-ci leur a reproché d'avoir bu de l'alcool la veille de la 10e étape et d'être rentré tardivement. Schleck avait de toute manière déjà tiré un trait sur cette Vuelta puisqu'il était relégué à plus de 30 minutes du premier[18].
Imanol Erviti (Caisse d'Épargne) s'impose en solitaire lors de la 10e étape. Joaquim Rodriguez s'empare du maillot rouge grâce aux bonifications récoltées lors d'un sprint intermédiaire. Lors de la 11e étape, marquée par la longue échappée de Johann Tschopp (BBox Bouygues Telecom) et Mikaël Cherel (FDJ), Igor Antón remporte l'étape, s'empare de la tête du classement général, ainsi que du classement par points et du combiné. Au général, il devance Vincenzo Nibali de 45 secondes, Xavier Tondo (Cervélo TestTeam) de 1 minute et 4 secondes, Joaquim Rodriguez de 1 minute et 17 secondes et Ezequiel Mosquera (Xacobeo Galicia) de 1 minute et 29 secondes.
9 - 10 septembre : Cavendish débloque son compteur
Mark Cavendish (HTC-Columbia) remporte la 12e étape, profitant de l'excellent travail de son coéquipier Matthew Goss, qui termine d'ailleurs troisième. Tyler Farrar (Garmin-Transitions) prend la deuxième place. Le Britannique double le lendemain, devançant cette fois-ci Thor Hushovd (Cervélo TestTeam) et Daniele Bennati (Liquigas-Doimo).
11 - 13 septembre : l'abandon d'Antón redistribue les cartes
Igor Antón (Euskaltel-Euskadi) chute lourdement avant l'ascension finale de la 14e étape, et doit abandonner. Joaquim Rodríguez (Katusha) en "profite" pour remporter l'étape et revenir à 4 secondes au classement général de Vincenzo Nibali (Liquigas-Doimo), nouveau maillot rouge. Ezequiel Mosquera (Xacobeo Galicia) et Xavier Tondo (Cervélo TestTeam) sont troisième et quatrième à 50 secondes. Derrière, les écarts commencent à être importants, puisque Nicolas Roche (AG2R La Mondiale) et Fränk Schleck (Saxo Bank) sont respectivement cinquième et sixième à plus de deux minutes. Mais, outre Antón, le grand perdant du jour est Marzio Bruseghin (Caisse d'Épargne), arrivé plus de 15 minutes après le vainqueur du jour. Nibali conserve le maillot de leader à l'issue de la 15e étape, remportée par Carlos Barredo (Quick Step) avant sa disqualification[n 1]. Mosquera revient à 39 secondes et Tondo concède 1 minutes et 40 secondes à l'italien. Rodriguez reprend la tête du classement général le lendemain, tandis que Mikel Nieve (Euskaltel-Euskadi) s'adjuge l'étape, devançant à présent Vincenzo Nibali de 33 secondes, Ezequiel Mosquera de 53 secondes, Fränk Schleck de 2 minutes et 16 secondes et Nicolas Roche de 3 minutes et 01 secondes.
