Sarre-Union

Sarre-Union est une commune française située dans le département du Bas-Rhin, en région administrative Grand Est.

Pour les articles homonymes, voir Sarre.

Sarre-Union

La fontaine aux Boucs
sur la place de la République.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Bas-Rhin
Arrondissement Saverne
Intercommunalité Communauté de communes de l'Alsace Bossue
(siège)
Maire
Mandat
Marc Séné
2020-2026
Code postal 67260
Code commune 67434
Démographie
Population
municipale
2 811 hab. (2018 )
Densité 183 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 56′ 29″ nord, 7° 05′ 22″ est
Altitude Min. 217 m
Max. 330 m
Superficie 15,39 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Sarre-Union
(ville isolée)
Aire d'attraction Sarre-Union
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton d'Ingwiller
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Sarre-Union
Géolocalisation sur la carte : Bas-Rhin
Sarre-Union
Géolocalisation sur la carte : France
Sarre-Union
Géolocalisation sur la carte : France
Sarre-Union
Liens
Site web http://www.sarre-union.fr

    La ville est issue de la fusion de deux communes : Bouquenom et Neuf-Sarrewerden le  ; elle fait partie, depuis sa création, de la région historique et culturelle d'Alsace.

    Géographie

    La commune de Sarre-Union se situe dans la région naturelle de l'Alsace bossue, partie alsacienne du plateau lorrain depuis 1793.

    Géologie et relief

    Sarre-Union est située sur un territoire vallonné, d'une altitude comprise entre 200 et 300 m, datant pour l'essentiel du Trias moyen, qui se caractérise notamment par le calcaire coquillier du Muschelkalk. On trouve aussi quelques marnes et dolomies légèrement plus récentes. Enfin, le cours de la Sarre a apporté des alluvions récentes sur son passage[1].

    Hydrographie

    La commune est traversée par la Sarre, rivière de 246 km, affluent de la Moselle, ainsi que par quelques cours d'eau alimentant la Sarre : le Leylach[2], le Metzlachgraben.

    Climat

    La ville est soumise à un climat de type semi-continental, comme toute l'Alsace Bossue.

    Réseau routier

    Sarre-Union est traversée par la route D 1061 reliant Phalsbourg à Sarrebruck. La route D 8 relie la commune à l'axe de la route D 919 au nord, et à Sarrebourg en suivant la Sarre au sud-est. Outre les routes départementales, la ville dispose d'une gare routière, correspondant à la sortie  43 de l'autoroute A4.

    Réseau ferroviaire

    La gare de Sarre-Union, inaugurée en 1872, est fermée depuis le 22 décembre 2018. Seule subsiste une desserte routière.

    Autres

    L'aérodrome Victor Hamm dispose de deux pistes, dont l'une est revêtue et l'autre est en herbe. Il accueille l'aéro-club local.

    Toponymie

    • Bouquenom
      • En ce lieu, dit-on, le chef Bucco ou Burco, diminutif de Burckardt, aurait établi sa demeure sous les hêtres (unter den Buchen). Mais au temps des Gallo-romains s’élevait aussi tout près, au Wasserwald, un autel dédié à Bucius, une divinité éponyme de Mercure, le dieu des commerçants et des voyageurs[3].
      • anciennes mentions : Buckenheym, Bockenheim (VIIe siècle, 1178), Buckenheimensis et Bouchenheim (1539), Boucquenom (1756[4], 1758[5], 1840[6]), Bouquemont (1840[7]), Boucquenome.
      • Buckenum[8] ou Buggenum en francique rhénan et Bockenheim[9] ou Buckenheim[10] en allemand.
      • Sobriquet des habitants : Staenboeck[11] (boucs de pierre).
    • Neuf-Sarrewerden (Ville-Neuve)
      • Neuf-Sarrewerden désigne le « nouveau Sarrewerden » ; Sarrewerden venant de Sarre, la rivière qui traverse le village et Werd, « île » qui désigne un îlot se trouvant à proximité[12].
      • anciennes mentions : Neusaarwerden (1702-1793), Neuf-Sarverden[13] (1756), Neuf-Sarwerden[14] (1840), Ville-Neuve de Sarrewerden.
      • Neu-Saarwerden ou Neusaarwerden en allemand.
      • Sobriquet des habitants : Schisskiwel[15] (pots de chambre).
    • Sarre-Union
      • issue de l'union de Bouquenom et Neuf-Sarrewerden, d'où le nom Sarre-Union.
      • anciennes mentions : Saar-Union (1794-1801), Saarunion (1801-1870).
      • durant les annexions allemandes : Saarunion (1871-1915) et Saarbuckenheim[16] (1915-1918, 1940-1945).
      • Saarunion en allemand.
      • Sobriquet des habitants : Klarbes et Grossmaul[17] (grandes gueules).

