Saint-Mars-du-Désert (Loire-Atlantique)

Saint-Mars-du-Désert [sɛ̃.maʁ.dy.dezɛʁ] est une commune française de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Mars-du-Désert.

Saint-Mars-du-Désert

L'hôtel de ville avec l'église Saint-Médard à l'arrière-plan.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Châteaubriant-Ancenis
Intercommunalité Communauté de communes d'Erdre et Gesvres
Maire
Mandat
Barbara Nourry (UDI)
2020-2026
Code postal 44850
Code commune 44179
Démographie
Gentilé Marsiens
Population
municipale
5 009 hab. (2018 )
Densité 164 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 22′ 02″ nord, 1° 24′ 16″ ouest
Altitude Min. 3 m
Max. 77 m
Superficie 30,46 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Mars-du-Désert
(ville isolée)
Aire d'attraction Nantes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nort-sur-Erdre
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Saint-Mars-du-Désert
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Saint-Mars-du-Désert
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Mars-du-Désert
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Mars-du-Désert
Liens
Site web http://www.saint-mars-du-desert.fr/

    La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays historique du Pays nantais.

    Ses habitants sont les Marsiens et les Marsiennes.

    Géographie

    Situation

    Situation de la commune de Saint-Mars-du-Désert dans le département de la Loire-Atlantique

    La ville de Saint-Mars-du-Désert est située à 15 km du nord-est de Nantes, entre la vallée de l'Erdre et la vallée de la Loire.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Petit-Mars, Ligné, Carquefou, Le Cellier, Mauves-sur-Loire et Sucé-sur-Erdre.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 11,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 13,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 770 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nort-sur-Erdre », sur la commune de Nort-sur-Erdre, mise en service en 1950[7] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de précipitations de 754,5 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais, mise en service en 1945 et à 27 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Mars-du-Désert est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Mars-du-Désert, une unité urbaine monocommunale[17] de 4 899 habitants en 2017, constituant une ville isolée[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (44 %), terres arables (19,1 %), zones humides intérieures (13,5 %), prairies (6,5 %), eaux continentales[Note 6] (5,9 %), zones urbanisées (5,5 %), cultures permanentes (2,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,3 %), mines, décharges et chantiers (0,8 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    La localité est attestée sous sa forme latine Sanctum Medardum dès 1123[24].

    Le nom de Saint-Mars-du-Désert vient du latin Sanctus Medardus : « Saint Médard », patron de la paroisse ; le mot désert rappelle l'engloutissement des terres par l'Erdre.[réf. nécessaire]

    Saint-Mars possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale : Saent-Mard-deü-Dezèrt (écriture ELG, prononcé [sɛ̃.mɑʁ.dy.de.zəʁ])[25].

    En breton, son nom est Sant-Marzh-an-Dezerzh[26].

    Histoire

    Les Gaulois établissent leurs habitations près du ruisseau de l'Erdre. Les Romains font ensuite la conquête du Pays. Ils défrichent en partie la forêt qui recouvre la contrée. Ils élèvent un temple et un cirque à Petit-Mars et s'installent sur les hauteurs voisines comme en témoigne la découverte à la Pinsonnerie d'une villa gallo-romaine et d'une voie. Les Romains donnent le nom de leur Dieu de la Guerre, Mars, à cette forêt.

    Fin du IVe siècle ou milieu du Ve siècle (453) : c'est l'invasion des Huns, qui pillent la commune. Le pays devient un désert, c'est-à-dire non cultivé.

    Entre 550 et 583 : saint Félix, évêque de Nantes, fait élever une digue à la Chaussée Barbin à Nantes (au niveau du pont Général-de-la-Motte-Rouge) pour rendre l'Erdre plus navigable. Les eaux refluent vers ce qui reste de la forêt de Mars dont les arbres commencent à pourrir. Un ouragan achèvera plus tard de les coucher. C'est la naissance des marais de Mazerolles.

    Xe siècle : une fondation religieuse est élevée en l'honneur de Saint Médard (évêque de Noyon) par l'abbaye de Soissons et donne naissance au bourg actuel.

    • 1070 : nous voyons mentionner le premier seigneur connu de Saint Mars : le Sieur Gosselin de Mars.
    • XIIIe siècle : La forêt, un moment resurgi, disparaît une seconde fois.
    • XIVe siècle : première mention de « Sanctus Medardus de deserto ».