15 - 19 septembre : un match Nibali Mosquera dans Bola del Mundo
Peter Velits (HTC-Columbia) remporte le contre-la-montre, devançant Denis Menchov (Rabobank) de 12 secondes et Fabian Cancellara de 37 secondes. Au général, Vincenzo Nibali reprend le maillot rouge, malgré une seconde de pénalité[20], repoussant Ezequiel Mosquera à 38 secondes. Velits est troisième à 1 minutes et 59 secondes, Fränk Schleck quatrième à 3 minutes et 43 secondes, Joaquim Rodríguez et Xavier Tondo 5e et sixième à 3 minutes et 44 secondes. Luis León Sánchez (Caisse d'Épargne) remonte à la dixième place, à 5 minutes et 42 secondes de Nibali, grâce à sa bonne performance (5e à 1 minutes et 3 secondes) lors du chrono. Aucun changement au général n'est à déclarer lors de la 18e étape, que s'adjuge au sprint Mark Cavendish (HTC-Columbia) devant Juan José Haedo (Saxo Bank) et Manuel António Cardoso (Footon-Servetto). Le lendemain, Philippe Gilbert (Omega Pharma-Lotto) s'impose lors d'un sprint en côte, tandis que Nibali conforte sa position en tête du classement général, prenant notamment 12 s à Mosquera. La 20e étape, malgré l'arrivée à Bola del Mundo et l'attaque de Mosquera, qui se console avec le gain de l'étape, ne bouleverse pas le classement général, puisque les cinq premiers coureurs (Nibali, Mosquera, P.Velits, Rodriguez et F.Schleck) restent tous au même rang[21]. Tyler Farrar (Garmin-Transitions) remporte la dernière étape, devant Mark Cavendish (HTC-Columbia), qui s'adjuge le classement par points, et Allan Davis (Astana). Vincenzo Nibali (Liquigas-Doimo), arrivé dans le peloton, remporte son premier grand tour. Ezequiel Mosquera (Xacobeo Galicia) et Peter Velits (HTC-Columbia) complètent le podium, terminant à 41 secondes et 3 minutes et 2 secondes de Nibali, qui s'impose également dans le classement du combiné. David Moncoutié (Cofidis) remporte le classement de la montagne et le Katusha celui par équipe[22],[23].
Dopage
Le jeudi , l'Union cycliste internationale annonce qu'un contrôle antidopage dont a été l'objet Ezequiel Mosquera durant ce Tour d'Espagne révèle la présence d'hydroxyéthylamidon. Son coéquipier David García Dapena présente les mêmes résultats[24]. Ils écopent tous deux d'une suspension, de deux ans pour Mosquera et dix-huit mois pour García Dapena. Leurs résultats sont annulés à compter du [25].
Étapes
Classements finals
Classement général
Vincenzo Nibali remporte ce Tour d'Espagne, en 87 heures 18 minutes 31 secondes. À l'issue des trois semaines de course, il devance Ezequiel Mosquera de 43 secondes et Peter Velits de trois minutes et deux secondes. Mosquera est cependant contrôlé positif à l'hydroxyéthylamidon, de même que David García Dapena. Tous deux perdent le bénéfice des résultats obtenus à partir du . Ils sont disqualifiés de ce Tour d'Espagne[25]. Après ce déclassement, Peter Velits passe à la deuxième place et Joaquim Rodríguez à la troisième[26]. Début , l'Audience Nationale espagnole annule cette décision[27].
Cycliste | Pays | Équipe | Temps | ||
---|---|---|---|---|---|
1 | Vincenzo Nibali | Italie | Liquigas-Doimo | en | 87 h 18 min 31 s |
2 | Ezequiel Mosquera | Espagne | Xacobeo Galicia | + | 41 s |
3 | Peter Velits | Slovaquie | HTC-Columbia | 3 min 02 s | |
4 | Joaquim Rodríguez | Espagne | Katusha | 4 min 22 s | |
5 | Fränk Schleck | Luxembourg | Saxo Bank | 4 min 45 s | |
6 | Xavier Tondo | Espagne | Cervélo TestTeam | 4 min 54 s | |
7 | Nicolas Roche | Irlande | AG2R La Mondiale | 5 min 05 s | |
8 | Carlos Sastre | Espagne | Cervélo TestTeam | 6 min 08 s | |
9 | Thomas Danielson | États-Unis | Garmin-Transitions | 6 min 18 s | |
10 | Luis León Sánchez | Espagne | Caisse d'Épargne | 7 min 44 s | |
DSQ | David García Dapena | Espagne | Xacobeo Galicia | 9 min 37 s | |
11 | Mikel Nieve | Espagne | Euskaltel-Euskadi | 10 min 58 s | |
12 | Vladimir Karpets | Russie | Katusha | 13 min 05 s | |
13 | David Moncoutié | France | Cofidis | 14 min 32 s | |
14 | Christophe Le Mével | France | FDJ | 16 min 36 s |
Classements annexes
Classement par points
|
Classement du meilleur grimpeur
|
Classement du combiné
|
Classement par équipes
|
Classement mondial
Les 20 premiers du général et les cinq premiers de chaque étape marquent des points pour le Classement mondial UCI 2010.