    Histoire

    Les premières traces d'occupation du site de ce qui allait devenir la ville de Sarre-Union remontent à la période gallo-romaine. Des vestiges datant des IIe et IIIe siècles de notre ère ont en effet été mis au jour, principalement des ateliers de poterie et de métallurgie[18],[19]. Le village de l'époque avait une surface estimée à une quarantaine d'hectares. De plus, une voie romaine traversait Sarre-Union[20].

    La commune est connue au VIIe siècle sous le nom de Bockenheim, et devient en 1328 une ville libre sous l'impulsion du comte de Sarrewerden. À cette époque, la cité est fortifiée, ceinte d'un rempart comportant treize tours, dont certaines subsistent encore. Aux XVIe et XVIIe siècles, de nouveaux bâtiments sont construits, notamment ceux de la Grand-Rue actuelle[21].

    Lors de la mort du dernier comte de Sarrewerden, Bouquenom fut donnée en fief au comte de Moers, puis au comte de Nassau-Sarrebruck (1554-1559) partisan du luthéranisme et qui introduisit la Réforme.

    La guerre de Trente Ans provoqua d'épouvantables ravages et les continuels passages de troupes dévastèrent toute la région. Le château de Sarre-Union fut détruit. En 1629, le duc François II de Lorraine prit possession de la ville et y rétablit la religion catholique. En 1697, Bouquenom et Sarrewerden furent rattachées directement à la Lorraine ; les Nassau décidèrent donc de construire une nouvelle capitale, Neusaarewerden (La Ville Neuve). À la mort du dernier duc de Lorraine, Stanislas, en 1766, Bouquenom devint française. Dans le comté, le prince Louis de Nassau-Sarrebruck succéda en 1768 à son père Guillaume Henri. Ses maladresses contribuèrent au rattachement du comté et de Neuf-Sarrewerden à la France. Pour des raisons confessionnelles, la région fut rattachée au Bas-Rhin par un décret du . Les villes de Bouquenom et Neuf-Sarrewerden furent réunies par un décret de la Convention du 16 juin 1794 sous le nom de Saar-Union, qui sera francisé après la Première guerre mondiale en Sarre-Union. Elle fut chef-lieu de district de 1793 à 1795.

    Au XIXe siècle, la ville devint, avec la Révolution industrielle, une bourgade industrielle dont la population compta jusqu'à plus de 4 000 habitants. Les remparts furent démolis, des fabriques ouvrirent et la ville fut finalement raccordée au réseau des chemins de fer en 1872. La guerre franco-allemande de 1870 plaça la cité dans le giron de l'Empire allemand jusqu'à son retour à la France en 1918. Enfin, après l'annexion de l'Alsace-Moselle par le Troisième Reich pendant la Seconde Guerre mondiale, Sarre-Union redevient définitivement française.

    Après la guerre, de nouvelles industries s'installèrent sur place. La construction de l'autoroute A4, ouverte en 1976 à la hauteur de la ville et qui donna lieu à la visite du Président de la République Georges Pompidou, permit son désenclavement.

    Politique et administration

    Liste des maires

    La commune est l'ancien chef-lieu du canton et accueille le siège de la communauté de communes de l'Alsace Bossue.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
     ?  ? Louis Karcher[22]   Négociant
    Max Karcher Rad.  
    Les données manquantes sont à compléter.
    1977 [réf. nécessaire] Marcel Wintzerith[23]
    (1933-2007)
    UDF-CDS
    puis FD
    Instituteur, directeur d'école interprofessionnelle
    Conseiller général du canton de Sarre-Union (1979 → 1998)
    En cours
    (au 31 mai 2020)
    Marc Séné [24]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
    DVD puis
    UMP-LR
    Cadre
    Conseiller général du canton de Sarre-Union (2012 → 2015)
    Conseiller départemental du canton d'Ingwiller (2015 → )
    Président de la CC de l'Alsace Bossue (2017 → )

