Stolpersteine

Les Stolpersteine (pluriel du mot allemand Stolperstein et signifiant « pierres d'achoppement », c'est-à-dire les « pierres sur lesquelles on trébuche ») sont une création de l'artiste berlinois Gunter Demnig. Ce sont des pavés de béton ou de métal de dix centimètres de côté enfoncés dans le sol. La face supérieure, affleurante, est recouverte d'une plaque en laiton qui honore la mémoire d'une victime du nazisme. Chaque cube rappelle la mémoire d'une personne déportée dans un camp de concentration ou dans un centre d'extermination parce qu'elle était Juive, Rom, communiste, Sinté, Yéniche, membre de la Résistance, homosexuelle, témoin de Jéhovah, chrétienne en opposition au régime nazi ou handicapée.

Gunter Demnig, le créateur des Stolpersteine en 2019.

Encastrées dans le trottoir devant le dernier domicile des victimes, plusieurs milliers de Stolpersteine ont ainsi été posées depuis 1993, principalement en Allemagne, mais aussi dans d'autres pays européens. Les Stolpersteine ont inspiré l'idée du projet civique international Dernière adresse.

Origine de l'expression Stolperstein

Avant la Shoah, quand un non-Juif trébuchait sur une pierre ou sur un monticule de gazon, un dicton ancien allemand lui faisait dire : « Il y a un juif enterré ici[1],[2]. »

« Ici habitait… »

Gunter Demnig a recherché les données des personnes qui ont été pourchassées et déportées pendant la période du nazisme. Il a fait ses recherches en fouillant dans des archives, sur la base de données sur le sort des victimes du Mémorial de Yad Vashem de Jérusalem, en coopération avec des musées et écoles ainsi qu'avec des survivants et familles. Si des données sont disponibles, Gunter Demnig crée alors des Stolpersteine. Il les encastre dans le sol des rues publiques devant les maisons ou immeubles où résidaient les personnes déportées ou arrêtées. Sur chaque plaque est marqué « Ici habitait » (Hier wohnte) avec ensuite le nom, la date de naissance et le destin individuel de chacun.

Ces pierres d'achoppement sont financées par des dons, des collectes et des parrainages obtenus de citoyens, de témoins du passé (Zeitzeugen), de classes d'écoles, de membres d'associations professionnelles et de communes. Il faut 95 euros pour installer une pierre.

Les premières Stolpersteine

Stolperstein à St. Georgen pour Johann Nobis et Matthias Nobis.
Stolperstein pour Josef Wertheimer à Kehl.

En 1993, lors d’une action artistique en souvenir de la déportation massive des Roms, Demnig a eu l’idée des Stolpersteine. La première exposition du projet a été réalisée en 1994 dans l'église des Antonins à Cologne. En 1995, sans autorisation et pour essayer, Gunter Demnig a placé les premières Stolpersteine dans les rues de Cologne et dans la Oranienstraße du quartier de Kreuzberg à Berlin. En 1996, il a encastré 55 pierres à l'issue du projet « Artistes à la recherche d'Auschwitz », à Berlin. Incité par l'Initiative artistique KNIE et le Service autrichien de la Mémoire, il plaça en 1997 les premières Stolpersteine pour les témoins de Jéhovah à St. Georgen près de Salzbourg. Friedrich Amerhauser est le premier maire ayant autorisé Gunter Demnig à placer les Stolpersteine[3]. Quatre ans plus tard, après avoir surmonté les obstacles administratifs et les doutes de la ville de Cologne, il fut autorisé à placer 600 pierres.

Plus de 53 000 Stolpersteine dans 1 099 villes d' Allemagne

On trouve des milliers de pierres commémoratives dans de nombreuses villes allemandes comme Berlin, Hambourg ou Cologne et plusieurs centaines dans d'autres villes comme Stuttgart, Francfort-sur-le-Main, Bonn ou Fribourg-en-Brisgau[4].