Position | 1er | 2e | 3e | 4e | 5e | 6e | 7e | 8e | 9e | 10e | 11e | 12e | 13e | 14e | 15e | 16e | 17e | 18e | 19e | 20e |
Classement général | 170 | 130 | 100 | 90 | 80 | 70 | 60 | 52 | 44 | 38 | 32 | 26 | 22 | 18 | 14 | 10 | 8 | 6 | 4 | 2 |
Points par étapes | 16 | 8 | 4 | 2 | 1 |
# | Coureur | Équipe | Pts |
---|---|---|---|
1 | Vincenzo Nibali | Liquigas-Doimo | 196 |
2 | Ezequiel Mosquera | Xacobeo Galicia | 158 |
3 | Joaquim Rodríguez | Katusha | 123 |
4 | Peter Velits | HTC-Columbia | 121 |
5 | Fränk Schleck | Saxo Bank | 90 |
6 | Mark Cavendish | HTC-Columbia | 76 |
7 | Xavier Tondo | Cervélo TestTeam | 75 |
8 | Nicolas Roche | AG2R La Mondiale | 61 |
9 | Tyler Farrar | Garmin-Transitions | 55 |
10 | Carlos Sastre | Cervélo TestTeam | 52 |
Évolution des classements
Sur ce Tour d'Espagne quatre maillots différents sont attribués. Pour le classement général, calculé en additionnant les temps chaque cycliste sur chaque étape, et en tenant compte des secondes de bonification obtenues, le leader reçoit un maillot rouge. Ce classement est considéré comme le plus important de la course et le gagnant est considéré comme le vainqueur de la Vuelta. Les arrivées d'étapes en ligne donnent 20, 12 et 8 secondes de bonifications aux trois premiers, les sprints intermédiaires 6, 4 et 2 secondes.
En outre, il y a un classement par points, son leader porte un maillot vert. Dans ce classement par points, les cyclistes obtiennent des points s'ils terminent dans les 15 premiers d'une étape. La victoire d'étape rapporte 25 points, la deuxième place 20 points, puis 16, 14, 12, 10, et un point de moins par place. Le 15e obtient donc un seul point. De plus, des points sont aussi distribués dans les sprints intermédiaires.
Il existe aussi un classement de la montagne, dont le leader porte un maillot blanc à pois bleus. Dans le classement de la montagne, des points sont gagnés en fonction du passage au sommet d'un col. Chaque ascension est classée soit en première, deuxième, troisième catégorie ou en catégorie spéciale. La « catégorie spéciale », similaire au col Hors Catégorie du Tour de France octroie le plus de points.
Enfin, il y a le classement du combiné. Il est calculé par addition des places dans les trois autres classements : classement général, par points et de la montagne. Le cycliste ayant le plus faible total est le leader du classement combiné et reçoit il un maillot blanc.
Il existe également un classement pour les équipes. Dans ce classement, les temps des trois meilleurs coureurs de chaque équipe pour chaque étape sont ajoutés. L'équipe leader est l'équipe avec le meilleur temps total.
Dopage et lutte anti-dopage
En , l’UCI annonce qu'une procédure disciplinaire à l’encontre du coureur espagnol Carlos Barredo est ouverte à la suite d'anomalies dans son passeport biologique[28]. Il est finalement suspendu deux ans et est disqualifié des courses auxquelles il a participé entre le et le dont sa 43e place sur cette édition du Tour d'Espagne qui reste vacante[19],[29].