    Urbanisme

    Typologie

    Sarre-Union est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[25],[26],[27]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sarre-Union, une unité urbaine monocommunale[28] de 2 823 habitants en 2017, constituant une ville isolée[29],[30].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarre-Union, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[31],[32].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (25,5 %), prairies (24,7 %), forêts (21,3 %), cultures permanentes (14,7 %), zones urbanisées (8,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,7 %), terres arables (0,2 %)[33].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[34].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[36].

    En 2018, la commune comptait 2 811 habitants[Note 3], en diminution de 5,26 % par rapport à 2013 (Bas-Rhin : +2,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6922 7913 0043 4243 5313 9564 2573 7563 694
    1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
    3 3783 4493 4983 3303 2203 2483 1953 1022 991
    1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 0073 0103 1342 7652 7482 5432 6322 5632 431
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    2 6452 9653 1303 1693 1593 3563 1853 1612 961
    2017 2018 - - - - - - -
    2 8232 811-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Sarre-Union fait partie de l'académie de Strasbourg. Les habitants de la ville et des communes voisines ont accès aux différents niveaux de l'enseignement primaire et secondaire au travers de quatre établissements publics[39] :

    • Lycée d'enseignement général et professionnel Georges-Imbert ;
    • Collège Pierre-Claude ;
    • École maternelle Le Petit-Prince ;
    • École élémentaire (primaire).

    Il est à noter que les élèves ont la possibilité d'effectuer un cursus bilingue français-allemand de l'école maternelle au collège[40],[41]. En outre, une option de langue et culture régionale est proposée aux collégiens.

    Santé

    L'ancien hôpital local a été transformé en EHPAD[42]. La commune accueille en outre plusieurs cabinets médicaux.

    Cultes

    De nombreuses confessions disposent d'un lieu de culte :

    Sport

    L'équipe de football locale, l'US Sarre-Union, promue en 2011 en championnat de France Amateur (4e division française), a réussi à se maintenir à ce niveau depuis, malgré un budget restreint.

    Le 19 janvier 2016, l'US Sarre-Union réalise l'exploit d'éliminer le club de ligue 2 Niort 1 à 0 en seizième de finale de coupe de France.

    La commune dispose d'un stade omnisports, d'un boulodrome, d'un centre équestre ainsi que d'un complexe sportif situé sur l'emplacement de l'ancienne corderie Dommel.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2008, le revenu moyen par ménage était de 19 698 euros[43].

    Emploi

    En 2008, le taux de chômage dans la catégorie des 15-64 ans atteignait 12,1 %[43].

    Entreprises et commerces

    Située dans une région rurale disposant d'une forte tradition agricole, la commune comporte depuis le XIXe siècle de nombreuses industries.

    • La distribution d'électricité pour les particuliers n'est pas assurée par EDF mais par une régie communale.
    • L'entreprise Jus de fruits d'Alsace du groupe Laiterie de Saint-Denis-de-l'Hôtel est implantée sur le territoire de la commune[44].
    • La commune est le siège historique de l'entreprise d'appareillage électrique Sarel, fondée en 1956[45] et rachetée par le groupe Schneider Electric en 1986 ; la marque continue d'être utilisée jusqu'en 2009. Un site de production (situé entre autres dans les anciennes casernes de la ville) et un centre logistique sont implantés sur le territoire communal.
    • Le secteur de la chaudronnerie est également présent avec les entreprises Ziemex (anciennement Ziemann-Hengel) et Bruder-Keller.