Elles sont illégales à Munich[5] (Charlotte Knobloch, ancienne déportée et présidente de la communauté israélite de Bavière puis présidente du Conseil central des juifs en Allemagne, considérant qu'il est humiliant que ces marques de commémorations soient sur le sol et que des passants puissent marcher dessus. Cela ne fait pourtant pas consensus dans la communauté juive et des Stolpersteine ont été installées depuis, mais sur des terrains privés[6]).

Par les articles et reportages dans les médias, les citoyens intéressés sont ainsi incités à aller voir ces pierres commémoratives sur les différents lieux de leur implantation. D'autres personnes découvrent les pierres par hasard en flânant dans les rues et se demandent comment cela a pu se passer[pas clair]. À Hambourg, on a demandé aux personnes habitant près d'une pierre de la faire briller avec un produit de nettoyage pour les métaux.

Depuis 1996 et jusqu'en 2008, environ 17 000 pierres d'achoppement ont été installées dans 400 villes et villages d'Allemagne ; c'est trois fois plus en 2018.

On a aussi posé des pierres en Autriche, en Belgique, en Hongrie, en Italie, aux Pays-Bas et en France[réf. souhaitée].

Autriche

Le , Demnig a encastré onze Stolpersteine dans le sol des rues publiques de huit communes du district (Bezirk) de Braunau am Inn, la ville natale d'Adolf Hitler.

C'est la première fois que de telles pierres sont réparties sur tout un district. Comme dans les autres villes, elles sont placées devant les maisons des déportés. Les onze Stolpersteine rendent hommage à la témoin de Jéhovah Anna Sax (Braunau am Inn), à quatre communistes et socialistes Franz Amberger, Adolf Wenger (tous les deux de Braunau am Inn), Johann Lenz et Josef Weber (Hackenbuch/Moosdorf), à l'objecteur de conscience Franz Jägerstätter (St. Radegund), au père Ludwig Seraphim Binder (Maria Schmolln), au Sinto Johann Kerndlbacher (Hochburg-Ach), aux victimes de la justice militaire des nazis Franz Braumann (Sankt Veit im Innkreis) et Engelbert Wenger (Altheim) comme à Michael Nimmerfahl (Braunau am Inn) assassiné en détention par la Gestapo. Les Stolpersteine ont été encastrées en présence d'hommes politiques locaux, des médias et de la population locale. Ce mouvement a réveillé l'intérêt pour les victimes du nazisme pratiquement oubliées et ainsi rappelées à la conscience publique.

L'initiative artistique KNIE a déjà invité Demnig en 1997 à Oberndorf près de Salzbourg.

Après la destruction involontaire des Stolpersteine à Sankt Georgen près de Salzbourg, placées en mémoire des témoins de Jéhovah Johann et Matthias Nobis, le politologue d'Innsbruck Andreas Maislinger a invité Gunter Demnig à les remplacer et à encastrer de nouvelles pierres dans le district voisin de Braunau am Inn.

Depuis 2005, on pose à Vienne des Stolpersteine qui ne sont pas de Gunter Demnig mais qui en reprennent l'idée. Le projet a pour nom « Les Pierres commémoratives » (en allemand Steine der Erinnerung) et qui forment le « Sentier commémoratif » (Weg der Erinnerung).

Belgique

Les premiers « pavés de mémoire » ont été installés en 2009 à Bruxelles (quartiers d'Anderlecht et Schaerbeek notamment à hauteur du 99 avenue du Diamant). Le 13 mai 2009, les deux premières pierres d'achoppement ont été posées à Bruxelles, dans la commune d'Anderlecht, en présence des autorités de la ville, du public, des membres de la communauté juive, des enfants d'une école voisine et des membres de la famille des défunts.

Depuis août 2010, on trouve aussi des Stolpersteine à Liège, dont une à la rue Matrognard au numéro 7 et deux autres à la rue Édouard Remouchamps au numéro 27a. Le 20 juillet 2011 ont été placées dix-neuf Stolpersteine, certaines à Liège et d'autres dans les différentes agglomérations de Bruxelles.