Liste des participants
Légende | |||
---|---|---|---|
# | Dossard de départ porté par le coureur sur cette Vuelta | Pos. | Position finale au classement général |
Indiquera le vainqueur du classement général | Indiquera le vainqueur du classement de la montagne | ||
Indiquera le vainqueur du classement par points | Indiquera le vainqueur du classement du combiné | ||
NP | Indique un coureur qui n'a pas pris le départ d'une étape, suivi du numéro de l'étape où il s'est retiré |
AB | Indique un coureur qui n'a pas terminé une étape, suivi du numéro de l'étape où il s'est retiré |
HD | Indique un coureur qui a terminé hors des délais une étape suivi du numéro de l'étape |
Notes et références
Notes
- Carlos Barredo, initialement vainqueur de la 15e étape du Tour d'Espagne 2010 et 43e au classement général, a été déclassé en juillet 2014 par l'UCI[19] tandis que la 43e place reste vacante tout comme la place de premier de la 15e étape.
Références
- « Présentation détaillée de la Vuelta 2010 », sur cyclismactu.net,
- « La Vuelta innove », sur eurosport.fr,
- « La Vuelta sans RadioShack », sur eurosport.fr,
- « Menchov, le dernier des Mohicans », sur velochrono.fr,
- « Le défi des frères Schleck », sur velochrono.fr,
- « Sastre y croit encore ! », sur velochrono.fr,
- « Anton et Mosquera : l'atout fraîcheur », sur velochrono.fr,
- « Revoilà Rodriguez », sur velochrono.fr,
- « Arroyo devra jouer des coudes », sur velochrono.fr,
- « Nibali, Kreuziger, un trône pour deux », sur velochrono.fr,
- « Les favoris au crible », sur eurosport.fr,
- « Moncoutié, jamais deux sans trois », sur cyclismeactu.net,
- Cyclisme - Tour d'Espagne : Cavendish en pleine lumière sur eurosport.fr
- (fr) Jérôme Helguers avec Belga, « Vuelta: Hutarovich au nez et à la barbe de Cavendish », sur rtbf.be, (consulté le )
- (fr) Jérôme Helguers avec Belga, « Gilbert gagne la 3ème étape de la Vuelta », sur rtbf.be, (consulté le )
- « La Vuelta endeuillée », sur eurosport.fr,
- « Sky se retire », sur eurosport.fr,
- « Riis écarte Andy Schleck », sur eurosport.fr,
- (en) « Menchov case an example of the UCI's "new way of communicating" on doping violations », sur cyclingnews.com, (consulté le )
- « Nibali pénalisé d'une seconde », sur cyclismactu.net,
- « Nibali: "Je n'y crois pas" », sur eurosport.fr,
- « 21 étapes, 21 scénarios et 16 vainqueurs », sur cyclismactu.net,
- « Tour d'Espagne : le bilan équipe par équipe », sur velochrono.fr,
- « Résultats d'analyse anormaux pour Da Peña et Mosquera », sur uci.ch, (consulté le )
- [PDF] « Violations du règlement antidopage », sur uci.ch (consulté le )
- « Classement général du Tour d'Espagne 2010 », sur uci.ch (consulté le )
- (es) La Audiencia Nacional da la razón a Ezequiel Mosquera sur marca.com
- « Le passeport biologique rattrape Barredo », sur velochrono.fr,
- (en) « Anti-doping Rule Violations », sur uci.ch (consulté le )
- L'équipe Sky abandonne la course en raison de la mort de leur masseur Txema González le 3 septembre. Un virus, sans rapport avec le décès de González, avait déjà affecté l'équipe pendant la course causant le retrait anticipé de trois coureurs (Annonce du retrait de l'équipe sur son site officiel)
Voir aussi
Liens externes
- (es) Tour d'Espagne 2010 sur lavuelta.com
- (en) Tour d'Espagne 2010 sur bikeraceinfo.com
- Règlement de l'épreuve [PDF]
- (en) Résultats et rapports sur cyclingnews.com
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