    Les 305 établissements et entreprises actifs sur le territoire communal fin 2009 se répartissaient dans les domaines suivants[43] :

    • Commerces, transports et services : 59,7 %
    • Services publics et santé : 20,7 %
    • Industrie : 7,9 %
    • BTP : 7,5 %
    • Agriculture : 4,3 %

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Monuments historiques

    • Portail d'entrée du 1 rue du Presbytère, inscrit MH en 1934[48]
    • Porte sur rue et escalier du 1, anciennement 3, rue des Potiers, inscrite MH en 1934[49]
    • Porte sur cour (1560) du 9 Grand'Rue, inscrite MH en 1934[50]
    • Porte sur rue (1714) du 27 rue de Verdun, inscrite MH en 1934[51]
    • Porte sur rue, appui de la baie voisine avec consoles à têtes de lions et porte latérale du 14 rue de Verdun, inscrits MH en 1934[52]
    • Oriel de la façade du 37 Grand'Rue, inscrit MH en 1934[53]
    • Porte sur rue (1707) au 16 rue de Verdun, inscrite MH en 1934[54]
    • Porte sur rue au 25 rue de Verdun, inscrite MH en 1934[55]
    • Façade et toiture du 1, anciennement 5, rue des Tourneurs, inscrites MH en 1934[56]
    • Ancien temple réformé (1750), rue des Églises, inscrit MH en 1923[57]
    • Façades et toiture de l'ancien hôtel de ville de Neusaarwerden, 1 rue de l'École, inscrites MH en 1934[58]
    • Porte sur rue au 29 rue du Couvent, inscrite MH en 1934[59]
    • Porte et oriel au 6, rue du Couvent, inscrits MH en 1934[60]
    • Oriel (1620) de la façade sur rue au 25, Grand'Rue, inscrit MH en 1934[61]
    • Porte (1718) encastrée dans le mur de clôture du jardin de l'hôtel de ville, inscrite MH en 1934[62]
    • Oriel sur rue (inscrit MH en 1934) ; façades sur rue et sur cour de la maison Renaissance et de l'aile en retour sur la cour (inscrites en 1993) au 11, Grand'Rue[63]
    • Porte sur rue au 22 rue Frédéric-Fluher, inscrite MH en 1934[64]

    Édifices religieux

    • Église luthérienne à Ville-Neuve[68],[69],[70].
    • Ancien temple réformé à Ville-Neuve, désormais dédié aux manifestations culturelles[71].
    • Chapelle Saint-Louis de l'ancien collège des jésuites à Bouquenom[72].
    • Synagogue. La première fut construite en 1839, mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, elle fut ravagée et pillée, et l'immeuble fut endommagé par des tirs d'artillerie. Restaurée, elle fut inaugurée en 1950[73],[74]
    • Un cimetière juif, datant de la fin du XVIIIe siècle, profané à six reprises depuis 1945, en particulier en 1988, en 2001 et en 2015[75]. En février 2015, plus de deux-cent cinquante tombes ont été renversées et brisées[76]. Cet événement a provoqué une immense émotion en France, et la visite du chef de l’État, François Hollande, le 17 février 2015[77].

    Manifestations culturelles et festivités

    Cavalcade de Sarre-Union le 28/02/2016 devant l'hôtel de ville

    Plusieurs associations sont présentes dans la commune et organisent des festivités[78]. La principale manifestation liée à la commune est depuis 2005 la fête d'automne, ou Fête de la pomme. Celle-ci se déroule à la fin de l'été ou en automne, et accueille un marché artisanal, des artistes ainsi que diverses animations[79].

    La cavalcade (carnaval), est organisé par le comité des fêtes vers la fin de l'hiver[80]. Il est précédé par le kappensitzung (fête qui annonce le début de la saison du carnaval) en fin janvier[81] organisé par le Festivités Club[82].

    Héraldique

    Les armes de Sarre-Union se blasonnent ainsi :
    « D'azur à la bande ondée d'argent. »[83].