Le 5 mars 2012, onze nouveaux « pavés de la mémoire » ont été inaugurés à Bruxelles, à l’initiative de l’Association pour la mémoire de la Shoah (AMS). Chaque pierre commémorative est dédiée à une personne juive arrêtée à Bruxelles en 1942 par l’armée allemande et morte dans le camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz. Chaque pavé est ainsi placé devant la dernière habitation occupée par la victime avant son arrestation. Des pierres commémoratives ont été inaugurées dans le centre historique de Bruxelles, dans les rues d’Accolay et des Tanneurs et rue Haute notamment. En Belgique, on compte en 2019 près de 300 « pavés de mémoire » dont presque une centaine dans la rue des Tanneurs.

Le 3 août 2010 a été scellé à Uccle, chaussée d'Alsemberg 712, un « pavé de mémoire » devant le dernier domicile de Léon Fajnznaider, adolescent de 16 ans déporté et assassiné en 1942 à Auschwitz par les nazis : son seul crime fut d'être né juif.

En 2015, 13 nouveaux pavés sont placés en mémoire des 13 enfants juifs venus de Belgique étant passés par la Maison d'Izieu (France). Trois villes sont concernées, Bruxelles, Anvers et Liège. Le 4 novembre 2015, trois pavés sont placés à Liège, deux à la mémoire des frères Bulka (Albert et Marcel) qui furent déportés et un honorant Alec Bergman, enfant caché qui échappe à la barbarie nazie et qui est présent avec sa famille lors de la pose du pavé.

Jusqu'en juillet 2018, sous l'impulsion du Forum der Joodse Organisaties (nl), les autorités de la ville d'Anvers s'opposaient à la mise en place de ces pavés. À la suite de l'avis émis par une commission d'experts, d'une pétition bilingue ayant recueilli près de 8 000 signatures et la pose de deux pavés par une équipe de l'Association pour la mémoire de la Shoah, en présence de Gunter Demnig, dans un geste de désobéissance civile le , la ville d'Anvers a décidé d'accepter la pose de pavés de la mémoire[7].

France

Les premières Stolpersteine en France furent posées entre le 30 septembre et le 2 octobre 2013 en Vendée à L'Aiguillon-sur-Mer, Beaulieu-sous-la-Roche, Bourneau, Fontaines, Fontenay-le-Comte, Longèves, Mervent et Nieul-sur-l'Autise[8].

En 2015, de nouvelles Stolpersteine sont posées en Charente-Maritime et en Gironde. Devant le monument aux morts de Coux (17130) le 24 août 2015, l'artiste Gunter Demnig pose un pavé pour Ferdinand Rapiteau, prisonnier de guerre à Bamberg, abattu le 19 juillet 1941 par un jeune Allemand qui jouait au tir aux pigeons[9]. Le même jour, à Cartelègue (33390), une autre Stolperstein est posée pour le prisonnier de guerre Jean Léger, décédé en captivité à Sulzdorf d'une embolie[10]. En fin de journée, à La Brède (33650), c'est au tour de Fernand Lasperches d'être honoré et sa Stolperstein est là pour rappeler que ce prisonnier de guerre est mort de tuberculose, loin de sa patrie[11]. Le lendemain 25 août 2015, c'est sur l'île d'Oléron, à Saint-Trojan-les-Bains, qu'est posée la dernière Stolperstein pour le prisonnier de guerre Adolphe Breret décédé à Obernzenn d'une pneumonie[12].

Bordeaux et Bègles sont les premières grandes villes françaises à s'engager dans le projet, avec la pose de dix Stolpersteine à la mémoire de victimes juives, de résistants autrichiens  comme Fritz Weiss  ou communistes, poses qui ont eu lieu les 6 et 7 avril 2017, à partir d'un projet[13] lancé par l'Université Bordeaux-Montaigne[14].

La ville de Fontenay-sous-Bois pose ses premières pierres, provisoires, en 2018[15]. En 2019, il est prévu que Gunter Demnig en pose 10 le 29 avril 2019 dans les rues du vieux Fontenay[réf. souhaitée].