    XVIIe siècle

    • 1602 : fondation de la Chapelle de la Ceriseraie
    • 1639 : violente épidémie de dysenterie

    XVIIIe siècle

    • 1708-1709 : un terrible hiver s'abat sur Saint-Mars
    • Fin 1773 ou  : naissance de Julienne David aux « Places ». Pendant la Révolution, elle sert la cause royaliste déguisée en homme. Faite prisonnière, elle s'évade. Elle s'engage plus tard comme corsaire sous le nom de Jacques David. Faite prisonnière, elle est déportée sur un ponton anglais. Elle tente de se suicider, mais le poison est inefficace. Un prisonnier révèle son sexe à ses geôliers qui la libèrent. Sa détention avait duré 8 ans. Elle devient célèbre. Revenue en France, les religieuses l'emploient sous le nom de « Frère Arsène ». Puis elle est jardinier, roulier, et garçon d'écurie sous le nom de « Jacquot » chez un loueur de fiacres nommé « Dardare ». Elle meurt le . Une rue du quartier Ste Anne à Nantes porte aussi son nom.
    • 1790 : Le premier Maire fut Monsieur Jean Perchais, un riche notaire, chef local de la contre-révolution. Messieurs Perchais et Dougé sont les premiers à signer les registres d'État-civil.
    •  : Jean Grégoire du Patis Ménoret est torturé à mort, en raison de ses opinions royalistes
    •  : Incendie des châteaux des Yonnières et du Perray.
    •  : Marsien, François-Joseph Marie Douge, né le au village de Broussais, ordonné prêtre fin 1774, curé de Saint-Mars-du-Désert, est guillotiné place du Bouffay à Nantes le .
    •  : Bataille de La Ceriseraie : un détachement du bataillon d'Arras est exterminé par la population de Saint-Mars et des environs acquise aux idées royalistes (on nommait la contrée « la Petite Vendée ») et rendue furieuse par les massacres de Quiberon.

    XIXe siècle

    • 1815 à 1844 : existence d'un collège pensionnat à Saint Mars.
    • 1819 : création du cimetière sur son emplacement actuel.
    • 1849 à 1852 : constructions de l'église, de la mairie et de l'école publique sous l'impulsion de Monsieur Adolphe de Cadaran.
    • 1871 : grave épidémie de variole, qui tua 80 personnes. Monsieur François Briand, ancien zouave pontifical meurt en soignant les malades.
    • 1873 : affreuses inondations
    • 1877 : baptême des cloches paroissiales : Marie-Amélie 1 300 kg, note , Marie-Élisabeth 800 kg, note fa, Marie-Georgette 600 kg, note sol, Anne-Léontine 400 kg, note la.
    • 1880 à 1885 : ouverture de la voie de chemin de fer, dite « le train du charbon »
    • 1898 : le Calvaire du Patis Ménoret est érigé le . À la suite d'une tempête le , le calvaire est abattu. Le , celui-ci est restauré et la statue de Sainte Bernadette est placée à l'emplacement réservé en 1898.

    XXe siècle

    • 1914-1918 : en 1914 la commune comptait 1 887 habitants. 395 furent mobilisés et 85 sont morts pour la France.
    • 1921-1922 : création de la « Jeanne d'Arc », la plus ancienne société de Saint-Mars.
    • 1933 : en mai, découverte dans le champ des Prostères (ou Pratelots) sur la route de Brouaissais de ruines gallo-romaines. Une amphore est conservée au musée Dobrée.
    •  : Dans la nuit du 3 au  : des prisonniers s'évadent d'un train (convoi de Langeais) qui les emmenait de Rennes vers Segré et l'Allemagne. 27 prisonniers réussirent leur évasion, mais 4 furent exécutés par les Allemands[27],[28].

    Paroisse Saint-Médard

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'azur à trois cylindres horaires (clepsydres) d'or.
    Commentaires : Ces cylindres horaires (ou bornes des bergers) sont les armes de la famille de Cadaran de Saint-Mars.(Le chevalier de Cadaran était seigneur de Saint-Mars-du-Désert). Encyclopédie Planche XI – no 614 sous le nom de « Cadran » ; on les trouve dans De solaribus horologiis d'A. Finé en 1560. Blason conçu par l'héraldiste Michel Pressensé.

