Surba
Surba est une commune française située dans le département de l'Ariège, en région Occitanie.
Surba | |||||
Le village de Surba. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Ariège | ||||
Arrondissement | Foix | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Tarascon | ||||
Maire Mandat |
Henri Aychet 2020-2026 |
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Code postal | 09400 | ||||
Code commune | 09303 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Surbatois | ||||
Population municipale |
320 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 144 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 51′ 35″ nord, 1° 34′ 33″ est | ||||
Altitude | Min. 469 m Max. 1 064 m |
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Superficie | 2,22 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Foix (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Sabarthès | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Ariège
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Ses habitants sont appelés les Surbatois.
Géographie
Localisation
La commune de Surba se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[1].
Elle se situe à 12 km à vol d'oiseau de Foix[2], préfecture du département, et à 3 km de Tarascon-sur-Ariège[3], bureau centralisateur du canton du Sabarthès dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Tarascon-sur-Ariège[1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Bédeilhac-et-Aynat (1,7 km), Rabat-les-Trois-Seigneurs (1,9 km), Quié (2,2 km), Arignac (2,5 km), Tarascon-sur-Ariège (2,9 km), Bompas (3,5 km), Saurat (3,7 km), Gourbit (3,9 km).
Sur le plan historique et culturel, Surba fait partie du pays du Sabarthès, structuré par la haute vallée de l'Ariège en amont du pays de Foix avec Tarascon-sur-Ariège comme ville principale[5].
Surba est limitrophe de quatre autres communes.
Hydrographie
La commune est arrosée par ruisseau de la Courbière, un affluent de l'Ariège, et le ruisseau de Saint-Pierre.
Géologie
La superficie de la commune est de 222 hectares ; son altitude varie de 469 à 1 064 mètres[7].
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[9]. À l'est du département, l’influence méditerranéenne accentue les contrastes saisonniers, le climat y est plus sec[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[11]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[8].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13],[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Tarascon-sur-Ariège », sur la commune de Tarascon-sur-Ariège, mise en service en 1959[15]et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[16],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de précipitations de 769,3 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Senconac, mise en service en 1949 et à 41 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[19], à 12,3 °C pour 1981-2010[20], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[21].
Urbanisme
Typologie
Surba est une commune rurale[Note 4],[22]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[23],[24]. Elle appartient à l'unité urbaine de Tarascon-sur-Ariège, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes[25] et 6 120 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[26],[27].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Foix, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[28],[29].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (58,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (27,8 %), zones urbanisées (26,4 %), forêts (22,5 %), prairies (21,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %), zones agricoles hétérogènes (0,9 %)[30].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
Peuplé d'environ 400 habitants, il est niché sur les contreforts des falaises impressionnantes de la montagne du Soudour, site (anciennement) dédié à l'escalade et à l'observation ornithologique des rapaces (vautours, gypaètes, aigles), et la rivière de la Courbière. Il comporte aussi un hameau en aval du village, le hameau de Florac.
Autrefois village-rue typique, Surba a vu durant ces quarante dernières années sa population progresser, a profit d'une urbanisation périphérique. De nouveaux quartiers se sont développés, Florac, les Coumareilles, le Brougard, la Roche, la Beixane, au détriment du village d'origine qui, lui, a tendance à se vider.
Voies de communication et transports
Accès avec la route nationale 20 et la route départementale D 618 ancienne route nationale 618, ainsi qu'avec le train en gare de Tarascon-sur-Ariège sur la ligne de Portet-Saint-Simon à Puigcerda (frontière).
Histoire
La première mention de la commune remonte à 961, où "l'alleu de Sdrebane" apparaît comme une possession de l'ancien Prieuré de Saint-Volusien (Foix).
Deux mentions ultérieures, de 1182 et 1294 signalent le rattachement du village et du hameau à la seigneurie de Quié.
À la fin du XIVe siècle, le château de Florac appartient à l'épouse de Guilhem d'Arnave, seigneur de Miglos, Brunissen de Ravat (Rabat), dont la famille sera bientôt apparentée à la famille des Comtes de Foix[31].
Dotée d'un important gisement de gypse, une usine de fabrication de plâtre a fonctionné jusqu'en 1957.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[32],[33].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de l'arrondissement de Foix de la communauté de communes du Pays de Tarascon et du canton du Sabarthès (avant le redécoupage départemental de 2014, Surba faisait partie de l'ex-canton de Tarascon-sur-Ariège).
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[35]. En 2018, la commune comptait 320 habitants[Note 6], en diminution de 8,57 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,25 %, France hors Mayotte : +1,78 %). |
selon la population municipale des années : | 1968[38] | 1975[38] | 1982[38] | 1990[38] | 1999[38] | 2006[39] | 2009[40] | 2013[41] |
Rang de la commune dans le département | 69 | 53 | 57 | 73 | 79 | 89 | 101 | 106 |
Nombre de communes du département | 340 | 328 | 330 | 332 | 332 | 332 | 332 | 332 |
Enseignement
Surba fait partie de l'académie de Toulouse et ne dispose plus d'école.
Activités sportives
- « Le communal », une aire de jeux pour enfants et un court de tennis à l'ombre des platanes.
- Cyclisme, pêche, randonnée pédestre...
Culture locale et patrimoine
Culture locale et patrimoine
- Église Saint-Nicolas caractéristique du premier art roman méridional. L'édifice est inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 1977[42] avec six objets référencés dans la Base Palissy (voir les notices liées)[42].
- Chapelle (1676)
- Château de Florac (XIVe siècle) mentionné pour la première fois dans des écrits officiels en 1401.
- Les plâtrières de Surba ont bénéficié d'une aide de la Fondation du patrimoine en 2019 pour réhabiliter le site[43],[44].
- Roc de Sédour ou Soudour (1 043 m), impressionnante masse rocheuse escarpée, qui abrite aussi la grotte préhistorique de Bédeilhac, c'est un site pour la pratique de l'escalade et surtout l'observation des grands rapaces, comme les gypaètes barbus ou les vautours.
- Vue sur le village et le massif du Sédour.
Personnalités liées à la commune
- Joseph Salvat (1889-1972), prêtre et professeur à l'Institut catholique de Toulouse, il fut avant tout un grand poète félibre et défenseur de la langue occitane.
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes
- Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
Références
- « Métadonnées de la commune de Surba », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Surba et Foix », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Surba et Tarascon-sur-Ariège », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Surba », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 365-366.
- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- [PDF]« Plan Local d’Urbanisme d’Allières – Rapport de présentation », sur wxs-gpu.mongeoportail.ign.fr, (consulté le ), p. 125
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- [PDF]« Le changement climatique dans les Pyrénées : impacts, vulnérabilités et adaptation. », sur opcc-ctp.org (consulté le ).
- « Station Météo-France Tarascon-sur-Ariège - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Surba et Tarascon-sur-Ariège », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Tarascon-sur-Ariège - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Surba et Senconac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Saint-Girons - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Girons - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Girons - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Quelques éléments historiques établis d'après l'ouvrage de Claudine Pailhès, L'Ariège des comtes et des cathares, Milan, Toulouse, 1992.
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Eglise Saint-Nicolas », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- « Plâtrières de Surba », sur soutenir.fondation-patrimoine.org (consulté le )
- D.S., « Les plâtrières de Surba ont reçu 17 000 € pour les premiers travaux », La dépêche du midi, (lire en ligne)
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