Vingt Stolpersteine sont posées à Strasbourg, 27 à Muttersholtz et 24 à Herrlisheim-pres-Colmar, les 30 avril et 1er mai 2019[16],[17],

À Rouen et à Sotteville-lès-Rouen, 39 Stolpersteine ont été posées en septembre 2020. Elles honorent la mémoire de familles avec enfants mineurs assassinées à Auschwitz, victimes de la Shoah dans le « Grand Rouen » de la période d’occupation (familles Frauenthal, Wetsztein, Abramovitch, Cofman, Ganon et Ettinger à Rouen, Kavayero et Cohen à Sotteville ; 2 Stolpersteine déjà fabriquées seront posées ultérieurement pour la famille Mizrahi). Initié par l’association Pavés de Mémoire Rouen Métropole[18], le projet local est réalisé en partenariat et avec le soutien de la Métropole Rouen Normandie, des villes de Rouen et de Sotteville-lès-Rouen, du laboratoire ERIAC de l’Université de Rouen et des familles des victimes. À Rouen et dans sa banlieue, près de 500 élèves et étudiants ont été associés durant l’année scolaire 2019-2020 à des projets pédagogiques en lien avec la pose de ces Stolpersteine initialement prévue par Gunter Demnig en avril 2020. Au printemps 2021, de nouvelles Stolpersteine doivent être posées à Rouen par l’artiste.

Hongrie

Depuis avril 2007, des pierres commémoratives sont posées en Hongrie où environ 600 000 Juifs ont été déportés et assassinés. Au centre de Budapest, les premières pierres d'achoppement ont été posées dans la rue Raday.

Italie

En Italie, nombreuses Stolpersteine ont été placées dans différentes villes. Les pierres d'achoppement sont présentes à Turin, Rome, Viterbe, Sienne, Reggio d'Émilie, Meina, Padoue, Venise, Livourne, Prato, Ravenne, Brescia, Gênes, L'Aquila, Ancône et Bolzano.

En janvier 2015, à Turin, a été posée la 50 000e pierre d’achoppement en Europe, qui rappelle la mémoire de Eleonora Levi, déportée à Auschwitz, « bien que gravement malade », en 1944 en tant que juive.

Dans certains cas, les pierres ont été arrachées : à Rome, par exemple, un tel cas concernait, le 12 janvier 2012, des pierres d'achoppement posées au numéro 67 de la Via Santa Maria di Monticelli ; quelques jours plus tard, on a découvert que l'acte avait été effectué par une copropriété de l'immeuble devant lequel ils avaient été placés parce qu'ils étaient « gênés » par leur présence[19]. Toujours à Rome, le 10 décembre 2018, 20 pierres d'achoppement posées dans la via Madonna dei Monti ont été volées : la matrice néo-fasciste du vol semble ici plus apparente[20].

Luxembourg

À Mondorf en mémoire de la résistante Marie Faber-Siebenaler, assassinée le 8 novembre 1944 à Ravensbrück.

Au Luxembourg, la première pierre fut posée le 25 janvier 2013 à Ettelbruck. Érigée en forme d'une Stolperschwelle, elle est dédiée à la mémoire des 127 citoyens juifs de la ville, dont 105 furent assassinés.

Le 22 octobre 2013 suivirent 14 pierres à Esch-sur-Alzette, 38 le 28 octobre 2014 ainsi que le 5 novembre 2015 à Differdange, une le 6 novembre 2015 à Belvaux. Le même jour, 11 Stolpersteine s'ajoutaient à Mondorf-les-Bains, dont deux pour des résistants antifascistes. Le 24 juin 2016 suivirent 17 Stolpersteine à Remich.

Pays-Bas

On trouve des Stolpersteine dans plus de 120 villes[21].

Pologne

Stolpersteine d'Anita Treitel, situé à Wrocław.
Stolpersteine de Rose Bernstein Treitel, à Wrocław.

On trouve des Stolpersteine à Słubice et à Wrocław.

Autres pays

Les pays où les Stolpersteine ont été installés, en orange.