    Politique et administration

    Résultats électoraux

    En 2001, l'élection municipale a vu deux listes s'affronter : Agir ensemble pour le renouveau menée par Annie-France Touzot fut élue dès le premier tour (23 sièges) face à la liste Bien vivre à Saint-Mars-du-Désert dirigée par Roger Lecomte (maire sortant et ancien premier adjoint de 1989 à 1996)[29].

    En 2008, lors d'élections municipales tendues quatre listes (toutes Divers droite) se sont affrontées au premier et deuxième tour : Entreprendre et réussir pour Saint-Mars conduite par le premier adjoint sortant, Frédéric Maindron, obtient 45,33 % des voix au premier tour et 48,79 % au deuxième (21 sièges), Réanimons Saint-Mars-du-Désert menée par Jean-François Marciadri ancien conseiller municipal recueillit 20,87 % des voix au premier tour et 23,13 % au deuxième (trois sièges), Saint-Mars réagit, Saint-Mars progresse emmenée par Jean-Alain Gauthier obtient 18,29 % des voix au premier tour et 15,40 % au deuxième (deux sièges), Être à l'écoute pour avancer ensemble dirigée par Annie-France Touzot maire sortante recueillit 15,22 % des voix au premier tour et 12,68 % au deuxième (un siège)[30].

    Au niveau national, jusqu'en 2012, la commune de Saint-Mars-du-Désert votait plutôt à droite : Le décompte des votes du 2e tour de l'élection présidentielle de 2007 a vu Nicolas Sarkozy (UMP) arriver en tête avec 52 % des voix devant Ségolène Royal (PS) avec 48 % ; aux Élections législatives de 2007 Michel Hunault (Nouveau Centre) atteint 53,40 % des voix au second tour face à Pascal Bioret (PS) 46,14 % des voix.

    En 2012, François Hollande (PS) devance -avec 51,40 % des voix- Nicolas Sarkozy (UMP) qui totalise 48,60 %, la tendance se confirme lors des élections législatives de 2012Michel Ménard (PS) devance Maurice Perrion (Alliance centriste).

    Le , lors de la traditionnelle cérémonie des vœux, Frédéric Maindron annonce son retrait de la vie municipale après les élections municipales de 2014, il apporte dans la foulée son soutien à Barbara Nourry, adjointe. La liste de Barbara Nourry fait face à deux autres listes : celle de Jean-François Marciadri, conseiller municipal d'opposition et celle de Bernard Retière.

    Administration municipale

    L'ancien maire Frédéric Maindron (DVD) fut auparavant conseiller municipal (1995-1996), sixième adjoint (1996-2000) et premier adjoint (2001-2008). Barbara Nourry, maire actuelle (UDI) fut adjointe à la Vie associative et sportive, puis à l'Urbanisme.

    Saint-Mars-du-Désert est doté depuis février 2011 d'un Conseil Municipal Jeunes, c'est le troisième mandat après celui de 2004-2006 et celui de 2006-2008.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1793 Jean Perchais, Pierre Douge    
    1793 1795 M. Cahier    
    1795 1799 M. Retière    
    1799 1815 Michel Bouchet    
    1815 1830 Gabriel de Cadaran    
    1830 22 septembre 1846 Jean Ganuchaud    
    22 septembre 1846 21 février 1847 Adolphe de Cadaran   (administration provisoire)
    21 février 1847 20 mars 1848 Adolphe de Cadaran    
    20 mars 1848 10 août 1848 Jean Ganuchaud   (maire provisoire)
    10 août 1848 19 novembre 1852 Adolphe de Cadaran    
    19 novembre 1852 24 septembre 1865 Étienne Ganuchaud    
    24 septembre 1865 4 novembre 1866 Alexandre Clouet    
    4 novembre 1866 14 mai 1871 Pierre Hardy    
    14 mai 1871 27 décembre 1891 Étienne Ganuchaud    
    27 décembre 1891 6 septembre 1903 Georges Ganuchaud    
    6 septembre 1903 11 mai 1904 Pierre Perchais    
    11 mai 1904 17 mai 1925 Georges Ganuchaud    
    17 mai 1925 26 octobre 1947 Hippolyte Bureau    
    26 octobre 1947 28 mars 1965 Paul Simoneau    
    28 mars 1965 21 mars 1971 Jean Bélier    
    21 mars 1971 20 mars 1977 Michel Pageau    
    20 mars 1977 11 mars 1983 Henri Coulon DVD Retraité agricole
    11 mars 1983 13 avril 1996[31]
    (décès)
    Philippe Touzot
    (1944-1996)
    DVD Directeur du CDT de Loire-Atlantique
    13 avril 1996 14 juin 1996 Yvonne Briant   Mère au foyer, adjointe
    Maire par intérim
    14 juin 1996 16 mars 2001 Roger Lecomte
    (1945- )
    RPR Sous-directeur de la CAF de la Loire-Atlantique
    Responsable cantonal du RPR[32]
    16 mars 2001 22 mars 2008 Annie-France Touzot
    (1948- )
    DVD Cadre administratif retraitée[Note 7]
    Veuve de Philippe Touzot
    22 mars 2008 29 mars 2014 Frédéric Maindron
    (1967- )
    NC-UDI Directeur régional pour un fabricant de peinture[Note 8]
    29 mars 2014 En cours Barbara Nourry[Note 9]
    (1976- )
    UDI Adjointe administrative
    Conseillère régionale des Pays-de-la-Loire (2015 → )
    Vice-présidente du conseil régional
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Saint-Mars-du-Désert fait partie de la communauté de communes d'Erdre et Gesvres. La commune y est représentée par le maire et trois autres élus communautaires.