    Personnalités liées à la commune

    Plaque à la mémoire de Jean-Jacques et Antoine Schilt.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Claudine Dupont, 1944-1994 : il y a cinquante ans, la Libération, Musée régional de l'Alsace Bossue, Sarre-Union, 1994, 32 p. (publié à l'occasion de l'exposition Sarre-Union, 1944-1994 présentée au Musée régional de l'Alsace Bossue, Sarre-Union, en septembre-décembre 1994)
    • Dagobert Fischer, Sarre-Union, Sarrewerden et leurs environs : histoire de l'ancien comté de Saarwerden et de la prévôté de Herbitzheim, Res Universis, Paris, 1993, 211 p. (ISBN 2-87760-950-2) (titre original : Histoire de l'ancien comté de Saarwerden et de la prévôté de Herbitzheim, 1877)
    • Georges Irrmann, Saarunion Elsass à Sarre-Union (Bas-Rhin) : un siècle d'histoire en images, vol. 2, Artisans, commerçants et industries, associations, évènements et traditions, 2005, 159 p. (ISBN 2-913162-52-5)
    • (de) Joseph Levy, Geschichte der Stadt Saarunion, seit ihrer Entstehung bis zur Gegenwart, Buchdruckerei M. Hostetter, Vorbruck-Schirmeck, 1898, 479 p.
    • Colette Thomas, « Souvenir d'enfance de la guerre 1939/45 de Sarre-Union », in L'Alsace Bossue, revue des vallées de la Sarre, de l'Eichel et de l'Isch, 2004, p. 102-112
    • Jean-Louis Wilbert, Le vécu de la population de Sarre-Union et des environs, 1914, in Pays d'Alsace, 2014, no 248, p. 25-33 (1re partie) et no 249, p. 17-32 (2e partie)
    • Jacques Wolff, « L'apogée de la fabrique de couronnes en perles de verre 'Max Karcher' à Sarre-Union », in Annuaire du Musée régional de l'Alsace Bossue, 2000, no 14, p. 102-107
    • Jacques Wolff, « Sur les traces d'Albert Schweitzer à Sarre-Union », in L'Alsace Bossue, 2001, no 15, p. 148-161
    • Jacques Wolff, « Une déesse-mère à Sarre-Union », in L'Alsace Bossue, 2003, p. 9-13
    • Jacques Wolff, « Croyances et superstitions à Sarre-Union au XIXe siècle », in L'Alsace Bossue, 2003, p. 54-57
    • Jacques Wolff, « L'épuration à Sarre-Union », in L'Alsace Bossue, 2003, p. 166-171
    • Jacques Wolff, « Quelques adresses commerciales de Sarre-Union entre les deux guerres », in L'Alsace Bossue, 2004, p. 95-102

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. BRGM, Carte géologique au 1/50000ème, feuille 196 - Sarre-Union, BRGM Éditions, , 1 p. (ISBN 2-7159-1196-3).
    2. Le Leylach sur le site du Sandre
    3. Histoire de Sarre-Union sur sarre-union.fr
    4. Notice de la Lorraine, 1756
    5. Nobiliaire ou armorial général de la Lorraine et du Barrois, 1758
    6. Notice de la Lorraine qui comprend les duchés de Bar et de Luxembourg, 1840
    7. Notice de la Lorraine qui comprend les duchés de Bar et de Luxembourg, 1840
    8. Geoplatt
    9. Maximilian Samson Friedrich Schöll - Cours d'histoire des états européens depuis le bouleversement de l'Empire - Page 174 (1830)
    10. F. V. Mérat et A. J. de Lens - Dictionnaire universel de matière médicale - Tome Premier (1829)
    11. Les sobriquets des villages sur villages.ab.pagesperso-orange.fr
    12. Notice de la Lorraine qui comprend les duchés de Bar et de Luxembourg, 1840
    13. Notice de la Lorraine, 1756
    14. Notice de la Lorraine qui comprend les duchés de Bar et de Luxembourg, 1840
    15. Jean-Louis Wilbert - Les sobriquets d'Alsace Bossue - Tome 2 (2009)
    16. Europeana 1914-1918
    17. Necknamen aus den Dörfern des Krummen Elsass sur lichtydiedendorf.unblog.fr
    18. Direction Régionale des Affaires Culturelles Alsace - Service Régional de l'Archéologie, Bilan scientifique, , 121 p. (lire en ligne), pp. 55-57.
    19. « quartier artisanal antique de Sarre-Union - Fouilles et valorisation du patrimoine », sur www.iker-archeologie-pro.com (consulté le ).
    20. Jean-Luc Massy, Les agglomérations secondaires de la Lorraine romaine, Presses Universitaires de Franche-Comté, , 433 p. (ISBN 9782251606477), p. 66.
    21. « Histoire - Sarre-Union », sur http://www.sarre-union.fr - Site officiel de la commune. (consulté le ).
    22. Père de Théodore Karcher
    23. Jean-Luc Will, « Marcel Wintzerith est décédé », Dernières nouvelles d'Alsace, (lire en ligne).
    24. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    25. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    26. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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