Presque tous les pays européens ont les Stolpersteine. Les exceptions principales sont le Portugal et l'Irlande, qui étaient neutres pendant toute la Seconde Guerre mondiale ; et le Royaume-Uni et l'Islande, les belligérants qui n'étaient pas envahi par les nazis. Curieusement, on trouve les Stolpersteine en Suède, en Suisse et en Espagne, trois autres pays neutres pendant la guerre. En Suède, les peu de Stolpersteine commémorent les réfugiés juifs qui se sont échappés au pays seulement d'être arrêtés par les espions allemands et envoyés aux camps. Dans le cas de la Suisse, les Stolpersteine que l’on trouve à Kreuzlingen sur la frontière avec l'Allemagne, commémorent généralement les gens qui ont passé en contrebande les livres illégaux à travers la frontière. En Espagne, les pierres commémorent les réfugiés républicains qui se sont enfuis en France après la victoire du général Franco et se sont faits arrêter par l'armée allemande après son invasion de la France, avant d'être donnés au régime de Vichy ou déportés à Mauthausen-Gusen.

Notes et références

  1. (de) « Protokoll der Stadtratssitzung, 16.06.04 » (consulté le ).
  2. « "Jude" als Schimpfwort », sur raidrush.net (consulté le ).
  3. « Stolpersteine »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
  4. (de) « Steine des Innehaltens », sur evangelisch.de (consulté le ).
  5. « Sur les trottoirs de Munich, les pavés à la mémoire des déportés sont illégaux », sur slate.fr, (consulté le ).
  6. Frédéric Lemaître, « Munich achoppe sur les pierres de la mémoire  », Le Monde, , p. 19 (lire en ligne).
  7. Christian Laporte, « Anvers accepte — enfin — les Pavés de mémoire », La Libre Belgique, , p. 10 (lire en ligne, consulté le ).
  8. (de) (de) « Stolpersteine Chronik », sur stolpersteine.eu (consulté le ).
  9. « Coux : Une Stolperstein, œuvre de Gunter Demnig, honore la mémoire de Ferdinand Rapiteau, victime du nazisme » (consulté le ).
  10. « Un hommage rendu à Jean Léger », SudOuest.fr, (lire en ligne, consulté le ).
  11. « La stolperstein : dense et émouvant », SudOuest.fr, (lire en ligne, consulté le ).
  12. « Stolpersteins en France | Prisonniers de guerre », sur prisonniersdeguerre.com (consulté le ).
  13. Pierre Baumann, Hélène Camarade, Claire Kaiser, Nicolas Patin, « Stolpersteine à Bordeaux et Bègles. Retour sur un projet mémoriel, historique et artistique de Gunter Demnig », Allemagne d'aujourd'hui, no 225, , p. 127-142 (lire en ligne).
  14. « Deux pavés de la mémoire », Sud-Ouest, , p. 24f.
  15. « Fontenay-sous-Bois, première ville française à paver ses rues au nom de tous ses déportés », sur France 24, (consulté le ).
  16. « De nouveaux « Stolpersteine » en Alsace pour ne pas oublier », Le Figaro, (lire en ligne).
  17. « Une première dans la capitale de l'Europe. Pose des Stolpersteine le 1er mai 2019. Déroulé des poses à Strasbourg-Ville », sur judaisme.sdv.fr (consulté le ).
  18. « Site de l'association », sur pavesmemoirerouen.monsite-orange.fr (consulté le ).
  19. (it) « Pietre d'inciampo rimosse da farmacista: un caso di ordinario antisemitismo, », Corriere della Sera, Rome, (lire en ligne).
  20. « Roma, Monti: rubate 20 pietre d'inciampo dedicate a vittime della Shoah. Zevi: “Atto criminale” », La Repubblica, Rome, (lire en ligne).
  21. Liste des communes des Pays-Bas avec des Stolpersteine.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de l’art contemporain
  • Portail du nazisme
  • Portail de la Seconde Guerre mondiale
  • Portail de la culture juive et du judaïsme
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.