    Fiscalité

    Taux et produits des impôts locaux à Saint-Mars-du-Désert en 2019 [33]
    TaxeTaux appliqué (part communale)Recettes dégagées en €
    Taxe d'habitation (TH)33,37 %1 270 000
    Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB)33,37 %911 000
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB)78,35 %91 000

    Démographie

    Selon le classement établi par l'Insee, Saint-Mars-du-Désert est une ville isolée qui fait partie de l'aire urbaine, de la zone d'emploi et du bassin de vie de Nantes[34]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 98 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 2 % dans des zones « très peu denses »[35].

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[37].

    En 2018, la commune comptait 5 009 habitants[Note 10], en augmentation de 13,94 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +6,31 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3971 3861 4121 5941 7081 6471 8401 8511 880
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 8561 7881 8141 7581 8291 9151 9571 9441 900
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 8871 9421 8821 7341 7531 6901 6151 4541 549
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    1 6451 7162 0332 8313 1273 4073 8934 0114 571
    2018 - - - - - - - -
    5 009--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Les données suivantes concernent l'année 2013. La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18 %) est en effet inférieur au taux national (22,6 %) et au taux départemental (22,5 %)[40],[41],[42]. Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,6 % contre 48,4 % au niveau national et 48,7 % au niveau départemental)[40],[41],[42].

    Pyramide des âges à Saint-Mars-du-Désert en 2013 en pourcentage[40]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,2 
    3,3 
    75 à 89 ans
    5,0 
    14,0 
    60 à 74 ans
    13,4 
    21,1 
    45 à 59 ans
    19,7 
    21,2 
    30 à 44 ans
    23,7 
    16,0 
    15 à 29 ans
    16,4 
    24,2 
    0 à 14 ans
    21,5 
    Pyramide des âges de la Loire-Atlantique en 2013 en pourcentage[41]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ans ou +
    1,3 
    5,8 
    75 à 89 ans
    9,1 
    13,5 
    60 à 74 ans
    14,6 
    19,6 
    45 à 59 ans
    19,2 
    20,8 
    30 à 44 ans
    19,6 
    19,4 
    15 à 29 ans
    17,7 
    20,5 
    0 à 14 ans
    18,5 

    Lieux et monuments

    Église et presbytère.
    • Plaine de Mazerolles (1000 hectares), site protégé d'intérêt ornithologique et tourbières (VIe siècle).
    • Église Saint-Médard (1849-1870), la fresque « La Fuite en Égypte » est l'œuvre de Paul et Albert Lemasson (XXe siècle).
    • Presbytère (1450-1739-XIXe siècle).
    • Lavoir dans le bourg.
    • Calvaire du Patis-Ménoret (XIXe siècle).
    • Chapelle Saint-Jean-Baptiste (XVIIe siècle–1879) à La Ceriseraie.
    • École Saint-Anne (1909).
    • Ancienne école des garçons Saint-Martin (maintenant bibliothèque municipale).
    • Ancienne gare ferroviaire à La Gare.
    • La Voie verte (ancienne ligne ferroviaire).
    • Château des Yonnières (XVIIIe siècle) avec parc et chapelle (XIXe siècle).
    • Château du Perray (XIXe siècle).
    • Château de la Rimbertière (XIXe siècle).
    • Manoir de la Valinière (XVIIe siècle).
    • Logis du Brouaissais.
    • Demeure à La Bérangerie (XVIIIe-XIXe siècle).
    • Logis des Places.
    • Le Grand moulin des Places (XVIIIe siècle).
    • Le Petit moulin des Places.
    • Moulin de la Ceriseraie.

    Équipements et services

    Transports

    Saint-Mars-du-Désert est desservie par les lignes 348 et 360 du réseau de transport Aléop du Conseil régional, ce qui permet de relier le pôle multimodal Haluchères-Batignolles en 25 minutes et le centre-ville de Nantes en 40 minutes.

    Personnalités liées à la commune

    Économie

    • Agriculture pérenne à la suite du remembrement (76-79)
    • Exploitation de la tourbe
    • Pépinière
    • Tourisme (Ferme équestre, circuits de randonnée et gîtes ruraux)

    Vie locale

    • Fête annuelle de la Saint Jean.
    • Fête de la musique, avec une sardinade organisée par les artisans.
    • Semaine sans télé, en mai.
    • Festival Saint M'Arts de rue, tous les deux ans.
    • Pêche aux étangs de la ville.
    • Ferme équestre de Mazerolles : randonnées.

    Paroisse Saint-Médard

    Depuis 2003, la paroisse Saint-Médard appartient à un regroupement de paroisses, comprenant aussi Ligné, Mouzeil, Couffé et Le Cellier. Cet ensemble paroissial a pris le nom de Saint Pierre sur Loire. Depuis 2014, c'est le père Frédéric Rousteau qui en est le curé[43].

    Images

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Candidate aux élections régionales de 2004 sur la liste Union des Pays de la Loire (UMP)
    8. Candidat des Républicains et de l'UDI aux élections législatives de 2017.
    9. Réélue en 2020
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Nort-sur-Erdre - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Saint-Mars-du-Désert et Nort-sur-Erdre », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Nort-sur-Erdre - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Saint-Mars-du-Désert et Bouguenais », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Nantes-Bouguenais - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Nantes-Bouguenais - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Nantes-Bouguenais - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Unité urbaine 2020 de Saint-Mars-du-Désert », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. Jean-Pierre Brunterc’h, « Puissance temporelle et pouvoir diocésain des évêques de Nantes entre 936 et 1049 », Mémoires de la Société Historique et Archéologique de Bretagne, t.LXI, 1984, p. 34.
    25. « Villes bretonnes, noms gallo », Geobreizh (consulté le ).
    26. Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
    27. « Les évasions à St-Mars-du-Désert », memoiredeguerre (consulté le ).
    28. Pierre Bourdan, Carnet de retour avec la division Leclerc, Édition Plon, .
    29. « le site de Duportal », sur le site de Duportal.
    30. « Municipales 2008 - les résultats - Saint-Mars-du-Désert », sur le site du quotidien Ouest-France.
    31. « Maire de Saint-Mars-du-Désert et directeur du CDT : Philippe Touzot est décédé », Ouest-France,
      « Figure politique bien connue dans le département, Philippe Touzot est décédé samedi après-midi à l'âge de 52 ans. Maire de Saint-Mars-du-Désert depuis 1983, directeur du Comité départemental du tourisme, il était homme de terrain, convivial et affable. »
    32. « Le site de Duportal », sur Le site de Duportal.
    33. « Fiscalité communale de Saint-Mars-du-Désert », sur www.impots.gouv.fr (consulté le ).
    34. « Commune de Saint-Mars-du-Désert (44179) », Insee (consulté le ).
    35. « La grille communale de densité », Insee (consulté le ), données récupérées dans un fichier téléchargeable sous format Excel.
    36. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    37. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    38. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    40. « Chiffres clés Évolution et structure de la population - Saint-Mars-du-Désert - POP T0-T3 - Population par sexe et âge en 2013 », sur insee.fr, Insee (consulté le ).
    41. « Résultats du recensement de la population de la Loire-Atlantique - POP T0-T3 - Population par grandes tranches d'âges », sur insee.fr, Insee (consulté le ).
    42. « Résultats du recensement de la population française - POP T0-T3 - Population par grandes tranches d'âges », sur insee.fr, Insee (consulté le ).
    43. « Le père Frédéric Rousteau quitte la paroisse Saint-Yves », Ouest-France, 28 août 2014 - https://www.ouest-france.fr/le-pere-frederic-rousteau-quitte-la-paroisse-saint-yves-2786223
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